06/10/2015
Etats voyous et grandes voyoucraties par Michel Raimbaud - Ancien ambassadeur de France au Soudan
Cet article a été rédigé par Michel Raimbaud - Ancien ambassadeur de France au Soudan.
Il sait donc de quoi il parle !
Etats voyous et grandes voyoucraties par Michel Raimbaud
Ancien ambassadeur de France au Soudan
06 octobre 2015
On le savait déjà, il y a désormais deux camps dans la communauté des nations : celui du droit international œuvrant en faveur d’un nouvel ordre mondial multipolaire en gestation, et celui de l’hypocrisie et de l’arrogance qui cherche à préserver son hégémonie en installant le chaos partout où il rencontre de la résistance.
L’univers arabe et musulman et ses abords d’Afrique, d’Asie ou d’Europe sont le lieu d’une entreprise de destruction et d’asservissement conduite conjointement par l’empire atlantiste sous haute influence israélienne et ses clients islamistes radicaux. La Syrie est devenue le centre de gravité et l’enjeu d’une guerre inédite et perverse, mais aussi, pour ses promoteurs criminels, une cible emblématique. La « mère de la civilisation », qui combat en première ligne les terroristes sauvages du soi-disant « Etat Islamique » et du front Al Nosra/al Qaida, est donc présentée comme « l’Etat voyou » par excellence par ceux-là mêmes qui financent, arment et soutiennent le gangstérisme sanglant des djihadistes. Dans nos « grandes démocraties », l’inversion des rôles est devenue si naturelle que nul ne songe plus à s’en offusquer : c’est la base même du « false flag », omniprésent dans la narrative atlantiste.
L’Assemblée Générale des Nations Unies a consacré la journée du lundi 28 septembre dernier à la Syrie. Les puissants de ce monde ont utilisé cette tribune pour réaffirmer leurs positions sur l’interminable conflit. A la lumière des déclarations, il n’y a pas photo.
Obama dénonce la logique (russe) consistant à soutenir un « tyran » sous prétexte que l’alternative « serait pire ». Le tyran, c’est Bachar Al Assad, qui « massacre des enfants innocents ». Kerry, colombe repentie, précise : « Après tant de sang versé et de carnages, il ne peut y avoir un retour au statu quo d’avant la guerre ». Le Nobel de la Paix ne manque pas d’air : s’il a peut-être apaisé les relations avec Cuba et anesthésié jusqu’à sa fin de mandat le dossier nucléaire iranien, s’il a renoncé aux « frappes punitives » en Syrie en raison de ses réticences et/ou devant la détermination de l’adversaire, il a allumé ou entretenu au moins autant de conflits que George Debeliou et il est à la tête d’un Etat responsable de la mort de millions d’enfants et d’adultes, de la destruction d’Etats et de sociétés entières, de dizaines de millions de vies brisées, sans même remonter aux centaines de milliers de victimes d’Hiroshima et Nagasaki. Heureuse Amérique, bienheureuses « grandes démocraties », toujours sûres de leurs valeurs, plus souvent boursières que morales !
Il faut le répéter, il n’appartient pas aux maîtres occidentaux, à Erdogan l’apprenti calife, ou aux potentats pétroliers, de prescrire l’avenir de la Syrie après l’avoir détruite : c’est au peuple syrien et à lui seul d’en décider, sans ingérence étrangère. C’est ce principe de souveraineté que rappelle le Président chinois, Xi Jin Ping, clamant haut et fort que l’ère unipolaire est révolue et que le monde est désormais multipolaire.
Vladimir Poutine se place lui aussi dans le cadre de la légalité internationale et soutient l’Etat syrien et son gouvernement, ainsi que « les forces armées du président Al Assad qui sont les seules à combattre réellement l’Etat Islamique ». Il propose une « large coalition antiterroriste » en Syrie et en Irak, dans laquelle les pays arabes « joueraient un rôle clé » et qui devrait inclure le gouvernement syrien et l’Iran, son allié. Les décisions du Président russe suscitent la colère des Occidentaux, qui ont refusé la résolution déposée au Conseil de Sécurité par le Kremlin. Ils sont agacés par la référence appuyée à un droit international qu’eux-mêmes traitent avec légèreté.
