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Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent

 

Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent

 

Ignacio RAMONET

Dans un texte prémonitoire, publié le 21 septembre 2016 sur le site Mémoire des Luttes http://www.medelu.org/Les-7-propositions-de-Donald-Trump Ignacio Ramonet envisageait une possible victoire de Donald Trump. Il en donnait les raisons et en détaillait les conséquences.
Il n’est pas inintéressant de soumettre ce texte à l’épreuve du temps.

Le Grand Soir.
N.B. Non, LGS n’a pas adhéré au parti Républicain (ni au Démocrate). Il donne à lire ce qu’on ne trouve pas dans les médias traditionnels, mais qui existe et mérite d’être connu pour la réflexion.
Bref, LGS fait du journalisme.

Il y a encore quelques semaines – à plus de deux mois de l’élection présidentielle du 8 novembre prochain aux Etats-Unis –, tous les sondages donnaient Hillary Clinton, la candidate du Parti démocrate, gagnante. Il semblait alors évident que, malgré la masse des préjugés machistes, Mme Clinton serait la première femme à occuper le bureau ovale de la Maison Blanche et à tenir les rênes de la plus grande puissance de notre temps.

Qu’était-il arrivé au candidat du Parti républicain, le médiatique Donald Trump dont l’ascension était considérée comme « irrésistible » ? Pourquoi s’était-il effondré dans les sondages ? Sept Américains sur dix déclaraient alors qu’ils n’en voulaient pas comme président ; et à peine 43 % l’estimaient « qualifié » pour siéger à la Maison Blanche (65 % considérant, en revanche, que Mme Clinton était parfaitement apte à exercer cette tâche).

Rappelons qu’aux Etats-Unis, les élections présidentielles ne sont ni nationales ni directes. Il s’agit plutôt de cinquante élections locales, une par Etat, qui désignent les 538 grands électeurs chargés d’élire à leur tour le (ou la) chef de l’Etat. Ce qui relativise singulièrement les sondages à caractère national.

Face à de si mauvais résultats cependant, le candidat républicain Donald Trump décida, en août dernier, de remanier son équipe et de nommer un nouveau chef de campagne, Steve Bannon, directeur du site ultra conservateur Breitbart News Network. Trump modifia aussi son discours pour s’adresser à deux groupes d’électeurs décisifs : les Afro-américains et les Hispaniques.
Parviendra-t-il pour autant à inverser la tendance et à s’imposer sur la dernière ligne droite de la campagne ? Ce n’est pas impossible. En fait, Trump semble d’ores et déjà avoir, en partie, rattrapé son retard par rapport à Mme Clinton. Personnage atypique, avec ses propositions odieuses, grotesques ou sensationnalistes, Trump a déjà déjoué les pronostics. Face à des poids lourds comme Jeb Bush, Ted Cruz ou Marco Rubio qui, de surcroît, comptaient sur l’appui décidé de l’ensemble de l’establishment républicain, peu d’analystes donnaient Trump gagnant aux primaires du Parti républicain. Et cependant, il a écrabouillé ses adversaires, les réduisant en cendres.

Depuis la crise dévastatrice de 2008 (dont nous ne sommes pas encore sortis), plus rien n’est comme avant nulle part. Les citoyens sont profondément déçus, désenchantés et désorientés. La démocratie elle-même, comme modèle, a perdu une grande part de son attrait et de sa crédibilité. Tous les systèmes politiques ont été secoués jusqu’aux racines. En Europe, par exemple, les séismes électoraux inédits se succèdent, depuis la victoire de l’extrême droite en Autriche jusqu’au Brexit anglais ou la récente défaite de la chancelière allemande Angela Merkel dans son Land de Mecklembourg-Poméranie.

Mais le bouleversement ne se limite pas à l’Europe, il suffit de voir l’écrasante victoire électorale, en mai dernier, de l’inclassable et tonitruant Rodrigo Duterte aux Philippines... Tous les grands partis traditionnels sont en crise. On assiste partout à l’ascension de forces de rupture, soit des partis d’extrême droite (en Autriche, pays nordiques, Allemagne, France), soit des partis populistes et anti-système (Italie, Espagne). Partout, le paysage politique est en voie de transformation radicale.

Cette métamorphose atteint aujourd’hui les Etats-Unis, un pays qui a déjà connu, en 2010, une vague populiste ravageuse, incarnée à l’époque par le Tea Party. L’irruption du milliardaire Donald Trump dans la course à la Maison Blanche prolonge cette vague et constitue une révolution électorale que nul n’avait su prévoir. Même si, apparemment, la vieille bicéphalie entre démocrates et républicains demeure, en réalité la montée d’un candidat aussi atypique que Trump constitue un véritable tremblement de terre. Son style direct, populacier, et son message manichéen et réductionniste, qui sollicite les plus bas instincts de certaines catégories sociales, est fort éloigné du ton habituel des politiciens américains. Aux yeux des couches les plus déçues de la société, son discours autoritaro-identitaire possède un caractère d’authenticité quasi inaugural. Nombre d’électeurs sont, en effet, fort irrités par le « politiquement correct » ; ils estiment qu’on ne peut plus dire ce qu’on pense sous peine d’être accusé de « raciste ». Ils trouvent que Trump dit tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Et perçoivent que la « parole libérée » de Trump sur les Hispaniques, les Afro-Américains, les immigrés et les musulmans comme un véritable soulagement.

A cet égard, le candidat républicain a su interpréter, mieux que quiconque, ce qu’on pourrait appeler la « rébellion de la base ». Avant tout le monde, il a perçu la puissante fracture qui sépare désormais, d’un côté les élites politiques, économiques, intellectuelles et médiatiques ; et de l’autre côté, la base populaire de l’électorat conservateur américain. Son discours anti-Washington, anti-Wall Street, anti-immigrés et anti-médias séduit notamment les électeurs blancs peu éduqués mais aussi – et c’est très important –, tous les laissés-pour-compte de la globalisation économique.

Le message de Trump diffère de celui des leaders néofascistes européens. Il n’est pas un ultra droitier conventionnel. Il se définit lui même comme un « conservateur avec du bon sens ». Sur l’échiquier politique traditionnel, il se situerait plutôt à la droite de la droite. Chef d’entreprise milliardaire et star populaire de la téléréalité, Trump n’est ni un militant antisystème ni, évidemment, un révolutionnaire. Il ne critique pas le modèle politique en soi, mais plutôt les responsables qui pilotent ce modèle. Son discours est émotionnel et spontané. Il fait appel aux instincts, « aux tripes », pas à la réflexion ni à la raison. Il s’adresse à cette partie de l’électorat américain gagné par le découragement et le mécontentement, et aux gens lassés de la vieille politique et du système des « privilégiés », des « castes ». À tous ceux qui protestent et qui crient : « Qu’ils s’en aillent tous ! » ou « Tous pourris ! », il promet d’injecter de l’honnêteté dans le système et de renouveler le personnel et les mœurs politiques.

Les grands médias ont beaucoup diffusé certaines de ses déclarations et propositions. Surtout les plus ignobles et les plus odieuses. Rappelons à cet égard, par exemple, ses affirmations à propos des immigrés mexicains illégaux qui seraient, selon lui, « des corrompus, des délinquants et des violeurs ». Ou bien son projet d’expulser quelque 11 millions d’immigrés latinos illégaux qu’il propose d’embarquer de force dans des bus et de les renvoyer au Mexique. Ou sa proposition, inspirée de la série « Le trône de fer »(Game of Thrones), de construire une colossale muraille le long des 3.145 kilomètres de frontière avec le Mexique, qui chevaucherait vallées, montagnes et déserts, pour empêcher l’arrivée de migrants latinos et dont le financement (21 milliards de dollars) serait à la charge du gouvernement mexicain.

Dans le même ordre d’idées, il a annoncé vouloir interdire l’entrée de tous les migrants musulmans, et s’est attaqué avec véhémence aux parents d’un militaire américain de confession musulmane, Humayun Khan, mort au combat en 2004 en Irak. Il a également a affirmé que le mariage traditionnel formé par un homme et une femme constitue « la base d’une société libre » et a critiqué la décision de la Cour suprême de reconnaitre le mariage entre personnes du même sexe comme un droit constitutionnel. Il soutient ce qu’on appelle les « lois de liberté religieuse » promues par les conservateurs dans plusieurs Etats pour refuser des prestations aux personnes LGBT. Il ne faut pas oublier non plus ses déclarations sur le « mensonge » du changement climatique qui serait, selon lui, un concept « inventé par et pour les Chinois pour provoquer la perte de compétitivité du secteur manufacturier américain. »

Un tel catalogue de détestables inepties a été diffusé par les médias dominants non seulement aux Etats-Unis mais partout dans le monde. Au point qu’on se demande comment un personnage avec de si misérables idées peut rencontrer un tel succès chez les électeurs américains qui, évidemment, ne sont pas tous décérébrés ? Quelque chose ne cadre pas.

Pour résoudre cette énigme, il a fallu fendre le mur de l’information et analyser de plus près le programme complet du candidat républicain. On découvre alors sept autres options fondamentales qu’il défend, et que les grands médias passent systématiquement sous silence.

1) En premier lieu, les journalistes ne lui pardonnent pas ses attaques frontales contre le pouvoir médiatique. Ils lui reprochent d’encourager régulièrement son public à huer les médias « malhonnêtes ». Trump affirme souvent : « Je ne suis pas en compétition avec Hillary Clinton, mais avec les médias corrompus. »Récemment, il a tweeté : « Si les grands médias, répugnants et corrompus, couvraient de manière honnête ma campagne, sans fausses interprétations, je dépasserais Hillary de 20 %. » Il n’a pas hésité à interdire d’accès à ses meetings plusieurs médias importants comme The Washington Post, Politico, Huffington Post et BuzzFeed. Il a même osé attaquer Fox News, la grande chaîne de la droite pamphlétaire, qui pourtant le soutient à fond …

2) Une autre cause des attaques médiatiques contre Trump : sa dénonciation de la globalisation économique qu’il tient pour responsable de la destruction des classes moyennes. Selon lui, l’économie globalisée est une calamité dont le nombre de victimes ne cesse de croître. Il rappelle que plus de 60 000 usines ont dû fermer ces quinze dernières années aux Etats-Unis et qu’environ cinq millions d’emplois industriels ont été détruits.

3) Trump est un fervent protectionniste. Il propose d’augmenter les taxes sur tous les produits importés. Et se dit prêt, s’il arrive au pouvoir, à établir des droits de douanes de 40% sur les produits chinois. « Nous allons récupérer le contrôle du pays et nous ferons en sorte que les Etats-Unis redeviennent un grand pays » affirme-il souvent, en reprenant son slogan de campagne. Partisan du Brexit, il a déclaré que, s’il était élu, il ferait sortir les Etats-Unis de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA). Il s’est également attaqué au Traité Trans-Pacifique (TPP) et a confirmé que, une fois élu, il retirerait les Etats-Unis de l’accord : « Le TPP constituerait un coup mortel pour l’industrie manufacturière des Etats Unis. »Evidemment, s’il est élu, il stopperait aussi les négociations en cours avec l’Union européenne. Il va même plus loin : « Nous allons renégocier ou sortir de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Ces accords commerciaux sont un désastre. » répète-t-il. Dans des régions comme le rust belt, la « ceinture de rouille » du nord-est où les délocalisations et la fermeture d’usines ont fait exploser le chômage et généralisé la pauvreté, ces propos sont reçus avec enthousiasme et font renaître tous les espoirs.

4) Autre option dont les médias parlent peu : son refus des réductions budgétaires néolibérales en matière de sécurité sociale. De nombreux électeurs républicains victimes de la crise économique, et tous ceux qui ont plus de 65 ans, ont besoin de la Social Security (retraite) et du Medicare (assurance maladie) mis en place par le président Barack Obama que les autres dirigeants républicains veulent supprimer. Trump a promis ne pas revenir sur ces avancées sociales. Il a aussi promis de diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des « SDF », de réformer la fiscalité des petits contribuables, et de supprimer un impôt fédéral qui touche 73 millions de foyers modestes.

5) Dénonçant l’arrogance de Wall Street, Trump propose également d’augmenter de manière significative les impôts des tradersspécialisés dans les hedge funds (fonds spéculatifs) qui gagnent des fortunes. Il promet le rétablissement de la loi Glass-Steagall (votée en 1933 pendant la Dépression et abrogée en 1999 par William Clinton), qui séparait la banque traditionnelle de la banque d’affaires pour éviter que celle-ci puisse mettre en péril l’épargne populaire par des investissements à haut risque. Evidemment, l’ensemble du secteur financier est vent debout contre Trump et s’oppose au rétablissement de cette loi.

6) En matière de politique internationale, Trump s’est fait fort de trouver des terrains d’entente à la fois avec la Russie et avec la Chine. Il veut notamment signer une alliance avec Vladimir Poutine et la Russie pour combattre efficacement l’organisation Etat islamique (Daesh) même si pour l’établir Washington doit accepter l’annexion de la Crimée par Moscou.

7) Enfin, Trump estime qu’avec son énorme dette souveraine, l’Amérique n’a plus les moyens d’une politique étrangère interventionniste tous azimuts. Elle n’a plus vocation à garantir la paix à n’importe quel prix. Contrairement à plusieurs responsables de son parti, et tirant les leçons de la fin de la guerre froide, il veut changer l’OTAN : « Il n’y aura plus – affirme-t-il – de garantie d’une protection automatique des Etats-Unis envers les pays membres de l’OTAN. »

Ces sept propositions n’oblitèrent pas les déclarations odieuses et inacceptables du candidat républicain diffusées en fanfare par les grands médias dominants, mais elles expliquent sans doute un peu mieux les raisons de son succès auprès de larges secteurs de l’électorat américain. L’aide

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12/11/2016 | Lien permanent

Les projets obscurs de la FEMA - USA

Et surtout quand la FEMA vous proposera de vous sauver la vie ! FUYEZ !

 

La chute de Jefferson
L
es projets obscurs de la FEMA

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Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la défense américaine, sous couvert de ses services de protection civile, conçoit des plans militaires dont certains prévoient des systèmes de camps de détention en mesure d’accueillir des milliers de personnes en cas de crise majeure. Parallèlement, de nombreuses lois liberticides ont régulièrement été promulguées par les présidences américaines successives. Quelle est la raison d’être de ces camps ? Le gouvernement américain est-il en passe de devenir un Etat police dirigé par une dictature militaire ? Karmapolis fait le point sur ces programmes obscurs de gestion des masses.

Nous aimerions croire que les camps de concentration font partie d'une sombre page de notre histoire. Que, depuis bien longtemps, il n’y a plus de place pour les dictateurs dans nos sociétés occidentales. Que nous sommes à l'abri des extrêmes. Mais les erreurs d’hier pourraient bien se reproduire aujourd’hui. En témoigne cette affaire, amplement documentée, qui rapporte l'existence de plus de 600 camps d'internements civils disséminés aux quatre coins des Etats-Unis. Des camps entourés de miradors. Des camps desservis par des voies ferrées, par la route et parfois même par un aéroport. Des camps vides, mais gardés 24h sur 24h par du personnel militaire. Des camps qui abritent des wagons ressemblant étrangement à des convois de déportation. Des camps dormants qui se languissent d'accueillir, mais d'accueillir qui?  Et pourquoi ?

De nombreuses photographies et films circulent sur Internet. Des témoins décrivent ce que les activistes tendent à considérer comme de véritables sites concentrationnaires. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à les comparer aux tristement célèbres camps nazis. Un film (1) tourné à Beach Grove dans l'état d'Indiana montre l’un d’entre eux. La voix off décrit : « Nous nous trouvons dans un immense parking. Nous sommes entourés d’une clôture dont la partie supérieure est coiffée de fils barbelés. Sur le toit du bâtiment opposé se trouve une caméra de surveillance dirigée sur le parking. Des manches à air ont été installées pour diriger des hélicoptères. Toutes les mesures de sécurité prises ici sont particulièrement inhabituelles car il s’agit d’une région très peu touchée par le crime et ce site, qui n’est finalement rien d’autre qu’une ancienne station de réparation de trains, ne contient aucun objet qui vaille la peine d'être volé. A côté du parking, vous pouvez voir un immense bâtiment en briques qui serait approprié pour du traitement industriel. A côté de celui-ci, il y a un accès direct à la voie ferrée, elle-même « contenue » entre deux clôtures. Un train en dépôt arbore les inscriptions « US Army ». Une multitude d’entrepôts sont visibles de l’autre côté du parking. Ce site est supposé avoir été fermé en 1993 afin d’être rénové. Il a d’ailleurs bénéficié de 7 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral. Les manches à air et les marques au sol sont présentes partout sur le site. Un seul petit bâtiment permet d’entrer dans la zone protégée. (NDA : l’équipe entre). Ici, à l’intérieur, regardez mieux les tourniquets. Ils sont activés électroniquement.  Ce sont des barreaux de prisons (NDA, c’est un système d’accès au compte-goutte). Les travaux de rénovations qui ont été effectués consistent en l’installation de miradors, de tourniquets électroniques et des revêtements en béton. En outre, des lieux n’ayant jamais été chauffés ces 20 dernières années bénéficient maintenant de chauffages. La partie supérieure des miradors est courbée vers l’intérieur afin d’empêcher les gens de sortir. A côté de la voie ferrée, entre les clôtures, sur les quais, il est indiqué « Red Zone » et sur la clôture sont attachés de petites pancartes numérotées et séparées les unes des autres par intervalles courts et réguliers comme s’il était prévu d’y  aligner des personnes à la sortie d’un wagon. La présence des manches à air confirme qu’il faut s’attendre à un trafic aérien soutenu sur toute la zone. Et là haut, se trouve une imposante antenne radio. Plus loin, dans la zone des entrepôts, il y en a un dont l’entrée est visible, là aussi, le tourniquet constitue le seul accès vers l’intérieur. Toutes les fenêtres et les portes des entrepôts ont été condamnées et à l’extérieur, de toutes nouvelles conduites de gaz ont été construites. Regardez, tandis que nous filmons, un hélicoptère noir vole au-dessus de nous, il observe ce que nous faisons. Les lignes et les conduites de gaz courent tout le long des bâtiments et aboutissent dans de grands fourneaux. On trouve pas mal d’équipements de l’armée ici. On a aussi observé des zones référencées « Green zone » et « Blue zone », chacune très grande et capable de détenir beaucoup de personnes. Les voies ferrées ont été complètement refaites par endroits. Une grande tour de contrôle domine le camp et quatre haut-parleurs y sont accrochés. »

Derrière ces camps se dresse la FEMA (Federal Emergency Management Agency), l’agence gouvernementale chargée de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles. Depuis le début des années 80, celle-ci a connu de nombreuses transformations significatives qui ont fait d’elle une institution aujourd’hui incontournable en matière de gestion des urgences. Bien qu’elle ait été créée pour protéger les civils des catastrophes naturelles, sa mission, maintes fois redéfinie par le gouvernement, se concentre à l’heure actuelle sur la prévention des risques liés au terrorisme. Les changements d’objectifs survenus au fil de l’existence de l’agence ont permis de loger protection et défense civiles à la même enseigne. Une alliance consolidée par l’intégration de la FEMA au nouveau Département de la Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security) créé en 2003 par l’administration Bush.
La gestion des urgences est un créneau derrière lequel se profilent beaucoup de possibilités. En effet, quelque puisse être la nature de l'urgence, la menace qu’elle entraînerait pour la continuité du gouvernement américain justifierait la déclaration de la loi martiale qui, elle-même, propulserait la FEMA à la tête du pays. Une fois le gouvernement provisoire instauré, les lois d’exception seraient activées, ainsi que les programmes impliquant les camps d’internements civils. La planification du fonctionnement de l'Etat en cas de crise nationale dépend donc de toute évidence d'une stratégie qui, dans ce cas-ci, a été élaborée dans le cadre d'un plan militaire bien ficelé.

Un plan pour contrôler les masses et emprisonner les dissidents

Les camps de concentration n’ont jamais cessé d’exister. L’idée fut d’abord naturellement importée outre-Atlantique. En effet, après la Seconde Guerre Mondiale, le Congrès américain ratifia un système de camps de détention qui faisait partie du Internal Security Act de 1950, une loi prévue pour lutter contre l’infiltration des communistes aux Etats-Unis. Ce système fut repris par la FEMA lors de sa création en 1979 et ensuite par le Département de Sécurité Intérieure en 2003. Les premières unités furent établies dans le cadre du plan d’urgence Security Portfolio qui, mis en œuvre, permettait au Président Truman de suspendre la Constitution et au FBI d’arrêter jusqu’à 20.000 personnes destinées à être placées en détention sans passer par la case procès.  Le FBI était également en charge d'établir les camps et de dresser des listes de surveillance reprenant les noms d'individus considérés dangereux pour la sécurité intérieure du pays. Depuis, les plans auraient mûri et les listes auraient été mises à jour.  

Il faudra attendre 1987 pour que l’existence des camps soit portée à la connaissance du public. Cette année-là fut marquée par le scandale IRAN-CONTRA, une sombre affaire de vente d'armes à l'Iran dont les profits furent utilisés pour financer illégalement les Contras, une organisation terroriste de droite au Nicaragua. Une Commission d’enquête fut établie. Sur le banc des accusés se trouvait le Colonel Oliver North, un personnage clé dans l’affaire qui nous intéresse puisqu’il était l’architecte d’un plan militaire de défense civile, le plan Rex 84, commandé par nul autre que le directeur de la FEMA, Louis Giuffrida.

Rex 84 était une initiative conjointe de la FEMA et du Département de la défense qui mettait en scène une agitation civile conduisant à une situation d’urgence nationale. En 1984, durant des exercices de simulation, les militaires furent habilités à déclarer la loi martiale et à mettre en place un gouvernement accrédité pour ordonner des mouvements de population tant au niveau régional que national. Cette mise en situation prévoyait l’emprisonnement de 400.000 personnes et leur déportation dans des camps d'internements. A l'époque, les artisans de Rex 84 invoquent le danger d'une traversée massive de réfugiés en provenance d’Amérique centrale ou du Mexique. Cependant, cette version dissimule un plan obscur visant la détention de dissidents politiques étasuniens et dont la particularité est de fonctionner grâce à une série de lois d'exceptions émises entre 1969 et 1984. Ces lois fournissent tous les ingrédients à la mise en place d'une dictature : suspension de la Constitution, augmentation de la surveillance des citoyens et limitation de leur liberté de mouvement, enregistrement de tout homme, femme et enfant, saisie des propriétés individuelles, organisation et contrôle des moyens de production et des flux financiers, rappel des forces  militaires détachées, saisie et contrôle de tous les moyens de transport, régulation des entreprises privées et limitation des voyages. A ces éléments s'ajoute une autre loi stipulant cette fois qu'en cas d'urgence nationale, le Congrès ne peut intervenir sur les affaires d’Etat durant les 6 premiers mois.

Ces 12 dernières années, plusieurs contrats de construction de camps de détention ont été signés entre le gouvernement américain et diverses entreprises. Le prétexte d’une arrivée massive de réfugiés en provenance des pays limitrophes des Etats-Unis semble bien fonctionner puisqu’il reste une excellente façon de justifier lesdits contrats. 

Contrats juteux dans l’industrie de la construction

Début 2006, la presse américaine annonce que Kellogg Brown & Root, une filiale d’Halliburton, un groupe de bâtiments et travaux publics, a obtenu un contrat de 385 millions de dollars avec L’Armée de Corps des Ingénieurs, un montant destiné à la construction de camps de détentions. Dans le New York Times, Jamie Zuieback, la porte-parole de l’Immigration et du Renforcement des Douanes déclarait à ce sujet : « c’est le genre de contrat qui pourrait être utilisé dans une sorte d’immigration de masse ». Et d’ajouter que Kellogg Brown & Root ne construirait les centres qu’en cas d’urgence extrême telle qu’une arrivée massive de Cubains sur le territoire américain. Elle soulignait par ailleurs que les camps ne seraient peut-être d’ailleurs jamais construits si la nécessité ne se présentait pas. Pour Clayton Church, porte-parole de l’Armée de Corps des Ingénieurs la question était claire : « si des clandestins arrivent massivement aux Etats-Unis, comment allons-nous les nourrir, les loger et les protéger ?  C’est pour cela que ces contrats existent ». Selon lui , les centres pourraient être d’anciens sites militaires inutilisés ou des structures temporaires d’une capacité de 5000 personnes par  unité. A noter que Kellogg Brown & Root avait, d’une part, bénéficié d’un contrat similaire pour la période 2000-2005 et, d’autre part, d’un contrat visant la construction d'unités pénitentiaires en Afghanistan et en Irak.

Quelques années auparavant, Phil Schneider, un ancien ingénieur du gouvernement impliqué dans l’élaboration de bases militaires souterraines secrètes, attirait déjà l’attention de son public sur l’existence de ce type de contrat. En effet, peu avant sa mort, lors d’une conférence tenue en mai 1995 à Las Vegas, il expliquait avoir rencontré un employé de la Gunderson Steel Fabrication, une entreprise spécialisée dans la construction de trains et de voitures ferroviaires : « Un jour, il vint me voir, très perturbé en m'affirmant "qu'ils construisaient en fait des wagons pénitentiaires ". Il était nerveux. Gunderson, affirma-t-il, a un contrat avec le gouvernement fédéral qui prévoit de construire près de 107.200 wagons de transport de prisonniers tout équipé chacun de 143 paires de menottes. Il y a en fait 11 sociétés sous-traitantes dans ce gigantesque projet. Gunderson a probablement reçu une somme de 2 milliards de dollars pour ce contrat. Les aciéries Bethlehem ainsi que d'autres fournisseurs sont impliqués dans cette affaire. Cet homme m'a montré l'un de ces wagons de transport de prisonniers qui était stationné sur une voie de service au nord de Portland. Il avait raison. Si vous multipliez 107.200 par 143 et par 11, vous obtenez un chiffre avoisinant les 15 millions. Ce chiffre correspond sans doute au nombre d'individus qui entreront en dissidence avec le gouvernement fédéral. (…) Je crois aussi que le gouvernement américain mène une véritable stratégie afin de mettre en esclavage le peuple américain. Je ne suis pas un très bon orateur et je ne me tairai que lorsque l'on me tirera dessus car il me semble indispensable de révéler (…) l'existence de ce genre d'atrocité. »

 

Le gouvernement fédéral américain est suspecté d’avoir commandé la construction de plus de 100.000 wagons de transport de prisonnier dont la finalité reste mystérieuse.
(source de l'image : Issues and Alibis)


Selon tbrnews.org, il semblerait que le Département de la Sécurité Intérieure ait également commandé à la société israélienne Israeli Prison Systems, la construction de 110 camps d’internement dans des régions inhabitées des Etats-Unis, ainsi qu’en Alaska. En juin 2007, l’entreprise israélienne aurait eu fini de construire 65 camps s’ajoutant aux 600 déjà existants. Cette information reste difficile à vérifier. Néanmoins Naomi Klein, une journaliste activiste indépendante, a écrit : « Gaza, plus qu’une prison, un laboratoire pour un monde-forteresse (2) », un article qui démontre qu’Israël utilise la population palestinienne entière pour mettre au point son industrie d’équipement de sécurité destinée à être vendue dans le monde entier. Ces révélations confirment l’éventualité d’un lien contractuel entre le gouvernement américain et Israeli Prison Systems.

Le tableau se complète peu à peu : il existe donc des contrats pour construire des camps de détention et un plan militaire pour les faire fonctionner. Existe-t-il des camps actifs ? En fait, dans une certaine mesure, les camps de détention des prisonniers de guerre actuellement utilisés à Guantanamo par exemple sont de type concentrationnaire. Ceux-ci donnent d'ailleurs un aperçu du comportement des militaires lorsque carte blanche leur est donnée.

Abou Ghraib et Guantanamo, des modèles pour la FEMA ? 

Les associations de défense des droits de l'homme se sont régulièrement insurgées ces dernières années contre les conditions de détention des prisonniers de guerre dans les centres pénitenciers américains.

Début 2004, des photos prises par des soldats américains dans la prison d'Abou Ghraib, située en Irak créent le scandale. La presse internationale diffuse les images de prisonniers torturés, attachés par des câbles électriques, obligés de poser nus et menacés par des chiens de garde. Dans un rapport publié la même année, Amnesty international dénonce : « Les exactions ne se sont pas produites seulement à Abou Ghraib. De nombreuses personnes détenues sur les bases aériennes de l’armée américaine à Bagram et Kandahar en Afghanistan ont déclaré avoir été soumises à des actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants lors de leur détention ; l’administration américaine n’a pas non plus respecté les Conventions de Genève en ce qui concerne les détenus de Guantánamo. (…) Un ancien prisonnier de Guantánamo, Wazir Mohammad, a parlé à Amnesty International d’un usage excessif et cruel des chaînes aux pieds et des menottes aux mains, de la privation de sommeil et de l’obligation qui lui était faite de ramper à genoux, de sa cellule à la salle d’interrogatoire, au cours de sa détention en Afghanistan. À Bagram et Kandahar, il avait été détenu au secret, sans jamais avoir la possibilité de contester la légalité de sa détention, sans avocat et sans contact avec sa famille. (…) Un autre ancien détenu de Guantánamo, Walid Al Qadasi, a été détenu au secret dans un centre de détention à Kaboul. Il a expliqué que les prisonniers appelaient leur première nuit d’interrogatoire par des agents américains « la nuit noire ». Il a déclaré : « Ils ont découpé nos vêtements avec des ciseaux et nous ont photographiés nus...ils nous ont menotté les mains derrière le dos, nous ont mis un bandeau sur les yeux et ont commencé à nous interroger ... ils m’ont menacé de mort, m’ont accusé de faire partie d’Al Qaida. » Selon lui, on privait les détenus de sommeil, notamment en leur mettant de la musique très fort. Une personne ayant travaillé à Guantánamo a déclaré à Amnesty International que la quasi totalité des détenus avec qui il avait eu des contacts, lui avaient dit avoir été victimes de sévices physiques a Kandahar ou à Bagram. Cette personne n’a montré aucune surprise face aux informations en provenance d’Irak et a expliqué que les violences physiques en Afghanistan semblaient faire partie du processus de préparation des détenus aux interrogatoires et à la détention. (…) Parmi les exemples cités, on a noté des coups de pied et de poing donnés aux détenus ; le fait de sauter sur leurs pieds nus ; de forcer les détenus à prendre diverses positions sexuelles explicites pour les photographier ; de faire monter un détenu entièrement nu sur un carton, un sac de sable sur la tête et d’attacher des électrodes à ses doigts, à ses doigts de pieds et à son pénis pour mimer la torture électrique ; de mettre un collier de chien ou une laisse au cou d’un détenu entièrement dévêtu et de le prendre en photo avec une femme soldat posant près de lui. »

Le journal Le Monde publiait, en octobre 2004, le témoignage de la dernière femme du camp d’Abou Ghraib, Houda Al-Azzawi, une femme d’affaire irakienne : "Je suis arrivée à Abou Ghraib le 4 janvier 2004. On m’a donné le matricule 156283 et une cellule de 2 m-. J’y ai passé 197 jours et subi trente interrogatoires. (…) Le scandale des photos d’Abou Ghraib, je ne l’ai appris qu’à ma sortie. Elles n’ont pas été prises dans notre section, mais nous avons tous été témoins de scènes similaires, ou pires. J’ai vu des hommes à qui les soldats faisaient rentrer de force des bouteilles d’eau dans le derrière."

Le Président Bush déclarait 2 ans plus tard que la prison d'Abou Ghraib était la plus grosse erreur des Américains en Irak. Onze soldats furent jugés et condamnés, mais étonnement tous les hauts gradés furent blanchis.

