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21/04/2011

Japon : le séisme a provoqué une importante liquéfaction des sols

Info rédaction, publiée le 19 avril 2011
 
Alors que les dégâts sont aujourd'hui estimés à plus de 200 milliards d'euros, il semblerait qu'on ne sache pas tout des conséquences du violent séisme et du tsunami qui ont dévasté le Japon le 11 mars dernier. Sur le net, circulent des vidéos révélant un phénomène géologique tout à fait surprenant : une liquéfaction des sols, conséquences directe des longues et violentes secousses du séisme. Ainsi, des scientifiques américains de l'Université de l'Oregon sont partis sur le terrain au Japon observer ces sols devenus mous, boueux et incapables de soutenir efficacement les bâtiments.

12:26 Publié dans Cataclysmes, Catastrophes, Failles, International, Séismes, Tsunami | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Yellowstone : un "super volcan" endormi

Ce documentaire tente de faire la lumière sur les conséquences que pourrait avoir le réveil des volcans du parc de Yellowstone et nous permet de faire connaissance avec les "super volcans" du parc.

Yellowstone : un "super volcan" endormi (partie 1)



 

Yellowstone : un "super volcan" endormi (partie 2)



 

Yellowstone : un "super volcan" endormi (fin)



 
 

10:42 Publié dans Séismes, Tsunami, Volcans, Volcanisme, Ceinture de feu, Yellowstone | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Le "supervolcan" de Yellowstone bien plus grand que ce que l'on pensait

http://www.lepouvoirmondial.com/media/01/02/1403729614.jpg

Info rédaction, publiée le 15 avril 2011

Yellowstone : de nouvelles mesures estiment le "supervolcan" encore bien plus grand

La taille du "super volcan" situé sous le parc national de Yellowstone, dans le Wyoming aux États-Unis, serait bien plus importante que celle estimée jusqu'à présent. Des scientifiques doivent publier une étude dans la revue Geophysical Research Letters pour rendre compte de l'immensité du panache sous-terrain de roches chaudes.

Les dernières estimations établies par les scientifiques révèlent que le volcan souterrain du site de Yellowstone s'étendrait sur une distance de près de 643 kilomètres d'est en ouest, selon le National Geographic. Pour en arriver à de tels résultats, les chercheurs ont utilisé la méthode de conductivité électrique, une technique basée sur l'aptitude de chaque matériau à laisser passer le courant électrique.

Ils ont, pour ce faire, utilisé des dizaines de stations de surveillance mesurant l'intensité des ondes électromagnétiques générées dans l'ionosphère, une couche électriquement chargée de la haute atmosphère terrestre. Ces ondes ont la propriété de pénétrer profondément dans la terre en affectant la variation de la conductivité électrique des matériaux qu'ils rencontrent.

Les images magnétotelluriques qui résultent de ce protocole sont très semblables à celles obtenues par des techniques d'échographie ou d'IRM dans le domaine de la santé. Grâce à ces résultats, les chercheurs ont pu constater que l'ensemble de roches chaudes du volcan sous-terrain s'étendait bien au delà des premières estimations établies à partir des mesures sismiques de 2009.

Un très ancien volcan

Après sa dernière grosse activité il y a 640.000 ans, le "supervolcan" de Yellowstone, s'est petit à petit transformé en caldeira, une dépression en forme de cercle qui résulte de l'effondrement de la partie centrale d'un volcan. Une trentaine d'éruptions moins importantes ont depuis rythmé la vie du cratère le remplissant de laves et de cendres jusqu'à le transformer en une vaste plaine.

La découverte du volcan enfoui remonte à 2004 suite à la constatation d'une remontée du terrain d'environ 7 centimètres par an. Les scientifiques avaient alors découvert un réservoir de magma situé à environ 10 kilomètres de la surface. Ce réservoir s'approvisionne d'un panache de roches très chaudes provenant du manteau de la Terre.

Grâce aux images magnétotelluriques récoltées par les nouvelles recherches, les chercheurs ont  réalisé une carte représentant les caractéristiques de la croûte terrestre et du manteau supérieur jusqu'à 320 kilomètres de profondeur. Ces nouvelles représentations devraient leur permettre de construire de meilleurs modèles géologiques de la surface terrestre.