Pour perpétuer leur hégémonie, les dirigeants atlantistes avancent à l’ombre des faux drapeaux de la démocratie, de la justice, de la morale et du droit. Ils diabolisent les pays qui font obstacle à leurs ambitions en les reléguant dans la géhenne des Etats « préoccupants » ayant vocation à être dépecés en entités « démocratiques » à la mode de l’Oncle Sam : en bref, les « Etats voyous ». Ce concept a joué un rôle essentiel dans la stratégie américaine plusieurs décennies durant, et c’est en jouant de cet épouvantail que les Etats-Unis, encourageant leurs alliés à faire de même, ont violé et violent systématiquement le droit international.
Ce droit est fondé sur la Charte des Nations-Unies qui, dans son article 51, attribue au seul Conseil de Sécurité le pouvoir de prendre les mesures adéquates qu’il juge nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales « une fois constatée l’existence d’une menace contre la paix, d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression (…) ». Mais les néocons de Washington se moquent de la légalité onusienne. Seules comptent « les menaces contre nos intérêts », qui sont le fait des « Etats voyous » et rendent nécessaires « des interventions militaires directes » et « le maintien de forces de projection considérables », particulièrement en direction du Proche-Orient. Pour ces faucons, le fondement du droit n’est pas la Charte de l’ONU, mais la Constitution américaine.
Selon Noam Chomski, « ce mépris de la primauté du droit est profondément enraciné dans la culture et les pratiques américaines ». Infiltrés au sein du « pouvoir profond », les néocons vont répandre chez les alliés occidentaux une idéologie dont le fondement reste simple : même si la guerre froide est terminée, les Etats-Unis conservent la responsabilité de protéger le monde face aux « Etats voyous ». En août 1990, Washington et Londres décrètent que l’Irak en est un, et ce ne sera que l’un des premiers d’une longue liste…
Une étude commandée en 1995 par le Strategic Command pose les « principes de base de la dissuasion dans l’après-guerre froide » : depuis que les Etats-Unis ont « remplacé l’Union soviétique par les Etats dits “voyous” », ils doivent projeter une image « irrationnelle et vindicative d’eux-mêmes », « certains éléments » du gouvernement apparaissant « comme potentiellement fous, impossibles à contrôler ».
C’est une reprise de la « théorie du fou » de Nixon qui jugeait souhaitable que l’Amérique soit dirigée par « des cinglés au comportement imprévisible, disposant d’une énorme capacité de destruction, afin de créer ou renforcer les craintes des adversaires ».
Cette prose délirante justifie en quelque sorte la transformation des « grandes démocraties » en « voyoucraties », respectant les trois critères qui, selon l’un des « nouveaux historiens » israéliens, Avraham Shlaim, professeur émérite à Oxford, définissent l’Etat voyou, le « rogue state » des anglo-saxons :
Violer régulièrement la légalité internationale,
Détenir des armes de destruction massive,
Utiliser le terrorisme pour terroriser les populations civiles.
C’est ainsi que Robert McNamara, ex-secrétaire américain à la défense (de 1961 à 1968), estime en juin 2000 (The International Herald Tribune) que les Etats-Unis sont devenus un « Etat voyou ». Noam Chomski fera de même au début des funestes « printemps arabes », constatant que son pays« se place au-dessus du droit international ».
A l’heure où le Grand-Moyen Orient est ravagé par l’extrémisme islamiste, patronné par les Occidentaux et leurs affidés régionaux, le débat sur l’éthique dans les relations internationales est pipé. Le conflit n’est plus entre un monde « libre » et un monde « totalitaire », mais entre les partisans du droit international et du respect mutuel entre nations et ceux qui se comportent en Etats voyous, guidés par la « théorie du fou » et la stratégie du « chaos innovateur ».
Conviction réelle pour les uns, leurre pour les autres, la référence au droit international n’a pas la même valeur pour les deux camps : les prêcheurs de guerre jouent avec l’idée d’un conflit mondial qui assurerait leur triomphe… sauf si l’équilibre militaire des forces rend leur victoire trop incertaine.