Au sortir de Guantanamo, les témoignages se succèdent aussi. Le rapport d’Amnesty International sur un ex-détenu est représentatif du modus operanti de l’armée américaine : « Sami al Hajj a été détenu au Pakistan du 15 décembre 2001 au 7 janvier 2002. Son passeport lui a été confisqué, ainsi que sa carte de presse et son visa pour le voyage en Afghanistan. Le 7 janvier, il a été remis aux autorités des États-Unis qui l’ont transféré à la base étasunienne de Bagram en Afghanistan. Sami al Hajj a décrit les seize jours de détention qu’il a passés à la base de Bagram comme les pires de sa vie. Il a, dit-il, été violemment torturé, agressé par des chiens, enfermé dans une cage placée dans un hangar à avions glacial ; les rations alimentaires étaient insuffisantes et la nourriture était souvent gelée. Il a ensuite été transféré à Kandahar où les sévices ont continué. Sami al Hajj décrit comme suit les traitements qu’il y a subis : Il a été agressé sexuellement par des soldats étasuniens, qui ont notamment menacé de le violer. Il a été contraint de garder des positions douloureuses forcé de rester agenouillé sur des sols en ciment pendant de longues périodes. Il a été régulièrement roué de coups par ses gardiens. On lui a arraché un à un tous les poils de sa barbe. Il n’a pas été autorisé à se laver pendant plus de cent jours et il était couvert de poux. Sami al Hajj a été transféré à Guantánamo le 13 juin 2002. Pendant toute la durée du vol il est resté enchaîné, bâillonné, la tête recouverte par une cagoule. S’il s’endormait les soldats le frappaient sur la tête pour le réveiller. À Guantánamo Sami al Hajj n’a pas cessé d’être interrogé sur les liens éventuels existant entre ses employeurs et les islamistes extrémistes. Il a dit que lors de son premier interrogatoire il avait été privé de sommeil pendant plus de deux jours. (…) Il affirme avoir été soumis à toute une série de mauvais traitements et avoir été privé de soins médicaux :  des gardiens ont brisé une de ses rotules en la frappant violemment avec leurs pieds. On lui a administré des coups sur la plante des pieds. À son arrivée à Guantánamo, des chiens de l’armée ont été utilisés pour l’intimider. Il a été l’objet d’insultes racistes et ses périodes de détente ont été réduites parce qu’il était noir. Avant d’être autorisé à voir les agents de renseignement soudanais venus à Guantánamo pour l’interroger, il dit avoir été enchaîné et aspergé de gaz poivre. »

Des récits comme ceux d'Abou Ghraib et de Guantánamo, il y en a pléthore. Cependant, ils ne montrent que la partie visible de l’iceberg. Il semblerait que les camps de détentions des prisonniers de guerre soient de gigantesques laboratoires humains où seraient expérimentées de nouvelles technologies visant à altérer et manipuler la conscience humaine.  Dans un article publié par le Nouvel Observateur en décembre 2004, l’avocat Jacques Debray dévoile que ses clients, Nizar Sassi et Mourad Benchellali, deux ex-détenus de Guantánamo, ont l’impression d’avoir été victimes d’expérimentations : «Nizar m’a raconté qu’ils avaient aussi été enfermés dans une pièce équipée d’une glace sans tain où il faisait extrêmement froid. Ils ont aussi raconté qu’il existait des pièces où était diffusée de la musique ultra-violente. Une fois, suite à la prise d’un de ces médicaments, il a perdu connaissance et a eu l’impression d’être resté un ou deux jours inconscient. Ils ont aussi eu des injections. Ils ne savaient pas quel genre de médicaments on leur donnait, mais tous deux ont affirmé qu’un de leurs co-détenus avait été couvert de boutons après avoir pris un de ces médicaments, et plus largement ils se demandaient s’ils n’étaient pas victimes d’expérimentations. Les fioles qui contenaient les médicaments portaient des numéros, et un médecin passait les voir pour leur demander quels effets avaient les médicaments. Ils n’ont pu voir le médecin, en dehors de ces questionnaires, qu’à une ou deux reprises, parce qu’à Guantanamo tout fonctionnait sur le système de récompense. Nizar a par exemple été contraint d’attendre un an pour voir un dentiste. Il y avait à Guantanamo un nombre impressionnant de psychiatres (…) il existe des unités réservées à ceux qui étaient devenus fous.»

Les psychologues de la Behavioral Science Consultation Team (BSCT) étudient la personnalité des prisonniers pour cerner leurs faiblesses et les signaler à leurs futurs tortionnaires.

Ces expériences sont conduites par un groupe de psychologues connu officiellement sous le nom de Behavioral Science Consultation Teams (BSCTs) (3). Ses méthodes ont été observées par le FBI qui fut chargé de mener l'enquête à Guantánamo à la suite des allégations propagées dans la presse internationale.  En vertu de la loi sur la liberté de l'information, l’American Civil Liberties Union (ACLU) est parvenue à obtenir des échanges d’emails du FBI sur ce sujet. Certains d’entre eux sont disponibles sur le site du Centre des droits humains de l'Université du Minnesota. Dans une note référencée FBI 2776, on peut lire : «Une fois que les détenus sont identifiés, ils deviennent des projets. (…) J’ai rencontré  le BISC (Biscuit) (NDA : jeu de mots désignant le BSCT), ce sont des personnes d’une grande ressource. Ils savent tout de chaque détenu, à qui ils parlent, qui sont les chefs, etc. (…) Nous nous battons toujours avec le DHS (NDA : Département de la sécurité intérieure) qui quotidiennement a un impact négatif sur ce que nous essayons de faire. Hier soir, j’observais une interview (…) la pièce adjacente, observable depuis la cabine de contrôle, était occupée par deux enquêteurs du DHS montrant à un détenu des films pornographiques homosexuels et utilisant un stromboscope dans la pièce.»

 

Les prisonniers du  centre pénitencier de Guantanamo ont été soumis à de nombreux sévices physiques et psychologiques dénoncés par les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Parmi les sévices subis par les prisonniers du camp pénitencier de Guantanamo, l’isolement mental par la privation des sens.

 

Guantánamo et tous les autres camps situés au Moyen Orient font partie d’une seule et même réalité, non d’une fiction. Le corps militaire soutenu par le Président en personne s’autorise à bafouer les droits de l’homme au nom de la démocratie. Et bien qu’une partie des exactions révélées ces quatre dernières années ait été discrètement reconnue par le Président Bush et que celui-ci se soit très timidement excusé, sa sincérité semble difficile à croire d’autant qu’aucun haut gradé n’a été jugé coupable devant un tribunal. Les soldats américains auraient-ils agi en électrons libres ? Sans ordres ? Sans consentement de la hiérarchie ? En avril 2005, Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch déclarait : “Si les Etats-Unis veulent effacer les horreurs d’Abou Ghraib, ils doivent poursuivre ceux qui, en haut lieu, ont fermé les yeux sur les exactions ou les ont ordonnées. Ils doivent par ailleurs révéler les choses que le président a autorisées. Washington doit répudier une fois pour toutes les mauvais traitements perpétrés sur les détenus au nom de la guerre contre le terrorisme.”. Moins de deux semaines après ces conclusions, le Président Bush, sur recommandation du secrétaire de la défense Donald Rumsfeld, rétrograda Janis Karpinski qui supervisait 17 prisons américaines en Irak. Celle qui fut la générale de réserve à Abou Ghraib a nié avoir été au courant des tortures qui, selon elle, ont été autorisées par les renseignements militaires. Une information récemment confirmée par les soldats ayant écopé de plusieurs années de prison (4).

En outre, en 2006,  Bush reconnaissait pour la première fois l'existence de centres de détention secrets gérés par la CIA à l'extérieur des Etats-Unis. Selon le journal Le Monde, il ne niait pas l'usage de moyens musclés pour obtenir des renseignements et les justifiait même en invoquant le nombre d'innocents que ceux-ci avaient permis de sauver.

A la lecture des informations diffusées par des médias reconnus, il y a lieu de penser que l'existence d'un régime gouvernemental secret aux pratiques "parallèles" existe. Si tel est le cas, pourquoi le gouvernement américain se priverait-il de réserver le même sort aux personnes qu'il jugerait coupables de faits arbitrairement qualifiés de subversifs ? Pour les activistes, Guantanamo et Cie pourraient bien servir de modèles aux camps de la FEMA.

Annihiler les libertés individuelles, une histoire de longue date

Les Etats-Unis sont-il en passe de devenir une dictature militaire? La politique américaine menée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme pourrait-elle inspirer la politique intérieure ? Depuis plus de 50 ans, le gouvernement s’atèle à supprimer les libertés individuelles sur son propre sol en promulguant régulièrement des lois d’exceptions. La première d’entre elles remonte aux années soixante. Les agitations civiles liées à la guerre du Vietnam conduisirent le Président Nixon à signer un décret présidentiel (5) qui déléguait les fonctions de planification d’urgence au département fédéral ainsi qu’aux agences fédérales, intégrant ce domaine d’action dans la sphère gouvernementale. 

Ensuite, en 1976, l’administration Ford émît une loi (6) visant à investir la FEPA (Federal Emergency Preparedness Agency), prédécesseur de la FEMA, d’une mission au caractère interpellant : développer des plans visant, en situation d’urgence, à établir un contrôle gouvernemental sur les mécanismes de production et de distribution des sources d’énergie, sur les salaires, ainsi que sur les crédits et les flux financiers entre institutions. Plus inquiétant encore, l’ordre présidentiel prévoyait que les toutes les affaires traitées par le gouvernement provisoire sur le territoire soumis à la loi martiale ne puissent être révisées par le Congrès durant une période de 6 mois.  Ceci est encore d’actualité.

En 1979, l’administration Carter créa la FEMA (7) en fusionnant une centaine d’agences spécialisées dans la planification d’urgence. Cet acte de centralisation permit à la nouvelle entité d’absorber d’importantes responsabilités dans le domaine de la défense civile. Depuis, le financement de la protection et de la défense civiles proviennent de la même enveloppe budgétaire. 

A l’époque, Howard J. Ruff (8), un activiste archi-conservateur, soulignait déjà dans un éditorial que « (…) Seul le manque d’une crise suffisamment grave, un président déterminé, et un public suffisamment conditionné pour le permettre séparent les citoyens d’une dictature qui ne demande qu’à être établie dans une situation qui pourrait être qualifiée d’urgence nationale ». Une analyse qui fait froid dans le dos au vu de la propagande soutenue de Bush depuis 2001, et de sa détermination dans l’accomplissement de son agenda politique.

S'ensuivit l’ère Reagan (1981-1989) qui fut la plus décisive dans l’avènement d’une dictature militaire. C’est en effet sous son administration que furent conçus les plans Cable Spicer I, II et III destinés à légitimer l’arrestation et la détention de dissidents politiques. Un nombre important d’actes présidentiels furent publiés durant ces années afin d’intensifier les efforts dans le renforcement de la sécurité nationale. A partir de 1981, la FEMA conjointement avec le DoD (Department of Defense) conduisirent une série d’exercices portant sur la mobilisation de civils, la gestion des situations d’urgence et le contre-terrorisme. Le Plan REX 84 en faisait partie. En 1982, la FEMA et le DoD publièrent un document intitulé « The civil/Military Alliance in Emergency Management » confirmant la transformation inéluctable de la planification d’urgence en une activité militaire et policière.

Dans la foulée, un projet de décret présidentiel destiné à réviser l’ordre 11490 (9) était sur le point d’être signé. Le bureau fédéral du budget chargea l’avocat général William French Smith d’en vérifier la légalité. Confronté aux abus manifestes du décret, il rédigea une lettre au conseiller de la sécurité nationale :  « Je crois que le rôle assigné à l’Agence de gestion fédérale des secours dans le cadre du décret présidentiel révisé excède sa fonction appropriée en tant qu’agence de coordination pour la préparation des secours (…) Ce service et d’autres ont à plusieurs reprises fait part d’objections politiques et légales sérieuses au rôle de « Souveraine des secours » dévolu à la FEMA. (…) Les objections légales sont liées à l’absence d’une autorisation présidentielle ou du Congrès dans l’émission par la FEMA de directives qui visent à établir de nouvelles structures pour le gouvernement fédéral.». En d’autres termes, William French Smith dénonçait la centralisation des pouvoirs et la possibilité pour la FEMA d’établir un gouvernement provisoire alors que son rôle devait s’en tenir aux secours des citoyens en cas de catastrophe naturelle.

La consolidation des pouvoirs de la FEMA culmina en 2003, lorsqu'elle se joignit à 22 autres agences fédérales, programmes et bureaux pour former le Département de Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security), un nouveau département créé à la suite des attentats du 11 septembre par l’administration Bush. L’approche gouvernementale en matière d’urgence est dorénavant parfaitement intégrée, centralisée et concentrée. Aujourd’hui, que reste-t-il à faire ? D’une part, la FEMA occupe une place charnière, les lois d’exceptions le permettant et d’autre part, elle se retrouve à l’abri des contrôles externes puisque son intégration la lie aux autres services fédéraux. En outre, la propagande a conditionné les citoyens américains et le gouvernement semble de moins en moins se soucier de l’opinion publique. Où en est-on ? Quelle est l’étape suivante ?

Etat d’urgence et loi martiale, C’est pour quand ?

A en croire le baromètre de la FEMA, les Etats-Unis sont perpétuellement menacés, mais à quel point l’état d’urgence est-il imminent ? Difficile à dire, mais de nombreux cas de figure sont possibles. Quoiqu’il en soit le gouvernement américain nous donne lui-même quelques indices. En 2003, le Président Bush présentait un projet de vaccination de masse : le Model State Emergency Health Powers Act, ou Model Act en abrégé, actuellement adopté par 34 états. Ce dernier rappelle étrangement le Plan Rex 84. En effet, il octroie aux gouverneurs, d’une part, les pouvoirs nécessaires à la détection de virus pandémiques et, d’autre part, les outils nécessaires à la protection des civils contre la contamination. Selon le gouvernement, étant donné les risques que posent le bioterrorisme, ce projet de loi est indispensable afin d’anticiper sérieusement et rapidement la potentialité d’une guerre bactériologique.

Cependant, des associations américaines reconnues tel que le National Vaccine Information Center (NVIC) ou la Home School Legal Defense Association (HSLDA), une organisation d’avocats qui défend les droits de la famille, appellent les citoyens à la vigilance face à ce programme et soulignent son caractère anti-constitutionnel. La HSLDA dénonce les pouvoirs accordés aux gouverneurs car ceux-ci les autorisent à enregistrer les données personnelles, à contrôler les biens immobiliers, la population et enfin tous les moyens de communications. En gros, exactement les mêmes mesures répressives que celles des programmes militaires développés dans les années 80, si ce n’est que dans ce cas-ci, des pouvoirs supplémentaires apparaissent tels que la vaccination forcée des individus, l’accès à leurs données médicales, et pire, la localisation et le suivi des individus.

Au sujet de la localisation, le « tracking » des individus, un article publié sur le site de livescience.com en mai 2006 annonçait que la société VeriChip Corporation avait proposé au gouvernement américain d’implanter aux immigrants une puce permettant de les localiser et de les suivre. Cette proposition faisait référence à un appel lancé par le gouvernement intitulé : « Qui est dans notre pays et pourquoi sont-ils là ? ». Cette puce permet d’enregistrer à la frontière les immigrants venus travailler aux Etats-Unis et de vérifier leur identité sur leur lieu de travail. Le « RFID » (Radio Frequency Identification tag) a la taille d’un grain de riz et peut être injecté directement dans le corps. L’implant diffuse ensuite un signal qui émet les données de l’individu. Selon VeriChip, ce type d’implant est utilisé depuis longtemps chez les animaux, notamment chez les chiens et les chats en remplacement du tatouage. Sur son site Internet, VeriChip Corporation présente son système, le VeriTrace. Celui est adapté pour le suivi des patients, la protection des enfants ainsi que pour la gestion des urgences. Les dérives d'un tel système sont évidentes. Dans le cadre du Model Act ou du plan Rex 84, ces implants seraient une atteinte à la liberté individuelle.

 

implants

Les implants sous-cutanés, déjà couramment utilisés pour marquer les animaux de compagnie, pourraient bientôt servir de nouveau moyen de contrôle pour le gouvernement fédéral américain.

 

Quoiqu'il en soit, il saute aux yeux que la mise en œuvre du Model Act  nécessite des sites tels que les camps de la FEMA car il est objectivement impossible, sans infrastructures appropriées, de procéder à une vaccination de masse ou de maintenir les personnes contaminées en quarantaine. 

Steve Watson, journaliste activiste pour Infowars aux côtés d’Alex Jones, concluait, à la suite du passage du cyclone Katrina, par une note apocalyptique : « Pendant des années, nous avons mis en garde les gens contre la mise en place d’un état police, nous les avons averti que la Loi Martiale deviendrait la norme, que les lois anciennes, droits et libertés seraient remplacés par des mécanismes répressifs de contrôle. (…) Pendant des années, les gens ont réfuté l’évidence ou prétexté qu’elle était destinée à autre chose, ou encore l’ont simplement refusée. Maintenant nous vous avertissons que tout cela est en train de se passer. A la suite des catastrophes naturelles récentes, des précédents dangereux ont été mis en place. Nous avons été contraints de constater comment, en temps de crise, nous devons nous soumettre et suivre les ordres des Commandants fédéraux, peu importe s’ils dénigrent les droits humains de base ou non. Que ce soit un coup d’état, une attaque terroriste, un accident ou une catastrophe naturelle, cela importe peu, le résultat sera le même. Nous sommes seulement à un événement près de la Loi Martiale, n’importe quel événement. ».

Ces 60 dernières années ont été déterminantes pour l’avènement d’une dictature militaire. De nombreuses lois d’exceptions ont été mises en place permettant d’une part, de renforcer l’intervention policière et , d’autre part, d’affaiblir des libertés civiles essentielles. Les Américains sont, jour après jour, assommés par une propagande fondée sur la peur de l’autre et du reste du monde. Le sentiment d’insécurité les poussent à tolérer les dérives de son gouvernement et à inconsciemment lui permettre d’instaurer lentement, mais sûrement des mécanismes de contrôle à l’intérieur du pays. Les programmes militaires tels que ceux développés depuis l’ère Reagan ont permis de transformer la protection civile en défense civile. En d’autres termes, le gouvernement semble avoir la ferme intention de protéger le pays contre lui-même puisqu' aujourd’hui s’opposer n’est plus un devoir démocratique, mais un acte subversif. Au risque de se répéter, ce sont généralement les dictateurs qui emprisonnent leurs opposants. En jouant sur le concept de la gestion des urgences et sur la notion de continuité du gouvernement en cas de menace interne ou externe, l'Etat fédéral est parvenu, au terme d'une stratégie de longue durée, à faire croire à la population que son bien-être passait avant tout par le maintien du pouvoir en place.

Kali

 

Sources
1- L’auteur et la date de tournage de cette vidéo sont inconnus. Selon des internautes américains, il semblerait que ce film soit à l’origine un documentaire intitulé Shocker diffusé à la télévision, aux Etats-Unis, dans les années ’90.

2- Cet article est disponible ici en français 

3- Equipe consultative des sciences du comportement

6- EO 11921

7- EO 12148

8- Source : The Rise of the National Security State : FEMA and the NSC de Diana Reynolds, politologue (www.publiceye.org/libery/fema/Fema_1.html)

9- Pour rappel, ce décret fut déclaré par le Président Nixon en 1969. Il assigne les fonctions de préparation à l’urgence aux départements et agences fédérales.

 

Kali © Karmapolis - Janvier 2008

http://www.karmapolis.be/pipeline/fema_secrets.html


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29/01/2011 | Lien permanent

USA : Fabricants de terreur : 2)

Fabricants de terreur : 2) les villes souterraines

Hier, nous avons vu des choses bien étranges aux USA : ces accumulations invraisemblables de tombes en plastique dans des endroits disséminés dans tout le pays et appartenant tous à un organisme d’état, la FEMA, pour Federal Emergency Management Agency. L’organisme américain chargé de la gestion des catastrophes naturelles ou non. Un organisme impressionnant par sa taille, et dont vous avez peut-être appris l’existence lors de ses ratés durant l’épisode désastreux de l’ouragan Katrina en 2005 qui avait ravagé la Louisiane et détruit une bonne partie de la Nouvelle-Orleans. L’organisme est né en pleine guerre froide, sous une forme éclatée, rassemblée en 1979 seulement, et présente bien d’autres aspects inquiétants que je vous propose de voir en détail. Après les camps, place aux villes souterraines. La FEMA, c’est un des grands mystères américains, en définitive.




L’organisme qui a précédé la FEMA, la Reconstruction Finance Corporation, datait de 1930 et s"occupait des désastres en général, en 1934 un organisme supplémentaire le Bureau of Public Roads lui fût ajouté. Alors que de terribles inondations ravageaient le pays, provoquant la création du Flood Control Act, qui permettait déjà à l’armée de diriger des ingénieurs civils en cas de problème majeur. Progressivement, on s’aperçut qu’il fallait étayer tout cela avec des lois : pour permettre de choisir qui des militaires ou des civils, devaient prendre la direction des opérations en cas de désastre majeur. C’est Kennedy lui-même, en pleine crise de Cuba, par exemple, qui avait signé l’ordre 11051, qui prévoyait quoi faire en cas d’attaque nucléaire russe :  "Executive Order 11051, signed by President Kennedy on October 2, 1962, states that "national preparedness must be achieved as may be required to deal with increases in international tension with limited war, or with general war including attack upon the United States." Mais dès 1969, un autre ordre a été rajouté : " However, Executive Order 11490, drafted by Gen. George A Lincoln (former director for the Office of Emergency Preparedness, the FPA’s predecessor) and signed by President Nixon in October 1969, tells a different story. EO 11490, which superceded Kennedy’s EO 11051, begins, "Whereas our national security is dependent upon our ability to assure continuity of government, at every level, in any national emergency type situation that might conceivably confront the nation..." Or ce nouvel ordre exécutif était troublant, car on passait alors de l’attaque nucléaire à "any situation"... Vingt ans après, on va s’apercevoir avec effroi du volet "social" de cet ordre 11051.

La première fois en effet que la FEMA avait été citée au grand jour, c’était lors des émeutes de Los Angeles de 1992, qui avaient suivi le lynchage de Rodney King par des policiers de la ville, qui venaient tous d’être acquittés. Six jours d’émeutes et une bonne cinquantaine de victimes avaient suivi, ou s’étaient illustrés les Gardes Nationaux, réquisitionnés et mis à disposition... de la FEMA. Le 5 juillet 1987, le Miami Herald avait auparavant publié les nouveaux textes établissant de nouvelles capacités pour la FEMA, destinées à répondre davantage à ce genre de problèmes., justement. Personne n’y avait trop prêté attention : or dedans, il y avait par exemple la possibilité de suspendre la constitution en cas de crise majeure. Une loi sidérante, dont personne n’avait noté l’importance réelle. Les faucons ne datent pas de W.Bush, et chez les dirigeants américains pas mal peuvent être soupçonnés dans les années cinquante et soixante d’être davantage que seulement anti-communistes. Certains seraient bien tentés par un pouvoir fort, qui selon eux éviterait "la décadence" du moment. La façon ont on a vilipendé le "flower power" des hippies est très symptomatique. Tout, sauf le pacifisme. Parmi les cas de crise, on avait discrètement ajouté au classique conflit nucléaire, les émeutes sociales d’opposition, ou une invasion militaire extérieure. Et en ce sens renforcé la construction de camps destinés à contenir les dissidents ou les prisonniers. En cas d’émeutes, les camps s’imposaient d’eux-mêmes.

Les lois nouvelles reprenaient une directive de 1969, à laquelle on en avait ajouté d’autres en 1982, qui avaient donné à la Garde Nationale des prérogatives nouvelles en cas de violences urbaines : "National Security Directive Number 52 issued in August 1982, pertains to the "Use of National Guard Troops to Quell Disturbances". L’homme qui avait conçu les textes n’était pas un inconnu : c’était Olivier North, celui qui sortira lourdement chargé lors de l’affaire des "contras", la vente d’armes aux opposants iraniens de l’époque. Il n’était pas seul : à la tête de la FEMA on trouvait Louis Giuffrida et... le père de G.W. Bush, George Bush lui-même. Giuffrida était un ancien colonel de l’armée (grade obtenu en 1968), devenu spécialiste de la lutte antiterroriste sous Reagan. Sous sa direction, la FEMA s’orienta vers l’organisation de la surveillance des citoyens et la possibilité d’établir une sorte de gouvernement parallèle en cas de conflit grave. Giuffrida rencontra pour cela Edwin Meese, lui aussi provenant des services d’intelligence, devenu en 1969 le secrétaire général de Reagan, alors encore gouverneur de Californie. C’est à lui qu’on doit la répression féroce d’une réunion de protestation étudiante à Berkeley en Californie, devenu le "Bloody Thursday". Déchaîné contre les étudiants protestataires taxés de "communistes", armant les Gardes Nationaux de balles réelles, il avait réclamé l’instauration de l’état d’urgence, alors que le maire de la ville s’y refusait. Une fois Reagan élu, on retrouva Meese comme conseiller gouvernemental... à la sécurité. Spécialiste des coups tordus, il se mouilla alors avec North dans l’histoire que l’on sait, vendant des armes aux iraniens et finançant avec la contre-rebéllion au Nicaragua (les "Contras"). Sous G.W. Bush, on le rappela à la place de Guliani, pressenti au départ, pour établir en 2006 un rapport sur l’Irak, écrit en compagnie de James Baker. A côté d’eux un démocrate peu connu : Léon Panetta, devenu depuis peu chef de la CIA.... le rapport biparti recommandait de déverser des troupes de l’Irak vers l’Afghanistan, exactement ce qui est fait aujourd’hui par Obama. On comprend mieux pourquoi Panetta a été appelé à la tête de l’organisme.

Tout un monde, donc. En 1984, le plan North de la FEMA en cas de problème majeur prenait le nom de "Readiness Exercice", qui prévoyait la création de camps de regroupement des opposants au sein même du pays. "During the Iran Contra hearings in the 1980s, the existence of a plan called Readiness Exercise 84 (Rex 84) was revealed. Rex 84 outlined a plan for concentration camps which would be placed under the operational control of FEMA should martial law need to be implemente". La loi martiale appliquée en cas de problème d’opposition au pouvoir en place : on était loin déjà de la gestion des catastrophes majeures ! L’exercice Rex 84 avait un autre volet assez inattendu : il prévoyait déjà la mise en camps de détention des immigrés mexicains ayant franchi illégalement la frontière. "The Rex 84 Program was originally established on the reasoning that if a "mass exodus" of illegal aliens crossed the Mexican/US border, they would be quickly rounded up and detained in detention centers by FEMA." Le problème n’était pour autant pas encore aussi crucial qu’aujourd’hui, ou un mur a été construit au sud de la Californie. En 2003 sous G.W. Bush, dernière modification de taille : la FEMA est rattachée avec 21 autres agences au Department of Homeland Security, à savoir intègre une gestion globale incluant autant la gestion des catastrophes que la surveillance individuelle : en ce sens, sa boucle initiée par Meese et Giuffrida est bouclée (Giuffida ayant lui terminé sa carrière éjecté de la FEMA, ayant détourné l’argent de l’agence pour se bâtir une maison !).

Deux ans plus tard, l’ouragan Katrina va révéler au monde entier que la FEMA est une gabegie véritable, incapable de prévoir et d’anticiper, la faute il est vrai à un patron totalement incompétent, Mike Brown, avocat de formation choisi par pur copinage par le président Bush et n’ayant jamais eu à traiter de catastrophe auparavant. "Before joining the Bush administration in 2001, Brown had spent a decade as the stewards and judges commissioner of the International Arabian Horse Association". The Washington Post reported earlier this month that the top three FEMA officials had ties to Bush’s 2000 presidential election campaign. Five of eight top FEMA officials had no crisis management experience, the newspaper said." En virant avec fracas Brown juste après, Bush faisait l’économie de faire la même chose avec le directeur du Homeland Security, Michael Chertoff, un homme-clé de son pouvoir dont il ne voulait pas se séparer. Un membre de la FEMA résumait ainsi le problème : "FEMA’s biggest problem is that too few people in the agency are trained to help in emergencies. We have good soldiers but crummy generals." Voilà qui promettait en effet : sur place les gens étaient compétents mais recevaient des ordres ineptes.

La FEMA avait pendant ces trente dernières années passablement dérivé, passant de la gestion des catastrophes à l’art de juguler des émeutes et d’enfermer les récalcitrants, si besoin dans des camps. Mais ce n’était pas totalement terminé : le 3 mars dernier, Le New York Times jetait un énième pavé dans la mare. Un texte, sobrement intitulé "Authority for Use of Military Force to Combat Terrorist Activities Within the U.S." transmis par William J. Haynes du Defense Department General Counsel à John Woo, l’Assistant de l’Attorney General, et au DOJ Special Counsel de Robert Delahunty. Or le contenu de ce texte se résumait aux pleins pouvoirs pour le président en exercice, rien d’autre : "The essence of this document was to declare that George Bush had the authority (a) to deploy the U.S. military inside the U.S., (b) directed at foreign nationalsand U.S. citizens alike ; (c) unconstrained by any Constitutional limits, including those of the First, Fourth and Fifth Amendments. It was nothing less than an explicit decree that, when it comes to Presidential power, the Bill of Rights was suspended, even on U.S. soil and as applied to U.S. citizens". Depuis huit ans, les américains avaient donc vécu sous un régime au-dessus des lois usuelles : "Over the last eight years, we had a system in place where we pretended that our "laws" were the things enacted out in the open by our Congress and that were set forth by the Constitution. The reality, though, was that our Government secretly vested itself with the power to ignore those public laws, to declare them invalid, and instead, create a whole regimen of secret laws that vested tyrannical, monarchical power in the President. " Un arsenal de textes restés secrets, et un éventail de lieux qui l’étaient tout autant pour diriger le pays en cas de coup de force. A deux doigts de la dictature, voilà où en étaient les USA à l’avènement surprise d’Obama.

Des camps en cas d’émeutes graves, ce à quoi on peut ajouter en effet une bonne soixantaine de quasi-villes souterraines (pour mettre à l’abri les seuls dirigeants !), les américains ne faisant rien dans le détail. Devraient y accéder en priorité en effet le gouvernement, les réserves fédérales d’or, et les documents gouvernementaux. Parmi ces quasi-villes sous terre, l’une d’entre elles avait déjà retenu notre attention lors d’un reportage télévisuel de WSLS-TV,une filiale virginienne de NBC, assez sidérant où on avait pu apercevoir des clichés de Marylin Monroe enfermés dans des bacs refrigérés, voisinant les résidus et les débris du Wolrd Trade Center (qui n’avaient pas été montrés pour l’occasion !). Les coffres-forts d’état révèlent parfois d’étranges choses. Le secret entretenu à propos du centre de Mount Weather, visible dans le reportage, est tel que le dernier journaliste qui avait alors enquêté dans la ville la plus proche s’était fait rabrouer de partout, les gens ayant été visiblement sévèrement brieffés depuis deux générations pour ne pas piper mot des activités du lieu. FEMA et secret vont en effet parfaitement ensemble. Mount Weather végétait depuis la fin de la guerre froide ou depuis l’ère Reagan : W.Bush l’a entièrement remis à neuf. On connaissait le site depuis le milieu des années 70 pourtant : "In March, 1976, The Progressive Magazine published an astonishing article entitled "The Mysterious Mountain." The author, Richard Pollock, based his investigative report on Senate subcommittee hearings and upon "several off-the-record interviews with officials formerly associated with Mount Weather." His report, and a 1991 article in Time Magazine entitled "Doomsday Hideaway", supply a few compelling hints about what is going on underground".

Le site a toujours existé, depuis plus de cinquante ans maintenant, mais à l’arrivée de W. Bush son activité à soudainement été décuplée. "Following the collapse of the USSR, Mount Weather seemed like an expensive cold-war relic. Then came September 11. News reports noted that “top leaders of Congress were taken to the safety of a secure government facility 75 miles west of Washington” ; another reported “a traffic jam of limos carrying Washington and government license plates. As the phrase “undisclosed location” entered the vernacular, Mount Weather, and a handful of similar installations, flickered back to life. Just two months ago, a disaster-simulation exercise called Forward Challenge ‘06 sent thousands of federal workers to Mount Weather and other sites" nous apprend un site, nous apprenant par la même que la FEMA est à nouveau dans le coup avec un "exercice". Le 11 septembre 2001, toute la montagne semblait en ébullition , rapporte une habitante : At the facility itself, he says, “The Mount Weather guards were not only armed, they had their guns in firing position.” John Staelin, a member of the Clarke County Board of Supervisors, says that on September 11, the county’s 911 line received a call from an agitated local woman. “She said, ‘I wouldn’t have believed it if I hadn’t seen it with my own eyes, but the whole mountain opened up and Air Force One flew in and it closed right up. I wouldn’t have believed it if I hadn’t seen it with my own eyes.’ So they said, ‘Yes, ma’am.’ ”

Ce jour-là, on ne sait pas vraiment où était passé Cheney (il était à la Maison Blanche paraît-il) : mais le troisième homme du pays avait bien été expédié à Mount Weather : "Speaker of the House Dennis Hastert (R), who is third in line for the presidency, is evacuated from the US Capitol building and flown to a secret underground bunker in Virginia, where he remains until late in the afternoon. [ABC NEWS, 9/11/2001 et ABC NEWS, 9/15/2002]" . C’est le poste occupé aujourd’hui par Nancy Pelosi. Le plan de la FEMA sur la "continuité de l’état" (Continuity of Government” -COG-) avait bien été activé. En cas de disparition présidentielle et du vice-président, en 2001, c’est au chef du Congrès des Représentants (en France ce serait Gérard Larcher, le Président du Sénat, chez nous le second homme des institutions). Hastert y avait été déposé par hélicoptère en moins de 20 minutes : il n’y a que 48 miles de route entre la capitale et Mount Weather. Dans l’hélico, il n’était pas seul : "Members of Congress taken to the facility include House Majority Leader Dick Armey (R), House Majority Whip Tom DeLay (R), House Minority Leader Dick Gephardt (D), House Minority Whip David Bonior (D), Senate Majority Leader Tom Daschle (D), Senate Minority Leader Trent Lott (R), Assistant Senate Majority Leader Harry Reid (D), and Senate Minority Whip Don Nickles (R)". En réalité, pour revenir à Cheney, on sait où il aurait pu se cacher en cas de seconde attaque, après le 11 septembre, et ce, depuis hier (le 18 mai) : "Selon la journaliste de Newsweek, Eleanore Clift, le vice-président américain Joe Biden aurait fait une nouvelle gaffe, en révélant, au cours d’un dîner, l’existence et l’emplacement d’un bunker, sous sa résidence officielle, à l’Observatoire naval de Washington. Une information jugée potentiellement classifiée. Ce bunker aurait été construit par son prédécesseur, le républicain Dick Cheney, en décembre 2002 après les attaques du 11 Septembre". On n’est jamais trop prudent, et Biden... toujours aussi gaffeur.

