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09/11/2008

Obama et le fric : tout simplement obscène !

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« Bakchich » se met à l'heure américaine. Jusqu’à l’élection du 4 novembre, notre correspondant aux States, Doug Ireland, livre ses impressions de campagne au quotidien.

La légende veut que, pour financer sa campagne, Barack Obama ait levé sur internet quelques 600 millions de dollars auprès de 3,1 millions de « grassroots », de petits donateurs, ayant fait cadeau au candidat de sommes inférieures à 200 dollars. Faux et archi faux ! Une enquête du Washington Post en date du 22 octobre et intitulée « Big Donors Drive Obama's Money Edge » (Les gros donateurs sont la force motrice du fric d'Obama) démontre que « seul un quart de ces 600 millions provient du "petit peuple" ».

 
 

USA : élections de OBAMA : Ce que les médias français ne vous disent pas sur Obama

Même si les médias du monde entier ne jurent que par Obama, quelques voix s'élèvent outre-atlantique pour critiquer son opportunisme et le choix du mode de financement entièrement privé de sa campagne qui risque de faire de lui l'otage des lobbies de Washington.

La France vote Obama ! Sans blague. Selon un sondage publié en France le 17 octobre, 69% des personnes interrogées accordaient leurs suffrages au candidat démocrate, seulement 5% à John McCain. Un score soviétique relevant surtout du sondage de notoriété dépourvu de toute signification politique.
Simple détail, les Français ne sont pas appelés à se prononcer.
Alors certes, un seul Obama vaudra mieux que tous les McCain du monde puisque tout le monde le dit.

Posons la question autrement sans tomber dans l'idéalisation de l'homme providentiel. Combien de Français donneraient leur vote à un homme affirmant sa foi en Dieu, favorable à la peine de mort et à la vente libre d'armes, qui a promis de bâtir une nouvelle armée du XXIème siècle forte de 100.000 hommes supplémentaires, sans s'interdire d'envisager une intervention militaire au Pakistan. Certes, le portrait est aussi minimaliste que caricatural, à la mesure des louanges qu'on lui tresse à l'habitude mais il dit aussi à quel point la transposition du duel américain en France est ridicule.

Obama, la créature de Washington
Heureusement, certains journaux américains n'ont pas attendu pour relativiser le cas Obama. Dans un portrait critique, publié dans Harper's Magazine en novembre 2006, Ken Silverstein croquait Obama en créature, qualifiée de « Washington machine », façonnée sur mesure par les lobbys et les réseaux de communicants, conseils en relations publiques, sondeurs et autres stratèges politiques.

Repris en partie par la revue Le plan B, le portrait « souligne ses liens avec des bailleurs de fonds liés eux-mêmes à de grandes entreprises, ainsi que son opposition à un calendrier impératif de retrait d'Irak. Il rappelle aussi qu'en 2006 Obama a soutenu le sénateur démocrate pro-guerre Joseph Lieberman contre le candidat investi par les militants du parti, Ned Lamont. Mais même les commentateurs de gauche les plus sévères envers Obama omettent souvent les éléments de son passé politique qui contredisent son étiquette d'homme du centre. De son côté, Joe Klein, éditorialiste « ultracentriste » du i[Time, célèbre le sénateur de l'Illinois pour la raison suivante : « Il semble faire preuve d'une volonté presque obsessionnelle de trouver un terrain d'accord avec la droite »

Une campagne financée à 75% par des gros donateurs privés
Interrogé par le Journal du Dimanche, Dominique de Villepin appelle, lui aussi, à une certaine prudence: « Obama est séduisant, mais n'allons pas réinventer l'atlantisme s'il était élu! L'Amérique n'est plus le centre de l'Occident qui n'est plus le centre du monde. Obama, comme McCain, défendra les intérêts de son pays, qui ne seront pas exactement les nôtres. Il développe des thèmes sociaux qui renvoient à Roosevelt. Mais il est aussi choisi par des lobbies financiers: la moitié du financement d'Obama vient des grands groupes, de dollars venus de Goldman Sachs... ».

En effet, Obama est le premier candidat de l'histoire des élections américaines qui refuse la subvention électorale de l'Etat fédéral (84,1 millions de dollars) et finance entièrement sa campagne grâce aux donateurs privés. Un coup fatal porté au mode de financement public des élections. Du jamais vu et sans doute un nouveau problème à régler pour le financement des futures campagnes politiques. Pas mal pour un candidat censé incarner la gauche de l'échiquier politique. Barack Obama a beaucoup communiqué sur ses méthodes de financement consistant à s'appuyer sur les petits donateurs privés. Certes, il a récolté 600 millions de dollars au cours de cette campagne, le double des sommes levées par son opposant, selon une enquête du Washington Post.

Simple détail, souvent oublié, les trois quarts de cette somme ne proviennent pas des militants de base mais de grands donateurs, VIP, grandes fortunes, lobbies, entreprises… Les élites du pays qui ne manqueront sans doute pas de se rappeler à son bon souvenir en temps utile.
Mardi 04 Novembre 2008 - 09:08
Régis Soubrouillard

Source  : http://www.marianne2.fr/Ce-que-les-medias-francais-ne-vou...