La Russie vient donc de bouleverser la donne en proposant sa « grande coalition » et en se lançant dans une lutte globale contre les terroristes, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité et à la demande du gouvernement de Damas, tout en recherchant une solution politique entre Syriens, en application de l’accord de Genève. C’est un pavé dans la mare où depuis un an s’ébat presque seule la coalition US, dont les frappes homéopathiques détruisent la Syrie sans beaucoup nuire aux terroristes de Da’ech. C’est un pas important en direction de la paix, conforme au droit international. Les Européens saisiront-ils la perche ?
On l’a entendu à la tribune onusienne, le représentant du « pays des lumières », François Hollande, est plongé tout entier dans ses menées obscures et nourrit une obsession pathologique qui a nom Bachar, lequel doit être « neutralisé » et exclu de toute transition politique : « On ne peut faire travailler ensemble victimes et bourreau. Assad est à l’origine du problème : il ne peut pas faire partie de la solution ». Droit dans ses bottes tordues, le grand chef de guerre fait valoir qu’il n’est pas seul sur cette position intenable : « Barack Obama s’y refuse, d’autres dirigeants (on sait lesquels – NDLR) s’y refusent. Les Russes doivent en tirer les conséquences », conclut-il, impérial. Prend-on des gants avec le chef d’un « Etat-voyou » quand on est soi-même aussi populaire ?
Mou face aux problèmes de l’Hexagone, Hollande aura fait preuve d’un activisme forcené face à des affaires qui ne le regardent pas, le conflit de Syrie par exemple, où la France a déjà un bilan accablant : mauvaise évaluation de la solidité de l’Etat syrien, de la crédibilité de l’opposition off shore, appui inacceptable à la rébellion armée débouchant sur la couverture du terrorisme, obsession de « neutraliser » Bachar Al Assad, volonté manifeste de casser la Syrie rebelle et acharnement dans la destruction de son identité. Qu’on le veuille ou non, notre pays est partie prenante dans l’entreprise criminelle et prédatrice de ses alliés atlantistes, de ses amis turcs, saoudiens et qataris et des mercenaires qu’ils instrumentalisent. Il est coresponsable du résultat : des millions de réfugiés, déplacés, sinistrés, morts et blessés, des millions de familles dispersées, de vies brisées, le démantèlement du patrimoine, des infrastructures, des entreprises
Il aura aussi fait preuve d’une approche très floue de la légalité internationale et d’un certain déficit de cartésianisme, les terroristes étant traités en ennemis au Mali et « faisant du bon boulot » en Syrie.
Dans les grands dossiers de ce début de millénaire – la glissade du Moyen-Orient vers le chaos, la déstabilisation de l’ex-glacis soviétique grâce à la sollicitude de l’Occident – la France est affaiblie comme jamais et a perdu sa crédibilité, car elle est en divorce avec les acteurs qui comptent. Son hypocrite diplomatie compassionnelle lui attire le mépris. Les écarts de langage font le reste. Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour réclamer le départ de Fabius, condition nécessaire mais non suffisante pour se refaire une virginité.
Fabius et Hollande étant ce qu’ils sont, on peut craindre que la France tarde à coopérer avec la Russie, l’Iran et la Syrie pour rétablir une paix juste et durable, dans le cadre d’un ordre mondial nouveau. Mais notre pays devra bien sortir de la triple impasse dans laquelle il s’est enfermé : l’entêtement à rester internationalement hors-la-loi devra céder la place à une politique plus décente et moins destructrice. En d’autres termes, il s’agira de reprendre son rôle traditionnel de faiseur de paix et non pas de fauteur de guerre.
Les citoyens des « grandes démocraties » finiront-ils par s’inquiéter de la dérive « voyoucratique » de leurs élites dirigeantes qui fait peu à peu de l’Occident arrogant une minorité honnie et haïe par le reste de la planète ? Comme on dit : ça urge.
Michel Raimbaud
Ancien ambassadeur de France au Soudan
http://comite-valmy.org/spip.php?article6401
22:49 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Conspiration, Complot, Corruption, Crimes contre l'humanité, Eugénisme, France/Israël/Elections, Israël, Libye, Israël, Palestine, Colonisation, Nouvel Ordre Mondial, Poutine, Russie, Crimée, Ukraine, Chine, BRICS; Sy, Rockfeller, Rothschild, Mafia Kazhar, Sionisme, Oligarchie, LDJ, USA, Israël | Lien permanent | |
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3.000 rebelles fuient la Syrie face à l'avancée de l'armée
Allez vite, détalons comme des lapins !