Un autre site est lui à 60 miles de Washington : c’est le site "R" de Fountain Dale, en Pennsylvanie, qui date lui de l’ère Truman. A deux pas du fameux Camp David : "the most famous of the federal "retreats" is Camp David, located in Catoctin Mountain Park, a National Park Service area near Thurmont, Maryland, and only a few miles from Site R, and the Federal Emergency Training Center in Emmitsburg". A deux pas de là un centre de formation un peu spécial : "A few miles from Site R and Camp David, the National Emergency Training Center in Emmitsburg, Maryland, is a training campus for the Federal Emergency Management Agency. The Center was established in 1979, at a 107 acre site originally occupied by St. Joseph’s College,(...) The emphasis is training for civilian emergency professionals, such as fire fighters, and emergency response managers and coordinators. A sample of training course titles includes : "Advanced Radiological Accident Assessment - Post-Plume Phase," "Use of Auto-Injectors by Civilian Emergency Medical Persoonnel to Treat Civilians Exposed to Nerve Agent," and "Mass Fatalities Incident Course." Bigre, voilà qui refroidit. A deux pas encore, un autre "WTC" : "part of the communication infrastructure designed to support the federal government, is the mysterious and extensive complex known as the Warrenton Training Center (WTC), located in rural Virginia. Warrenton’s, Station B, the largest of the four locations that make up the WTC, is a 346 acre communications center operated by the Defense Department, with underground bunkers, of unknown extent, for the protection of federal communications infrastructure and for the personnel assigned to protect it (and possibly for other purposes as well)". Et ce n’est pas tout : reste les communications : "The Olney Federal Support Center, near Laytonville, Maryland, is a communications and data network site, with known and unknown functions. Located at a former Nike missile base, this location consists of a vast field of antennas, with several surface buildings. It is next to a National Guard detachment, and a large landfill, which has helped fuel suspicions that extensive digging has taken place at the site (the disposal of the dirt from secret subterranean excavation projects is always an issue for the builders of these sites, according to some underground researchers). It is known to be part of FEMA’s National Radio System, a high-frequency radio network that links FEMA’s emergency operations centers. Rumors about multiple levels underground have been circulated primarily by UFOlogists and conspiracy theorists." On a bien quelques traces en effet de visibles de ce réseau de Google Earth : ce sont les couloirs de répartition de lignes à haute tension, bien dégagés, et qui semblent bien relier les anciens pas de tir des missiles Nike, transformés en station de conversion de courant. Si c’est le cas, le réseau est... colossal.

A côté encore le bunker du Mount Pony, qui devait recevoit l’argent du Trésor, mais qui ne sert plus : trop cher à entretenir ! "As an example, the Federal Reserve Board had its relocation site in Culpeper, Va., until it was mothballed in July 1992. The 43,000-square-foot radiation-proof bunker was reported stocked with enough freeze-dried food to last 30 days. The new relocation site for the board appropriately remains a mystery." Le site bunker de la réserve fédérale, racheté par une fondation et entièrement remis à neuf depuis, est devenu depuis le National Audiovisual Conservation Center, géré par la célèbre librairie du Congrès.

Le Pentagone possède aussi sa ville enterrée : "For instance, the Pentagon’s safe house is located at a site called Raven Rock in Maryland. This sprawling 716-acre installation lies 650 feet below the surface. The staffers (about 350) go to work via portals in the mountainside. Amenities include shopping, a barbershop, medical clinic, dining, fitness facilities and a chapel." Ce qu’on peut noter d’étonnant, c’est que le jour du 11 septembre, Donald Rumsfeld est présent dans l’aile opposée à celle touchée par l’attentat du Pentagone. Or selon les directives, dès les attentats du WTC, il aurait dû être expédié directement à Raven Rock, en suivant les procédures écrites de longue date. A la moindre attaque du territoire, le Pentagone se retrouve à 650 pieds (200 m !) sous terre ! En 1992, un autre bunker avait été détecté en Virginie toujours : "In May 1992, revelations came to the surface that a large secret government bunker was located under the rich Greenbrier Hotel in White Sulphur Springs, West Virginia. It had been hidden there for years. Only six members of Congress knew about the living quarters, meeting rooms and banks of computers and communications equipment installed underneath the posh hotel. It contains two giant blast doors, each weighing more than 20 tons, supplied with water, electricity and even a sewage treatment system. It also had an infirmary, shower facilities, a television studio, radio and communications equipment, phone booths and code machines, a dining and kitchen area, a power plant and even a crematorium for disposing of the corpses of those who might die inside the sealed bunker". L’hôtel avait bien été réquisitionné pendant la crise de Cuba : "Though it was never used, the $12 million facility was in place and functional during the Cuban Missile Crisis in 1962. It remained an integral part of the nation’s contingency plan until the 1990s".

Des hommes avaient donc mis la main sur la gâchette ce jour-là en plein milieu de la Virginie, au beau milieu des Blue Ridge Mountains, nullement touchée par les événements ? Des hommes en armes pour protéger quoi ? Une ville souterraine, possédant toutes les commodités et totalement autonome qui recevait un "gouvernement en exil" ou tout comme (à noter l’absence criante de Dick Cheney et de Donald Rumsfeld). Une ville souterraine qui offrait toutes les commodités comme le note sa description :

  • private apartments and dormitories
  • streets and sidewalks
  • cafeterias and hospitals
  • a water purification system, power plant and general office buildings
  • a small lake fed by fresh water from underground springs
  • its own mass transit system
  • a TV communication system
Bush, au 11 septembre, ne s’était pas rendu à Mount Weather ni au fief du Norad, mais à Ofutt, après être passé par Barksdale en Louisiane. "Offutt is the home of the U.S. Strategic Command". On peut se poser des tas de questions sur ce parcours, notamment le fait que lorsqu’il décolle de Sarasota, en Floride, personne n’a songé à lui adjoindre des chasseurs de protection. Ce qu’il y a de plus étrange, c’est qu’il disposait du choix, même si effectivement il n’y en avait pas en Floride même. Et encore plus étrange de ne pas être resté sagement à Barskdale qui dispose de tout ce qu’il faut, notamment un bunker.
La dernière en date est à Napa, en Californie, une ancienne base d’hydravions Catalina : "According to the Napa Sentinel, an underground installation with a COG function is under construction near the Oakville Grade in Napa County, Calif. Mysterious helicopter flights go in and out of the area. The Sentinel says "the secret government site is replacing other installations and combining them into one underground center.” In any event, the real issue is how to get key personnel out of Washington and to these places of safety". Napa, dernière base secrète, est une des plus intrigantes.
Selon les mêmes souces, des hélicoptères noirs, sans signe distinctifs, étaient souvent vus dans les parages. Or ces hélicoptères n’étaient pas pilotés par des militaires mais par de véritables mercenaires privés : "A Chicago-based source with high credentials in such investigations, claims that the black helicopters are not a military operation, but rather are operated by the Wackenhut Corporation and FEMA. Wackenhut is a private company that provides security in prisons, hospitals, government installations and other facilities. It was founded by former FBI agents and has been called the modern "Robocop" organization". "The helicopters used in Napa are olive drab and also black, all unmarked. The olive drab helicopters originate from Hamilton Air Force Base and operate generally in late afternoon and in the evening. The black helicopters generally operate in the late evening and early morning hours. The olive drab helicopters are providing supplies to the secret installation, but the black helicopters are providing direct laser communication satellites". "Hamilton Air Force base has confirmed that the helicopters originate from their area and that the mission is classified" : on nage en plein secret. Mais demain, nous verrons que ces hélicos noirs ont une belle histoire derrière eux. Enfin, belle...
Il y a aussi Dulce dans le Nouveau-Mexique : "There is Dulce Base, in New Mexico. Dulce is a small town in northern New Mexico, located above 7,000 feet on the Jicarilla Apache Indian Reservation. There is only one major motel and a few stores. It’s not a resort town and it is not bustling with activity. But Dulce has a deep, dark secret. The secret is harbored deep below the brush of Archuleta Mesa. Function : Research of mind related functions, genetic experiments, mind control training and reprograming. There are over 3000 real-time video cameras throughout the complex at high-security locations (entrances and exits)". L’endroit, très à l’écart, se prête à toutes les rumeurs (évidemment celles d’OVNIS !), mais on retiendra surtout le matériel utilisé pour construire cette base entièrement souterraine : des tunneliers, et pas des petits, estampillés "Air Force", le genre de logo que l’on imagine plutôt sur des avions...
La liste des lieux enfouis est loin d’être exhaustive... Mais Mount Weather est très représentatif en fait des activités de la FEMA : c’est le nœud central de coordination d’autres sites du même type . "Mount Weather is the self-sustaining underground command center for the Federal Emergency Management Agency - FEMA. The facility is the operational center of approximately 100 other Federal Relocation Centers, most of which are concentrated in Pennsylvania, West Virginia, Virginia, Maryland and North Carolina. Together this network of underground facilities constitutes the backbone of America’s "Continuity of Government" program. In the event of nuclear war, declaration of martial law, or other national emergency, the President, his cabinet and the rest of the Executive Branch would be "relocated" to Mount Weather". Mount Weather, qui héberge un gouvernement fantôme (’le fameux "Continuity of Government Program") au cas où, est une résurgence des pires heures de la guerre froide. Une ville sous terre protégée par le secret et cachée aux yeux des citoyens américains, the "federal government back-up system". Or, d’après ce que l’on sait, on y a enfermé les vestiges des attentats du 11 septembre : or pourquoi donc là, sinon pour ne pas pouvoir librement y accéder, et lesquels ? Ceux qui montrent une radioactivité qu’on a cherché à masquer durant tout le nettoyage intensif du site du WTC ?

Documents joints à cet article

Fabricants de terreur : 2) les villes souterraines

Fabricants de terreur : 2) les villes souterraines

Fabricants de terreur : 2) les villes souterraines

Fabricants de terreur : 2) les villes souterraines

Source : Agoravox

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19/06/2009 | Lien permanent

Grippe aviaire ou porcine et Nouvel Ordre Mondial

La parole d'un médecin le Dr Leonard G. Horowitz

Lorsque vous vous inquiétez pour la Grippe Porcine ou aviaire ? C'est du vent pour vous faire peur et vous faire vacciner.
Le Nouvel Ordre Mondial projette d'injecter la puce Redfield par le biais des vaccins.
Voici de quoi vous rassurer ! A lire jusqu'au bout !!!
Des virus créés de toutes pièces dans les laboratoires du complexe militaro et scientifique US, sous la houlette de Rockefeller !
 
Article du Dr Leonard G. Horowitz. L'original peut être consulté en Anglais à l'adresse suivante :

http://educate-yourself.org/cn/lenhorowitzdebunksavianflu...

Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.

Si la grippe aviaire devient réellement une pandémie redoutable, ce sera à la suite d'une volonté politique délibérée. Par cet article, nous pouvons être mieux informés sur le prochain génocide "médicalement assisté", tout en nous confiant dans le Seigneur pour notre protection !

En avril 2003, nous avons déjà connu le SARS (Severe Acute Respiratory Disease, SRAS en Français), ou pneumonie atypique. Cette maladie nous venait également d'Asie, et frappa lourdement la région de Toronto. J'étais sur place pendant presque toute la durée de cette épidémie, qui annonçait la grippe aviaire actuelle. On a dit à l'époque que le SRAS était la dernière venue de toute une série de maladies nouvelles, provoquées par une série de mystérieux "super germes" mutants qui devaient frapper l'humanité.

Une étude scientifique attentive des caractéristiques médico-sociologiques et des antécédents de cette épidémie a révélé quelque chose de bien plus insidieux que le SRAS proprement dit. J'ai considéré la réaction des médias comme doit la considérer tout diplômé de Harvard, expert en problèmes de santé publique et en techniques psychologiques de persuasion mentale. Car cette épidémie possédait toutes les caractéristiques d'une nouvelle expérimentation sociale conduite par des "bioterroristes" en blouse blanche.

Il me parut clair que cette manipulation humaine sans précédent était destinée à endoctriner les masses populaires et à les manipuler subtilement, pour qu'elles soutiennent une politique de santé publique parfaitement inadaptée à la venue d'une pandémie massive, malgré toute la législation existante (1).
Tout au long de l'épidémie de "pneumonie atypique," les médias n'ont cessé de faire référence à des "agents bactériologiques" nouveaux, qui pouvaient provoquer la disparition du tiers à la moitié de la population mondiale. Ayant étudié à fond tout ce qui a été publié récemment en matière de contrôle de la population, ainsi que les objectifs actuels des principales sociétés industrielles multinationales, j'ai remarqué que ces "prédictions" correspondaient étroitement à certains objectifs officiels en matière de réduction de la population mondiale (2).

En 2003, la lutte menée au Canada contre le SRAS, pour la première fois de l'histoire de ce pays, fut dirigée directement par les Nations Unies et par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Pour avoir découvert les liens étroits qui existaient, sur les plans financier et administratif, entre les organisations suivantes, j'ai constaté que la famille Rockefeller, la Fondation Carnegie, et les principaux dirigeants de l'industrie pharmaceutique mondiale, ont contrôlé la recherche canadienne et la lutte menée au Canada contre cette épidémie.

Aucune grande pandémie, ou épidémie à l'échelle mondiale, n'a jamais pu être séparée de son contexte économique et politique. L'épidémie de pneumonie atypique a fait avancer le programme politique du Nouvel Ordre Mondial beaucoup plus vite que tout autre problème de santé publique. Si les responsables politiques de la santé publique voulaient réellement prévenir ces épidémies nouvelles qui se produisent régulièrement, ou s'ils voulaient vraiment les traiter à la source, ils ne pourraient manquer de remarquer que ces agents bactériologiques dévastateurs sont toujours mystérieusement apparus au sein de structures secrètes associant certains milieux militaires, médicaux et de la biotechnologie. Il suffit simplement d'étudier la sociologie médicale pour s'en rendre compte.

Cela fait des décennies que certains "experts" nous prédisent l'arrivée prochaine d'une super épidémie dévastatrice. Ce qui a aussitôt éveillé mes soupçons, en ce qui concerne la pneumonie atypique, fut le moment où elle est survenue. Elle survint au moment même où était lancée la guerre totale contre le terrorisme, et la guerre Anglo-Américaine contre l'Irak. Il m'a semblé qu'il s'agissait là d'une occasion rêvée de "distraire" l'opinion publique du fait que l'administration Bush avait accusé Saddam Hussein d'accumuler un arsenal impressionnant d'armes bactériologiques, dont l'anthrax et le virus du Nil. L'épidémie de pneumonie atypique était donc caractéristique de ce que j'avais déjà annoncé dans l'un de mes livres au titre prophétique, publié avant les attaques du 11 septembre. Plusieurs mois avant ces attaques, je les avais annoncées dans ce livre, en présentant l'analyse conceptuelle qui nous permet de comprendre les liens qui existent entre ces épidémies et le Nouvel Ordre Mondial (Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare, Tetrahedron Publishing Group, 2001 - "Mort dans l'air : Globalisme, Terrorisme et Guerre chimique").

Pour résumer l'essentiel de ce livre, j'y expliquais comment une certaine forme de "bioterrorisme" d'Etat était parfaitement compatible avec une guerre bactériologique officiellement menée par un Etat. Saddam Hussein avait lui-même fait subir à certaines des populations de l'Irak et des Etats voisins les effets destructeurs des armes chimiques et bactériologiques. Pour moi, il est clair que la pneumonie atypique, tout comme la grippe aviaire actuelle, se sont produites avec le consentement et l'appui de certains milieux des industries médicale, pharmaceutique, pétrochimique et militaire, opérant de manière illégale. C'est ce que j'ai pu prouver maintes fois.

Ayant eu l'occasion de témoigner devant le Congrès Américain,
j'ai pu me rendre compte directement de quelle manière l'industrie pharmaceutique influence et contrôle nos représentants économiques et politiques au niveau du gouvernement. Les épidémies émergentes complètent les effets de la guerre politique contre le terrorisme, et correspondent à notre culture actuelle influencée par le bioterrorisme. Un tel programme secret répond à deux objectifs essentiels : la recherche du profit, et la réduction de la population mondiale.

Réalité politique, contre mythes véhiculés par les médias.

La folie croissante du monde qui nous entoure correspond étrangement aux recommandations des penseurs du Nouvel Ordre Mondial, qui favorisent les "désastres sans guerre." De quoi s'agit-il exactement ?

Dès la fin des années 60, dans les principaux milieux industriels, on a commencé à réfléchir à des "substituts économiques à la guerre classique." Comparés aux effets des première et seconde guerres mondiales, les dégâts qui pouvaient être provoqués par les désastres naturels, les super ouragans, les épidémies, ou la guerre bactériologique et génétique, ont commencé à apparaître comme politiquement et économiquement "rentables." Ces "désastres sans guerre" étaient manifestement beaucoup plus "gérables" politiquement, et plus "rentables" économiquement. Pour ces raisons, et tout particulièrement pour leur rentabilité économique, les dirigeants politiques Anglo-Américains du Nouvel Ordre Mondial ont considéré ces "désastres sans guerre" comme des options de tout premier choix.

Par exemple, le protégé de Nelson Rockefeller, Henry Kissinger, en tant que Conseiller pour la Sécurité Nationale sous Richard Nixon, a dirigé en fait la politique extérieure des Etats-Unis, tout en considérant la réduction de la population mondiale comme une "nécessité" pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et leurs alliés. C'est ce même Kissinger qui a été nommé par George W. Bush pour présider le comité d'enquête sur les événements du 11 septembre. Kissinger est pourtant un criminel de guerre avéré, qui avait ordonné au CIA de développer des armes bactériologiques, selon les archives du Congrès Américain de 1975. Parmi ces armes bactériologiques fabriquées par l'homme, il existe des germes bien plus mortels que celui de la grippe aviaire !

Par exemple, avant 1968, Kissinger ordonna une enquête concernant les agents bactériologiques synthétiques existants, qui pourraient être utilisés en matière de guerre bactériologique et de contrôle de la population mondiale. Or une équipe de chercheurs (O'Conner, Stewart, Kinard, Rauscher et d'autres), venait juste de fabriquer en laboratoire de nouveaux virus mutants de la grippe, capables de propager certains cancers (3). A l'occasion de ce programme, certains virus grippaux furent combinés artificiellement avec d'autres virus de la leucémie aiguë, pour fabriquer littéralement de nouveaux germes capables de répandre ce cancer à la vitesse d'une épidémie de grippe, par simple contact direct avec des personnes infectées. Ces mêmes chercheurs ont aussi manipulé des virus du cancer du poulet, un sarcome, pour les inoculer à des hommes et à des singes, afin de tester leur capacité à produire un cancer chez ces derniers. Raucher, et d'autres, ont aussi employé les radiations pour augmenter la puissance du virus du cancer du poulet. Ces faits scientifiques incroyables ont été officiellement reconnus, mais largement négligés par les principaux médias.

De même, l'Institut Londonien IOSS (Institute of Science in Society), a officiellement évoqué la possibilité que le virus de la pneumonie atypique ait été fabriqué en laboratoire. Il a posé la question suivante : "Est-il possible que des expériences de génie génétique aient pu créer le virus de la pneumonie atypique, même par inadvertance ?" Cette hypothèse n'a même pas été examinée par les experts virologues appelés pour aider à résoudre la crise, experts qui furent par la suite encensés par les sociétés pharmaceutiques soucieuses de produire les vaccins. Ceux qui habitent des maisons de verre n'ont pas l'habitude de jeter des pierres ! J'ajoute que l'IOSS aurait pu aussi examiner l'hypothèse d'une création intentionnelle du virus de la pneumonie atypique, dans leur étude censée être scientifique et objective (4).

Les "conflits sans guerre," tels que la "guerre contre le SIDA," la guerre contre la drogue," la guerre contre le terrorisme," la guerre contre le cancer," et, à présent, la "guerre contre la grippe aviaire," exigent des programmes très sophistiqués de propagande, ayant recours à des campagnes visant à stimuler la crainte au sein de l'opinion publique, afin qu'elle accepte et soutienne les lois supprimant les libertés publiques. Ces opérations psychologiques sont nécessaires pour contrôler ces conflits sans guerre, et constituent la caractéristique essentielle de la nouvelle "révolution militaire" en cours.. Cette "révolution militaire" cherche à instaurer une nouvelle forme d'esclavage humain, par lequel les populations humaines ne se rendent même plus compte qu'elles sont soumises à un esclavage (2) !

Cette nouvelle "révolution militaire" fait appel, sans aucun doute, à des armes bactériologiques et chimiques très puissantes.
Ces armes sont mises en œuvre par les fabricants de vaccins et de médicaments, pour leur plus grand profit.
Il existe un exemple classique, celui des pesticides très toxiques et cancérigènes largement utilisés dans des zones habitées, sous prétexte d'éradiquer les moustiques responsables de la "fièvre du Nil." Ces produits, selon les termes militaires, ne sont pas directement mortels. Mais ils agissent à long terme, en provoquant une mort lente par empoisonnement chronique, ce qui génère encore plus de profits pour les sociétés pharmaceutiques chargées d'inventer de nouveaux médicaments pour lutter contre ces maladies. Les victimes de ces campagnes d'éradication des moustiques meurent lentement de maladies chroniques débilitantes. Les centres de soins et les hôpitaux construits pour traiter ces malades ne sont que des camps de concentration virtuels.

Parmi toutes ces maladies nouvelles provoquées artificiellement figurent un grand nombre de maladies touchant le système immunitaire, ainsi que de nombreux cancers pratiquement inconnus il y a cinquante ans. Ce simple fait, à lui seul, suffit à suggérer l'existence d'un véritable génocide socio-économique programmé par certaines autorités politiques.

Une grippe aviaire qui rapporte !

Face à l'épidémie de pneumonie atypique, Michael Fumento, chercheur à l'Institut Hudson de Washington, a publié à Toronto une thèse économique, qui ressemble à celle que je développe dans cet article. Cette thèse a été publiée dans le Canadian National Post. On a demandé aux Canadiens de se mettre eux-mêmes en quarantaine, de porter des masques et, dans certains cas, de rester chez eux. Le Ministre de la santé de l'Ontario a décrété un "état d'urgence sanitaire," alors que les médias parlaient de la "super pneumonie, cette tueuse mystérieuse."

Refusant de se laisser gagner par cette hystérie, Fumento posait un certain nombre de vraies questions. Cette épidémie était-elle réellement aussi mortelle et aussi contagieuse qu'on le disait ? Il concluait en ces termes : "Les réponses à ces questions ne laissent aucune place à l'excitation, encore moins à la panique." On pourrait en dire tout autant pour cette nouvelle épidémie de grippe aviaire (1).

Mortelle ?

A l'heure actuelle, le grippe aviaire serait responsable d'environ 65 décès dans toute l'Asie du Sud-Est, au cours des deux dernières années ! Encore connaît-on peu de faits précis sur les victimes, qui présentaient en général des troubles de leur système immunitaire. En outre, tous ces décès se sont produits dans des pays de l'Asie du Sud-Est dont les services sanitaires laissent beaucoup à désirer.

A titre de comparaison,
les formes ordinaires de grippe tuent plus de 40.000 Américains chaque année, en général des personnes âgées au système immunitaire affaibli.

Contagieuse ?

Selon le magazine "USA Today" du 9 octobre 2005, "les services de santé européens travaillent à contenir le virus de la grippe aviaire qui, jusqu'à présent, n'a touché personne dans cette région du monde." Cependant, plus de 140 millions de volatiles seraient déjà décédés ou auraient été supprimés. Les pertes financières, pour le secteur de la volaille, représentent déjà plus de dix milliards de dollars. Selon les termes de cette propagande, "le virus actuel, baptisé H5N1, n'a pas encore muté au point de pouvoir se transmettre facilement d'homme à homme." En fait, il est probable que ce virus ne s'est jamais transmis d'homme à homme, si ce n'est au cours de manipulations de laboratoire (5) !

Difficile à soigner ?

Selon un rapport du "Business Week",
"Le Sénat Américain a déjà voté un budget de 3,9 milliards de dollars pour acheter des vaccins et des médicaments antiviraux. Le gouvernement prépare aussi une nouvelle demande de crédits de 6 à 10 milliards de dollars."

Y a-t-il réellement une vie intelligente sur notre planète ? La réponse à cette question permettrait d'expliquer pourquoi le public accepte aussi facilement de tels mensonges ! Même "USA Today" affirme "qu'il n'existe pas actuellement de vaccin pour l'homme." Comment se fait-il donc que le Sénat Américain puisse voter dans la précipitation la dépense d'autant de milliards pour acheter un vaccin contre la grippe aviaire ?

Je suppose que nous devons négliger le fait que le virus H5N1 actuel ne s'est jamais transmis d'homme à homme, et qu'il ne s'est même pas non plus transmis très fréquemment des oiseaux aux hommes.
Ainsi, un vaccin vraiment efficace ne pourrait être préparé qu'en faisant muter ce virus, et en provoquant justement ce que le monde craint le plus. Permettez-moi de m'expliquer.

Afin de fabriquer un vaccin spécifique contre un virus mutant H5N1 transmissible à l'homme, il faudrait tout d'abord que ce virus de la grippe aviaire transmissible à l'homme existe.. Or, actuellement, ce virus n'existe pas, excepté peut-être dans quelques laboratoires du complexe militaro-médico-pharmaceutique.
En fait, d'après les informations dont je dispose, c'est exactement ce qui est en train d'être préparé en secret. Afin de produire un virus transmissible à l'homme,
il faut cultiver le virus de la grippe aviaire pendant assez longtemps, en le mélangeant à des cultures de cellules humaines. Il faut ensuite l'injecter à des singes, puis à des êtres humains, pour vérifier si ces sujets attrapent ce nouveau virus fabriqué en laboratoire.

Ainsi, ce nouveau virus que le monde craint tant est 1) soit en train d'être fabriqué dans des laboratoires financés par des industriels puissamment motivés à laisser "accidentellement" se répandre ce virus, 2) soit a déjà été fabriqué dans ces laboratoires, pour profiter de la panique mondiale actuelle, en prévision des énormes profits qui seront dégagés par la lutte contre ce virus.

Il faut savoir qu'un vaccin, pour être réellement efficace contre un virus, a besoin d'être spécifique. Si les autorités voulaient réellement répandre le virus humain de la grippe aviaire H5N1 à une certaine échéance future précise, elles n'auraient aucune garantie sérieuse que le vaccin produit en parallèle soit efficace à cette même échéance, compte tenu des mutations virales possibles. En effet, la rapidité des mutations virales dépend de la nouveauté du virus. Les nouveaux virus fabriqués par l'homme et créés en laboratoire, comme ceux qui sont actuellement fabriqués pour préparer un vaccin, sont beaucoup moins stables que ceux qui ont naturellement évolué au cours des millénaires.

C'est pour cette raison que tous les efforts actuels pour préparer un vaccin ne sont que de la poudre jetée aux yeux, et que les véritables motivations restent cachées.

Il faut aussi savoir que l'efficacité d'un vaccin exige des années, ou du moins des mois de contrôles et de vérifications au sein de la population visée. Pendant cette période, on doit soigneusement réunir toutes les informations sur les effets secondaires ou les accidents thérapeutiques provoqués par ce vaccin, afin de s'assurer qu'il ne tue pas, ou ne rende pas malades, plus de personnes que celles qu'il prétend sauver ! Pouvez-vous sérieusement croire que le gouvernement, ou l'industrie pharmaceutique, pourront réunir toutes ces garanties, au milieu de l'hystérie provoquée par cette "pandémie" ? La réaction désastreuse des autorités face à l'ouragan Katrina sera avantageusement comparée au désastre sanitaire et humanitaire certain provoqué par un vaccin mal testé et des mesures de santé publique inadaptées !

Je parle de désastre certain, parce que nous disposons de précédents. La liste est longue de vaccins préparés à la hâte, qui ont entraîné, une fois mis sur le marché, des conséquences humaines horribles. On peut citer le premier vaccin contre la peste porcine, les vaccins contre la polio, le vaccin contre la variole, le vaccin contre l'anthrax, le vaccin contre l'hépatite B et, plus récemment, le vaccin contre la maladie de Lyme, qui a handicapé près de 750.000 personnes en quelques mois, avant d'être retiré du marché par les autorités !

La plupart des gens ignorent que tous les vaccins comportent toute une série d'ingrédients qui sont potentiellement nuisibles pour la santé, et même mortels. On peut citer, parmi ces ingrédients, des produits chimiques toxiques comme le mercure, l'aluminium, le formaldéhyde et le formol (employés pour conserver les cadavres), des produits génétiques étrangers à l'homme, des protéines à haut risque issues de certaines espèces de bactéries, de virus ou d'animaux, et qui ont été scientifiquement associés au déclenchement de certaines maladies du système immunitaire ou de certains cancers. Nous disposons de plus en plus
de faits scientifiques qui tendent à démontrer que les vaccins sont en grande partie responsables de nombreuses maladies, comme l'autisme, la fatigue chronique, la fibromyalgie, le lupus, la sclérose en plaques, l'arthrite rhumatoïde, l'asthme, le rhume des foins, les infections chroniques de l'oreille, le diabète de type 1, et bien d'autres maladies encore. Ces maladies chroniques et débilitantes nécessitent des traitements à long terme, qui eux-mêmes entraînent de nombreux effets secondaires. En réalité, la principale cause de mortalité en Amérique est représentée par les maladies iatrogéniques, c'est-à-dire les maladies produites par le système médical, ou contractées en son sein. Cela signifie que les vaccins, comme bien d'autres inventions de l'industrie pharmaceutique, handicapent et tuent littéralement des millions de personnes, sans que ni le gouvernement ni l'industrie n'interviennent pour arrêter ce fléau.

D'après tout ce que nous savons, ce sont les gouvernements qui sont en train de fabriquer un vaccin contre la grippe aviaire, dont l'effet sera précisément de répandre cette pandémie dans le monde entier, afin de réduire la population mondiale. Cette hypothèse vous semble-t-elle absurde ? Lisez donc la suite.

Business Week pense que l'accumulation de vaccins par les gouvernements ne peut que profiter aux sociétés pharmaceutiques, comme Sanofi-Pasteur, Sanofi-Aventis ou Chiron. On considère que le Tamiflu, un antivirus fabriqué par Roche, serait efficace contre la grippe aviaire. Les Etats-Unis possèdent déjà 4,3 millions de doses de Tamiflu, et d'autres commandes dont en cours. Voici toutefois ce que Business Week n'a pas révélé :


L'efficacité et l'innocuité du Tamiflu n'ont pas été prouvées pour ce qui concerne les populations souffrant de maladies chroniques, ce qui est le cas d'une bonne partie de la population américaine. Il faut aussi noter que ce médicament provoque de nombreux effets secondaires : nausées, vomissements, diarrhées, bronchite, douleurs gastriques, étourdissements, mots de tête, etc, etc…

En 1999, les Laboratoires Roche (Hoffman-LaRoche) ont été reconnus coupables de malversations en ce qui concerne la fourniture de vitamines sur le marché mondial. Roche appartient à un cartel pétrochimique et pharmaceutique issu de l'I.G. Farben, l'un des piliers industriels de l'Allemagne Nazie (2) (6).

L'un des partenaires industriels de Sanofi-Aventis est la Société Merck. Cette entreprise avait reçu la part du lion, lors de la distribution des dépouilles de l'économie nazie, à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le chiffre d'affaires de la Société Merck a fortement chuté l'an dernier, quand elle a dû retirer du marché l'un de ses médicaments de lutte contre l'arthrite, le Vioxx, aux effets dévastateurs. Selon des rapports récents, Merck et Sanofi-Aventis travaillent actuellement à produire le premier vaccin contre un cancer sexuellement transmissible, vaccin destiné aux adolescents (7). Merck est aussi tristement célèbre pour avoir produit le premier vaccin contre l'hépatite B, responsable du déclenchement l'épidémie de SIDA, selon des rapports scientifiques que j'ai publiés dans l'un de mes livres, qui est actuellement un best-seller (3) (8).

Au cours des semaines et des mois qui ont suivi les attaques du 11 septembre aux Etats-Unis, j'ai réussi à démontrer que les courriers contenant de l'anthrax provenaient d'entreprises qui produisent des armes bactériologiques, qui avaient conclu des contrats avec la CIA, et qui avaient aussi des liens avec les services secrets anglais, ainsi qu'avec ce même cartel pharmaceutique Anglo-Américain déjà cité (9).

Ces courriers chargés d'anthrax avaient provoqué dans toute l'Amérique une vive crainte du terrorisme bactériologique, qui a profité largement aux fabricants de vaccins et de produits pharmaceutiques, les mêmes qui sont aujourd'hui associés à tous ceux qui profitent de la grippe aviaire (10).

Confrontés à de telles craintes, la plupart des gens n'hésitent pas à renoncer à leurs droits civiques et à leurs libertés individuelles. En Amérique, le vote de la loi scandaleuse sur la Sécurité Nationale (Home Security Act), ainsi que d'une loi similaire au Canada, sont des exemples classiques de cette dérive sociale, et de cette manipulation à grande échelle aboutissant à une législation forcée.

Pourquoi l'Asie ?


Au moment où les relations entre la Chine, d'une part, et la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, d'autre part, sont assez tendues, pour ne pas dire plus, il est assez opportun que cette grippe aviaire provienne d'Asie, tout comme la récente pneumonie atypique.

Juste avant les premiers cas de pneumonie atypique, les Américains ont dû faire face à une escalade d'agressions dans la péninsule de Corée. La Chine communiste, pourtant déclarée "partenaire commercial privilégié" de l'Amérique, est politiquement alliée avec plusieurs ennemis de l'Amérique, y compris ceux qui, à l'époque, étaient censés posséder des armes de destruction massive, comme l'Irak.

Etait-ce une coïncidence ? Vraisemblablement pas, quand on considère l'oligarchie Anglo-Américaine, ses entreprises multinationales, et ses "conflits sans guerre" artificiellement provoqués.

