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14/03/2013

Vatican et François 1er : En Argentine, un tribunal affirme la complicité de l'Eglise catholique sous la dictature

Les soi-disant bienfaits de la christianisation forcée par l'église catholique, des peuples envahis avec le soutien des armées secrètes du Vatican :  l'Opus Deï et les Jésuites lucifériens !

Générer des génocides et instaurer la dictature de la religion catholique par le crime  !

 

Liens précédents :

Vatican : Comment Ratzinger a anéanti l'église du peuple en Amérique latine. L'inquisition en Amérique latine !
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2013/02/21/vatican-comment-ratzinger-a-aneanti-l-eglise-du-peuple-en-am.html

Rwanda : Un Génocide au Nom de Dieu. Ce film révèle la justification morale que l'Église a donnée à la mort de 800.000 Tutsis communistes !

http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2013/02/28/rwanda-un-genocide-au-nom-de-dieu-ce-film-revele-la-justific.html

Vatican : Génocide au Canada. Les dernières nouvelles du Tribunal International contre les crimes commis par l'église et l'état

http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2013/02/20/vatica...

François 1er, le Cardinal Jorge Bergoglio devait être entendu par la justice française pour le crime d'un prêtre français en Argentine
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2013/03/13/franco...

Un autre article ici :
 

Le passé trouble de l'Église argentine

"L'Eglise d'Argentine est l'une des plus contestées d'Amérique latine pour sa passivité, voire sa complicité, à l'égard de la dernière dictature militaire de 1976-1983", rappelle le spécialiste Paula Paranagua. "Le national-catholicisme était l'idéologie dominante des forces armées, qui comptaient avec la bénédiction de la hiérarchie de l'Eglise. Contrairement aux Eglises du Brésil et du Chili, qui ont joué un rôle capital dans la défense des victimes de la répression et dans la lutte pour les libertés, le clergé argentin a montré une indifférence coupable face aux horreurs commises. Les religieux et religieuses solidaires des "Mères de la place de Mai" n'étaient pas soutenus par leurs supérieurs, et ont payé parfois de leur vie leur fraternité", analyse-t-il.

 

Or les adversaires argentins de Jorge Mario Bergoglio ne manquent pas d'évoquer son rôle trouble durant la dictature : on l'accuse de ne pas s'être assez opposé à la répression. A l'époque, il était le "provincial" des jésuites, c'est à dire le responsable d'un ordre dont la priorité a toujours été l'éducation, très respecté pour ses lycées et universités.

 

La dictature argentine a fait près de 30 000 disparus, 15 000 fusillés, 9 000 prisonniers politiques, et 1,5 million exilés pour 30 millions d'habitants.

 

http://www.lepoint.fr/monde/jorge-mario-bergoglio-un-pape...

 


En Argentine, un tribunal affirme la complicité de l’Eglise sous la dictature
14/2/2013

Pour la première fois un tribunal argentin a accusé l’Eglise catholique de complicité avec la dictature militaire argentine de 1976 à 1983. Dans son édition du mercredi 13 février 2013, le quotidien Pagina 12 publie un article intitulé « Une complicité qui se maintient au fil des ans »

L’auteur cite une partie de l'arrêt du 7 décembre dernier du tribunal fédéral de La Rioja (nord-ouest de l’Argentine). Celui-ci, long de 417 pages et signé par quatre juges a condamné à la prison à vie trois responsables du 3e corps de l’Armée : son chef Luciano Benjamin Menendez, le lieutenant-colonel Luis Fernando Estrella et l’ancien commissaire Domingo Benito Vera. 

« Les juges ont souligné “l’indifférence”, mais aussi la complicité de la hiérarchie avec l'appareil répressif, et même dans l'attaque menée contre des membres du Mouvement des prêtres pour le Tiers-Monde », souligne l’article. « Ils rappellent que les rapports de Mgr Enrique Angelelli, évêque de La Rioja, concernant la persécution de plusieurs membres de son équipe pastorale, aux autorités de l'Eglise ont été ignorés à l'époque. » Selon les juges, aujourd’hui encore, une certaine « réticence des autorités ecclésiastiques et même du clergé pour résoudre les crimes » perdure.

Une hiérarchie indifférente voire complice

Le tribunal de la Rioja jugeait l’assassinat en 1976 de deux prêtres : l’Argentin Carlos de Dios Murias et le Français Gabriel Longueville. Le P. Longueville et son vicaire le P. Murias avaient été enlevés le 18 juillet 1976 dans la paroisse d’El Salvador d’El Chamical. Leurs corps criblés de balles avaient été retrouvés, les yeux bandés, dans un terrain vague de la ville. Le P. Longueville - l’un des 18 Français assassinés ou disparus durant la dictature - faisait partie du Mouvement des prêtres pour le Tiers monde, une des bêtes noires du régime. Un procès pour la béatification des deux prêtres a été ouvert par le diocèse en 2010.

Quelques jours plus tard, l’évêque de La Rioja, Mgr Enrique Angelelli, fut tué dans un accident de voiture provoqué. Il venait de constituer un dossier sur l’assassinat des deux prêtres. Le procès a permis de démontrer que Mgr Angelelli, ainsi que d’autres prêtres, avaient bien informé la Conférence des évêques sur la situation dans la région.

Selon les organisations des droits de l’homme, un évêque, au moins dix prêtres, deux séminaristes et cinq agents pastoraux ont été tués pendant la dictature. Dix autres prêtres, sept séminaristes et 45 agents pastoraux sont considérés comme disparus. Environ 30 000 personnes ont disparu pendant la dictature argentine entre 1977 et 1983.

Avec Apic