3.000 rebelles fuient la Syrie face à l'avancée de l'armée
08:11 05.10.2015(mis à jour 16:05 05.10.2015)
Près de 3.000 combattants des groupes Etat islamique, Front al-Nosra et Jaish al-Yarmouk ont fui la Syrie pour la Jordanie face à la progression de l'armée nationale, selon une source militaire.
Selon la source, dimanche dernier, les forces fidèles au gouvernement de Damas ont attaqué les extrémistes de l'EI et du Front al-Nosra dans la zone de Damas, ainsi que dans les provinces de Deir ez-Zor et de Homs, éliminant plus de 170 terroristes.
"Au moins 3.000 combattants de l'Etat islamique, du Front al-Nosra et de Jaish al-Yarmouk ont fuit en Jordanie redoutant la progression de l'armée sur tous les fronts", a fait savoir la source.
L'armée gouvernementale cherche notamment à repousser les terroristes des banlieues de Damas, d'où ils effectuent des tirs de mortiers et de roquettes sur les quartiers centraux de la capitale syrienne.
Mercredi 30 octobre, l'armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie épaulant les forces locales dans leur lutte contre le terrorisme à la demande du président syrien Bachar el-Assad.
Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustibles appartenant à l'EI.
22:41 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Israël/ISIS/DAESH/Al-Quaïda/EI, Poutine, Russie, Crimée, Ukraine, Chine, BRICS; Sy, Syrie, Iran, Russie, Irak, Chine, USA, Israël | Lien permanent | |
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Les daechistes se réfugient dans les mosquées (ministère russe de la Défense)
Les courageux !
« Comme ils savent que nous ne prenons pas, en aucun cas, pour cible les mosquées, les terroristes de Daech se réfugient dans ces lieux saints», a affirmé le ministère russe de la Défense, cité par Russia Today.
Les daechistes se réfugient dans les mosquées (ministère russe de la Défense)
Oct 06, 2015 14:19 UTC - IRIB- « Puisqu'ils savent bien que nous ne prenons pas pour cible les mosquées, les daechistes se réfugient dans ces lieux saints », a annoncé le ministère russe de la Défense.
« Comme ils savent que nous ne prenons pas, en aucun cas, pour cible les mosquées, les terroristes de Daech se réfugient dans ces lieux saints», a affirmé le ministère russe de la Défense, cité par Russia Today.
La Russie poursuit, depuis mercredi, ses frappes aériennes contre les positions de Daech en Syrie. L’intervention de la Russie en Syrie a suscité de nombreuses réactions à l'échelle internationale.
22:41 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Israël/ISIS/DAESH/Al-Quaïda/EI, Poutine, Russie, Crimée, Ukraine, Chine, BRICS; Sy, Syrie, Iran, Russie, Irak, Chine, USA, Israël | Lien permanent | |
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Des armes de guerre électronique russes aperçues en Syrie
La réponse de Moscou au sabotage US, de ses opérations anti-terroristes, en Syrie !
Excellent !
Regardez la vidéo !
"Washington sabote les opérations anti-terroristes, en Syrie" (Moscou)
Des armes de guerre électronique russes aperçues en Syrie
13:26 05.10.2015 (mis à jour 15:17 05.10.2015)
La Russie aurait déployé en Syrie des complexes mobiles de guerre électronique Krassoukha-4, à en croire une vidéo diffusée récemment par la chaîne de télévision russe Zvezda.
Sur la vidéo, qui montre l'atterrissage d'un avion de combat russe Su-25, on peut apercevoir, à l'arrière-plan, un système ressemblant fortement au Krassoukha-4, complexe permettant de brouiller les systèmes radars des avions ennemis ainsi que de créer une bulle électronique imperméable aux fréquences GPS et aux équipements de détection adverses.