Considérez aussi le fait que les principaux médias étaient fortement influencés, si ce n'est complètement contrôlés, par leurs commanditaires multinationaux, qui défendaient les intérêts d'un nombre relativement restreint d'entreprises et d'organismes multinationaux.

N'oubliez pas non plus que les fournisseurs d'informations suivent les directives des services de renseignements, si l'on en croit le témoignage respectable de très nombreux fonctionnaires et agents de renseignements à la retraite. Il serait donc bon que vous vous posiez les questions intelligentes suivantes, et que vous y apportiez une réponse :

Pourquoi les hauts responsables de la Défense Américaine, à commencer par William Cohen, Secrétaire à la Défense sous Bill Clinton, ont-ils fait autant de publicité à la prétendue vulnérabilité des Etats-Unis en matière de terrorisme bactériologique ? N'est-ce pas une forme de haute trahison à l'égard des Etats-Unis, que de dévoiler dans la presse des "secrets défense" aussi importants, qui pouvaient être exploités par les ennemis potentiels de notre pays ?

Pourquoi les principaux médias continuent-ils à prédire l'arrivée d'une pandémie mondiale causée par un virus grippal humain, qui provoquera des millions de morts, comme la "grippe espagnole" en 1918-1919 ? Pourquoi ces mêmes médias ne parlent-ils pas des faits indubitables concernant les individus, les organisations ou les laboratoires qui travaillent à produire ces agents de destruction massive ? On a même tout fait pour "déterrer" le virus de la grippe espagnole, soi-disant pour l'étudier et, éventuellement, le répandre à nouveau !

Pourquoi dit-on que le virus de la grippe espagnole est-il apparu au Tibet en 1917, d'après les données historiques officielles ? On a raconté que les journaux espagnols avaient été les seuls à publier des articles concernant cette grande épidémie, en raison de leur neutralité au cours de la première guerre mondiale. Toutefois, les relations entre l'Espagne et les Etats-Unis, à l'époque, n'étaient pas meilleures que les relations entre la Chine communiste et les Etats-Unis aujourd'hui. On avait décidé de baptiser cette épidémie "grippe espagnole", suite à deux décennies de disputes entre l'Amérique et l'Espagne, à propos de la colonisation des Caraïbes, de Hawaii et des Philippines, après la guerre hispano-américaine, qui s'était terminée en 1902 aux Philippines. En fait, la grippe espagnole avait commencé dans des camps militaires. L'Histoire n'est-elle pas en train de se répéter ?

N'est-il pas clair que l'Amérique est en train d'être manipulée, et qu'elle est sans doute la victime des planificateurs du Nouvel Ordre Mondial ? N'oubliez pas que l'une des priorités de ces planificateurs est la réduction de la population mondiale !

La grande pandémie annoncée.

J'affirme à nouveau qu'au cours des années 60 et 70, des laboratoires militaires étroitement associés à l'industrie pharmaceutique ont fabriqué des virus mutants de la grippe, et les ont combinés avec des virus de la leucémie aiguë. En d'autres termes, ils ont amassé des quantités considérables de virus de la leucémie, aussi contagieux que celui de la grippe (3).

Par ailleurs, de nombreux experts des maladies infectieuses ou hauts responsables de la santé publique, apparemment oublieux de cette réalité scientifique, affirment que la grippe aviaire actuelle pourrait être la "grande pandémie" prédite. Il y a quelques jours, les Nations Unies ont publié un rapport déclarant que 150 millions de personnes dans le monde pourraient mourir de cette grippe aviaire.

Emma Ross, journaliste à l'Associated Press, avait publié des articles sur la manière dont l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) avait lancé son "plan de crise pour éradiquer l'épidémie de pneumonie atypique".
Vous savez sans doute que l'OMS est l'une des organisations qui dépendent de l'ONU, et qu'elle a été accusée de répandre le SIDA en Afrique, sous couvert de campagnes de vaccination contre l'hépatite B et la poliomyélite. Il existe un certain nombre de faits précis qui étayent cette accusation (1).

Il est troublant de savoir que les Nations Unies sont très fortement influencées par certains membres de la famille Rockefeller, qui possèdent des intérêts dans les industries pétrochimique et pharmaceutique. On sait que le siège des Nations Unies à New York a été construit grâce à la fortune des Rockefeller. Au cours de la seconde guerre mondiale, ce sont encore les Rockefeller, ainsi que leur "Standard Oil Company", qui ont soutenu Hitler, bien plus que les Alliés. Cela a été reconnu devant les tribunaux. Un juge fédéral a décidé que Rockefeller avait commis une "trahison" envers les Etats-Unis.

Après la seconde guerre mondiale, selon l'avocat John Loftus, enquêteur officiel sur les crimes nazis, Nelson Rockefeller a persuadé les nations Sud-Américaines de voter en faveur de la création de l'Etat d'Israël, dans le seul but de détourner l'attention du fait qu'il avait soutenu les Nazis.

John D. Rockefeller s'est joint à Prescott Bush (le grand-père de George W. Bush), ainsi qu'à la famille royale anglaise, pour financer les initiatives "d'amélioration de la race" qui ont donné naissance aux programmes "eugéniques" d'Adolf Hitler. Au cours de cette même période, la famille Rockefeller a pratiquement monopolisé l'industrie pharmaceutique américaine, ainsi que les laboratoires de lutte contre le cancer et de recherche génétique (2) (3).

Aujourd'hui, la famille Rockefeller, la Fondation Rockefeller, les Nations Unies et l'OMS sont responsables de "programmes démographiques" visant à réduire la population mondiale à un niveau jugé plus "acceptable". Comme l'a écrit "Foreign Affairs", un périodique politique prestigieux publié par le CFR (Council on Foreign Relations), dirigé par David Rockefeller, l'objectif serait de réduire la population des Etats-Unis de 50 % (2).

Davis Heymann, de l'OMS, avait déclaré, à propos de la pneumonie atypique : "Nous n'avons jamais rencontré une épidémie aussi généralisée, à une aussi grande échelle."

Le Docteur Klaus Stohr, virologue de l'OMS en charge de la coordination internationale des laboratoires, avait ajouté : "C'est la première fois qu'un réseau mondial de laboratoires échange ainsi des informations, des échantillons, des prélèvements sanguins et des images. Il n'y a plus de secrets, plus de jalousie, ni de compétition, face à une telle urgence sanitaire mondiale. C'est un réseau phénoménal !" (1).

Ces réseaux de surveillance des maladies infectieuses sont encore contrôlés par les Rockefeller !

A propos de l'auteur :

Le Docteur Leonard Horowitz est un expert international en matière de santé publique, de sciences du comportement, de maladies nouvelles et de terrorisme bactériologique. Diplômé de Harvard, il est membre de l'équipe de chercheurs de cette université. Il est connu pour plusieurs livres à succès, dont un best-seller : "Emerging Viruses : AIDS & Ebola - Nature, Accident or Intentional ?" (Les virus émergents, SIDA et Ebola - Naturels, accidentels ou intentionnels ?) Ce livre a permis l'ouverture d'une enquête officielle aux Etats-Unis pour vérifier les hypothèses avancées par le Dr Horowitz.

Les travaux du Dr Horowitz concernant les risques associés aux vaccinations ont poussé au moins trois pays du Tiers-Monde de modifier leurs politiques en matière de vaccination. Le Dr Horowitz a eu l'occasion de donner un témoignage retentissant devant le Sénat des Etats-Unis.

Une semaine avant les attentats à l'anthrax, le Dr Horowitz avait officiellement averti le FBI de cette menace précise, mais il n'avait pas été écouté.

Trois mois avant les attaques du 11 septembre, le Dr Horowitz avait publié son treizième livre, intitulé, d'une manière plutôt prophétique : "Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare" (Mort dans l'air : Mondialisation, Terrorisme et Guerre bactériologique).
Dans ce livre, le Dr Horowitz s'en prend au "cartel pétrolier et pharmaceutique," qu'il accuse de préparer un nouveau génocide programmé.

Notes :

1) Horowitz LG. SARS (Severe Acute Respiratory Syndrome) : A Great Global Scam. Available at : http://www.healingcelebrations.com/SARS.htm


2) Horowitz LG. Death in the Air : Globalism, Terrorism and Toxic Warfare.

Sandpoint, ID : Tetrahedron Publishing Group, (Spring) 2001.


3) Horowitz LG. Emerging Viruses: AIDS & Ebola, Nature, Accident or Intentional ? Sandpoint, ID : Tetrahedron Publishing Group, (Spring) 2001.


4) The Institute of Science in Society. SARS and Genetic Engineering ?

London, England. Article available at :


http://www.tetrahedron.org/articles/health_risks/sars_eng...


5) Knox N. Europe braces for avian flu. USA TODAY, October 9, 2005 ; Manning A Government to stock up on avian flu shots. USA Today, Oct 8, 2005.


Source : http://www.voxdei.org/afficher_info.php?id=15115.21

 

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26/04/2009 | Lien permanent

La Peste au Mexique ? Oui bien sûr...


J’ai été témoin de l’épidémie de grippe de 1918

Eleanor McBean




Tous les médecins et les gens qui ont vécu à l’époque de l’épidémie de grippe espagnole de 1918 disent que ce fut la maladie la plus terrible que le monde ait jamais connue. Des hommes vigoureux et robustes pouvaient ainsi mourir du jour au lendemain. La maladie présentait les aspects de la peste noire, comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytiques, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la première guerre mondiale. On avait administré quantité de vaccins et de sérums toxiques à pratiquement toute la population. La situation devint réellement tragique quand éclatèrent tout d’un coup ces maladies engendrées par la médecine.

La pandémie s’éternisa deux ans, nourrie par les médicaments toxiques que les médecins prescrivaient pour supprimer les symptômes. Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés. Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie. Ma famille avait refusé toutes les vaccinations. C’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en excellente santé. Nous savions de par les enseignements de Graham, Trail, Tilden et d’autres qu’on ne peut contaminer le corps avec des poisons sans que celui-ci ne devienne malade.

Quand l’épidémie atteignit son paroxysme, tous les magasins, les écoles, les entreprises étaient fermés et même jusqu’à l’hôpital. Les infirmières et les médecins qui s’étaient fait vacciner étaient terrassés par la maladie. On ne voyait plus personne dans les rues. La ville était devenue une ville fantôme. Comme notre famille (qui n’avait pas accepté les vaccinations) semblait être une des rares familles à ne pas avoir attrapé la grippe, mes parents couraient de maison en maison pour s’occuper des malades, vu qu’il était impossible de trouver un médecin. Si c’étaient les germes, les bactéries, les virus ou les bacilles qui devaient en fait provoquer la maladie, ils auraient eu cent fois l’occasion de s’attaquer à mes parents qui passaient plusieurs heures par jour dans les chambres de malades. Pourtant mes parents ne contractèrent jamais la grippe et ne rapportèrent à la maison aucun germe qui aurait pu s’attaquer aux enfants. Aucun membre de notre famille ne fut atteint par la grippe. Il n’y eut même pas le moindre rhume alors que l’hiver était rude et la neige épaisse.

On a dit que l’épidémie de grippe de 1918 avait tué 20 000 000 de personnes dans le monde. Mais en fait ce furent les médecins qui occasionnèrent cette hécatombe avec leurs traitements grossiers et meurtriers. C’est une terrible accusation, mais elle n’en demeure pas moins vraie, s’il faut en juger par les succès obtenus par les médecins n’utilisant pas les médicaments.

Alors que pour les médecins et les hôpitaux traditionnels, les décès s’élevaient à 33 %, les autres hôpitaux (non traditionnels) comme Battle Creek, Kellogg, Macfadden's Health Restorium obtenaient pratiquement 100 % de guérisons avec des méthodes naturelles simples comme les cures d’eau, les bains, les lavements, le jeûne, des régimes alimentaires très bien étudiés comprenant essentiellement de la nourriture naturelle. Un médecin que nous avons connu n’a pas perdu un seul patient de la grippe en huit ans...

Si les médecins classiques avaient été aussi éclairés que les thérapeutes utilisant les méthodes naturelles, on n’aurait sûrement jamais parlé de 20 000 000 morts suite au traitement médical officiel de la grippe.

Chez les militaires vaccinés, la maladie a frappé sept fois plus que chez les civils non vaccinés. Ces soldats souffraient en fait des maladies contre lesquelles ils avaient été vaccinés. Un soldat qui, en 1912, était rentré des territoires d’outre mer m’avait confié que les hôpitaux militaires étaient remplis de cas de paralysie infantile et il se demandait comment il était possible que des adultes puissent contracter une maladie d’enfance. Nous savons maintenant que la paralysie est une suite classique d’un empoisonnement vaccinal. Chez nous la paralysie n’est apparue qu’après la campagne de vaccination massive de 1918.



Les vaccins : protection ou illusion ?
Marjolaine Jolicoeur
AHIMSA

La médecine officielle est obsédée par la vaccination. Cette vaccinomanie est, pour elle, la solution incontournable pour prévenir les maladies, une protection contre presque tous les maux. Cette course effrénée pour trouver un vaccin contre toutes les calamités pesant sur l’humanité nous apportera peut-être un vaccin contre les accidents d’autos... Refuser de faire vacciner nos enfants ou nous-mêmes, on nous taxe, le plus souvent, d’irresponsables, de mal renseignés ou d’un manque de civisme. Un médecin m’a déjà dit que mon fils non vacciné était une menace pour les autres enfants... Les parents des nouveau-nés subissent eux aussi une pression médicale et sociale. On prophétise, à intervalles réguliers, une épidémie de rougeole ou de méningite et les écoles se transforment en « piqueries. »

Avant de partir pour l’étranger, les cliniques de vaccination conseillent parfois plus de sept vaccins ou rappels, de quoi bousiller complètement le système immunitaire, avant même de partir en vacances. Le succès, auprès du public, d’un livre comme "La mafia médicale", de Guylaine Lanctôt, plonge certains médecins dans une crise d’hystérie, proche de la transe fanatique. On s’étonne presque que des bûchers ne soient pas encore prêts pour tous ces hérétiques qui osent remettre en question la validité des vaccins.

L’histoire se répète, puisqu’au début des années 70, le Dr. Paul-Émile Chevrefils, fut radié des cadres de sa profession par le Collège des médecins suite à son opposition aux vaccins. Il n’hésitait pas à dire en 1965 : "Les vaccins donnent les maladies, en créent de nouvelles et propagent la mort. La preuve scientifique qu’une provocation artificielle d’une maladie empêche l’apparition d’une maladie naturelle n’a jamais été établie. Comme médecin, je m’élève contre ces vaccinations et proteste contre le mythe de Pasteur".

Depuis 1885, année où on appliqua à l’humain le premier vaccin vivant atténué contre la rage, nombre de médecins et de chercheurs s’opposèrent à cette pratique. À la fin du XIXe siècle, la "Ligue universelle des anti-vaccineurs" dénonça avec force les théories de Pasteur, pour qui les microbes (germes, virus, etc.) sont entièrement responsables de la presque majorité des affections de l’humain et des animaux.

Le monopole de la médecine officielle les fit taire et encore de nos jours, le silence est imposé aux infidèles, des thérapeutes de médecines douces, mais aussi de nombreux médecins, pédiatres, biologistes et chercheurs scientifiques. Depuis les cent dernières années, cette médecine, avec l’aide des multinationales pharmaceutiques, ignore les thérapies naturelles, écologiques ou holistiques pour faire la "guerre" aux maladies par le biais des vaccins. Les analogies pour se "battre" contre les microbes et les virus sont nombreuses dans le vocabulaire médical : l’agent, l’ennemi, l’identification de l’agent, sa neutralisation ou sa destruction, offensive, contre-offensive. Notre corps est un immense champ de bataille.

Avec sa vision mécaniste de l’humain, la médecine guerrière a provoqué une augmentation alarmante de maladies auto-immunes, telles que le Sida, les otites, l’asthme, l’herpès, les tumeurs, etc. Les infections bactériennes résistent de plus en plus aux antibiotiques et les scientifiques, depuis ces vingt dernières années, ont été confrontés à un nombre grandissant de maladies inconnues. De nouvelles formes d’hépatite ainsi que des virus entraînant la leucémie et d’autres virus hémorragiques du type Ebola ont fait leur apparition.

René Dubos dans son livre "Mirage of Health" remarque, à juste titre, que : "Le monde est obsédé par le fait que la poliomyélite peut tuer d’infortunées victimes chaque année. Mais ce qu’il y a d’extraordinaire c’est que des millions et des millions de jeunes enfants sont infectés par le virus de la poliomyélite sans souffrir de la maladie. Les virus et les bactéries ne sont pas les causes des maladies, il s’agit d’autre chose."

On peut refuser les vaccins pour d’évidentes raisons de santé, mais aussi pour des raisons philosophiques, religieuses ou pour ses liens étroits avec la cruauté de l’expérimentation animale. Après avoir été confrontée à la vaccination en tant que mère et voyageuse, suite à mes lectures de nombreux livres et rapports de différents points de vue, je ne vois aucun avantage réel aux vaccinations et je les refuse pour toutes les raisons évoquées. Nous avons tous la capacité et la responsabilité de nous poser des questions sur les vaccins. Nous n’avons pas à remettre à d’autres notre pouvoir. La santé de notre corps et celles de nos enfants nous appartient, totalement.

La vaccination, ou l’immunisation, selon les termes de la médecine officielle, est basée sur le concept que l’inoculation de bactéries. De fragments de capsules bactériennes, de toxines bactériennes, de virus ou de fragments de virus, permet de procurer au corps humain les moyens pour se défendre contre une agression biologique avant qu’elle ne survienne. Il s’agit de stimuler le système immunitaire et de provoquer une réponse par un antigène (le vaccin) qui s’exprime par la production d’anticorps (une protéine) spécifiques.




Cette vaccination=immunisation, donc protection. Cette formule ignore la variation des réactions biologiques, variations dans les réponses immunitaires. Personne ne se donne la peine de contrôler les effets immunitaires après la vaccination, pas d’examens après les vaccins pour trouver les titrages d’anticorps. Pour pallier ces variations immunitaires, on fera des rappels, on revaccinera une deuxième fois, comme ce fut le cas pour la rougeole au Québec, au printemps 1996.

Avant la vaccination, on ne s’informe pas vraiment pour savoir si elle sera bien supportée par le vacciné. Mais même si celui-ci est apparemment en bonne santé, des problèmes peuvent survenir :"Un enfant peut être en bonne santé et cependant, un dérèglement récent ou ancien, discret ou évident, souvent même non apparent, de ses systèmes neurovégétatif et hormonal est susceptible de déclencher des accidents de gravité variable" (Dr. Kalmar) Dès que quelques cas de rougeole ou de méningite pourraient faire croire à une menace d’épidémie, on vaccine massivement sans contrôle préalable sur la santé du vacciné. Chaque automne, au Canada, 4 millions d’individus se font vacciner contre la grippe, en très grande majorité des personnes âgées, parfois de peu de résistance. Après la vaccination, si on détectait la présence d’anticorps, cela indiquerait-il vraiment une protection contre la maladie ? Dans un article de "l’Australian Journal of Medical Technology", le virologue B. Allen rapporte le cas d’un groupe de soldats vaccinés contre la rubéole qui, bien qu’ils démontraient une production d’anticorps, contractèrent tout de même la maladie, dans une proportion de 80 %.

Notre système immunitaire a-t-il vraiment besoin d’agents extérieurs, d’une immunisation artificielle pour bien fonctionner ? Cette immunisation artificielle renforce-t-elle notre système immunitaire ? Des substances associées à la maladie et à la mort peuvent-elles vraiment apporter la santé ?

Les virus ou protéines étrangères des vaccins ne sont pas filtrés par le système digestif ou le foie, mais directement injectés dans le sang et le système lymphatique, leur donnant un accès direct immédiat aux organes. Les vaccins court-circuitent donc totalement nos systèmes de défense naturelle.

Pour la médecine, c’est parce que le système immunitaire du bébé est immature qu’il doit être vacciné. Mais ce bébé n’est-il pas plus vulnérable aux effets toxiques et allergènes des vaccins, justement parce que son système immunitaire est en formation ? H. Buttram et J. Hoffman, à la fois médecin et chercheur en biologie moléculaire affirme : " Les vaccinations en bas âge ne peuvent pas aider, car elles ont des effets dangereux sur le système immunitaire de l’enfant laissant peut-être ce système tellement atteint qu’il ne peut plus protéger l’enfant durant sa vie, ouvrant la voie à d’autres maladies suite à une dysfonction immunitaire".

Même son de cloche chez le professeur Pariente : "Stimuler sans cesse l’immunité n’est pas sans danger". Introduire dans un organisme des protéines étrangères à son code génétique viole l’intégrité biologique et amène l’épuisement du système immunitaire et non l’immunité. Il s’ensuit un déséquilibre écologique. Nous avons tous en nous des millions de germes microbiens plus ou moins actifs et de virus à l’état latent, qui sont en équilibre entre eux et le système immunitaire. Modifier cet équilibre peut avoir des conséquences graves : des microbes jusqu’à là non pathogènes peuvent alors devenir redoutables.

De plus, les virus des vaccins ont des propriétés tout à fait particulières de résistance et des pouvoirs de mutation. Deux virus peuvent se combiner et donner naissance à un hybride bien plus dangereux. Ces virus peuvent rester à l’état latent dans l’organisme pendant des années et ne devenir pathogènes qu’en présence d’un autre virus, d’un agent physique ou chimique ou tout simplement d’une déficience des défenses immunitaires. En 1969, la revue suisse "Médecine et Hygiène" constatait que depuis la généralisation de la vaccination contre la poliomyélite, certains virus qui jusque-là ne provoquaient que des "infections asymptomatiques" devenaient de plus en plus souvent pathogènes. En 1974, le professeur Bastin déclarait que "le vaccin contre la rougeole exalte le pouvoir pathogène des adénovirus."

Les vaccins, tel que vu précédemment, sont composés de virus ou de bactéries. Par exemple, celui pour la coqueluche provenait à l’origine, du mucus de la gorge d’enfants atteints et celui de la typhoïde, de matière fécale décomposée de patients malades. On retrouve aussi dans les vaccins différents produits chimiques, des antibiotiques, des stabilisateurs et des agents de conservation. D’autres additifs : de la gélatine hydrolysée à titre d’agent stabilisant, du phosphate d’aluminium, du phénol, du sorbitol, du formalin et du thimerosal. Tous des ingrédients toxiques, cancérigènes et allergènes.

Le thimerosal, un dérivé mercuriel est utilisé comme préservateur. En 2001, on retrouve du mercure dans les vaccins contre la méningite, l’hépatite B et la grippe. S’élimine difficilement de l’organisme. Dans une étude publiée en 1979, dans le "British Medical Journal", 26 patients reçurent un sérum d’immunoglobulines contenant du thimerosal. 19 d’entre eux (soit 73 %) virent leur taux de mercure augmenter, fait prouvé par des analyses d’urines. Le mercure est un métal toxique, s’accumule dans le cerveau et peut causer des dommages importants au système nerveux. Il traverse le placenta pour atteindre le cerveau du fœtus et contamine les nourrissons par le lait maternel. L’aluminium se retrouve dans la majorité des vaccins.

Le formalin (solution contenant 37 % de formaldéhyde) inactive le virus dans les vaccins antipoliomyélitiques, de la fièvre jaune et de la grippe. Il se retrouve aussi dans ceux de la diphtérie, du tétanos et du DCT (diphtérie, coqueluche, tétanos). La toxicité du formaldéhyde, du thimerosal et de l’aluminium est reconnue et dûment prouvée par nombre d’études scientifiques.

Les fabricants de vaccins argumenteront que ces produits chimiques se retrouvent en petites quantités dans les vaccins et que leur innocuité fut testée sur des animaux de laboratoire, ce qui n’est pas pour nous rassurer. Leurs effets toxiques, cumulatifs, leurs interactions entre eux et les virus ou microbes forment un imprévisible cocktail pour un bébé de petite taille, ou même pour un adulte.

En outre, on peut se demander si ces produits chimiques réussissent vraiment à atténuer le pouvoir pathogène des virus et des bactéries ou à les tuer. Pour justifier les vaccinations massives, certains membres de la médecine scientifique tendent à démontrer que la baisse de l’incidence des maladies est due à l’introduction des vaccins qui firent disparaître, entre autre, la variole.

La peste, qui faisait des millions de morts autrefois n’existe presque plus et ce, sans qu’un vaccin n’y soit pour quelque chose. La diphtérie a disparu en même temps dans les pays qui vaccinaient et dans ceux qui ne vaccinaient pas. En Suède, cette maladie a disparu sans aucune vaccination de masse. Selon certaines données épidémiologiques, la poliomyélite a disparu en Europe pendant les années 40 et 50 et ce, sans vaccination de masse.

Nombre de graphiques démontrent à l’évidence que le nombre de décès causés par les maladies infectieuses avait déjà commencé à diminuer avant que les vaccinations ne deviennent disponibles. Quand elles ont été implantées, le niveau était déjà rendu très bas grâce à une alimentation plus saine, des logements plus salubres, une meilleure hygiène, un statut social plus valorisant, etc.

Certains médecins préfèrent ignorer ces solutions de bon sens pour mettre en avant les vaccinations de masse. Ils affirmeront, par exemple, qu’au Mali, là où les vaccins sont pratiquement inexistants, un nouveau-né à seulement une chance sur cinq de vivre jusqu'à à cinq ans. En Afrique, la rougeole tue deux enfants sur cinq au même âge. Mais ces enfants ne meurent-ils pas plutôt à cause des conditions de vie difficiles que les vaccins ne peuvent améliorer ?

Dans les années 80, l’objectif conjoint de l’Unicef et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) était qu’en 1990, tous les enfants du monde soient vaccinés contre ces 6 maladies : rougeole, poliomyélite, diphtérie, tétanos, coqueluche et tuberculose. Pourtant, des enfants affamés ou mal nourris supportent mal les vaccinations. L’objectif de ces organismes devrait plutôt être de l’eau potable et une alimentation équilibrée pour tous les enfants. Voilà un objectif plus humanitaire, pour sauver ces 15 millions d’enfants de moins de cinq ans qui meurent chaque année sur notre planète. Notons que 4 millions d’entre eux meurent à cause de la diarrhée. Il est vrai que ces mesures ne rapporteraient pas grand chose aux compagnies pharmaceutiques...

La vaccination ne protège pas et, fait encore plus terrible, elle donne la maladie qu’elle est supposée enrayer. En Angleterre, en mai 1871, les autorités médicales affirmaient que 87.5 % de toute la population avait été vaccinée. L’année suivante, le pays expérimenta la pire épidémie de variole de toute son histoire, ce qui tua 44 840 personnes. En Ecosse, entre 1855-1875, plus de 9 000 enfants de moins de cinq ans moururent de la variole en dépit du fait que le pays était à cette époque l’un des plus vacciné du monde. En Allemagne, dans les années 1870-71, 100 000 personnes eurent la variole, dont 120 000 succombèrent à la maladie. 96 % d’entre elles avaient été vaccinées.

En fait, la variole sembla cinq fois plus fatale parmi ceux qui étaient vaccinés que parmi ceux qui ne l’étaient pas. Dans son livre "The Vaccination Superstition", le Dr. J.W. Hodge note : "Après une soigneuse considération de l’histoire de la vaccination ramassée à même une étude impartiale et compréhensible de statistiques vivantes et de données pertinentes provenant de source sûre, et à la suite d’une expérience à partir du fait d’avoir vacciné 3 000 sujets, je suis fermement convaincu que la vaccination ne peut être montrée comme ayant quelque relation logique avec la diminution des cas de variole. La plupart des personnes sont mortes de la variole qu’ils contractèrent après avoir été vaccinées."

Le professeur George Dic, en 1973, abonde dans le même sens en disant que lors des décennies précédentes en Grande-Bretagne, 75 % de ceux ayant contracté la variole avait été vaccinés. Des cas de poliomyélite se déclarèrent au Gabon, au Brésil et à Taiwan dans des populations à grande majorité vaccinées.

En 1987, à l’Université d’Alberta, une épidémie d’oreillons ravagea le campus malgré un taux de vaccination de 98 %. Entre janvier et mai 1989, au Québec, sur 1 600 cas de rougeole, plus de 58 % des enfants avaient été vaccinés. D.M. Johnson dans le "Journal of the American Medical Association" (1969) rapporte des cas de mort par tétanos chez des individus dûment vaccinés. En 1941, la majorité des enfants de France étaient vaccinés contre la diphtérie, ce qui n’empêcha pas les cas de diphtérie de tripler en 1943.

Les docteurs Dettman et Kalokerinos trouvèrent dans les annales du Ministère de la Santé de l’Ecosse que, durant la période allant de 1941 à 1944, 23 000 cas de diphtérie furent déclarés sur des enfants déjà vaccinés, entraînant la mort de 180 d’entre eux. Dans un essai majeur réalisé en Inde auprès de 260 000 personnes, le BCG s’avéra plus qu’inefficace : il est survenu plus de cas de tuberculose chez les vaccinés que dans le groupe placebo.

À court et à long terme, tous les vaccins présentent des effets secondaires, effets rapportés par les fabricants de vaccins eux-mêmes et décrits dans nombre de revues médicales. Convulsions, fièvre, urticaire, gonflement des ganglions, œdèmes, troubles gastro-intestinaux, apparaissent suite à l’injection du vaccin.

Les médecins conscients de ces effets secondaires ne les réfuteront pas mais concluront que "de deux maux, nous devons choisir le moindre mal". Les vaccins sont-ils vraiment le moindre mal ? Chez plusieurs enfants vaccinés (particulièrement avec le DCT- diphtérie, coqueluche, tétanos), on dénote des atteintes au système nerveux central, des cas de paralysie et d’inflammation du cerveau.



Selon une étude de Allan Hinman et Jeffrey Copelan, publiée en 1984 dans le "Journal of the American Medical Association", sur les 3,3 millions d’enfants vaccinés annuellement aux États-Unis avec le DCT, 16 038 démontrèrent des crises aiguës et des pleurs persistants - ce qui est considéré par plusieurs neurologistes comme l’indication d’une irritation du système nerveux central ; 8 484 eurent des convulsions ; 8 484 furent en état de choc dans les 48 heures suivant l’injection du DCT (Notons que des séquelles neurologiques peuvent survenir après la vaccination même en l’absence de réactions extrêmes). À long terme, les vaccins, en stimulant artificiellement le système immunitaire, ouvrent la porte aux maladies dégénératives, chroniques ou auto-immunes. G. Dettman dans "l’Australian Nurses Journal" (1977) rapporte que "certaines souches de vaccins peuvent être impliquées dans des maladies dégénératives telles que l’arthrite rhumatoïde, la leucémie, le diabète et la sclérose en plaques".

Un article dans le "British Medical Journal" (1967) par Miller abonde dans le même sens :"Plusieurs auteurs allemands ont décrit la relation entre la sclérose en plaques et les vaccinations contre la variole, la typhoïde, le tétanos, la poliomyélite et la tuberculose". R. Maskowitz, médecin et gradué de Harvard, est convaincu que les vaccins peuvent, à long terme, mener à une déficience du système immunitaire et causer : "des maladies considérablement plus graves que la maladie originale, impliquant des structures plus profondes, plus d’organes vitaux et ayant moins la possibilité de se résorber spontanément".

Le pédiatre Mendelsohn a raison de se demander : "Allons-nous échanger la rougeole contre le cancer et la leucémie ?" Les vaccins découlent directement de l’expérimentation animale, puisqu’en plus de contenir des sous-produits de l’abattoir, ils sont par la suite systématiquement tester sur des animaux. Des milliers de singes, par exemple, souffrent pour l’élaboration des vaccins contre le Sida et l’hépatite.

Les vaccins de la rougeole, de la fièvre jaune et des oreillons se cultivent sur des embryons de poulets. Celui contre l’encéphalite japonaise dans des cerveaux de souris ; ceux contre la polio, la rage, la varicelle et l’hépatite A baignent dans le sérum bovin.

Un virus a besoin de matière vivante pour se multiplier. L’embryon de poulet semble pour les multinationales de vaccins un foyer de culture idéal. Après onze jours d’incubation sous une température constante, un technicien injecte un virus dans l’embryon. On laisse le virus se multiplier à l’intérieur de l’œuf embryonnaire pendant deux ou trois jours. Le liquide dans lequel baigne l’embryon ou l’embryon lui-même est traité avec différents produits chimiques. Cette macération permet, selon les fabricants, de "digérer l’embryon". La dernière étape consiste à filtrer le liquide, opération permettant de ne conserver que le virus.

Les embryons de poulet se forment entièrement après 35 heures d’incubation et on peut voir leur cœur battre dès le cinquième jour. Ces futurs poussins proviennent de poulaillers contenant plus de 10 000 poules et près de 700 coqs. Pendant la période de production de ses vaccins contre la grippe, la compagnie pharmaceutique Bio-Vac consomme 160 000 œufs par semaines.



Les vaccins cultivés sur des cellules animales peuvent contenir des contaminants non décelés par les fabricants. Aucun laboratoire ne peut garantir l’asepsie des cellules animales servant à la culture vaccinale. Le virus de la leucose aviaire contamina la plupart des vaccins contre la fièvre jaune et la rougeole jusqu’à 1962. Dans la revue américaine "Science" (1972) le dr. Leonard Hayflick, professeur de microbiologie à l’Université de Stanford en Californie, déclarait : "Un nombre important de reins de singes (25 à 80 %) traités pour la fabrication des vaccins, doivent être écartés à cause d’une contamination étendue par un ou plusieurs de 20 virus connus. Il y a au moins plusieurs centaines de milliers de personnes aux États-Unis qui ont été inoculées avec les virus vivants SV-40 qu’on a trouvés dans des vaccins antipolios produits sur des cellules de reins de singes. Ce virus SV-40 provoque des tumeurs chez les hamsters et convertit in vitro les cellules humaines normales, en cellules cancéreuses".