Découvrez en image le site de Yellowstone sur Maxisciences :

http://www.maxisciences.com/yellowstone/yellowstone-un-parc-national-d-039-une-dangereuse-beaute_art13975.html

Découvrez un reportage de 2008 sur le "supervolcan" :

http://www.maxisciences.com/yellowstone/video

http://www.maxisciences.com/yellowstone/le-supervolcan-de-yellowstone-bien-plus-grand-que-ce-que-l-039-on-pensait_art13974.html

D'autres sources :

Yellowstone Supervolcano's Size Exceeds Expectations

http://news.discovery.com/earth/yellowstone-park-supervolcano-plume-110414.html

"Yellowstone Supervolcano's Size Exceeds Expectations," Discovery News, April 14, 2011,

http://news.discovery.com/earth/yellowstone-park-supervolcano-plume-110414.html

"Yellowstone Has Bulged as Magma Pocket Swells," National Geographic Daily News, January 19, 2011, 

http://news.nationalgeographic.com/news/2011/01/110119-yellowstone-park-supervolcano-eruption-magma-science/

Numbers Indicate Yellowstone Supervolcano Eruption Could Cause Devastation
http://www.associatedcontent.com/article/7967181/numbers_indicate_yellowstone_supervolcano_pg2.html?cat=8


Yellowstone "gonflé" par des poches de magma

Info rédaction, publiée le 25 janvier 2011

Sur le site de Yellowstone, parc national situé dans le Wyoming aux Etats-Unis, des experts ont observé des déformations du sol. Après plusieurs mesures, ils ont constaté que celui-ci était plus élevé de 25 centimètres à certains endroits qu'en 2004 !

A Yellowstone, le paysage a connu un changement exceptionnel. C'est ce que rapportent, dans la revue National Geographic, plusieurs scientifiques. Le volcan qui s'y trouve aurait pris une "profonde inspiration" et aurait, par conséquent, poussé le sol vers le haut par endroits.

Ce volcan, qui bouillonne, a connu des éruptions dans le passé qui furent à chaque fois mille fois plus puissantes que celle du Mont St-Helens en 1980.

La caldeira de Yellowstone, qui couvre une surface de 40 x 60 kilomètres dans le Wyoming, est un ancien cratère formé après la dernière grosse activité de ce "supervolcan", il y a 640.000 ans. Depuis, environ 30 "petites" éruptions ont rempli cette caldeira de lave et de cendres, et le paysage était relativement plat.

Mais depuis 2004, les scientifiques ont remarqué que le terrain prenait de la hauteur (environ 7 centimètres par an, pour ralentir à 1 centimètre par an ou moins à partir de 2007). Au total, le sol s'est élevé à plus de 25 centimètres comparé au niveau de 2004. Selon les experts cités par National Geographic, il y aurait un réservoir de magma qui gonflerait dans les profondeurs, à environ 10 kilomètres de la surface. Heureusement, cette brusque montée du terrain ne présage pas de catastrophe imminente. Les experts veulent tout de même se pencher sur ce phénomène, qui leur permettra sans doute de savoir quand aura lieu la prochaine éruption. L'observatoire volcanique de Yellowstone du U.S. Geological Survey (USGS) a d'ailleurs commencé à cartographier la caldeira et ses parties "gonflées" en utilisant des systèmes GPS et un radar synthétique interférométrique d'ouverture, qui permet de mesurer les déformations du sol.

Un phénomène cyclique

La théorie actuelle est la suivante : un réservoir de magma se nourrit d'un panache de roche très chaude en provenance du manteau de la Terre. Lorsque la quantité de magma augmente, le réservoir se gonfle et la surface, qui nous est visible, s'étend. Selon les données géologiques recueillies sur Yellowstone, il y aurait un cycle d'inflation et de déflation depuis les 15.000 dernières années. Le phénomène ne serait donc pas nouveau.


National Geographic donne l'exemple de mesures faites entre 1976 et 1984 : la caldeira a pris 18 centimètres de haut, pour ensuite retomber, une dizaine d'années plus tard à 14 centimètres.

Le système hydrothermal qui se trouve sous la surface de Yellowstone pourrait aussi jouer un rôle dans ces déformations du sol. Tout comme les 3.000 séismes qui secouent le site chaque année.

http://www.maxisciences.com/yellowstone/yellowstone-gonfl...

Le point chaud de Yellowstone (Etats Unis)

Dans un document que vient de publier l'Université de l'Utah, on apprend que des géophysiciens américains ont réalisé la première image à grande échelle de la conductivité électrique du panache gigantesque de roche en fusion (au moins partielle) qui alimente le « super volcan » de Yellowstone. Cette image montre que le panache est encore plus imposant que celui révélé par les images réalisées à partir des ondes sismiques. 

Ces dernières avaient fait l'objet d'une étude en décembre 2009 et avaient permis de délimiter la « tuyauterie » qui alimente le volcan de Yellowstone. En effet, les ondes sismiques se déplacent rapidement à travers les roches froides et plus lentement à travers les roches chaudes. Les mesures de vitesse des ondes sismiques avaient donc permis d'obtenir une image en trois dimensions, tout comme les rayons X sont combinés pour réaliser un scan médical.