 

 

Iran : Les conseillers de Obama discutent des préparatifs pour la guerre en Iran

Obama ! Quels changements après BUSH ?
Une nouvelle guerre contre l'Iran ?
 
À la veille des élections américaines, le New York Times a prudemment fait remarquer, lundi, l'émergence d'un consensus bipartite à Washington pour une nouvelle stratégie agressive envers l'Iran. Alors que pratiquement rien n'a été dit au cours de la campagne électorale, en coulisse, les hauts conseillers des camps Obama et McCain ont discuté de l'escalade rapide de la pression diplomatique et de sanctions punitives contre l'Iran, soutenus par des préparatifs pour des frappes militaires.
 
L'article, intitulé "New Beltway Debate: What to do about Iran", notait avec un certain degré d'alarme: « C'est d'une notion effrayante, mais ce n'est pas seulement l'administration Bush à la gâchette facile qui discute - ne serait-ce que théoriquement - de la possibilité d'une action militaire pour arrêter le program d'armes nucléaires de l'Iran... Des personnes raisonnables des deux parties sont en train d'examiner la prétendue option militaire, ainsi que de nouvelles initiatives diplomatiques ».

Derrière le dos des électeurs américains, les hauts conseillers du président élu, Barack Obama, ont préparé la scène pour une escalade dramatique de la confrontation avec l'Iran dès que la nouvelle administration entrera en fonction. Un rapport publié en Septembre par le Bipartisan Policy Center (Centre politique bipartite), un think tank basé à Washington, a fait valoir qu'un Iran qui est en capacité au niveau des armes nucléaires était "stratégiquement intenable" et détaillait une approche robuste, "en incorporant de nouveaux outils diplomatiques, économiques et militaires d'une manière intégrée".
 
 

10/10/2008

Des sources de la FEMA confirment le projet de loi martiale

Des milliers de soldats sont déployés à travers les Etats-Unis, prêts à assumer le contrôle des foules
WMR, Wayne Madsen, 8 octobre 2008

WMR a appris de sources bien informées de la Federal Emergency Management Agency (FEMA) que l'administration Bush met la touche finale à un projet qui envisagerait la déclaration de la loi martiale aux États-Unis en fonction de divers scénarios considérés comme des déclencheurs. Ces déclencheurs incluent la poursuite de l'effondrement économique avec d'énormes troubles sociaux, la fermeture de banques entraînant des violences contre les institutions financières, et une nouvelle élection présidentielle frauduleuse, dont pourraient résulter des émeutes dans les grandes villes et sur les campus des quatre coins du pays.

En outre, des sources du Army Corps of Engineer indiquent que l'affectation de la 1st Brigade Combat Team (BCT) de la 3rd Infantry Division au US Army North du Northern Command a pour but de renforcer la FEMA et les forces fédérales de maintien de l'ordre, dans l'imposition de contrôles routiers et des foules, de couvre-feux, du renforcement de la sécurité aux frontières et dans les ports, et des patrouilles d'îlotage dans l'éventualité où la situation d'urgence nationale serait déclarée. La BCT était en service en Iraq, avant d'être affectée au Northern Command.


Selon Medvedev, les États-Unis menacent la sécurité mondiale

Nicolas Sarkozy et Dimitri Medvedev arrivent à la World Policy Conference d'Evian. Photo : 24 heures.

Moscow Times, Oleg Shchedrov, 9 octobre 2008

Mercredi, à Évian, le Président Dmitry Medvedev a déclaré que le soi-disant rôle des Etats-Unis en tant que puissance dominante mondiale a été de saper la sécurité internationale. Des actions étasuniennes depuis les attentats du 11 septembre 2001, il a déclaré .

Le désir des États-Unis de renforcer leur domination mondiale, les a amené à rater la chance historique . . . de construire un véritable ordre mondial démocratique.

S'exprimant à la conférence internationale d'Evian en France, Medvedev a aussi déclaré que la guerre russo-géorgienne d'août a montré que le mécanisme sécuritaire européen, établi autour de l'OTAN et des États-Unis, a besoin d'un grand remaniement.

Le chef du Kremlin a proposé un nouveau pacte de sécurité, qui interdirait l'usage de la force ou de la menace, et préciserait qu'aucun pays seul, incluant la Russie, ne pourrait avoir le monopole d'assurer la sécurité sur le continent.

Dans un discours exceptionnellement émouvant, Medvedev a déclaré que Washington avait laissé passer la chance historique d'un nouveau partenariat après les attentats du 11 septembre sur des villes étasuniennes, quand Moscou a proposé de se joindre à Washington dans la lutte contre le terrorisme.

Medvedev a déclaré que, l'invasion de l'Irak et le plan de Washington de placer des éléments d'un bouclier antimissile en Europe de l'Est, un projet auquel s'oppose Moscou avec acharnement, a mis fin à ce partenariat.

« Après avoir renversé le régime Taliban en Afghanistan, les États-Unis ont commencé une série d'actions unilatérales, » a-t-il dit. « En conséquence, une tendance à créer des lignes de division est apparue dans les relations internationales. C'était en fait la reprise d'une politique populaire du passé, connue sous le nom de confinement. »

La suite ici http://www.alterinfo.net/Selon-Medvedev,-les-Etats-Unis-m...