Le 11 mai 1987 le "London Times" rapportait des informations concernant un représentant de l’OMS. Ce dernier affirmait avoir des preuves démontrant que l’origine et la prolifération du virus du Sida provenaient du vaccin antivariolique administré pendant les 13 années dans les pays du Tiers-Monde par l’OSM. Pour Jeremy Rifking du groupe environnemental The Fondation of Economics Trands : "Il est possible que certaines contaminations de virus animaux dans les vaccins, comme celui de la variole, ont joué un rôle dans l’émergence du sida et d’autres maladies". Cette fondation croit que le vaccin de la variole et d’autres vaccins contenant du sérum de bœuf/vache peuvent être l’hôte du "virus bovin de déficience immunitaire" et se transmettre à l’humain. Ce virus est semblable au VIH humain.

Un virus voisin, le "virus bovin de la leucémie" (VBL) se retrouve aussi chez les bovins et ressemble à un virus humain, le HTLV-I qui cause une forme rare de leucémie. Le département américain de l’Agriculture a décelé le VBL dans plus de 60 % du bétail américain.

L’antagonisme biologique entre les espèces est si puissant que les virus d’une espèce, inoffensifs pour elle (par exemple, le SV-40 est inoffensif pour les singes) peuvent devenir dangereux lorsque transférés à une espèce différente, comme l’espèce humaine, au point de devenir cancérigènes. Le Dr. Leonard Hayflick, déjà cité, fait la remarque suivante : "Les virus animaux cancérigènes les plus importants - ceux qui peuvent être isolés chez les primates, le SV-40 et les adénovirus cancérigènes - ne sont cancérigènes que quand ils passent à une autre espèce. Aucun virus cancérigène de primate ne produit des tumeurs dans l’espèce animale dont le virus est originaire, mais de tels virus peuvent produire des tumeurs dans des espèces animales hétérogènes". Bien sûr, il s’agit ici de virus connus mais il en existe une multitude, qui non décelés peuvent contaminer les vaccins.

En 1966, sept chercheurs allemands du laboratoire Behring trouvèrent la mort en travaillant sur des singes utilisés pour la fabrication des vaccins contre la poliomyélite et le typhus. Trente autres chercheurs ont été malades sans qu’on puisse identifier le virus responsable.

Comme nous venons de le voir, les vaccins ne semblent pas un signe évident de protection contre les maladies. Par-delà le côté strictement de santé, certains évoquent pour les refuser des raisons philosophiques ou religieuses. Dans les années 80, des groupes opposés à l’avortement voulaient mettre fin à l’usage d’un vaccin contre la rougeole provenant des tissus prélevés sur un fœtus obtenu lors d’un avortement. Le vaccin, nommé WI-38, avait été fabriqué en 1962, à partir de tissus de poumon prélevés sur un fœtus suédois. Les tissus originaux furent congelés pour servir à produire le vaccin partout dans le monde par culture cellulaire, Des porte-parole de ces divers groupes trouvèrent l’usage de ce vaccin offensant et répugnant, du point de vue moral. En 1984, ils affirmaient qu’au Canada, c’était le seul vaccin contre la rougeole disponible depuis 1979.

En Inde, on vaccine massivement des disciples de l’hindouisme ou du jaïnisme avec des vaccins provenant de reins de singes, ou contenant du sérum bovin. Cette population ayant une révérence religieuse pour ces animaux, ignore probablement ce fait et se soumet à la technologie de l’Occident, une autre forme de colonialisme.

Les vaccins perturbent l’écologie de notre corps, de ceux qui nous entourent et de la planète. Les laboratoires rejettent nombre de produits chimiques servant à l’élaboration des vaccins. En outre, le virus vivant de la poliomyélite, par exemple, en se répliquant dans l’intestin du sujet vacciné, est ensuite excrété en grande quantité dans le milieu extérieur. Les virus deviennent source de pollution.

Après une campagne de vaccination contre la poliomyélite au Costa Rica en 1959, les mouches véhiculaient du virus vaccinal. Tout vacciné est potentiellement capable de contaminer son entourage. La menace ne vient pas des non vaccinés mais des vaccinés ! Il peut aussi y avoir le danger qu’un virus s’échappe lors des recherches. En 1978, une femme travaillant dans un laboratoire de l’Université de Birmingham est morte après la "fuite" d’un virus porteur de la variole.

Conclusion : Le respect de maladies le plus souvent bénignes doit être envisagé. Les maladies et les dites épidémies apparaissent par cycles et disparaissent d’elles-mêmes. Nous devons fortifier notre système immunitaire - par une alimentation biologique, une bonne hygiène de vie, etc. - et non l’agresser avec des produits chimiques, des virus d’animaux malades, des substances toxiques et des débris d’abattoir.

En matière de microbiologie, il arrive que ce qu’on croit mort soit vivant. Même constitués de microbes ou de virus atténués ou tués, ces éléments que l’on tient pour inactifs peuvent se réactiver. Les vitamines A et C se révèlent très utiles contre les maladies infectieuses. Plusieurs chercheurs démontrèrent que la vitamine C par exemple, inactive le virus de l’herpès, de la poliomyélite et de la rage.




En 1937, le "Canadian Medical Association Journal", décrivait cette expérience : on administra 1 gramme de vitamine C pendant plusieurs jours à 29 patients souffrant de coqueluche. Les chercheurs trouvèrent que le "traitement abaissa l’intensité, le nombre et la durée des symptômes".

On retrouve dans la littérature médicale d’autres études semblables sur la vitamine C et ses effets thérapeutiques contre la lèpre, la fièvre typhoïde et la dysenterie. Au Québec, aucun vaccin n’est obligatoire. Tout individu peut refuser un vaccin et l’obliger à le faire contrevient aux droits reconnus à l’article 1 de la Charte québécoise et à l’article 7 de la Charte canadienne. Lors d’un jugement rendu en mars 1990, le juge Trudeau a reconnu que lors d’une "épidémie" de rougeole, les parents ne sont pas tenus de faire vacciner leurs enfants mais doivent les retirer de l’école jusqu’à ce que se résorbe la dite "épidémie".

Aucun vaccin n’est obligatoire pour voyager à l’étranger, excepté celui de la fièvre jaune que certains pays (d’Afrique ou d’Amérique du sud) peuvent demander si vous venez d’une zone d’endémie.

En Suède, la diphtérie a disparu sans aucune vaccination de masse. Dans les années 50, aux Etats-Unis, après une année de vaccination massive contre la poliomyélite, les cas de cette maladie augmentèrent de 300 % dans les états qui vaccinaient. Les cas de poliomyélite en Angleterre entre 1923 et 1953 diminuèrent de 53 % avant même l’introduction des vaccinations de masse.

En 1992 , en Grande-Bretagne, deux vaccins contre la rougeole (Pluserix, Immravax) furent bannis après avoir causé chez de nombreux enfants vaccinés la méningite, la surdité, la paralysie et des troubles de la vision.

En 1995, selon une étude publiée dans la revue médicale britannique "The Lancet", la vaccination contre la rougeole pourrait jouer un rôle dans la survenue de maladies inflammatoires des intestins comme la maladie de Croh. Le risque de maladie de Crohn est 3 fois supérieur parmi les vaccinés et 2 fois supérieur pour la rectocolite hémorragique, selon un groupe témoin.

Le "New England Journal of Medecine" (1987) dans un article de Tracy Gustafson, écrit qu’entre 1983 et 1990, des épidémies de rougeole se déclarèrent aux États-Unis chez des enfants et de jeunes adultes vaccinés et ayant démontré des anticorps contre la maladie.

Dans une épidémie de rougeole à Corpus Christie, Texas (États-Unis) en 1985, 99 % des enfants atteints avaient été vaccinés; 12% d’entre eux avaient même reçu un 2e rappel.

Le Dr. Aubrey Tingle, pédiatre et immunologiste à l’Hôpital de Vancouver a découvert que 30 % des adultes ayant été exposés au vaccin contre la rubéole, souffrirent d’arthrite allant de jointures endolories jusqu’à un handicap sévère, deux ou quatre semaines suivant la vaccination.

En 197l, à Casper, Wyoming (États-Unis) une épidémie de rubéole éclata un an après que 83 % des enfants en âge scolaire de la ville aient été vaccinés contre la maladie. À Birmingham, en Grande-Bretagne, 600 personnes âgées et vaccinées contre la grippe démontrèrent le double de problèmes respiratoires qu’un groupe similaire non vacciné. Pour diagnostiquer la tuberculose, on a recours au "test cutané à la tuberculine" (cuti-réaction). Selon le Dr. J. Pilette, ce test peut déclencher des réactions allergiques, de l’asthme, des atteintes oculaires, de la cécité et même le décès, ainsi que des tuberculoses nouvelles ou réactives (surtout en période de croissance ou en cas de tests répétés).

Un nombre impressionnant d’articles publiés dans des revues scientifiques fait état de sévères complications auto-immunes et neurologiques suite à une vaccination contre l’hépatite B : nausées, vomissements, diarrhée, fièvre, urticaire, tachycardie, palpitations cardiaques, zona, eczéma, purpura, paralysie, syndrome de Guillain-Barré, névrite optique, conjonctivite, troubles de la vision, sclérose en plaques, diabète. Aussi des cas d’arthrite, de rhumatisme, de problèmes de foie, d’asthme et même des décès.

Le vaccin contre le méningocoque groupe A, CY et W-113 (méningite) combinés comporte des effets secondaires tels que céphalées, malaises, frissons et fièvre. Celui de l’Haemophilus influenza (type B/Hib) peut induire des crises convulsives, douleurs au point d’injection, irritabilité, somnolence, diarrhée, vomissement, otite, éruption cutanée et infection des voies respiratoires supérieures. Une étude réalisée au Minnesota (États-Unis) démontre que le H.I.B augmente les risques de développer une méningite.

"Le risque de souffrir de complications sérieuses provenant des vaccins contre la grippe est beaucoup plus grand que la grippe elle-même." Dr. William Frosehaver

"C’est une grande insulte faite au système immunitaire d’un enfant que d’introduire dans son sang les protéines étrangères ou les virus vivants dont sont composés les vaccins d’aujourd’hui". Dr. Moskowitz

"Les vaccins viraux vivants contre la grippe et la polio paralytique, par exemple, peuvent dans chaque situation, dans chaque cas, causer la maladie qu’ils veulent justement prévenir; les vaccins viraux vivants contre la rougeole et les oreillons peuvent produire des effets secondaires, tel l’encéphalite... Le vaccin viral vivant contre la polio est maintenant la principale cause de la polio aux États-Unis et dans d’autres pays... Contrairement aux croyances antérieurement établies à propos des vaccins du virus de la polio, l’évidence existe maintenant que le vaccin viral vivant ne peut être administré sans risque de produire la paralysie... Le vaccin viral vivant de la polio transporte en lui-même le risque de produire la polio paralytique chez les individus vaccinés ou leurs contacts". Dr. Salk (il introduisit le vaccin original de la polio dans les années 50)

"Les vaccins peuvent causer l’arthrite chronique évolutive, la sclérose en plaque, le lupus systémique érythémateux, le Parkinson et le cancer." Professeur R. Simpson, de l’American Cancer Society

"La rubéole est une maladie bénigne qui ne requiert aucun traitement médical. Le traitement consiste en repos et en absorption de liquide"..."Les oreillons ne requièrent pas de traitement médical : du repos, une diète légère, beaucoup de boisson et des compresses glacées pour diminuer le gonflement. Les cas d’orchite (atteinte du testicule causant la stérilité) sont extrêmement rares"..."Votre enfant a, aujourd’hui, à peu près autant de chance d’attraper la diphtérie que d’être mordu par un cobra". Robert Mendelsohn, pédiatre

"Le déclin du tétanos en tant que maladie commença avant l’introduction de l’anatoxine dans la population" : "Medical Journal of Australia" (1978)

"L’évidence suggère que les personnes qui sont vaccinées contre la grippe ont approximativement 10 fois plus de chance de contracter le syndrome de Guillain-Barré que ceux qui n’ont pas été vaccinés" Center for Control Diseases (1977)

"C’est une véritable épidémie... Il est grotesque de prétendre qu’il n’existe aucun lien entre l’autisme et la vaccination sauf des coïncidences. La vérité est que des enfants sont blessés par les vaccinations". Dr. Bernard Rimland, directeur et fondateur du Autism Research Institute Of San Diego

"Pendant 23 ans, j’ai observé que les enfants non vaccinés étaient plus sains et plus robustes que les enfants vaccinés. Les allergies, l’asthme et des perturbations comportementales étaient clairement plus fréquents chez mes jeunes patients vaccinés. D’autre part, les premiers n’ont pas souffert plus souvent ou plus sévèrement de maladies infectieuses que les autres." Philip Incao, médecin

"Il n’y a pas de raison de croire que le vaccin de l’influenza (grippe) soit capable de prévenir ou de diminuer la maladie. Ceux qui fabriquent ce vaccin savent qu’il ne sert à rien mais ils continuent à le vendre tout de même." Dr. Anthony Morris - anciennement chef du Contrôle des vaccins, gouvernement des États-Unis.

"J’appelle ça de la vaccinomanie. Nous sommes arrivés à un point qui n’est plus défendable sur le plan scientifique. Introduire de nouveaux vaccins dans le corps sans savoir comment ils pourront affecter dans le temps les fonctions du système immunitaire frise la criminalité." Nicholas Regush, journaliste médical

"La présence d’un œdème cérébral chez des enfants en bas âge qui meurent très peu de temps après une vaccination contre l’hépatite B est inquiétante... Les enfants an dessous de 14 ans ont plus de chance de mourir ou de souffrir de réactions négatives après avoir reçu le vaccin de l’hépatite B que d’attraper la maladie." Jane Orient, médecin, directrice de L’Association des Médecins américains et des chirurgiens.

"Les parents d’enfants autistes rapportent couramment des désordres neurologiques immédiatement après l’inoculation avec le RRO (Rougeole, rubéole, oreillons) et le DCaT (Diphtérie, Coqueluche acellulaire et tétanos)." Dr. Vijendra Singh, professeur d’immunologie

En 1992, une étude publiée dans "The American Journal of Epidemiology" a démontré qu’un enfant a 8 fois plus de chance de mourir, trois jours après avoir reçu le vaccin DCT (diphtérie, coqueluche et tétanos) qu’un enfant non vacciné.

Une étude préliminaire du Center for Disease Control, États-Unis, sur le vaccin HIB (Haemophilus influenza type b/hip) indique qu’un enfant vacciné peut 5 fois plus contracter la maladie qu’un enfant n’ayant pas reçu le vaccin.

Le "New England Journal of Medecine" (juillet 1994) a publié une recherche concluant que 80 % des enfants en bas de 5 ans qui avaient contracté la coqueluche étaient pourtant vaccinés contre la maladie.

Au Japon, après l’introduction en 1994 d’un vaccin RRO (rougeole, rubéole, oreillons) on a vu s’accroître dans les mois suivants, une augmentation dramatique de cas de méningites chez les enfants vaccinés. Le même phénomène s’est répété en France et en Grande Bretagne. Le vaccin en cause serait celui de la rougeole.

Document source : Amessi

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Nos libertés

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03/09/2009 | Lien permanent

Explosion financière : mettez-vous à l'abri AVANT !


MoneyWeek


Cher Lecteur,

La Bourse vire au rouge.

Que lisait-on dans Les Echos hier ? "La Bourse de Paris poursuit son repli en ouverture dans le sillage des marchés asiatiques. Toutes les valeurs du CAC 40 sont dans le rouge, à commencer par les financières."

Comme je vous le disais dans la Quotidienne de lundi, les mesures préconisées par Obama ont eu un effet immédiat. Nous allons assister à la déstabilisation des marchés -- qui vont devenir de plus en plus volatils.

Il est temps de vous mettre à l'abri d'un marché actions qui va dérailler... s'il ne déraille pas déjà !

Mais si ce n'était que ça...

Derrière les plans de relance à répétition, le chômage massif et l'immobilier qui s'effondre se cache la plus grande arnaque financière depuis Madoff.

Eh oui, vous avez bien lu. Alors le gouvernement américain prétend "purger" l'activité financière de ses démons... il laisse une arnaque de plusieurs milliers de milliards d'euros grossir... grossir... grossir... jusqu'à exploser ?

Il y a en effet toutes les chances pour que cela arrive.

Le jour J -- celui de l'explosion -- il vaudra mieux être bien à l'abri, reclus, calfeutré... tout ce que vous voudrez mais surtout pas là !

Car cette arnaque -- loin de se cantonner à délester les comptes de riches financiers américains -- est sur le point de ruiner des milliers d'investisseurs à travers le monde ! Dont peut-être vous...

En lisant ce qui suit, vous découvrirez pourquoi cette arnaque financière pourrait être dévoilée au grand jour d'un moment à l'autre -- mais surtout comment vous positionner pour ne pas en pâtir... et même en profiter !

Meilleures salutations,

Cécile Chevré
La Quotidienne de MoneyWeek

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Super-Madoff

Une arnaque faisant 200 fois la taille de celle de Bernie Madoff pourrait exploser dans les mois qui viennent et réduire à néant l'épargne de millions de Français...

... alors que d'autres se retrouveront
beaucoup plus riches dans le même temps

Nos analystes avaient prédit la catastrophe des subprime... la crise de l'immobilier US... la hausse spectaculaire de l'or... le krach boursier de 2008... l'effondrement du système bancaire et financier...

A présent, ils vous révèlent
comment sortir gagnant de la crise



Cher Investisseur,

L'arnaque de Bernie Madoff a coûté aux investisseurs de la planète environ 50 milliards de dollars. Mais croyez-moi, ce n'est rien à côté de ce qui est en train de se passer.

Ca coûtera des milliers de milliards d'euros aux investisseurs.

Mais ça pourrait aussi rendre quelques-uns extrêmement riches, grâce à un investissement en particulier. Et vous pourriez faire partie des gagnants... à condition d'agir vite.

Croyez-moi, vous n'en entendrez pas parler dans la presse grand public, dans le secteur de la finance ou de la part des bureaucrates de l'Elysée. Non... on vous parlera plutôt de la chute des marchés un jour... de la crise bancaire le lendemain... du pouvoir d'achat le surlendemain...

On vous parlera du ralentissement de l'économie... des constructeurs automobiles en danger... des emplois qui disparaissent... puis de la possibilité d'un Plan de Relance qui pourrait tout réparer comme par miracle.

Sauf qu'il manque l'essentiel.

L'essentiel, c'est qu'on n'a pas affaire à une récession "normale". Nous vivons une DEPRESSION. Et les dépressions suivent des règles différentes.

La situation mondiale n'a jamais été si grave depuis 1929. Les gouvernements de la planète -- la France y compris -- affirment qu'ils peuvent inonder les marchés d'argent... en commençant par les banques. Mais même si tous ces milliards remotivent les prêts des banques, à qui vont-elles prêter cet argent... et pour quoi faire ?

Le CAC 40 a perdu 42% en un an. L'économie ralentit : en France, on est entré dans la pire récession depuis 1975 au moins, avec une croissance qui devrait être inférieure à -3% en 2009 -- et ce chiffre a été révisé à la hausse trois fois depuis l'automne 2008.

Le déficit public devrait atteindre -- voire dépasser -- les 100 milliards d'euros. On a enregistré 17% d'augmentation de faillites d'entreprises françaises en 2008. L'automobile, qui représente un emploi sur 10 en France, est particulièrement touchée. Le gouvernement promet son aide et parle de mettre en place des mesures de soutien, fiscales, budgétaires, etc... mais vu le succès des précédentes mesures, qui peut dire si celles-ci fonctionneront ? Imaginez les dégâts si un dixième de la main-d'oeuvre française devait se retrouver au chômage !

Et même sans les problèmes de l'automobile, on comptait 217 000 chômeurs de plus sur l'ensemble de l'année 2008. En janvier dernier, on a même enregistré un pic record de +4,3% en un mois... et à l'heure où j'écris ces lignes, ce sont pas moins de 2,38 millions de Français qui sont au chômage.

Au sein de l'Union européenne, ce n'est pas mieux : l'Allemagne et la France, les deux "locomotives" de l'Union luttent... Mais du côté de pays plus petits, comme les ex-républiques des pays de l'Est, ou encore l'Espagne et l'Irlande, c'est une véritable débâcle. Comme ce qui s'est passé en Islande, ces états frôlent la faillite. Les Etats-Unis doivent renflouer leurs banques ? La France et l'Allemagne, en vertu de la solidarité européenne, pourraient se retrouver à renflouer des pays tout entiers !

Dans de telles conditions, à quoi voulez-vous que serve un n-ième plan de relance ?

Le problème, c'est un excès de DETTE. La dette publique... la dette privée... toutes sortes de dette.

Et cette dette a beau être concentrée aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, elle affectera le monde entier. Le CAC 40 a déjà perdu 41% par rapport à ses sommets de 2008. Et comme nous le verrons dans quelques lignes, le pire reste à venir.

Mais avant d'en arriver là, faisons un peu connaissance...


Nous avions prévu l'effondrement des subprime,
la crise bancaire et la hausse de l'or :
sur quoi aurons-nous raison aujourd'hui ?



Je suis William Bonner, président-fondateur du magazine MoneyWeek, qui a récemment uni ses forces avec La Vie Financière. Je dirige également les Publications Agora France, filiale d'Agora Inc., un groupe de presse spécialisé dans la finance et l'investissement. Au fil des ans, nous avons constitué un réseau international d'analystes, d'experts et de penseurs qui réfléchissent à la finance autrement, dans le refus de la langue de bois et du politiquement correct.

Et les événements économiques et boursiers auxquels nous assistons en ce moment, mon équipe et moi-même les avions prévus de longue date.

Best-seller
du New York Times

Dès 2004, par exemple, j'écrivais dans le livre L'inéluctable faillite de l'économie américaine que le système consistant à baisser les taux pour alimenter la consommation par le crédit facile et l'injection de liquidités ne pouvait que mener au désastre :

"Le capitalisme de consommation américain est condamné [...] Les tendances qui ne pouvaient pas durer sont en train de s'achever. Les consommateurs ne peuvent pas continuer à s'endetter. La consommation ne peut pas continuer à prendre une part de plus en plus importante du PIB. Les investissements en équipements et les bénéfices ne peuvent pas tomber beaucoup plus bas. Les étrangers ne continueront pas à financer les excédents de consommation des Américains [...], du moins pas au cours actuel du dollar".





Best-seller
du New York Times

Dans mon second livre, L'Empire des dettes, j'analysais dès 2006 l'effondrement de l'immobilier qui s'est produit en 2007 :

"Un krach du marché boursier s'accompagnerait des lamentations habituelles. Mais un krach de l'immobilier serait bien pire. Les ménages en sont arrivés à compter sur la hausse du rapport prêt-valeur de leur maison pour rester solvables. Privés de cette hausse, ils n'auraient plus qu'à épargner et réduire leur consommation. Ce qui conduirait à toutes les choses négatives que la Fed s'est donné tant de mal et de déshonneur à éviter : la récession, le chômage, les faillites, les saisies et la chute des prix".


La suite devait nous donner raison ; et bien des événements que nous anticipions se sont déroulés exactement comme nous l'avions prévu. Nous avions parlé bien avant les autres de la hausse de l'or -- de l'explosion de la bulle des dot.com... de la baisse du dollar... et bien d'autres choses encore.

Mais tout cela... ce n'est que de l'histoire. Du passé. Ce que vous voulez savoir... c'est ce qui va se passer demain.

Continuez votre lecture et je vous le dirai. Mais attention : vous devez réagir rapidement -- ou vous serez dépassé par les événements.

Et croyez-moi, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Le pire est loin d'être passé. En fait, le pire, ce sera lorsque les Américains se débarrasseront de leurs dettes... d'une manière que Charles de Gaulle avait prévue dès les années 60. Selon lui, les Américains profitaient d'un "privilège exorbitant" parce qu'ils pouvaient rembourser leurs dettes simplement en imprimant plus de dollars.

Le vilain secret du gouvernement américain

En 2009, le gouvernement américain devrait emprunter 2 500 MILLIARDS de dollars -- qui viennent s'ajouter à 500 milliards l'an dernier. Et à une dette nationale de plus de 10 000 milliards de dollars.

La dette est si gigantesque... et grandit si rapidement... que le gouvernement US a du mal ne serait-ce qu'à payer les intérêts. Et si vous imaginez qu'il va pouvoir rembourser ses précédents prêts... vous allez être très déçu. C'est une véritable "arnaque en pyramide" -- qui demande de nouveaux investissements en permanence. Avant que cette crise ne termine, les investisseurs se retrouveront "dans le rouge" de plus de 20 000 milliards de dollars.

Mais les Américains ne sont pas idiots. Ils savent qu'ils ne peuvent pas financer cette sorte d'emprunts éternellement. S'ils essayaient, cette immense demande d'argent ferait certainement grimper les taux d'intérêt -- ruinant ainsi leurs efforts. En fait, les prêteurs étrangers réduisent déjà leurs engagements ; la proportion de dette US entre des mains étrangères chute rapidement.

Mais les Américains ont un vilain petit secret -- et réservent une bien mauvaise surprise aux investisseurs qui ne se doutent de rien. En toute discrétion, la Réserve fédérale (la banque centrale des Etats-Unis) s'est vu accorder le droit de prêter de l'argent directement au gouvernement américain. Mais où la Fed va-t-elle le trouver, cet argent ?

Vous vous rappelez le "privilège exorbitant" dont je vous parlais plus haut ? Eh bien, le voici...

Le 27 janvier 2009, le Wall Street Journal a découvert le pot aux roses :

"Dans la mesure où elle ne peut plus baisser ses taux, [la Réserve fédérale US] a commencé d'imprimer de l'argent dans les faits pour tenter de soutenir l'économie".

A peine un investisseur sur 1 000 comprend ce que cette phrase signifie vraiment. Mais pour celui qui la comprend, c'est une opportunité comme on n'en voit qu'une fois dans sa vie.

Voyez-vous, le gouvernement américain avale des milliers de milliards de dollars pour essayer de dépenser jusqu'à sortir de la dépression. De l'argent sain. De l'argent malsain. De l'argent intelligent. De l'argent idiot. Ces sommes gigantesques sont littéralement aspirées des mains de leurs propriétaires. Tout ce que vous avez à faire, c'est vous positionner correctement... et attendre que les profits tombent.

Il y a des moments où les dieux de la richesse vous font un clin d'oeil : c'est le cas actuellement.


D'abord, laissez-moi vous en dire plus
sur les catastrophes financières qui nous attendent...
Puis je vous expliquerai comment éviter les désastres
et faire croître votre argent au-delà de ce que vous pensiez possible


Comment ? Il faut avoir les bons contacts...


Imaginez un ami qui aurait l'étrange talent de savoir interpréter pour vous les événements futurs. Quelqu'un qui serait prêt à prendre des risques pour faire des prédictions au premier abord invraisemblable et qui, pourtant, se vérifieraient presque à chaque fois.

Fin janvier 2003, par exemple, alors que tout le monde ne jurait que par les actions et la reprise de l'économie mondiale, il vous aurait parlé de la future remontée de l'or et du long et lent déclin du dollar... vous aidant ainsi à profiter de l'envolée du métal jaune et multipliant votre capital par plus de 2,5.

Toujours en 2003, en février, cette fois-ci, il aurait attiré votre attention sur la Chine et sa croissance spectaculaire. A l'époque, la majorité des investisseurs restait frileuse sur l'Empire du Milieu... mais grâce à cette prédiction, vous auriez pu vous positionner avant le reste du marché et voir vos gains augmenter alors que le PIB chinois alignait cinq années de hausse consécutives (et ce n'est pas fini).

Début 2004, il aurait été parmi les premiers à vous parler des matières premières et du supercycle haussier. Vous auriez ainsi pu profiter d'une tendance qui multiplierait le cours du pétrole par plus de 4... tandis que le cuivre grimpait de 70%... le nickel de 160%... le zinc de 123%... et j'en passe.

Dès 2006, il aurait vu venir la baisse de l'immobilier aux Etats-Unis... vous protégeant ainsi de la spirale infernale qu'elle déclencherait à l'été 2007, et dont les conséquences ont atteint un point culminant à l'automne 2008 : crise des subprime, crise du crédit, faillites en série chez les particuliers comme chez les entreprises, krach boursier, crise des valeurs financières...

Toutes ces prédictions se sont vérifiées. Et une personne qui aurait pu les connaître à l'avance aurait pu agir en conséquence pour se protéger et gagner beaucoup d'argent.

N'aimeriez-vous pas savoir ce que cet ami aurait à vous dire maintenant ?

En ce moment, quelques grandes tendances se dessinent qui font peser une lourde menace sur la France.

Par exemple :

· Quel sera l'impact de l'effondrement économique et financier global auquel nous nous attendons actuellement ? Bizarrement, les Américains sont la principale cause du problème, mais ils pourraient être moins affectés que nous. Eh oui, même si leur économie est mise à mal en ce moment, ils peuvent corriger le problème... à nos dépens : il leur suffit d'effacer leur dette en imprimant toujours plus d'argent -- et ils ne s'en priveront pas, même si cela a toutes les chances de laminer le système financier et monétaire mondial. Dans un instant, je vous dirai pourquoi nous sommes particulièrement vulnérables.

· Les plus vulnérables de tous seront les retraités et tous ceux qui s'apprêtent à partir bientôt à la retraite. Parce que comme vous le savez, notre système de retraites est au bord de la faillite. Et quand celle-ci sera déclarée, le gouvernement n'aura pas d'autre choix que de réduire radicalement les chèques des retraites. Si possible en noyant le poisson par des tours de passe-passe dont il a le secret et sans nous le dire clairement. Et ça ne se passera pas dans sept ou dix ans comme certains experts le disent... cela viendra beaucoup plus vite qu'on le croit ! Je vous dirai comment.

· Les conséquences de la crise sur la Chine seront gigantesques. En ce moment, il y ont 20 millions d'ouvriers Chinois qui cherchent de l'emploi...

C'est pourquoi la crise économique pourrait causer une véritable révolution dans le pays. Est-ce que cela remet en cause l'ascension de ce géant ? Jusqu'où la Chine peut-elle chuter ? Connaîtra-t-elle une reprise dans les mois qui viennent, et si oui, comment en profiter ? Qu'en est-il des autres pays émergents ? Comment le paysage économique et social français sera-t-il affecté ? Je vous le dirai tout à l'heure.

Je veux vous parler de toutes ces choses et davantage encore. Mais d'abord, je veux vous convaincre qu'il ne s'agit pas d'un exercice futile. Il y a un côté pratique à tout ceci. Parce que c'est une affaire d'argent... de votre argent. Et nous savons que vous avez beaucoup de décisions à prendre dans ce domaine.

Faut-il acheter de l'immobilier ou des FCP ? Compte tenu du niveau actuel des taux, faut-il investir dans l'obligataire ? Faut-il acheter des francs suisses ? Ou de l'or ? L'assurance-vie est-elle encore intéressante ?

Nous voudrions vous aider à répondre à toutes ces questions. En vous aidant à comprendre ce qui se passe dans le monde et où tout cela nous mène. Vous aurez un avantage décisif sur vos concitoyens. Un avantage secret dans chaque conversation... et dans chaque décision financière que vous aurez à prendre.

Voyons de plus près ce qui nous attend :


Le système financier mondial s'effondre


La richesse de la France tient à sa capacité à exporter des produits à haute valeur ajoutée : des Airbus, des satellites, des produits de luxe, de l'agro-alimentaire, du vin. Autre grande source de richesse pour la France : les touristes. Or les Louis Vuitton, Moët-Hennessy, PPR et les autres ont été gravement touchés par la crise financière de ces derniers mois. Mais ce n'était qu'un avertissement : la vraie crise est devant nous...

Qu'en sera-t-il quand les touristes déserteront la France ? Qui viendra quand il n'y aura plus d'argent à dépenser, qui achètera notre champagne ? Nos avions Rafales ? Qui assistera à nos défilés de mode haute couture ? Personne. Les restaurants et les hôtels seront vides et l'argent cessera de circuler.

Résultat : bientôt, l'afflux de nouveaux chômeurs aura vidé les caisses de l'Etat.

Quel rapport entre la France et les Etats-Unis ?

Les Américains sont les plus gros consommateurs au monde. Lorsqu'ils arrêtent d'acheter, le monde entier est concerné. C'est exactement ce qui est en train de se passer en ce moment même. Les consommateurs américains sont enlisés dans leurs dettes : privée de ce moteur essentiel, l'économie mondiale est paralysée.

Mais qui est vraiment le grand perdant ? Leur banque centrale, la Réserve Fédérale, a prouvé qu'elle était prête à tout pour empêcher le pays de sombrer. Elle ira jusqu'à faire marcher sa planche à billets pour "effacer" la dette américaine -- ce qui réduira à néant la valeur du dollar (et le système monétaire mondial, mais c'est une autre histoire...).

Les Asiatiques aussi seront vite sur pied. Ils savent produire très bon marché. Bien meilleur marché que la France -- et c'est elle qui risque de souffrir le plus. En effet, la France produit des biens de luxe tels que le vin, la haute couture, bref, tout ce que les gens aiment acheter lorsque les temps vont pour le mieux, mais dont ils peuvent se priver quand c'est nécessaire.