В Сирию прибыли новейшие российские комплексы радиоэлектронной борьбы «Красуха-4» pic.twitter.com/iWZJFIx6mV
— Вестник Дамаска (@NovostiDamask) 5 Octobre 2015
Une fois déployé, ce système de guerre électronique empêche les missiles de croisière, les bombes à guidage GPS et les avions de repérer des cibles sur une zone donnée.
Selon ses concepteurs, cette zone peut s'étendre sur un rayon allant de 150 à 300 kilomètres. Le système de brouillage peut être employé notamment contre les drones de reconnaissance les plus performants. Ces derniers peuvent être interceptés ou s'écraser des suites d'une perte de transmission avec leurs opérateurs.
Répondant à l'appel du président syrien Bachar el-Assad, la Russie a lancé la semaine dernière des frappes aériennes contre les djihadistes de l'Etat islamique qui contrôlent jusqu'à 60% des territoires du pays. Les avions russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustibles appartenant à l'EI.
22:40 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Poutine, Russie, Crimée, Ukraine, Chine, BRICS; Sy, Sionisme, Oligarchie, LDJ, Syrie, Iran, Russie, Irak, Chine, USA, Israël | Lien permanent | |
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En direct : les frappes de l'aviation russe visent à désorganiser les opérations de Daesh en Syrie
Super ! Regardez la carte des frappes russes visant les cibles de Daesh en Syrie ces 6 derniers jours !
Une humiliation pour les US et ses alliés criminels !
En direct : les frappes de l'aviation russe visent à désorganiser les opérations de Daesh en Syrie
3 oct. 2015, 16:30
Les avions russes Su-34 à Lattaquié
Depuis le 30 septembre, l’armée de l’air russe mène son opération militaire visant les positions de Daesh en Syrie à la demande des autorités de Damas. C’est de la base aérienne russe à Lattaquié que les avions décollent pour frapper les terroristes.
mardi 6 octobre
18h01 CET
Le représentant officiel du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov a dénoncé toutes les déclarations des médias étrangers à propos des frappes russes qui auraient touché la ville de Palmyre en les qualifiant de «mensonges absolus». «Notre aviation en Syrie ne frappe pas des lieux habités», a-t-il fait savoir.
17h44 CET
Le vice-ministre de la Défense russe, Anatoliï Antonov a annoncé que les combattants de Daesh utilisaient les lieux de culte pour s’abriter car ils savent le respect avec lequel les soldats russes les traitaient et sont persuadés qu’ils ne les attaqueront «jamais».
«Nous avons aujourd’hui des informations selon lesquelles les terroristes se cachent dans les mosquées. De plus, nous savons que les terroristes cachent leurs unités techniques autour des mosquées. Prenant en considération notre attitude attentionnée et notre respect pour les mosquées, ils comprennent très bien que nous ne frapperons jamais des objets non-militaires», a-t-il fait savoir lors de la conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec les attachés militaires étrangers à Moscou.
14h46 CET
La carte des frappes russes visant les cibles de Daesh en Syrie ces derniers jours
Cliquer sur la carte
14h08 CET
Les forces aériennes russes ont attaqué les positions occupées par Daesh à Palmyre et dans les environs de la ville, a fait savoir ce mardi la télévision nationale syrienne en citant une source militaire anonyme.
Auparavant, le ministère russe de la Défense avait annoncé que ses chasseurs avaient réalisé 15 sorties et frappé 10 cibles de Daesh dans différentes régions de Syrie. Selon Moscou, au moins 20 chars et 3 lance-roquettes ont été détruits dans la province de Homs, près de la ville de Palmyre le 5 octobre.
«Lors de la journée, Su-34, Su-24M et Su-25 ont exécuté au total 15 sorties depuis la base de Khmeimim. Les frappes aériennes ont touché 10 cibles du groupe terroriste de Daesh en Syrie», a précisé le porte-parole du ministère de la Défense russe, Igor Konachenkov.
Des avions Su-25M et Su-24 ont frappé deux cibles à l’est de la province de Homs près de la ville de Tadmur.
«Quelques 20 unités de chars T-55 qui avaient été pris aux forces de l’armée syrienne et trois lance-roquettes multiples ont été détruites», a-t-il précisé.