Je dois également vous avertir que l'époque n'est plus au luxe et à l'ostentation. Même ceux qui ont de l'argent ne veulent plus le montrer. Le monde entier se retourne contre les riches... contre la consommation... et contre le type même de produits dont la France est spécialiste !

Tout ça vous semble difficile à croire ?

Peut-être. Mais bien des prédictions de nos analystes il y a quelques années paraissaient difficiles à croire aussi. Pourtant, elles se sont vérifiées, et souvent de façon spectaculaire.

Par exemple :

** Dès 2000, nos spécialistes avaient repéré l'effervescence qui régnait sur le secteur des dot.com. Nous avons su prévoir que la situation se développerait en bulle affectant tout le marché, et qu'elle s'accompagnerait de malversations financières et comptables du type Enron, Parmalat, etc. Et contrairement aux soi-disant experts qui affirmaient que nous étions entrés dans une "Nouvelle Ere" de prospérité éternelle, nous savions que cette bulle finirait par éclater, entraînant la perte de milliards de dollars et la ruine de millions de petits épargnants.

** Nous avions également prévu de longue date le déclin du dollar US. A la naissance de la monnaie unique européenne, il fallait 0,8 $ pour acheter un euro ; à l'heure où j'écris ces lignes, il faut plus de 1,27 $. Mais en 2002, personne ne pensait voir le dollar perdre la moitié de sa valeur en quelques années. Personne... sauf nous. Nous avions vu clair dans le jeu de la Réserve fédérale ; alors que tout le monde chantait les louanges d'Alan Greenspan puis de Ben Bernanke, nous savions que leur politique ne pouvait que détruire le dollar... ce dont l'euro -- et d'autres devises mondiales -- ne pourrait que profiter !

** Bien avant qu'elles ne fassent la couverture des journaux financiers, nos spécialistes se sont intéressés aux matières premières : le pétrole, bien entendu, mais aussi les métaux précieux, les métaux industriels, le béton, le charbon, l'uranium... Entre la consommation fiévreuse de l'Occident et la croissance exponentielle de la Chine et de l'Inde, les besoins en ressources naturelles ne pouvaient que connaître une véritable explosion, comme nous l'avions anticipé.

Pourquoi prévoir toutes ces choses ? Dans quel but ?

Notre maison d'édition est spécialisée dans la finance. Nous avons nos propres analystes financiers et avons mis en place un réseau mondial de correspondants qui nous tiennent informés des évolutions locales. Cette infrastructure est très efficace et l'information est indépendante, ce qui est rare de nos jours.

Prenons quelques exemples :

** En 2004, alors que les marchés commençaient tout juste à se remettre de la crise de 2001-2003, nous suivions depuis des mois la croissance de la Chine, de l'Inde et d'autres pays émergents. Jugeant que leur évolution était désormais assez solide, notre spécialiste a recommandé à ses lecteurs de se positionner sur un titre bien précis qui leur a permis de profiter en toute simplicité du développement des pays émergents... et d'engranger 102% de gains par la même occasion !

** Je vous parlais de l'émergence de l'Inde et de l'influence qu'elle a sur les marchés occidentaux. Eh bien, l'un de nos analystes s'est intéressé au cas d'Arcelor, à l'époque de sa fusion avec Mittal. En anticipant cette tendance, il a sélectionné un warrant sur le titre Arcelor, qu'il a recommandé à ses lecteurs. Grâce à ce conseil, ils ont pu engranger un gain de 679% entre le 20 et le 17 janvier 2006...

** Les matières premières font elles aussi couler beaucoup d'encre -- mais nous n'avons pas attendu le battage médiatique actuel pour nous y intéresser. En nous positionnant avant la majeure partie des investisseurs, nous avons pu engranger des gains de 149% sur la valeur du secteur de l'uranium UrAsia... 137,50% sur Bolsini, une valeur aurifère... 61% sur GeneralMoly, qui comme son nom l'indique, se spécialise dans le molybdène... et j'en passe.

** Et est-ce que je vous ai parlé des petites valeurs ? Nos spécialistes ont été parmi les premiers en France à proposer des recommandations basées exclusivement sur les small caps -- et ils ont de belles performances à leur actif, avec par exemple un gain de 74% en 4 mois grâce à Groupe Silicomp... 43,17% avec Etam... 60% grâce à Maison France Confort et la hausse de l'immobilier... ou 53,8% avec Solucom... et bien d'autres encore.

** Il y a aussi eu ce que nous avons appelé "la Transaction de la Décennie" qui a permis à ceux qui l'ont suivie de tripler leur mise de départ... à ce jour. Mise en place par nos spécialistes dès 1999, son principe était très simple : vendez les actions, achetez de l'or. Depuis, le CAC 40 a fait des montagnes russes, atteignant jusqu'à 7 000 points... avant de revenir à son niveau actuel. L'or, en revanche, a connu une ascension foudroyante : de 250 $ à la fin de l'année 99... il est passé à plus de 1 000 $ en 2006. Actuellement à plus de 900 $, sa hausse est loin d'être terminée, et la Transaction de la Décennie a encore de beaux jours devant elle !

Mais permettez-moi de vous expliquer pourquoi je vous écris.

Je suis le fondateur de MoneyWeek, un magazine tout à fait unique en son genre.

Mon équipe et tout mon réseau sont composés d'analystes et de spécialistes de la Bourse, de l'investissement et de l'économie. Des gens qui vont sur le terrain et savent de quoi ils parlent. Ils connaissent les difficultés des investisseurs individuels comme vous. Et ils savent comment y répondre.

Nous avons un double objectif. Analyser l'avenir pour anticiper les tendances et les événements qui pourraient détériorer votre santé économique et ruiner votre avenir financier. Nous vous aidons également à transformer ces tendances en gains substantiels.

L'enjeu est énorme. Toutes les décisions que vous prenez aujourd'hui décideront de vos succès ou échecs à venir. Vous devez prendre les BONNES décisions, et ne pas vous tromper. Vous réalisez à quel point votre décision sera plus juste si vous savez de quoi demain sera fait.

En fait, vous pouvez profiter de beaucoup de choses... à condition d'avoir une vue claire de ce qui se passe. Et de bien appréhender ce que les jours et les mois à venir nous réservent. C'est bien pour ça que MoneyWeek est là : notre travail consiste à prévoir les événements que personne n'attend -- pour mieux vous y préparer... et au final, en tirer profit. Et je peux vous assurer que les prochaines années seront plus difficiles que la plupart des gens ne l'imaginent.   

Le retour de l'hyper-inflation


Ne faites pas l'erreur de croire que l'inflation est morte. La crise actuelle a peut-être ralenti la hausse des prix... mais croyez-moi, ce n'est qu'un bref répit.

Partout dans le monde, les gouvernements ont déjà engagé près de 4 000 milliards de dollars pour lutter contre la crise financière. Au niveau européen, c'est 200 milliards d'euros qui ont été "mis sur la table".

En France, le président Sarkozy a annoncé en décembre dernier un plan de relance d'un total de 26 milliards d'euros... qui a été immédiatement englouti sans effets notables !

Mais la vraie question, c'est surtout... d'où provient tout cet argent ?

Le fait est qu'il vient du même endroit : de l'épargne. Des plans de retraite. Des portefeuilles boursiers. Des détentions des compagnies d'assurance. La réalité est indéniable : les gouvernements occidentaux sont ruinés ; ils n'ont pas de tirelire secrète cachée quelque part en prévision des cas d'urgence. Non, chaque euro englouti dans les plans de sauvetage doit être EMPRUNTE à d'autres... ou créé "à partir de rien", simplement en faisant marcher la planche à billets.

C'est mathématique : plus il y a de monnaie en circulation, plus la valeur individuelle de chaque billet et de chaque pièce diminue. Vous savez ce que cela signifie : de l'inflation. Et au rythme où la masse monétaire mondiale augmente en ce moment, ce ne sera pas les 2% qu'on veut nous faire gober actuellement... pas 5%... pas même les 14% connus dans les années 70... mais des taux insensés -- pensez à l'Argentine en 2002... au Zimbabwe en 2008... à la République de Weimar dans les années 30.

Rappelez-vous que le moteur de ce phénomène est aux Etats-Unis... et qu'il a une raison claire et évidente de créer de l'inflation : c'est un moyen d'échapper à ses dettes. Pour les Etats-Unis, ce système de financement est une véritable "arnaque en pyramide", comme je l'ai décrit en 2006 dans mon livre L'Empire des Dettes. Et cet empire est en train de s'effondrer...

Les investisseurs du monde entier perdraient aussitôt toute confiance dans le système financier, et dans toutes les formes de richesse papier (ou électronique). Aucune autre devise n'est vraiment prête à prendre la place du dollar en tant que devise de réserve mondiale.

Durant un sérieux effondrement du billet vert, selon toutes probabilités, toutes les devises perdraient leur valeur. Il en résulterait une hausse fulgurante des prix mondiaux des actifs tangibles. L'hyperinflation se répandrait au reste de la planète comme une traînée de poudre.

Si cela se produit, les seules personnes qui préserveront leur richesse (et gagneront de l'argent) seront celles qui possèdent un investissement bien particulier...


Le seul investissement anti-crise


Traditionnellement, cet investissement prend de la valeur durant les périodes d'inflation élevée et de dévaluation monétaire. Durant les années 70 inflationnistes, il représentait l'un des meilleurs investissements. Dans les années 90, quand l'inflation était basse, il a vu sa demande fondre comme neige au soleil... et a littéralement disparu de la scène financière pendant des années.

Mais depuis que les prix ont atteint un plancher en 1999, il a vu sa valeur plus que doubler. En tant que réserve de valeur traditionnelle pour une grande partie de l'Asie, cet investissement profite d'une demande en hausse alors que cette partie du monde se développe. Et pendant ce temps, en Occident, son statut de placement "en lieu sûr" attire de plus en plus d'investisseurs.

Je l'appelle "l'investissement anti-crise" parce qu'il peut gagner de la valeur dans les périodes d'inflation comme des les périodes de récession. Si les banques centrales laissent l'inflation grimper (en maintenant les taux d'intérêt au plancher), les devises perdront de la valeur par rapport à lui. Mais si les banques augmentent trop leurs taux d'intérêt (déclenchant une récession), notre remède à la crise conservera bien plus sa valeur que les actifs papier, si bien que son prix grimpera.

En d'autres termes, ce placement fournit une assurance contre toutes sortes de maux économiques.

Voilà pourquoi MoneyWeek vous donne les informations dont vous avez besoin pour profiter des meilleures opportunités dans ce secteur -- des opportunités qui vous permettront de surmonter la tempête financière qui s'annonce. Nous vous révélerons par exemple...

* Pourquoi ce placement ne peut que connaître une hausse fulgurante dans les mois qui viennent.


* Comment profiter des fusions-acquisitions dans son secteur.

* Pourquoi certaines de ces valeurs ont produit des gains colossaux ces dernières années -- et où trouver des opportunités du même genre en ce moment.



Saisissez les opportunités


Tous ces changements, toutes ces situations, font naître des opportunités. Mais encore faut-il être capable d'identifier ces opportunités pour pouvoir en profiter. C'est là que nous intervenons. Jour après jour, les spécialistes de MoneyWeek mènent l'enquête dans les coulisses de l'économie et de la finance, pour vous aider à décrypter l'actualité y adapter vos investissements. Avec eux, toutes les semaines, vous découvrirez les secteurs les plus prometteurs, les idées d'investissement les plus profitables, et les stratégies patrimoniales les plus sûres.

Par exemple, n'aimeriez-vous pas :

* Reconnaître le plus tôt possible les produits et les entreprises les plus prometteurs, qui permettent d'engranger des plus-values boursières rapides ?

* Assurer la transmission efficace de votre patrimoine à vos enfants en minimisant la ponction de l'Etat ?

* Réduire votre impôt et votre ISF en profitant des avantages liés à votre situation personnelle ?

* Miser sur la bonne entreprise cotée en bourse en anticipant les secteurs qui seront porteurs dans un avenir proche ?

Tout cela est possible...

L'investissement doit être repensé. Il faut être au-dessus de la mêlée pour s'en sortir. Les valeurs spéculatives, junk bonds, et autres produits à haut risque sont délaissés au profit de placements sûrs et tangibles. Des biens qui ne "s'évaporent" pas subitement en temps de crise. Déjà d'importants flux monétaires ont déserté la bourse.

Tout ce qui suit est très important. Il y a quelques années, nous vous aurions recommandé de vous positionner sur les ressources naturelles et les secteurs qui leur sont liés. Notre équipe internationale d'analystes financiers a fait gagner beaucoup d'argent à tous ceux qui ont bien voulu suivre ces recommandations.

Certains de leurs conseils ont battu le marché. Les résultats sont éloquents :

... Notre spécialiste des valeurs françaises a recommandé CFF Recycling, avec à la clé, un gain de 72,3%.
... Notre spécialiste de l'or a recommandé une société aurifère, Rochester, qui a rapporté une plus-value de 78,57%.
... Notre spécialiste des petites valeurs a conseillé l'achat de Ginger, qui avait grimpé de 41% lorsqu'il a recommandé de vendre.
... Notre expert en matières premières a engrangé une plus-value de 41,5% grâce à China Natural Resources.
... Notre analyste warrants a permis un gain de 129,41% grâce au Warrant Put Vivendi.

Et ce ne sont là que quelques exemples des bénéfices que nos lecteurs ont pu réaliser grâce au secteur des ressources naturelles

Mais aujourd'hui, le monde a changé de façon spectaculaire. Et aujourd'hui, notre toute première recommandation financière sera bien différente...


Où investir maintenant


C'est très clair : l'époque où l'Occident avait le contrôle de la planète est terminée. On vit actuellement un basculement historique de l'équilibre mondial -- à tous les niveaux : économique, géopolitique, financier...

Tout est en train de changer. Le système financier mondial implose. Des politiques économiques et monétaires qu'on aurait considérées comme "insensées" ou "trop dangereuses" il y a quelques années sont désormais appliquées un peu partout.

En bref, le monde économique vit une crise... et seule une personne sur 100 en comprend l'importance. Certains pensent que le capitalisme a échoué. D'autres sont sûrs qu'il s'agit d'une sorte de conspiration. Et beaucoup de gens sont persuadés que les banques centrales et les politiciens pourront leur sauver la mise.

Ils se trompent tous. Comme l'écrivait autrefois le grand économiste Joseph Schumpeter, il existe des périodes de "destruction créatrice". Nous sommes en train d'en vivre une. On ne peut pas l'arrêter, on ne peut pas reculer. Tout ce que vous pouvez faire, c'est comprendre ce qui se passe... puis vous positionner pour protéger votre patrimoine -- et le développer si possible.

Permettez-moi d'insister, parce que c'est important ; ce ne sont pas des bavardages en l'air. En tant qu'investisseur, vous devez savoir anticiper les grandes tendances, et en tirer les bonnes conclusions. Aujourd'hui, une seule s'impose : le 21ème siècle sera le siècle des pays émergents.

Alors que la France, l'Europe, les Etats-Unis sombrent sous le poids des déficits, des réglementations paralysantes et de structures vieillissantes, les pays émergents prennent de la vitesse. Leurs entreprises s'améliorent, leurs sociétés se modernisent. Une nouvelle classe moyenne émerge, impatiente de s'équiper et de consommer.

Tout cela, vous vous en doutez, créée des marchés gigantesques : infrastructures, biens d'équipement, automobiles (et tous leurs composants), construction... et j'en passe : les opportunités sont spectaculaires, comme on n'en voit qu'une fois dans une vie d'investisseur.

Ce que vous ne savez pas, c'est comment faire pour en profiter. Ca, nous vous le dirons... Vous ne voudriez tout de même pas manquer de si belles opportunités ? Je suis sûre que non. Et je veux vous aider à ne pas passer à côté, grâce à des conseils comme...

** La Chine et l'Inde font beaucoup parler d'elles -- mais d'autres pays émergent déjà, impatients de prendre la relève : l'un d'entre eux en particulier promet de prendre de la vitesse dans les mois qui viennent, notamment grâce à un excellent positionnement dans le secteur des matières premières et des éco-carburants. Nous vous dirons comment profiter de sa hausse sans prendre de risques inutiles.

** L'Australie offre une combinaison ultra-profitable pour les investisseurs : riche en or, en métaux de base et autres ressources naturelles précieuses, sa proximité avec la Chine et le reste de l'Asie lui donne accès à des marchés gigantesques et en pleine expansion. Quelques placements bien choisis vous aideront à profiter de ce potentiel spectaculaire.

** L'Afrique semble être bonne dernière dans le classement économique mondial. Pourtant, ce continent méconnu mérite d'être en bonne place dans votre portefeuille pour les années qui viennent. Nous vous dirons pourquoi, et nous vous indiquerons les meilleurs moyens de vous positionner en toute sécurité.

L'équipe de MoneyWeek est sans cesse à la recherche des meilleures occasions de placements et prend sa tâche très au sérieux. C'est justement ce que vous attendez d'eux.


Ce secteur ne peut que baisser dans les mois qui viennent :
voici comment ne pas couler avec le navire


Vous aider à construire votre richesse, ça passe aussi par vous dire où ne PAS investir. Et c'est particulièrement important en ce moment, alors que la désinformation financière fait des ravages dans les portefeuilles des investisseurs individuels, désorientés par la crise boursière.

Il suffit de regarder ce qui se passe avec l'immobilier. Partout dans le monde, le boom de l'immobilier s'est transformé en krach retentissant. Les propriétés ont fini par être hors de portée de l'acheteur moyen, ce qui provoque un effondrement de la demande.

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29/01/2010 | Lien permanent

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

L’Histoire Secrète du Monde – Chapitre 10

 

I. L’Arche d’Alliance et le Temple de Salomon

 

Lorsque nous pensons à un dieu qui “danse toute la nuit” dans le temple rond des Hyperboréens, nous nous tournons tout naturellement vers l’événement le plus remarquable décrit dans la Bible , où l’on voit rien moins que le roi David danser en sous-vêtement devant l’Arche d’Alliance… Remarquons que dans le portail nord de la cathédrale de Chartres se trouve une statue représentant Melchisédech, “prêtre-roi de Salem” et la reine de Saba. A égale distance ente eux deux se trouve l’Arche d’Alliance sur un chariot. Melchisédech tient une coupe supposée être le Saint Graal. Dans la coupe se trouve un objet cylindrique, en pierre.

 L’arche d’Alliance, cet objet des plus mystérieux et puissant était, pensons-nous, la raison de la présence des Templiers à Jérusalem. Que savons-nous réellement de l’Arche?

Lorsque j’ai commencé à étudier les questions qui me préoccupaient, à propos de la religion, de la philosophie, etc., je ne me doutais absolument pas que j’allais découvrir quelque chose d’aussi terrifiant et aux conséquences aussi incalculables en ce qui concerne les religions en général et le monothéisme en particulier!

Et je vous demande de bien me comprendre et de ne pas penser que je préconise le paganisme ou d’autres formes de cultes à des divinités ou images de divinités. Je suis entièrement convaincue que la source de toute existence est la conscience, et que cette conscience est fondamentalement ce que nous pourrions appeler Dieu ou Esprit Divin. Ce qui me dérange c’est l’imposition d’un monothéisme par tous ces groupes qui prétendent que leur version de ce qu’est ou n’est pas Dieu est la seule correcte. Et un des résultats de ce type de diktat est que le monothéisme judéo-chrétien a répandu le concept du temps linéaire.

Les gens lisent la Bible depuis deux mille ans. Elle a obtenu, dans notre culture, un statut qu’aucun autre écrit n’a obtenu. Il y a plus d’exemplaires de la Bible sur la surface de la Terre que d’aucun autre livre. Elle est citée (et souvent mal cité) plus souvent que n’importe quel autre texte. Elle a été traduite en plus de langues que n’importe quel autre ouvrage. Depuis ses premières parutions, un nombre incalculable de gens l’ont lue, étudiée, enseignée, admirée, discutée, aimée, ont vécu pour elle et sont morts pour elle. C’est le document unique qui se trouve au cœur du judaïsme et du christianisme, et cependant, le commun des mortels ne se pose jamais la question de savoir qui l’a écrite. Les gens pensent qu’ils savent: elle a été divinement dictée, révélée, ou inspirée.

 Nonobstant ce qu’en pense le commun des mortels, de nombreux chercheurs (le plus souvent des théologiens) se penchent sur ces questions depuis environ mille ans, quand ils ne sont pas brûlés sur le bûcher pour avoir osé poser la question. Et, comme nous l’avons vu, la plupart de ces gens n’avaient recherché qu’une communion plus étroite avec Dieu, en essayant de suivre le plus fidèlement le texte original reçu “de la main de Dieu”.

Lorsque nous étudions la littérature à l’école, il nous est recommandé de nous documenter aussi sur la vie de l’auteur; ne serait-ce que dans le cadre des oeuvres étudiées. Nous pouvons voir alors les liens significatifs entre la vie de l’auteur et le monde qu’il décrit. En ce qui concerne la Bible, ces éléments sont cruciaux. Néanmoins, le fait est que pour des choses aussi “sensibles” que la religion et l’Histoire, nous nous trouvons immédiatement devant un problème.

Le lecteur sait peut-être [1] que pendant de nombreuses années j’ai été hypnothérapeute dans le cadre de ma recherche de réponses dans “le monde de l’esprit”. Ce travail m’a donné une perspective absolument unique, applicable à pratiquement toutes les branches d’étude que j’ai suivies depuis. Ce que j’ai appris de plus important, à l’époque, c’est que la plupart, sinon TOUTES les perspectives humaines sont basées sur la pensée émotionnelle. Les émotions ont une curieuse tendance à “structurer” et “colorer” tout ce que nous voyons, expérimentons, et mettons en mémoire, de sorte que ce que nous pensons devient souvent matière à “prendre ses désirs pour des réalités”.

Le problème, en ce qui concerne la Bible et l’Histoire, c’est que les DONNEES proviennent de domaines tellement différents: archéologie, paléontologie, géologie, linguistique, etc. Et d’autre part nous avons l’Histoire et la mythologie. Malheureusement, on peut les mettre dans le même sac car “ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire”. Dans les situations difficiles, les humains sont capables de commettre les actes les plus répréhensibles, mais par la suite ils n’ont qu’une envie: les faire oublier et se présenter à la postérité sous un éclairage avantageux.

Les textes les plus vieux de l’Ancien Testament en Hébreu, sont ceux trouvés à Qumran et qui ne datent que d’un ou deux siècles avant Jésus Christ. La version la plus ancienne avant cela est une traduction en Grec d’approximativement la même période. Le premier texte complet en Hébreu ne date que du Xe siècle de l’ère chrétienne! Cela signifie que la version en Hébreu est apparue juste avant la période où les récits du Graal ont fait leur apparition. Il y a quelque chose qui cloche dans le tableau!.

 Les analyses textuelles font généralement remonter à 1.000 ans av. J.C. une toute petite partie de la Bible, et à environ 600 av. J.C. tout le restant. La Bible telle que nous la connaissons est le résultat de nombreuses modifications apportées au cours des siècles, et contient de si nombreuses contradictions que nous n’avons pas la place ici pour en dresser la liste! Il y a des bibliothèques entières de livres consacrés à ce sujet et je recommande au lecteur d’y jeter un coup d’œil afin de pouvoir juger en connaissance de cause des choses que je vais dire.

 En général les érudits “bibliques” donnent pour Abraham les dates de plus ou moins 1800 – 1700 av. J.C. Ces mêmes érudits situent Moïse vers 1300 ou 1250 av. J.C. Mais, si nous suivons le fil des générations telles qu’elles sont indiquées dans la Bible, nous découvrons qu’il y a seulement sept générations entre et y compris ces deux figures patriarcales! Quatre cents ans, c’est un peu long pour sept générations. Si l’on considère qu’une génération équivaut à 35-40 ans, Abraham se situe à environ 1550 av. J.C. et Moïse à environ 1300 av. J.C. Si nous remontons jusqu’à Noé, en nous basant sur la liste des générations telle que donnée par la Bible, nous arrivons à environ 2000-1900 av. J.C. – à peu près l’époque de l’arrivée des Indo-Européens au Proche-Orient. Une fois encore, quelque chose cloche dans le tableau!.

Se baser sur la Bible en tant que source historique présente bon nombre de problèmes sérieux, tout particulièrement quand nous prenons en considération le facteur “mythisation”. Le texte contient de nombreuses contradictions qui ne peuvent être réconciliées, même pas par les contorsions mentales standard des théologiens. A certains endroits, les événements sont décrits dans un certain ordre, et plus loin la Bible dit qu’ils se sont déroulés dans un ordre différent. A certains endroits la Bible dit qu’il y a deux de “quelque chose” et plus loin elle dit qu’il y en a quatorze. Sur une page, la Bible dit que les Moabites ont fait quelque chose, et quelques pages plus loin les Madianites ont fait exactement la même chose. Il y a même un passage décrivant Moïse se rendant au Tabernacle, avant même que Moïse ait bâti ce Tabernacle! (à mon avis, Moïse était capable de voyager dans le temps!).

Dans le Pentateuque, d’autres problèmes se posent: cet ouvrage contient des choses dont Moïse ne pouvait pas avoir connaissance s’il a vécu à l’époque où la Bible prétend qu’il a vécu! Et en un passage Moïse dit quelque chose qu’il ne peut pas avoir dit: le texte donne la description de la mort de Moïse, chose dont Moïse lui-même est peu susceptible d’avoir été capable… Le texte dit aussi que Moïse était l’homme le plus humble de la Terre! Eh bien, ainsi que l’a si bien souligné un commentateur, il est très peu probable que l’homme le plus humble de la Terre se désigne lui-même comme l’homme le plus humble de la Terre!

C’est l’Inquisition qui a “pris soin” de ces problèmes pendant les deux derniers millénaires, comme elle a “pris soin” aussi des Cathares et de tous ceux qui ne “marchent pas droit”.

Pour les Juifs, les contradictions n’étaient pas des contradictions: elles n’étaient que “d’apparentes contradictions”! Elles pouvaient toutes être expliquées par des “interprétations” (je dois ajouter qu’en général, ces interprétations étaient plus fantastiques encore que les contradictions elles-mêmes). Moïse avait eu connaissance de choses qu’il ne pouvait avoir connues, mais c’était un prophète! Les commentateurs bibliques du Moyen-Age, comme par exemple Rashi et Nachmanidès, ont été TRES habiles à réconcilier l’irréconciliable!

Au XIe siècle, un véritable empêcheur de tourner en rond, Isaac ibn Yashush, médecin juif au service de la Cour de l’Espagne musulmane, mentionne le fait troublant qu’une liste des rois Edomites, donnée au 36e chapitre de la Genèse, donne le nom de quelques rois qui ont vécu longtemps après la mort de Moïse. Ibn Yashush suggère l’évidence, c’est-à-dire que la liste a été dressée par quelqu’un ayant vécu après Moïse. Résultat : on lui a donné le sobriquet d’ “Isaac le Gaffeur”.

Celui qui a immortalisé l’intelligent Isaac de cette façon peu obligeante est un certain Abraham ibn Ezra, un rabbin vivant en Espagne au XIIe siècle. Mais Ibn Ezra nous met devant un paradoxe, car lui aussi a remarqué qu’il y avait des problèmes dans les textes de la Torah. Il fait allusion à plusieurs passages qui paraissent ne pas être de la main de Moïse parce qu’ils se réfèrent à Moïse à la troisième personne, utilisent des termes que Moïse ne peut avoir connus, décrivent des endroits où Moïse ne peut avoir mis le pied, et utilisent une langue appartenant à une autre époque et à un autre milieu que celui dans lequel a vécu Moïse. Il écrit, très mystérieusement: “Et si vous comprenez, alors vous reconnaîtrez la vérité Et celui qui comprend gardera le silence.

Alors pourquoi a-t-il qualifié Ibn Yashush de “Gaffeur?”. Manifestement parce que ce garçon n’avait pu s’empêcher d’ouvrir sa grande bouche et de dévoiler que la Torah n’était pas ce qu’on essayait de faire croire, et qu’alors, des tas de gens qui “étaient” entièrement plongés dans le mysticisme juif perdraient tout intérêt à la chose. Et garder vivace l’intérêt des étudiants et aspirants au pouvoir était vraiment un gros “business” à cette époque. En outre, tout le mythe chrétien était basé sur la validité du Judaïsme, (puisqu’il était la “Nouvelle Alliance”), et même s’il y avait un conflit apparent entre Juifs et Chrétiens, les Chrétiens avaient désespérément besoin de valider le Judaïsme et sa prétention à être la révélation au “peuple élu” du Seul Vrai Dieu. Après tout, c’est sur cette base que Jésus était le Fils de Dieu!

 Au XIVe siècle, un étudiant du nom de Bonfils, vivant à Damas, écrivit un ouvrage dans lequel il disait: “Et ceci est la preuve que ce verset a été écrit plus tardivement dans la Torah et que ce n’est pas Moïse qui l’a écrite. Il ne niait même pas le caractère de “révélation” de la Torah, il faisait simplement un commentaire raisonnable. Trois cents ans plus tard, son ouvrage fut réimprimé …. sans son commentaire!

Au XVe siècle, Tostatus, Evêque d’Avila souligna également que les passages décrivant la mort de Moïse ne pouvaient avoir été écrits par Moïse. S’efforçant d’adoucir le coup, il ajouta qu’il existait une “vieille tradition” selon laquelle c’est Josué, le successeur Moïse, qui avait écrit ce passage. Cent années plus tard, Luther Carlstadt fit le commentaire que cela était difficile à croire, car le compte rendu de la mort de Moïse était écrit dans le même style que le texte qui précède ce compte rendu.

 Il est vrai que les choses ont commencé à être examinées de manière plus critique à l’arrivée du protestantisme sur la scène du monde, et avec une demande accrue pour le texte original. L’Inquisition et ses inséparables “Majestés Catholiques” tentèrent, mais sans succès, de le garder dans leurs griffes. Mais c’est parfois drôle, ce que la foi peut faire. Dans le cas qui nous occupe, grâce à la montée de l’alphabétisation et à de nouvelles et meilleures traductions des textes, “l’examen critique” aboutit à la décision que le problème pouvait être résolu si l’on clamait haut et fort que c’était bien Moïse qui avait écrit la Torah, mais que, oui, occasionnellement, certains éditeurs avaient ajouté çà et là un mot, une phrase de leur cru!

Pfûûûûh! Heureuse de m’être bien tirée de ce mystère!

 Ce qui est vraiment amusant, c’est que l’un de ceux qui avaient mis cette idée sur le tapis, qui voulait à tout prix conserver le statut de textus receptus de la Bible, a été mis à l’Index par l’Eglise catholique elle-même. Ses travaux furent mis sur la liste des “livres interdits!. ” On peut dire que ces gens n’ont pas arrêté pas de se tirer dans le pied!

Enfin, après des centaines d’années passées à marcher sur la pointe des pieds autour de ce problème délicat, certains exégètes ont affirmé que la plus grande partie du Pentateuque n’avait pas été écrite par Moïse. Le premier à le clamer fut Thomas Hobbes. Il fit remarquer que le texte déclare parfois que ceci ou cela est ainsi à ce jour. Le problème est qu’un auteur décrivant une situation ayant duré très longtemps ne la situerait pas “à ce jour”.

 Isaac de la Peyrere, un Calviniste français, note que le premier verset du Deutéronome dit: “Ce sont les paroles dites par Moïse aux enfants d’Israël de l’autre côté du Jourdain”. Le problème est que ces paroles se référaient à des personnes se trouvant de l’autre côté du Jourdain par rapport à l’auteur. Cela signifie que ces paroles devaient avoir été prononcées par quelqu’un qui se trouvait à l’OUEST du Jourdain quand il écrivait, quelqu’un qui explique ce que Moïse a dit aux enfants d’Israël qui se trouvent à l’EST du Jourdain. Le problème se corse quand on sait que Moïse n’a jamais mis le pied en Israël!

L’ouvrage de La Peyrere fut banni et brûlé. Il fut lui-même arrêté et informé qu’il ne serait relâché qu’à condition de se convertir au catholicisme et de se rétracter. Apparemment, il savait que le silence est d’or. Considérant le nombré élevé de fois que cela s’est produit, nous pouvons nous interroger sur la “sainteté” d’un texte conservé à coups de menaces, de tortures et de bains de sang.

 Un peu plus tard, Baruch Spinoza, le célèbre philosophe, publia une analyse critique qui fit du bruit, c’est le moins que l’on puisse dire. Il affirmait que les passages problématiques de la Bible n’étaient pas des cas isolés qui pouvaient être escamotés un par un en les faisant passer pour des “insertions par des éditeurs”, mais qu’il s’agissait à l’évidence “d’infiltrations” par une tierce partie. Il fit également remarquer que dans le chapitre 34-10 du Deutéronome il est dit: “Il ne s’est plus levé en Israël de prophète pareil à Moïse, lui que Yahvé connaissait face à face.….” Spinoza suggéra, à juste titre, que cela devaient être les paroles d’une personne ayant vécu longtemps après Moïse et qui avait eu l’occasion de faire des comparaisons. Un commentateur remarque aussi que ce ne sont pas les mots “du plus humble des hommes sur la Terre!” [2]

Spinoza vivait vraiment dangereusement, car il écrivit: “ […]Il est plus apparent que le Soleil en plein midi que le Pentateuque n’a pas été écrit par Moïse, mais bien par quelqu’un qui a vécu bien longtemps après Moïse.” [3] Spinoza avait déjà été exclu du Judaïsme, mais à présent il se trouvait en position précaire vis-à-vis des Catholiques et des Protestants! Naturellement, son livre fut mis à l’Index, et un tas d’édits furent lancés contre son ouvrage. Il y eut même une tentative d’assassinat contre Spinoza!