Le ministère de la Défense russe a aussi diffusé une vidéo des frappes russes sur un dépôt d’armes appartenant aux terroristes à Homs. «Des éclairs lumineux prouvent l’explosion des armes provoquée par les frappes aériennes. La fumée dense atteste de l’incendie au dépôt», explique encore le ministère.
lundi 5 octobre
12h44 CET
Selon le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, la Russie a répondu à Ankara que le fait qu’un avion russe soit entré dans l’espace aérien turc était une faute et que cela ne se répéterait plus. Comme le ministère turc des Affaires étrangères l’a affirmé, un avion de combat russe a violé samedi l’espace aérien turc au-dessus de la frontière turco-syrienne. Deux chasseurs turcs F-16 ont décollé pour intercepter l’appareil russe.
11h59 CET
#Lavrov : l'Armée syrienne libre est une structure fantôme http://t.co/laoz73T0mN pic.twitter.com/zMDWjBjljm
— RT France (@RTenfrancais) 5 Octobre 2015
11h06 CET
Dimanche, les avions russes ont effectué 25 raids et ont frappé 9 installations de Daesh en Syrie
Les avions russes ont effectué 25 raids et ont frappé 9 installations de Daesh en Syrie au cours des dernières 24 heures, a fait savoir lundi le ministère russe de la Défense.
Plus exactement, les bombardiers russes qui décollent de la base Khmeimim près de Lattaquié, ont détruit un camp terroriste camouflé dans la forêt près de la ville d’Idleb, qui abritait 30 véhicules blindés, y compris des chars T-55 de fabrication soviétiques. Ces chars ont été pris par les terroristes à l’armée syrienne.
En savoir plus : zoom sur les avions de combats russes en Syrie (VIDEO EXCLUSIF)
«Six frappes aériennes ont frappé le camp, et l’équipement des terroristes a été entièrement détruit», a fait savoir le porte-parole de la Défense russe Igor Konachenkov.
Un centre de commandement de Daesh dans la province de Lattaquié a également été détruit par une frappe chirurgicale d’un chasseur russe, qui a provoqué un incendie sur le site.
En savoir plus : L’Irak a réclamé des frappes russes contre des sites de Daesh
«La nuit dernière, des bombardiers Su-25 ont visé des positions d’artillerie des terroristes près de Jisr al-Choghour. Une frappe autre chirurgicale a entraîné la destruction des munitions et des véhicules», a raconté Igor Konachenkov.
Dans la province de Homs, trois frappes sur les infrastructures terroristes ont anéanti deux entrepôts d’armes. Un poste de commandement de l’Etat islamique près de la ville de Rastane a été aussi détruit.
Toutes les frappes des forces aériennes russes visent à «désorganiser les systèmes de contrôle et à détériorer la logistique des terroristes», a souligné le porte-parole du ministère de la Défense.
samedi 3 octobre
16h41 CET
La panique et la désertion ont gagné les rangs des djihadistes, a-t-on annoncé au ministère de la Défense russe. «Environ 600 mercenaires ont abandonné leurs positions et essaient d’atteindre l’Europe», a fait savoir le général Kartapolov.
16h23 CET
L’aviation russe a effectué plus de 60 vols de Daesh atteignant près de 50 infrastructures de l’Etat islamique en Syrie, a fait savoir samedi le général Andreï Kartapolov, de l'état-major des forces russes. Plus de 600 combattants de Daesh ont quitté leurs positions à la suite des frappes russes, selon les données des militaires russes.
Le 30 septembre, Moscou a entamé des frappes aériennes en Syrie, suite à une requête de la part du gouvernement officiel à Damas et avec l’autorisation du parlement russe. En quatre jours de frappes, dont les buts ont fait l'objet de vastes spéculations médiatiques en Occident, les avions russes ont détruits plusieurs bases de Daesh, y compris un camp d’entraînement et un centre de commandement du groupe terroriste à Alep.
22:39 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Israël/ISIS/DAESH/Al-Quaïda/EI, Poutine, Russie, Crimée, Ukraine, Chine, BRICS; Sy, Syrie, Iran, Russie, Irak, Chine, USA, Israël | Lien permanent | |
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