Richard Simon, un protestant converti et devenu prêtre catholique, entreprit de réfuter Spinoza et écrivit un livre dans lequel il affirma que le Pentateuque était fondamentalement de la main de Moïse, mais qu’il y avait eu “quelques ajouts”. Mais ces ajouts avaient été inspirés par Dieu ou l’Esprit Saint, de sorte que ceux qui les avaient faits avaient bien fait de rassembler, réarranger et élaborer. Dieu avait toujours les choses en main, donc.

 On pourrait croire que l’Eglise était à même de reconnaître ses défenseurs. Eh bien, non, pas du tout! Simon fut attaqué et expulsé de son Ordre par ses petits camarades catholiques. Quarante réfutations de son ouvrage furent écrites par des protestants. Six exemplaires seulement survécurent aux autodafés. L’un de ces exemplaires tomba dans les mains d’un certain John Hampden qui le traduisit et se retrouva de ce fait, lui aussi, en terrain brûlant. Il “répudia publiquement les opinions qu’il avait eues en commun avec Simon [...] en 1688, probablement juste avant sa relaxe de la Tour.” [4]

Au XVIIIe siècle, trois exégètes indépendants se préoccupèrent du problème des “doublets,” ou histoires qui sont racontées deux fois ou davantage dans la Bible. Il y a deux récits différents de la création du monde. Il y a deux récits différents de l’Alliance de Dieu avec Abraham. Il y a deux récits différents de l’attribution du nom d’Isaac par Abraham à son fils. Deux histoires d’Abraham assurant à un roi étranger que son épouse est sa sœur; deux histoires racontant le voyage en Mésopotamie de Jacob, fils d’Isaac, deux histoires d’une révélation faite à Jacob à Beth-El; deux histoires racontant que Dieu a changé le nom de Jacob en celui d’Israël; deux histoires racontant que Moïse avait fait jaillir de l’eau d’un rocher à Méribah, etc., etc.

Ceux qui ne voulaient pas revenir sur leur a priori selon lequel le Pentateuque avait été écrit par Moïse, prétendirent que ces doublets étaient toujours complémentaires et non pas répétitifs ou contradictoires. Ils ont dû parfois aller chercher leurs idées vraiment loin pour pouvoir prétendre que ces doublets étaient destinés à “nous enseigner quelque chose” et qu’ils n’étaient “pas vraiment des contradictions”.

Mais cette explication ne tient pas la route: dans la plupart des cas, l’une des versions du doublet fait référence à la divinité en l’appelant du nom divin de Yahvé, et l’autre version y fait référence en la nommant simplement “Dieu” ou “El”. C’est donc qu’il y a eu deux groupes de versions parallèles des mêmes récits, et que chacun des groupes a presque toujours été conséquent avec lui-même dans sa façon de nommer la divinité. Il n’y a pas que cela: d’autres termes et traits particuliers apparaissent régulièrement dans l’une ou l’autre version, ce qui démonte que quelqu’un s’est inspiré de deux sources différentes de documents anciens, a “copié/collé” des passages et tenté d’en faire un récit «cohérent »

 Bien sûr, on a pensé d’abord que l’une des deux sources avait été utilisée par Moïse pour le récit de la création, et que le reste avait été écrit de sa propre main! Mais par la suite, la conclusion a été que les deux sources devaient provenir d’auteurs ayant vécu APRES Moïse. Moïse a graduellement été éliminé en tant qu’auteur du Pentateuque!

L’idée de Simon, selon laquelle des scribes avaient rassemblé, arrangé et élaboré sur base du textus receptus n’était donc pas mauvaise.

Je voudrais faire remarquer ici que cela ne s’est pas produit parce que quelqu’un s’est soudainement écrié: ”Jetons la Bible aux orties!”. Non. Cela s’est produit parce qu’il y avait des problèmes qui crevaient les yeux et que tous les chercheurs ayant travaillé sur ce document au fil des siècles ont lutté de toutes leurs forces pour conserver à la Bible son statut de textus receptus! La seule exception, que j’ai signalée d’ailleurs, dans toute la chaîne des événements, est notre curieux Abraham ibn Ezra, qui ETAIT AU COURANT des problèmes des textes de la Torah au XIIe siècle, et qui a enjoint le silence à tous les autres! Vous souvenez-vous de ce qu’il a dit? “ Et si vous comprenez, alors vous reconnaîtrez la vérité Et celui qui comprend gardera le silence.” Et quel a été le résultat de ce silence? Plus de huit cents années de croisades, d’Inquisition, de répression générale, et de nos jours les guerres entre Israéliens et Palestiniens sous le prétexte qu’Israël est la Terre Promise et qu’elle “appartient” aux Juifs. Ce qui nous mène à un autre événement extrêmement effarant.

 Le grand érudit juif Rashi de Troyes, (1040-1105), a déclaré très carrément que le récit de la Genèse qui remonte à la création du monde, a été écrit pour justifier ce que nous appellerions actuellement un génocide. Le Dieu d’Israël qui a donné la Terre Promise à son peuple devait être, sans équivoque, suprême, de manière à ce que ni les Cananéens dépossédés, ni personne d’autre ne pourrait jamais faire appel de ses décrets. [5] Rashi écrit précisément que Dieu nous a fait le récit de la création et l’a inclus la Torah “pour dire à ceux de son peuple qu’ils pouvaient donner une réponse à ceux qui prétendaient que les Juifs avaient volé le pays à ses habitants d’origine. Et cette réponse devait être: Dieu l’a fait et le leur a donné, mais ensuite il le leur a repris pour nous le donner à nous. Puisqu’il l’a fait, il lui appartient, et il peut le donner à qui il choisit de le donner“.

Et nous voici devant un autre point intéressant: l’avènement d’ “un seul dieu” ayant pré-éminence sur tous les autres est un acte de violence, quel que soit l’aspect sous lequel on considère la chose. Dans The Curse of Cain, Regina Schwartz parle de la relation entre monothéisme et violence, posant en principe que le monothéisme lui-même est la racine de la violence:

L’identité collective, qui résulte d’une convention du monothéisme, est explicitement décrite dans la Bible comme une invention, une rupture radicale avec la Nature. Un dieu transcendant s’immisce dans l’Histoire et exige du peuple qu’IL constitue, qu’il obéisse à la loi qu’IL institue, et l’article premier et principal de cette loi est, bien sûr, que (le peuple) lui promette allégeance à Lui et à Lui seul, car c’est cela qui fera de ces hommes un peuple uni, à l’inverse des “autres”, et cela mène à la violence. Dans l’Ancien Testament, un tas d’ “autres” peuples sont éliminés, tandis que dans le Nouveau Testament des populations innombrables sont colonisées et converties dans le cadre de tels pactes. [6]

Schwartz émet également l’idée qu’un pacte de ce type est “temporaire”: il est soumis à des conditions. “Croyez en moi et obéissez-moi, sans quoi je vous détruirai”. On dirait qu’il n’y a pas le choix, n’est-ce pas? Et c’est ainsi que l’on se trouve purement et simplement devant une Théophanie nazie. Et non seulement cela, mais nous nous approchons de la source de l’idée d’un temps linéaire.

 Pour en revenir à notre chaîne d’événements: au XIXe siècle, des spécialistes des textes bibliques ont émis l’hypothèse que dans le Pentateuque il n’y avait probablement pas deux sources majeures mais bien quatre. Ils réalisèrent que les quatre premiers livres ne contenaient pas seulement des doublets, mais aussi des triplets convergents pour certains éléments, divergents pour d’autres, ce qui faisait penser qu’il y avait une source différente. Puis ils réalisèrent que le Deutéronome était tout compte fait encore une autre source. Et encore, qu’il n’y avait pas seulement le problème des documents-source originaux mais encore celui du “mystérieux correcteur”.

Et donc, après des années de souffrances, de bains de sang, et même de mises à mort, l’on réalisa que quelqu’un avait “créé” la Bible en assemblant quatre documents-source différents pour en faire une seule histoire “continue”.

Après de longues analyses, il fut conclu que la plupart des lois et récits contenus dans le Pentateuque ne dataient même pas du temps de Moïse. Et cela signifiait qu’il n’avait pas pu être écrit du tout par Moïse. En outre, l’écriture des différentes sources ne pouvait être le fait de personnes ayant vécu au temps des rois et prophètes, mais était le produit d’auteurs ayant vécu vers la fin de la période biblique!

 De nombreux exégètes ne purent supporter les résultats de leurs propres travaux. Un exégète allemand, qui avait identifié la source du Deutéronome s’était exclamé qu’une telle vue “accrochait les débuts de l’Histoire des Hébreux non pas aux grandes créations de Moïse, mais bien à du rien venu de nulle part”. D’autres exégètes réalisèrent que cela signifiait que l’image de l’Israël biblique en tant que nation régie par des lois basées sur des alliances abrahamiques et mosaïques était complètement fausse. Je suppose que le fait de réaliser cela a dû provoquer l’un ou l’autre suicide; il est certain que cette conclusion a provoqué bien des désertions individuelles.

Une autre façon de présenter leurs conclusions est que la Bible se réclamait, pour les 600 premières années d’Israël, d’une Histoire qui n’avait probablement jamais existé. Tout cela n’était que mensonge. [7]

Eh bien, ils n’ont pas été capables de supporter cela. Après avoir été obligés pendant des années à croire en une proche “Fin des Temps”, avec Jéhovah ou le Christ comme sauveur des Justes pendant ces terribles événements, l’horreur de leur condition, l’idée qu’il n’y aurait peut-être pas de “sauveur”” était trop dure à supporter. C’est alors qu’accourut la cavalerie à la rescousse: Wellhausen (1844-1918).

 Wellhausen fit la synthèse de toutes les découvertes de manière à préserver les systèmes de croyance des religieux érudits. Il amalgama l’idée que la religion d’Israël s’était développée en trois étapes, avec l’idée que les documents avaient aussi été écrits en trois étapes, puis il définit ces étapes sur la base du contenu de chacune de ces “étapes”. Il se mit à la recherche des caractéristiques de chaque étape, examinant la manière dont les différents documents décrivaient la religion, le clergé, les sacrifices et les lieux de culte, ainsi que les fêtes religieuses. Il examina les chapitres relatifs aux lois et les chapitres narratifs, ainsi que les autres livres constituant la Bible. Le résultat fut qu’il livra un “cadre crédible” au développement de l’Histoire et de la religion des Juifs. La première étape concernait la période “nature/fertilité”; la deuxième étape concernait la période “spirituelle/éthique”; et la dernière concernait la période « de la prêtrise/des lois ».

Comme le note Friedman: “A ce jour, si vous n’êtes pas d’accord, c’est avec Wellhausen que vous n’êtes pas d’accord. Si vous voulez imposer un nouveau modèle, il vous faut comparer ses mérites avec ceux du modèle de Wellhausen.”

Je dois dire aussi que, même si Wellhausen a tenté de tirer les marrons du feu au bénéfice du christianisme, il n’a pas été apprécié de son temps. Un professeur d’Ancien Testament, William Robertson Smith, qui enseignait au Free Church of Scotland College d’Aberdeen, l’éditeur de l’Encyclopedia Britannica, dut comparaître devant l’Eglise sous l’inculpation d’hérésie, pour avoir répandu les idées de Wellhausen. Il fut innocenté, mais l’étiquette de “mauvais évêque” lui resta collée jusqu’à la fin de sa vie.

 Néanmoins, l’exégèse de la Bible s’est poursuivie. Le Livre d’Isaïe est traditionnellement attribué au prophète Isaïe qui a vécu au VIIIe siècle av. J.C. Il se fait que le première moitié du livre est conforme à ce modèle. Mais les chapitres 40 à 66 ont apparemment été écrits par quelqu’un qui a vécu environ deux cents ans plus tard! Cela signifie, prophétiquement parlant, qu’ils ont été écrits après les faits.

De nouveaux outils et méthodes modernes ont permis de faire un vraiment bon travail dans le domaine de l’analyse linguistique et de la chronologie du matériel disponible. En outre, il s’est produit une véritable frénésie archéologique depuis Wellhausen! Ce travail archéologique a produit une énorme quantité d’informations sur l’Egypte, la Mésopotamie et d’autres régions jouxtant Israël. Ces informations sont venues jusqu’à nous sous la forme de tablettes d’argiles, d’inscriptions sur les murs de tombeaux, de temples et d’habitations, et même sur des papyrus.

 Ici, un autre problème se pose: dans toutes les sources rassemblées, tant de l’Egypte que de l’Asie occidentale, il n’y a pratiquement AUCUNE référence à Israël, à son “peuple fameux”, à ses fondateurs, à ses associés bibliques, etc. avant le douzième siècle av. J.C. Et en fait, pendant 400 ans après cette période, on ne trouve pas plus d’une douzaine d’allusions. Et leur contexte pose problème. Malgré cela, les juifs orthodoxes fondamentalistes s’accrochent à ces lambeaux de références comme des noyés à des fétus de paille. Bizarrement, les chrétiens fondamentalistes se sont tout simplement fermés à toute l’affaire en recourant au simple expédient de l’obéissance à un onzième commandement: “Tu ne poseras pas de questions!”.

Le problème de l’absence de validation extérieure de l’existence d’Israël en tant que nation souveraine dans la région de la Palestine trouve une correspondance dans la Bible elle-même.La Bible ne fait état d’absolument aucune connaissancede l’Egypte ou du Levant pendant le deuxième millénaire av. J.C. La Bible ne dit rien de l’empire égyptien qui s’étend sur tout l’est de la Méditerranée, (alors que c’était le cas); elle ne mentionne pas les grandes armées égyptiennes en marche(alors qu’elles étaient bien là); et elle ne dit rien des Hittites marchant à la rencontre des Egyptiens (ce qu’ils ont fait); et en particulier, elle ne dit rien des roitelets égyptianisés qui régnaient sur les cités canaanéennes (alors que c’était le cas).

La grande et désastreuse invasion des Peuples de la Mer au cours du second millénaire av. J.C. n’est même pas mentionnée dans la Bible. En fait, la Genèse décrit les Philistins comme déjà établis dans le pays de Canaan au temps d’Abraham!

Les noms des grands rois égyptiens sont complètement absents de la Bible. A certains endroits, des figures historiques qui n’étaient pas héroïques ont été transformées par la Bible en héros, comme c’est le cas pour le Hyksos Sheshy (Num. 13:22). Autre part, le sobriquet de Ramsès II est donné à un général cananéen par erreur. Le pharaon Shabtaka devient, dans la Table des Nations de la Genèse (10:7) une tribu nubienne!

Les erreurs en ce qui concerne l’Histoire et l’archéologie confirmées s’empilent vertigineusement à mesure que l’on s’informe des époques et endroits réels, de sorte que, de plus en plus, il nous vient à l’esprit que ceux qui ont écrit la Bible doivent avoir vécu aux septième et sixième siècles av. J.C., ou plus tard, et en savaient très peu sur les événements qui s’étaient produits seulement quelques générations avant eux! Donald B. Redford, Professeur d’études proche-orientales à l’Université de Toronto, a publié de nombreux ouvrages sur l’archéologie et l’égyptologie. En ce qui concerne l’utilisation de la Bible en tant que source historique, il écrit:

Car l’approche érudite standard de l’Histoire d’Israël au cours de la Monarchie Unie revient à rien moins qu’une mauvaise crise de “vœux pieux”. Nous avons ces glorieux narratifs dans les livres de Samuel et le Livre 1 des Rois, si bien écrits et si ostensiblement factuels. Comme il est dommage que la critique historique rigoureuse nous oblige à les rejeter et à ne pas les utiliser. Poussons-les donc à servir– qu’avons-nous d’autre? – et que la charge de la preuve retombe sur d’autres épaules. [8] […]

Alors qu’il serait peu sage d’imputer des motifs crypto-fondamentalistes, la mode actuelle qui consiste à prendre les sources pour argent comptant, comme des documents écrits en grande partie à la Cour de Salomon, naît d’un désir peu opportun de réhabiliter la foi et de la renforcer avec n’importe quel argument, aussi fallacieux soit-il.[…]

Une telle ignorance est étonnante si l’on se laisse impressionner par les prétentions traditionnelles à l’infaillibilité du christianisme conservateur par rapport à la Bible. Et en effet, le Pentateuque et les livres historiques présentent audacieusement une chronologie précise qui reporterait les récits bibliques à la période même où l’ignorance et les contradictions se montrent les plus embarrassantes. […]

Une telle manipulation de l’évidence sent la prestidigitation et la numérologie à plein nez; et cependant, elle a fourni les soubassements branlants sur lesquels un déplorable nombre d’ “Histoires” d’Israël ont été écrites. La plupart sont caractérisées par une sorte de naïve acceptation globale des sources, doublée d’une incapacité à évaluer l’évidence quant à son origine et à sa fiabilité. Le résultat en a été une réduction de toutes les données à un niveau commun, le tout ayant apporté de l’eau à grand nombre de moulins. Les exégètes ont consacré des efforts appréciables à tenter de répondre à des questions dont ils n’ont pas pu prouver qu’elles étaient valables en aucune manière. Sous quelle dynastie Joseph a-t-il accédé au pouvoir? Qui était le Pharaon de l’Oppression? De l’Exode? Pouvons-nous identifier la princesse qui a sauvé Moïse des eaux de la rivière? Par où les Israélites ont-ils opéré leur sortie d’Egypte: via le Ouadi Tumilat ou en passant par un point plus au nord? L’on peut apprécier la futilité de ces questions si l’on se pose des questions semblables à propos des récits arthuriens sans soumettre le texte à une évaluation critique préalable. Qui étaient les consuls de Rome lorsqu’Arthur parvint à retirer l’épée de la pierre? Où est né Merlin?

Pouvons-nous sérieusement envisager un historien classique se demandant si c’est Iarbas ou Enée qui a été responsable du suicide de Didon, où exactement Rémus a sauté au-dessus du mur, qu’est-ce qui est réellement arrivé à Romulus pendant l’orage etc.?

Dans tous ces cas imaginaires, rien du matériel qui est à l’origine des questions n’a été soumis à l’évaluation préalable de sa réelle historicité! Et tout exégète qui refuse de soumettre à l’évaluation critique quoi que ce soit de ses sources, court le risque d’invalider tout ou partie de ses conclusions.[…]

Trop souvent, le terme “Biblique” dans ce contexte a eu un effet réducteur sur l’érudition en impliquant la validité de l’étude de la culture hébraïque et de l’étude de l’Histoire effectuées séparément. Ce qui est nécessaire, c’est une vue de l’ancien Israël dans son réel contexte Proche-Oriental, une vue qui n’exagère ni ne diminue la vraie place d’Israël dans cet environnement. [9]

Notez bien le commentaire de Redford: “Et tout exégète qui ne soumet pas à l’évaluation critiquequoi que ce soit de ses sources court le risque d’invalider tout ou partie de ses conclusions.[…].”

Le sérieux de ce commentaire ne peut être ignoré. Voyez-vous, des millions de gens sont morts à cause de ce livre et à cause des croyances de ceux qui l’étudient. Et des millions meurent encore de nos jours pour les mêmes raisons!

En fin de compte, si ceux qui lisent et/ou analysent ce livre et en tirent certaines conclusions se trompent, et qu’ils imposent ensuite cette croyance à des millions de gens, qui sont eux-mêmes poussés à créer une culture et une réalité basées sur ces fausses croyances, et qu’en fin de compte ils ont tort, qu’est-ce qui se passe, au Nom de Dieu?

Le problème de l’utilisation de la Bible comme un manuel d’Histoire, est l’absence de sources secondaires. Il y a une quantité considérable de documents dans des bibliothèques, avant le dixième siècle av. J.C. – de l’eau apportée au moulin des historiens- mais ces sources sont presque complètement silencieuses vers la fin de la 20e dynastie en Egypte. Dès lors, la Bible, à peu près la seule source à prétendre couvrir cette période particulière, devient très attrayante. Peu importe si les pièces archéologiques ne s’adaptent pas tout à fait au puzzle ou ne peuvent s’adapter qu’en faisant un grand nombre d’hypothèses ou en se fermant l’esprit à d’autres possibilités.

Mais, se pourrait-il qu’il y ait une RAISON à ce silence d’autres sources? Voilà une bonne question à propos de “ce qui est.”

La personne qui utilise la Bible comme un manuel d’Histoire est forcée d’admettre, quand toute émotion est retirée de l’image, qu’elle ne dispose d’aucun moyen de vérifier la véracité historique des textes bibliques. Comme le dit Donald Redford ci-dessus, les exégètes qui admettent, quand on les presse un peu, que la critique historique rigoureuse nous force à rejeter les narrations bibliques les utilisent tout de même en disant: “qu’avons-nous d’autre?”

Et moi aussi je demande: « pourquoi? »

 Nous savons que, par le passé, de nombreux ouvrages écrits sur la Bible considérée comme historique ont été poussés par une motivation fondamentaliste à confirmer la justesse religieuse de la civilisation occidentale.

De nos jours, ce facteur influence moins les études de la Bible Historique. Néanmoins, il existe toujours une tendance à traiter ces sources comme entièrement véridiques, par des gens qui devraient être mieux au fait de la question!

Je pourrais encore approfondir ici, mais je pense que tous ceux qui liront ceci seront d’accord avec moi ou auront une idée de ce que je veux dire, même s’ils ne sont pas d’accord. Mais la question se pose à nouveau: “Qui a écrit la Bible et POURQUOI?”

Revenons à cette curieuse affirmation de Rashi: que le récit de la Genèse a été écrit pour justifier un génocide. Si nous rapprochons cela avec ce qu’ écrit Umberto Eco dans son livre La recherche de la langue parfaite dans la culture européenne ( Paris: Seuil, 1994), c’est-à-dire que la validation de la Bible hébraïque a été soutenue par les premiers exégètes chrétiens pour valider le judaïsme, qui lui était nécessaire pour “valider” le christianisme en tant que “seule vraie religion”, nous commençons à avoir le sentiment étrange que “nous avons été eus”. Parce que cela revient à dire que nous sommes tous des “chrétiens” afin que les “droits” des Juifs, les décrets sans appel de Jehovah/Yahvé, puissent être “hérités” par l’Eglise chrétienne telle qu’elle a été instituée pour des raisons politiques par Constantin! Mais, par le simple acte de validation du judaïsme et de “création” de la chrétienté sous la forme d’une religion égyptienne, le monde occidental, dans sa soif de pouvoir, a semble-t-il attrapé un tigre par la queue.

Au cours de cette même période qui a vu naître le Nouveau Testament (ici aussi par l’incorporation de textes anciens fondés sur des évidences internes mais modifiés et “copiés/collés” sans vergogne), nous voyons le monde occidental disparaître dans l’âge sombre à propos duquel, ici encore, très peu de sources secondaires sont encore disponibles.

Hééééé, mais! N’est-ce point étrange? ! L’Ancien Testament décrit un Age Sombre, bien qu’il ait été écrit plusieurs centaines années après cette période; et le Nouveau Testament décrit un Age Sombre, et il a également été écrit plusieurs centaines d’années après cette période. Et tous deux contiennent probablement certains récits véridiques, et même peut-être certains documents authentiques. Mais en grande partie ils ont subi des modifications, corrections, coupages/collages, embellissements et interpolations, pour les faire entrer dans la perspective d’une certaine “politique”.

Voyons-nous le plan ici? Quelle pourrait en être la raison?

En fin de course, ce que nous observons, c’est la mise en place d’un système draconien, monothéiste, et ce sur tout le globe. C’est de ce puits qu’a été tirée notre société dans pratiquement tous ses aspects. Ce système s’est arrogé le droit d’organiser les plus nombreux bains de sang de l’Histoire. Quelle pourrait-en être la raison?

 Savoir qui a écrit la Bible, et quand, est crucial pour tous ceux qui souhaitent être bien armés afin de prendre les bonnes décisions en matière de foi et de croyances, décisions dont peuvent dépendre tous les aspects de leur vie.

Ainsi que nous l’avons découvert, ce qui a commencé comme une recherche de réponses aux passages étrangement contradictoires du Pentateuque a débouché sur l’hypothèse que ce n’est pas Moïse qui les a écrits. Nous avons ensuite découvert que plusieurs sources largement divergentes avaient été combinées en une seule, et que cela s’était produit à diverses époques et de manières diverses. Chacune des sources est clairement identifiable par les caractéristiques du langage adopté et du contenu. De nouvelles découvertes dans le domaine de l’archéologie, et une meilleure vue du monde social et politique de l’époque nous ont énormément aidés à comprendre l’environnement dans lequel ce document a été écrit. Parce qu’en fin de compte, l’histoire de la Bible est en fait celle des Juifs.

Nous avons donc déjà noté que nous avons ici un livre qui est une combinaison de plusieurs sources: J (Yahvé), E(lohim), D(eutéronome), P(rêtrise) et le rédacteur final, qui a combiné le tout et ajouté sa touche personnelle.

Il est supposé, sur base de signes probants, que la version E a été écrite par un prêtre Lévite, partisan de la lignée mosaïque à Shiloh, et que la version J a été écrite par un défenseur de la lignée aaronique et de la Maison royale de David, à Jérusalem. La conclusion est que ces versions sont issues de sources orales de mythes et légendes, parsemées çà et là de faits historiques, après la séparation supposée des deux royaumes, et recombinées après la conquête syrienne, sous le règne du roi Ezéchias. Cependant, il est très probable qu’il n’y a jamais eu de royaume uni d’Israël en Palestine, mais que ces histoires à propos d’un grand royaume sont en fait des souvenirs tribaux de quelque chose de tout à fait différent. De quoi s’est-il agi? Nous espérons pouvoir l’élucider. L’auteur de la version J est supposé avoir vécu entre 848 et 722 av. J.C., et l’auteur de la version E entre 922 et 722 av. J.C. Il se fait donc que la version E est probablement le document le plus ancien et J doit représenter soit une autre perspective, soit être le résultat de modifications.

 Dans la Bible, l’histoire de l’unification des tribus d’Israël sous le règne de David, suivie du grand règne de Salomon, suivi d’un schisme au cours du règne du fils de Salomon: Réhoboam, est le thème central. “L’espoir d’ Israël” est basé sur l’idée de la réunification du royaume de Juda et Israël sous l’autorité d’un roi davidique. Et bien sûr, tout ceci est basé sur le don du pays aux Enfants d’Israël, promis quand ils ont été “menés hors d’Egypte” par la main de Dieu, pendant l’Exode pour commencer.

Moïse représente le chef inspiré par Dieu, qui révèle à la nation le Dieu des patriarches en tant que “Divinité Universelle”. Est-ce que le témoignage par les fouilles soutient l’Exode de part et d’autre de l’histoire?

Le récit de l’Exode explique comment une nation en esclavage devient grande dans l’ exil et, avec l’aide du Dieu Universel, réclame sa liberté à ce qui était alors la plus grande nation de la Terre.

Images puissantes, n’est-ce pas? Oui, en vérité; et cette histoire de libération est tellement importante que quatre cinquièmes des Ecritures principales d’Israël y sont consacrés.

Mais le fait est que deux cents ans d’excavations intensives et d’étude assidue des vestiges de l’Egypte ancienne et de la Palestine n’ont rien révélé qui puisse venir à l’appui du récit de l’Exode dans le contexte où il est présenté. [10]

Pt. II: La Maison de David

 

Traduction française: Micheline Deschneider

[1] Voir:: St. Petersburg Times Magazine, section 13 février 2000: article de 20 pages sur mon travail en tant qu’hypnothérapeute et exorciste, par Thomas French (Prix Pulitzer) – en anglais,.

[2] Friedman, Richard Elliot, Who Wrote the Bible, 1987; Harper & Row, New York.

[3] Cité par Friedman.

[4] Ibid.

[5] Ashe, Geoffrey, The Book of Prophecy, 1999, Blandford, London; p. 27

[6] Schwartz, Regina M., The Curse of Cain, 1997, The University of Chicago Press, Chicago.

[7] Bien sûr, maintenant le lecteur a réalisé que ce n’est pas un “mensonge” à proprement parler. C’est seulement un compte rendu hautement mythifié des actions de certains dans un certain contexte historique. Mais après cette mythisation et l’imposition d’une foi en un mythe qualifié de “réalité”, ainsi qu’après le passage de deux mille années, il est pour le moins problématique de dire avec certitude qui était qui et qui a fait quoi.

[8] Ibid. p. 301.

[9] Redford, Donald B., Egypt, Canaan, and Israel in Ancient Times, 1992, Princeton University Press, Princeton.

[10] Ibid.

http://www.futurquantique.org/?p=130#_ftn5


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23/11/2010 | Lien permanent

Le plan Bilderberg 2009 : réformer l’économie politique mondiale

Mondialisation.ca, Le 24 juin 2009

Du 14 au 17 mai l’élite mondiale a tenu une réunion secrète en Grèce dans le cadre de la conférence annuelle de Bilderberg sous l’attention éparse et restreinte des médias internationaux. Environ 130 des personnes les plus puissantes au monde se sont réunies afin de discuter des problèmes actuels urgents et de tracer une voie à suivre pour l’an prochain. Cette année, le principal sujet de discussion était la crise financière mondiale, ce qui n’est pas surprenant, si l’on considère que la liste des participants comprend bon nombre des premiers architectes de la crise ainsi que ceux étant sur le point de la « régler ».

 

 

L’objectif : la restructuration de l’économie politique mondiale

 

Avant le début de la rencontre, le journaliste d’enquête Daniel Estulin a fait un reportage sur le principal point à l’ordre du jour, que lui ont divulgué ses sources à l’interne. Bien que de tels reportages ne puissent être vérifiés, ses sources, ainsi que celles de Jim Tucker, traqueur vétéran du Groupe Bilderberg, ont fait preuve d’une extrême justesse par le passé. Il semblerait que le thème principal de la conférence cette année était d’aborder la crise économique de façon à entreprendre « une dépression prolongée et douloureuse condamnant le monde à des décennies de stagnation, de déclin et de pauvreté […] ou une dépression plus courte mais plus intense ouvrant la voie à un nouvel ordre économique mondial durable, offrant moins de souveraineté, mais plus efficient ». À l’ordre du jour figuraient d’autres sujets dont un plan pour « continuer à tromper des millions d’épargnants et d’investisseurs croyant au battage autour de la prétendue reprise économique. Ils sont sur le point de faire face à des pertes massives et à d’éprouvantes difficultés économiques dans les mois qui viennent ». Il y aura également « des pressions ultimes visant à promulguer le traité de Lisbonne, dépendant du vote irlandais en sa faveur en septembre ou en octobre [1] », ce qui donnerait à l’Union européenne d’énormes pouvoirs sur les pays membres en faisant d’elle un gouvernement régional supranational, reléguant chaque pays à un statut davantage provincial.

 

Peu après le début des réunions, le traqueur Jim Tucker signalait que ses sources à l’interne avaient révélé que le groupe a comme priorité « la planification d’un département mondial de la santé, d’une trésorerie mondiale et d’une courte dépression plutôt qu’un long déclin économique ». Tucker rapportait que Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères et ancien premier ministre, «  a fait un discours encourageant la transformation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en un département mondial de la santé, celle du Fonds monétaire international (FMI) en un département mondial du trésor, tous deux bien sûr sous les auspices des Nations Unies ». En outre, M. Tucker signalait que « le secrétaire au Trésor Geithner et Carl Bildt réclamaient une récession plus courte, non pas une récession de 10 ans […] en partie parce que cette dernière ferait du tort aux industriels du Groupe Bilderberg. Bien qu’ils désirent des départements mondiaux du travail et du trésor, ils font tout de même de l’argent et une longue récession de la sorte leur coûterait cher sur le plan industriel puisque personne n’achèterait leurs gadgets. […] Le penchant est pour une courte récession [2]. »

 

Daniel Estulin rapportait après les réunions que « selon lui, l’une des principales préoccupations du club Bilderberg est le danger que leur zèle à réformer le monde en engendrant le chaos afin d’implanter leurs objectifs à long terme ne mène à une situation hors de contrôle et qu’elle entraîne tôt ou tard un scénario où Bilderberg et l’élite mondiale en général sont dépassés par les événements et finissent par perdre leur contrôle sur la planète [3] ».

 

Le 21 mai, la Macedionian International News Agency affirmait qu’« un nouveau rapport du Kremlin sur l’obscur Groupe Bilderberg, qui tenait la semaine dernière sa rencontre annuelle en Grèce, mentionne que les membres de l’élite financière, politique et corporative de l’Occident ont émergé de leur conclave après être parvenus à l’entente selon laquelle il fallait ”complètement” détruire le dollar étatsunien s’ils voulaient continuer leur élan vers un nouvel ordre mondial dominé par les puissances occidentales ». De plus, ce même rapport non confirmé signalait que « lors d’une rencontre secrète à New York convoquée et présidée par David Rockefeller, la majorité des membres les plus riches de l’élite avaient convenu de conspirer l’effondrement du dollar étatsunien [4]. » Ce rapport, qui n’a pas été reconnu par d’autres sources médiatiques, doit être vérifié.

 


La réunion secrète des milliardaires

 

À la rencontre secrète dont il est question « une douzaine des personnes les plus riches au monde, invitées par Bill Gates et Warren Buffet, se sont rencontrées pour une réunion privée sans précédent pour discuter de dons d’argent ». La conférence se tenait à l’Université Rockefeller et comptait des philanthropes notoires tels Bill Gates, Warren Buffett, le maire de New York Michael Bloomberg, George Soros, Eli Broad, Oprah Winfrey, David Rockefeller Sr. et Ted Turner. Un des participants a déclaré qu’« elle n’était pas secrète [mais plutôt] censée être une réunion entre amis et collègues [et] dont les gens discutaient depuis longtemps. Bill et Warren espèrent le faire occasionnellement. Ils ont lancé une invitation et les gens sont venus ». L’éditrice de Chronicle of Philanthropy, Stacy Palmer, a déclaré : « Vu la gravité de la conjoncture économique, je ne crois pas qu’il soit surprenant que ces philanthropes se soient réunis. Il n’est pas typique qu’ils se rencontrent et se demandent des conseils », a-t-elle ajouté. Les trois hôtes de la rencontre étaient Bill Gates, Warren Buffett et David Rockefeller [5]. [Voir appendice 2 Bilderberg Connections to the Billionaire’s Meeting].

 

Membre fondateur de Bilderberg David Rockefeller,
président honoraire du Council on Foreign Relations,

président honoraire et fondateur de la Commission Trilatérale,

président du Council of the Americas et de la Americas Society,

ancien président et PDG de Chase Manhattan.

 

À la réunion, « les participants ont refusé catégoriquement de révéler le contenu de la discussion. Certains ont cité une entente visant à garder la rencontre confidentielle. Les porte-parole de MM. Buffett, Bloomberg, Gates, Rockefeller, Soros, de Mme Winfrey et d’autres ont scrupuleusement refusé de commenter, bien que quelques-uns aient confirmé leur présence [6]. » Des reportages indiquent qu’« ils ont discuté de la façon d’aborder la crise mondiale et d’élargir leurs activités charitables pendant le déclin [7]. »

 

Le journal Times du Royaume-Uni rapportait que ces « éminents milliardaires se sont rencontrés en secret pour envisager la façon dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale [et qu’ils] avaient parlé de joindre leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement ». Fait intéressant, « la séance informelle d’après-midi était si discrète que certains assistants de ces milliardaires se sont fait dire qu’ils assistaient à un “breffage sur la sécurité“ ». En outre, « on a alloué 15 minutes à chacun des milliardaires afin qu’ils présentent leur cause favorite. Pendant le dîner, ils ont discuté de la manière dont ils pourraient choisir une “cause d’ensemble“ pouvant servir leurs intérêts ». Ils ont par ailleurs « convenu que la surpopulation était une priorité ». Ultimement, « ils ont atteint un consensus selon lequel ils cautionneraient une stratégie où la croissance de la population serait taxée de potentielle menace environnementale, sociale et industrielle désastreuse [et qu’ils] doivent être indépendants des agences gouvernementales, lesquelles sont incapables de contrer le désastre imminent [qu’ils] voient tous ». Un des invités a déclaré qu’« ils désiraient discuter de riche à riche sans craindre que ce qu’ils disent se retrouve dans les journaux, les dépeignant comme un gouvernement mondial de rechange [8]. »

 

 

Un rapport a fuité

 

Daniel Estulin aurait reçu de ses sources au sein de Bilderberg un résumé de la réunion de 73 pages destiné aux participants et révélant de sérieux désaccords parmi ceux-ci. « Les partisans de la ligne dure sont favorables à un déclin dramatique et à une dépression courte et sévère, mais d’autres pensent que les choses sont allées trop loin et que les retombées du cataclysme économique mondial ne peuvent pas être calculées avec exactitude si le modèle de Henry Kissinger est choisi. » Richard Holbrooke est l’un d’eux, mais on ignore pour l’instant si sont point de vue est en fait celui d’Obama. » La vision du consensus était que la récession empirerait et que la reprise serait « relativement lente et prolongée » et de chercher ces termes dans la presse durant les semaines et les mois à venir.

 

M. Estulin rapportait « que face au spectre de leur propre mort financière, certains éminents banquiers européens sont extrêmement préoccupés et qualifiaient cet exercice de haute voltige d’« insoutenable », et affirmaient que les déficits budgétaire et commercial pourraient engendrer l’effondrement du dollar ». Un membre de Bilderberg a admis que « les banques mêmes ne savent pas quand [le fond sera atteint] ». Tous paraissaient s’entendre sur le fait que « le niveau de capital dont les banques étatsuniennes ont besoin pourrait être considérablement plus élevé que ce que le gouvernement états-unien a suggéré lors de ses récents tests de tension ». De plus, « quelqu’un du FMI a souligné que sa propre étude sur les récessions historiques suggère que les États-Unis ne sont rendus qu’au tiers de celle-ci. Par conséquent, les économies s’attendant à se rétablir grâce à la résurgence de la demande provenant des États-Unis devront attendre longtemps. » Un des participant à déclaré que « les pertes en capitaux propres en 2008 étaient pires que celles de 1929 [et que] la prochaine phase du déclin économique sera également pire que dans les années 1930, surtout parce que les États-Unis sont chargés d’une dette excessive d’environ 20 billions de dollars. L’idée d’un boom [économique] sain constitue un mirage jusqu’à ce que cette dette soit éliminée [9] ».

 

Selon Jim Tucker, le Groupe Bilderberg travail à la tenue d’un sommet en Israël du 8 au 11 juin, où « les experts internationaux en réglementation [pourront] aborder la situation économique actuelle dans un forum ». En ce qui a trait aux propositions de Carl Bildt concernant la création d’une trésorerie et d’un département de la santé mondiaux menés par les Nations Unies, le FMI deviendrait le Trésor mondial alors que l’Organisation mondiale de la Santé serait transformée en département mondial de la santé. M. Bildt a également réaffirmé que les « changements climatiques » serviraient de défi clé servant à la poursuite des objectifs de Bilderberg, faisant référence à la crise économique comme « une crise ne se produisant qu’une fois par génération alors que le réchauffement climatique est un défi qui n’arrive qu’une fois par millénaire ». Il a aussi prôné l’expansion de l’ALENA à travers l’hémisphère occidental dans le but de créer une Union américaine en utilisant l’UE comme « modèle d’intégration ».

 

Le FMI aurait envoyé un rapport au Groupe Bilderberg préconisant son ascension à titre de département mondial du Trésor et « le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner a cautionné ce plan avec enthousiasme, bien qu’il n’ait eu aucune assurance qu’il en serait le dirigeant ». Geithner a ajouté qu’« [ils] espéraient pouvoir travailler avec l’Europe à un cadre mondial, à une infrastructure mondiale pouvant effectuer une surveillance mondiale [10] ».

 

 

Le plan Bilderberg en marche?

 

Réformer la Réserve fédérale

 

À la suite de la rencontre du Bilderberg, plusieurs participants renommés ont fait des annonces intéressantes, particulièrement concernant la réorganisation de la Réserve fédérale. Le 21 mai, on rapportait que le secrétaire au Trésor Tim Geithner « était vraisemblablement fort enclin à donner un rôle majeur à la Fed dans la future réglementation [et] il est entendu que celle-ci effectuerait certaines des tâches de la Securities and Exchange Commission (SEC) étatsunienne [11] ».

 

Mercredi le 20 mai, Geithner a parlé devant le Comité des banques du Sénat (Senate Banking Committee), où il a déclaré que« des signes importants montrent que notre système financier commence à se rétablir ». À propos de la réglementation du système financier, il a ajouté : « Nous devons nous assurer que les règles financières internationales et les standard élevés que nous implanterons aux États-Unis sont cohérents [12]. »


Le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner,
ancien président de la Federal Reserve Bank of New York

 

 

Un article de Bloomberg révélait ceci : « L’administration Obama pourrait demander qu’on retire à la SEC certains de ses pouvoirs dans le cadre d’une réorganisation réglementaire. La proposition, toujours à l’ébauche, donnera possiblement davantage d’autorité à la Fed pour superviser les institutions financières jugées trop grosses pour faire faillite. La Fed héritera peut-être de certaines fonctions de la SEC, les autres pourraient être assumées par d’autres agences. » Fait intéressant, « l’agence de Mary Schapiro, présidente de la SEC, a été absente durant la majeure partie des négociations sur la refonte réglementaire et elle s’est dite frustrée qu’on ne l’ait pas consultée ».

 

Par ailleurs, on rapportait que « le secrétaire au Trésor Geithner était prêt à discuter de propositions pour changer les règles financières hier soir à un dîner en compagnie du directeur du Conseil économique national, Lawrence Summers, de l’ancien président de la Fed Paul Volcker, [qui étaient tous deux à la conférence Bilderberg], de l’ancien président de la SEC Arthur Levitt et de la professeure de droit de l’Université Harvard, Elizabeth Warren, à la tête d’un groupe de vigilance parlementaire pour le Plan de sauvetage des actifs à risques (Troubled Asset Relief Program (TARP)) de 700 milliards de dollars [13] ». La Réserve fédérale est une banque centrale privée, détenue par ses actionnaires, qui sont les plus grandes banques formant chacune des Fed régionales (les plus grandes étant JP Morgan Chase et la Federal Reserve Bank of New York). En gros, ce plan donnerait à une banque privée, laquelle possède une autorité gouvernementale, la capacité de réglementer les banques qui la détiennent. Cela équivaut à prendre un colonel pour veiller sur un général à qui il est directement redevable. C’est confier au renard la garde du poulailler. Il s’agit littéralement d’octroyer la propriété de la réglementation financière aux banques qui subissent la réglementation.

 

Comme le mentionnait Market Watch, une publication en ligne du Wall Street Journal, « la Réserve fédérale, créée il y a presque 100 ans dans la foulée d’une panique financière, pourrait être transformée en une agence différente au moment où l’administration Obama réinvente la façon dont le gouvernement interagit avec le système financier ». Concernant la présence de Geithner au Sénat, on mentionnait qu’« [il] a été bombardé de questions sur les relations étroites qu’entretiennent les grandes banques et les banques régionales de la Fed. Avant que Geithner ne se joigne au gouvernement, il était président de la Fed de NewYork, une étrange institution hybride publique-privée, en fait détenue et dirigée par les banques. » En réponse, « Geithner a insisté sur le fait que les banques privées n’ont pas leur mot à dire sur les politiques de la Fed de New York, mais a reconnu que celles-ci en ont un lors de l’embauche du président, qui, lui, fait les politiques. Le président de la Fed de New York, Stephen Friedman, a été contraint de démissionner plus tôt ce mois-ci en raison d’apparence de conflits d’intérêt dus à ses avoirs importants chez Goldman Sachs [14] ».

 


Le FMI comme trésorerie mondiale

 

L’objectif de Bilderberg visant à créer un trésor mondial avait déjà été mis en oeuvre avant leur réunion, avec les décisions prises lors du sommet financier du G20 en avril. Si le G20 semblait vouloir créer cette trésorerie en en faisant plutôt une banque centrale mondiale, il est probable que le FMI puisse assumer les deux rôles.

 

Après la réunion du G20 au début d’avril 2009, on mentionnait que « le monde a fait un pas de plus vers une monnaie mondiale, financée par une banque centrale mondiale, dirigeant une politique monétaire pour toute l’humanité », puisque le communiqué publié par les leaders du G20 indiquait : « Nous nous sommes mis d’accord pour soutenir une allocation générale de DTS, lesquelles injecterons 250 milliards de dollars (170 milliards de livres) dans l’économie mondiale et augmenterons la liquidité. Les DTS sont des droits de tirage spéciaux, un papier monnaie synthétique émis par le Fonds monétaire International qui dormait depuis un demi siècle. » Au fond, « il mettent en jeu une monnaie mondiale de facto. Elle n’est contrôlée par aucune entité souveraine [15] ». [Voir annexe 2: Creating a Central Bank of the World]

 

À la suite de la réunion de Bilderberg, « le président Obama a demandé au Congrès d’autoriser 100 milliards de dollars en prêts au FMI pour aider à la création d’un fonds de sauvetage mondial de 500 milliards », ce qui donnerait à cette institution le privilège exclusif essentiel d’un trésor mondial fournissant de l’aide financière aux pays dans le besoin autour du globe. De plus, « le projet de loi permettrait au FMI d’emprunter jusqu’à 100 milliards de dollars des États-Unis et d’augmenter sa contribution fiscale à l’organisation de 8 milliards ». Plus en détail sur le programme, on a mentionné que « les leaders internationaux ont commencé à mettre en œuvre l’initiative d’aide financière mondiale appelé Nouveaux accords d’emprunts (NAE) au sommet du G20 en avril. Le président a accepté à ce moment là de mettre les fonds additionnels à disposition. » Obama a écrit : « Le secrétaire au Trésor Geithner a conclu que la taille des NAE est lamentablement inadéquate pour affronter la nature grave de la crise économique et financière que nous vivons et je suis d’accord avec lui [16] ».

 

En ce qui a trait à la décision du G20 d’accroître l’usage des DTS du FMI, créant une monnaie mondiale de facto, on rapportait que « l’Afrique subsaharienne recevra environ 10 milliards du FMI en DTS afin d’aider ses économies à surmonter la crise financière mondiale. Dans le cadre d’un accord de 1,1 billion de dollars conclu au sommet du G20 en avril et visant à lutter contre le déclin économique mondial, le FMI émettra l’équivalent de 250 milliards de DTS, qui pourront servir à augmenter les réserves de devises étrangères ».

 

Des reportages récents ont également indiqué que le rôle du FMI dans l’émission des DTS va de pair avec la discussion de Bilderberg sur l’effondrement du dollar étatsunien et que « le fait de transformer l’étalon dollar en système basé sur les DTS constituerait une rupture avec la politique en vigueur depuis plus de 60 ans ». On signalait également ceci : « Il existe deux façons de réduire le rôle du dollar dans le système monétaire international. Une des possibilités serait son érosion graduelle comme monnaie de réserve en fonction du marché et en faveur de l’euro. Toutefois, même si le rôle international de l’euro a augmenté depuis son inauguration, particulièrement dans les marchés financiers, il est difficile d’envisager qu’il surpasse le dollar comme monnaie de réserve dominante dans un avenir rapproché. » Cependant, « puisque qu’il est improbable que l’hégémonie du dollar soit minée par les forces du marché, du moins à court ou moyen terme, la seule façon de provoquer une réduction majeure de son rôle comme monnaie de réserve assez rapidement est au moyen d’un accord international ». C’est là où les DTS entrent en jeu puisque « une façon d’[en] faire rapidement la principale monnaie de réserve serait de créer et d’allouer aux membres du FMI d’énormes sommes de DTS [18] ». Fait intéressant, c’est exactement ce qui se produit actuellement en Afrique avec le FMI.

 

L’ancien directeur général du FMI Jacques de Larosière a récemment déclaré que la crise financière actuelle, « compte tenu de son envergure, offre une chance unique d’améliorer les institutions et il y a déjà un risque de la rater si les différents acteurs n’arrivent pas à s’entendre sur les changements avant que la croissance économique ne reprennent ». Il est maintenant conseiller pour BNP Paribas, une compagnie fortement représentée aux réunions de Bilderberg, et il a été à la tête du Trésor de la France lors de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, un habitué du Groupe Bilderberg [19].

 

 


The Guardian couvre la rencontre de Bilderberg

 

Le journal britannique Guardian a été le seul des grands quotidiens dominants à couvrir la réunion à chaque instant au cours de la fin de semaine. Les premières rubriques de Charlie Skelton étaient satiriques et légèrement railleuses, en faisant allusion à l’événement comme « un long weekend dans un hôtel de luxe, où les élites du monde peuvent se serrer la main, faire tinter leurs verres, mettre au point leurs projets mondiaux, se disputer à propos de celui qui possède la meilleure chaise longue. Je suppose que Henry Kissinger fait apporter la sienne par hélicoptère et la fait surveiller par une équipe d’opérations spéciales de la CIA [20] ». Mais au courant de la fin de semaine, le journaliste a changé de ton. La samedi il a déclaré : « Je sais que je me fais suivre. Je le sais car je viens de discuter avec le policier en civil que j’ai surpris en train de me filer. » Il a aussi été arrêté à deux reprises la première journée des réunions pour avoir tenté de prendre des photos alors que les limousines arrivaient à l’hôtel [21].

 

Il a mentionné plus tard qu’il n’était pas certain de ce dont ils discutaient à l’intérieur de l’hôtel, mais qu’il « sentait qu’il y avait quelque chose de corrompu en Grèce. Il a ajouté qu’« en trois jours [il] était devenu un suspect, un fauteur de trouble, un indésirable, [qu’il] se sentait mal à l’aise, fatigué et un peu craintif ». Il poursuit en écrivant « Bilderberg c’est une question de contrôle. Tout tourne autour de "qu’est ce que nous devrions faire ensuite?" Nous dirigeons déjà plein de trucs, et si on en dirigeait plus? Et si on en facilitait la maîtrise? Rendre le tout plus efficace. L’efficacité c’est bien. Ce serait tellement plus facile avec une seule banque, une seule monnaie, un seul marché, un seul gouvernement. Et s’il n’y avait qu’une seule armée? Ce serait vraiment super. Nous n’aurions alors plus de guerre. Ce cocktail de crevettes est BON. Et s’il n’y avait qu’une seule façon de penser? Et si Internet était contrôlé? » Et il ajoute, « et si... Non, je blague ».

 

Puis, il fait une remarque avisé, contrant l’argument fréquent voulant que Bilderberg n’est qu’un forum où les gens peuvent s’exprimer librement : « Je suis incroyablement écoeuré que le pouvoir soit influencé par le plus petit nombre. Je l’ai vu de mes yeux pendant trois jours et cela m’emmerde au plus haut point. Ça m’est égal si le Groupe Bilderberg envisage de sauver le monde ou de le mettre dans un mélangeur et d’en boire le jus, mais je ne crois pas que c’est la façon de faire de la politique. » L’auteur, déclare ensuite de manière éloquente : « S’ils tentent de guérir le cancer, ils pourraient le faire à la lumière du jour. » Il explique ensuite que « Bilderberg c’est une question de positions de contrôle. Je m’en approche à un demi mille et soudainement, je suis un des contrôlés. On me suit, me surveille, m’enregistre, me met en détention et encore en détention. C’est le "pouvoir" sur la route qui m’a mis dans cette situation [22] ».

 

Dimanche le 17 mai, Skelton a demandé au chef de police pourquoi on le suivait, celui-ci lui a répondu en lui demandant : « Pourquoi vous êtes là? » Le journaliste a répondu qu’il était là pour couvrir la conférence de Bilderberg, après quoi le chef lui a rétorqué : « Hé bien voilà la raison! Voilà pourquoi! Notre conversation est terminée! [23] » Les reporters se font-ils suivre et traquer par la police lorsqu’ils couvrent le Forum économique mondial? Non. Alors pourquoi est-ce le cas avec le Groupe Bilderberg, si cette conférence n’est vouée qu’à discuter d’idées librement?

 

Le lundi suivant la conférence, Skelton écrit : « Il n’y a pas que moi qui ait été arrêté pour avoir osé traîner à un demi-mille des portes de l’hôtel. Les quelques journalistes qui ont fait le voyage jusqu’à Vouliagmeni cette année se sont tous faits harcelés et ont senti la partie travaillante d’un talkie-walkie grec. Bon nombre ont été arrêtés. Bernie, d’American Free Press et Gerhard, le documentariste (on dirait un nom de personnage de Donjons et Dragons) ont affrété un bateau d’une marina à proximité afin d’essayer de prendre des photos par la mer. Ils ont été arrêtés à trois milles du complexe hôtelier. Par la marine grecque. » Comme l’a dit Skelton : « Mes dépêches sur la conférence de 2009, si elles signifient quoi que ce soit, ne représentent rien de plus évident que l’absence de couverture médiatique grand public approfondie [24]. »

 

L’article final de Skelton sur Bilderberg le 19 mai montre jusqu’où il est allé durant ces quelques jours de reportage : de l’écriture humoristique à la découverte de sa filature par le service de sécurité de l’État grec. Il a fait ces réflexions : « Alors, qui est le paranoïaque? Est-ce moi, qui se cache dans les cages d’escalier, observant le reflet de la chaussée derrière moi dans les vitrines de magasins, demeurant en public par mesure de sécurité? Ou Bilderberg, avec ses deux F-16, ses hélicoptères qui font des rondes, ses mitraillettes, ses commandos de la Marine et sa politique visant à détenir et harceler à répétition une poignée de journalistes? Qui est le plus cinglé? Moi ou Baron Mandelson? Moi ou Paul Volker, le dirigeant du Conseil consultatif pour la relance économique? Moi ou le président de Coca-Cola »?

 

Il ajoute : « La publicité est comme du sel pur sur la limace géante qu’est Bilderberg. Je suggère donc que l’on se pointe l’an prochain avec quelques pots à sel de plus. Si la presse dominante refuse de couvrir convenablement cet important événement annuel, alors les citoyens intéressés devrons le faire : les médias du peuple. »

 

Étonnamment, Skelton juge que ce qu’il a appris de la conférence Bilderberg est « notre devoir de nous battre, nous battre, nous battre, maintenant, dès maintenant, cette seconde même, avec chaque particule de notre âme, -- pour empêcher le projet des pièces d’identités, [puisque] tout tourne autour du pouvoir de demander à les voir, de l’obligation de les montrer, d’avoir à justifier son existence, du pouvoir de celui qui questionne sur la soumission de celui qui doit répondre. […] J’ai appris avec les fouilles aléatoires, les détentions, les coups des furieuses brutes de la sécurité et les bureaux de policiers sans numéros que j'ai cognés, que j’ai dû souffrir à cause de Bilderberg : j’ai passé la semaine à vivre à la fois le cauchemar d’un avenir probable et différentes versions d’un passé terrifiant. J’ai eu droit à un très petit aperçu d’un monde de vérifications ponctuelles et de forces de sécurité non contrôlées. Et j’en suis resté ébranlé. J’en suis resté marqué, littéralement. » Il explique ostensiblement : « la carte d’identité transforme le citoyen libre que vous êtes en suspect [25]. »

 

 

Qui était présent?

 

La royauté

 

La reine Beatrix des Pays-Bas,
la plus importante actionnaire de Royal Dutch Shell

 

Parmi les membres du Groupe Bilderberg, on trouve divers monarques européens. À la conférence cette année, il y avait la reine Beatrix des Pays-Bas, laquelle est justement l’actionnaire individuelle la plus importante de Royal Dutch Shell, une des plus grandes compagnies au monde. Elle était accompagnée d’un de ses trois fils, le prince Constantijn, qui a travaillé avec le Commissaire européen néerlandais pour l’Union européenne et comme expert-conseil en politiques stratégiques chez Booz Allen & Hamilton de Londres. Ce cabinet de consultants en stratégie et en technologie possède de l’expertise en Analyse économique et commerciale, en Analyse du renseignement et recherche opérationnelle, ainsi qu’en Technologie de l’information, parmi bien d’autres. Le prince Constantijn a également été chercheur en politiques pour la RAND Corporation en Europe. La RAND était initialement un groupe de réflexion destiné à offrir des recherches et des analyses aux Forces armées étatsuniennes, mais elle travaille maintenant avec des gouvernements, des fondations et des organisations internationales et commerciales [26]. Parmi les autres membres de la royauté européenne présents à la conférence, on trouvait le prince Philippe de Belgique et la reine Sofia d’Espagne.

 

 

Les banquiers

 

Comme d’habitude, la liste des participants était pleine de représentants des plus grandes banques au monde. Parmi ceux-ci, David Rockefeller, ancien PDG et président de la Chase Manhattan – maintenant JP Morgan Chase – dont il était jusqu’à récemment président du Conseil consultatif international. Aussi, il siège toujours à titre de président honoraire du Council on Foreign Relations, de président du Board of the Americas Society et du Council of the Americas, de président honoraire de la Commission trilatérale, qu’il a fondé aux côtés de Zbigniew Brzezinski, également membre fondateur du Groupe Bilderberg, éminent philanthrope et actuel doyen d’une des dynasties bancaires les plus riches et puissantes du globe.

 

Josef Ackermann était également de la partie. Le banquier suisse est PDG de la Deutsche Bank et directeur non exécutif de Royal Dutch Shell, vice-président de Siemens AG – la plus importante firme d’ingénierie européenne – membre du Conseil consultatif international du groupe Zurich Financial Services, président de l’Institut de finances internationales — la seule association mondiale d’institutions financières – et enfin vice-président du Conseil de fondation du Forum économique mondial [27].

 

Roger Altman, spécialiste des services de banques d’affaires, investisseur de capitaux propres et ancien secrétaire adjoint au Trésor du gouvernement Clinton participait lui aussi à cette rencontre. D’autres banquiers étaient du nombre, comme Ana Patricia Botin, présidente de la Banque d’Espagne, de Banco Español de Crédito et anciennement au service de JP Morgan; Frederic Oudea, PDG et récemment nommé président du conseil de la Société Générale, banque française; Tommaso Padoa-Schioppa, économiste et banquier italien, anciennement ministre de l’Économie et des Finances; Jacob Wallenberg président de Investor AB; Marcus Wallenberg, PDG de Investor AB et George David, PDG de United Technologies Corporation et membre du conseil d’administration de Citigroup, du Business Council, du Business Roundtable et vice-président du Peterson Institute for International Economics  [Pour en savoir plus sur le Peterson Institute, voir Annexe 1]

 

Parmi les banquiers canadiens figuraient W. Edmund Clark, président et PDG du Groupe Financier Banque TD, membre de la direction de l’Institut C.D. Howe – un important laboratoire d’idées canadien; Frank McKenna, vice-président du Groupe Financier Banque TD, ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis et ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, et enfin la présidente de l’Université de l’Alberta, Indira Samarasekera, qui siège par ailleurs sur le conseil de la Banque Scotia, une des plus grandes banques du pays.

 

 

Dirigeants des banques centrales

 

Au sein des membres du Groupe Bilderberg, il y a bien sûr les dirigeants des banques centrales les plus importantes du monde. Cette année, il y avait le gouverneur de la Banque nationale de Grèce, celui de la Banque d’Italie, le président de la Banque européenne d’investissement, l’ancien président de la Banque mondiale, James Wolfensohn et Nout Wellink membre de la direction de la Banque des règlements internationaux (BRI) [28] et Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale européenne [29]. Rien n’indique que le président de la Federal Reserve Bank of New York, William C. Dudley, ainsi que le gouverneur de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, y étaient, ce qui serait un étrange concours de circonstances si l’on considère que celui qui occupe ce poste est toujours présent aux rencontre du Bilderberg. J’ai contacté la Fed de New York afin de savoir si M. Dudley avait participé à des réunions en Grèce ou s’il y était allé du 14 au 17 mai ou si un autre haut représentant de l’institution y était allé à sa place. J’attends toujours une réponse.

 

 

 

Le gouvernement Obama à la conférence Bilderberg


Le conseiller à la sécurité nationale,
le général James Jones

 

Les membres de l’administration Obama étaient en grand nombre à cette conférence annuelle. Parmi eux, Keith B. Alexander, lieutenant général de la United States Army et directeur de la National Security Agency, l’agence d’espionnage monumentale des États-Unis; Timothy Geithner, secrétaire au Trésor et ancien président de la Federal Reserve Bank of New York; Richard Holbrooke, l’envoyé spécial pour l’Afghanistan et le Pakistan; le général James Jones, conseiller national pour la Sécurité; Henry Kissinger, envoyé spécial pour la Russie, membre de longue date de Bilderberg et autrefois secrétaire d’État et conseiller national pour la Sécurité; Dennis Ross conseiller spécial pour le golfe Persique et l’Asie du Sud-Ouest de la secrétaire d’État Hillary Clinton; David Patraeus commandant de CENTCOM (Commandement du Centre des États-Unis au Moyen-Orient), Lawrence Summers, directeur du Conseil économique national de la Maison-Blanche, ancien secrétaire au Trésor du gouvernement Clinton, ancien président de l’Université Harvard et ancien économiste en chef de la Banque mondiale; Paul Volcker, ancien gouverneur de la Réserve fédérale et chef du Comité consultatif de relance économique du président Obama; Robert Zoellick, ancien président de Goldman Sachs et actuel président de la Banque mondiale [30] et le secrétaire d’État adjoint James Steinberg [31].

 

 

Autres noms notoires

 

Parmi bien d’autres personnalités présentes à cette rencontre se trouvaient le vicomte Étienne Davignon, ancien vice-président de la Commission européenne et président honoraire du Groupe Bilderberg; Francisco Pinto Balsemão ancien premier ministre du Portugal; Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia et vice-président de Rothschild Europe; Carl Bildt, ancien premier ministre de la Suède; Kenneth Clarke  obscur secrétaire administratif au Royaume Uni; Richard Dearlove, ancien chef du service de renseignements britannique MI6; Donald Graham, PDG de la Washington Post Company; Jaap De Hoop Scheffer, secrétaire général de l’OTAN; John Kerr, membre de la Chambre des lords britannique et président de Royal Dutch Shell; Jessica Matthews, présidente de la Dotation Carnegie pour la paix internationale; Richard Perle de l’American Enterprise Institute; Romano Prodi, ancien premier ministre italien; J. Robert S. Prichard, PDG de Torstar Corporation et président émérite de l’Université de Toronto; Peter Sutherland, ancien directeur général de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuellement président de British Petroleum (BP) et de Goldman Sachs International ainsi que membre de la direction de la Royal Bank of Scotland, président de la Commission trilatérale, vice-président de la Table ronde des industriels européens et membre de longue date de Bilderberg; Peter Thiel, membre du conseil d’administration de Facebook; Jeroen van der Veer, PDG de Royal Dutch Shell; Martin Wolf, rédacteur en chef adjoint et journaliste économique en chef du journal Financial Times et finalement Fareed Zakaria, journaliste étatsunien et membre de la direction du Council on Foreign Relations [32]. Certains reportages faisaient état de la présence d’Eric Schmidt, PDG de Google, et du rédacteur en chef du Wall Street Journal, Paul Gigot [33], tous deux présents à la rencontre de l’an dernier [34].

 

 

Conclusion

 

 

Il est évident que la prérogative de cette rencontre annuelle de Bilderberg était d’exploiter au maximum la crise financière mondiale pour atteindre les objectifs que le groupe s’était fixés depuis de nombreuses années. Ceux-ci comprennent la création d’un département du trésor mondial, probablement en concomitance avec une banque centrale mondiale ou intégré à celle-ci, lesquels semblent en voie d’être incorporés au FMI.

 

Naturellement, ces rencontres de Bilderberg servent les intérêts des personnes et des organisations présentes. Étant donné la vaste représentation de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à cette réunion, il est surprenant qu’il n’y ait pas eu plus d’informations provenant de cette rencontre en ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis, notamment au Pakistan et en Afghanistan.

 

Cependant, les États-Unis ont décidé récemment de congédier le général qui supervisait la guerre en Afghanistan et de le remplacer par « le lieutenant-général Stanley McChrystal, un ancien béret vert qui commandait il y a peu de temps les Forces d’opérations spéciales secrètes de l’armée en Irak [35] ». De 2003 à 2008, McChrystal était à la tête du Joint Special Operations Command du Pentagone (JSOC), lequel supervise les forces les plus cruciales de l’armée, y compris la Delta Force, « et que Seymour Hersh, journaliste d’investigation et récipiendaire du prix Pulitzer, a désigné comme le chef de “l’aile administrative d’assassins“ du vice-président Cheney [36].

 

Donc, vu les récents changements ainsi que le nombre élevé de représentants de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à la conférence Bilderberg cette année, il est probable que des décisions aient été prises ou, à tout le moins, qu’il y ait eu des discussions concernant l’escalade de la guerre en Afghanistan et de son expansion au Pakistan. Toutefois, il n’est pas surprenant que le principal point à l’ordre du jour ait été la crise financière mondiale. La prochaine année sera sans aucun doute intéressante et l’élite espère certainement en faire une année productive.

Article original en anglais,

The Bilderberg Plan for 2009: Remaking the Global Political Economy, publié le 26 mai 2009.

Traduction : Julie Levesque, Mondialisation.ca.

Notes


[1] CFP, Annual Elite Conclave, 58th Bilderberg Meeting to be held in Greece, May 14-17. Canadian Free Press: May 5, 2009:
http://canadafreepress.com/index.php/article/10854

 

[2] Paul Joseph Watson, Bilderberg Wants Global Department Of Health, Global Treasury. Prison Planet: May 16, 2009:
http://www.infowars.com/bilderberg-wants-global-department-of-health-global-treasury/

 

[3] Paul Joseph Watson, Bilderberg Fears Losing Control In Chaos-Plagued World. Prison Planet: May 18, 2009:
http://www.prisonplanet.com/bilderberg-fears-losing-control-in-chaos-plagued-world.html

 

[4] Sorcha Faal, Bilderberg Group orders destruction of US Dollar? MINA: May 21, 2009:
http://macedoniaonline.eu/content/view/6807/53/

 

[5] Kristi Heim, What really happened at the billionaires' private confab. The Seattle Times: May 20, 2009:
http://seattletimes.nwsource.com/html/thebusinessofgiving/2009244202_what_really_happened_at_the_bi.html

 

[6] A. G. Sulzberger, The Rich Get … Together (Shhh, It Was a Secret). The New York Times: May 20, 2009:
http://cityroom.blogs.nytimes.com/2009/05/20/the-rich-get-together-shhh-it-was-a-secret/

 

[7] Chosun, American Billionaires Gather to Discuss Slump. The Chosun Ilbo: May 22, 2009:

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