Les images obtenues à partir des données sismiques avaient révélé que le panache de roche en fusion à très haute température descendait de la surface en formant un angle de 60° et s'étirait sur une distance de 240 km en direction de l'ouest-nord-ouest pour plonger à une profondeur de 650 km à hauteur de la limite entre les états de Montana et de l'Idaho, limite au-delà de laquelle ne peut aller l'imagerie sismique.

Dans la dernière étude, les images de la conductivité électrique du panache montrent que la partie conductrice plonge de manière moins brutale, avec un angle de seulement 40° (au lieu de 60), en direction de l'ouest et s'étire sur une distance de 640 km d'est en ouest. L'image « géoélectrique », quant à elle, ne peut atteindre une profondeur supérieure à 320 km.

En dépit de ces différences, il s'avère que le corps qui conduit l'électricité se trouve sensiblement au même endroit et présente la même forme avec les deux types de mesures.

La dernière étude ne fait toutefois jamais état du risque d'éruption cataclysmale dans la caldeira de Yellowstone, comme cela s'est produit à trois reprises au cours des deux derniers millions d'années.

Le document de l'Université de l'Utah rappelle qu'il y a 17 millions d'années le panache éruptif qui se situe actuellement sous Yellowstone a entraîné une première éruption dans une zone qui se trouve de nos jours à la croisée des chemins des états d'Oregon, Idaho et Nevada. Tandis que la plaque nord-américaine se déplaçait lentement vers le sud-ouest en passant au-dessus du point chaud, plus de 140 éruptions ont eu lieu le long d'une ligne allant vers le nord-est dans la région actuelle de la Plaine de la Snake River, dans l'Idaho.

Le point chaud s'est finalement trouvé à la verticale de Yellowstone il y a quelque 2 millions d'années, produisant trois énormes éruptions il y a 2 millions, 1,3 millions et 642 000 ans. Deux de ces éruptions ont recouvert de cendre la moitié de l'Amérique du nord, avec des quantités 2500 et 1000 fois supérieures à celles émises par l'éruption du Mont St Helens en 1980. D'autre éruptions de moindre importance ont eu lieu entre ces deux événements et dans les années qui ont suivi, jusqu'à il y a 70 000 ans.  

Norris-blog.jpg
Le Norris Geyser Basin, l'un des endroits les plus chauds de la caldeira de Yellowstone
(Photo: C. Grandpey)

 

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20/04/2011

Shin-Urayasu au Japon, la première aube après le séisme. Une explosion après le temblement de terre ?

Élément troublant
 
On nous dit ça : "C'est par hasard que je découvre cette vidéo,(en anglais). Le promeneur donne des indications sur ce qui s'est passé dans la baie de Tokyo.
 
Ce témoignage - a priori innocent - révèle un "détail" qui pose gravement question : juste après que la Terre se soit mise à trembler, le promeneur (et toute la ville) ont entendu une "immense explosion" ??? (d'où cela venait-il ?).
 
Il insiste plusieurs fois sur "immense explosion". Il constate qu'il n'a vu nulle part de traces de feu ou de fumée.
 
PAR CONTRE, une coulée foncée, comme une matière en fusion est apparue et est venue recouvrir comme une crêpe, le sol face à la baie !
 
D'où vient cette matière EN FUSION ?

Puis ce promeneur, très ému d'être encore en vie et en bonne santé, remercie les ingénieurs qui ont construit les bâtiments aux alentours, lesquels n'ont aucunement été affectés par cette "immense" explosion qui a effrayé toute la ville. Bien au contraire, la ville est comme s'il ne s'était rien passé !
 
Alors, c'est quoi cette explosion ???

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne sent pas bon du tout.".
 
 


00:49 Publié dans Alertes, Disparitions, Environnement, Nature, International, Séismes, Tsunami | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

19/04/2011

Une île de résidus du tsunami japonais dérive dans l’Océan Pacifique

Comme cela les USA vont hériter de résidus radioactifs sur leurs côtes, en sus des nuages que nous recevons tous en ce moment et sur lesquels bien sûr silence radio par les médias et les politiques aux ordres !

 

Une île de résidus du tsunami japonais dérive dans l’Océan Pacifique

HONOLULU, jeudi 14 avril 2011 (Flash d'Océanie) – L’État américain d’Hawaii, déjà frappé par le tsunami généré par le séisme japonais du 11 mars 2011, pourrait dans quelques mois voir arriver sur ses côtes une énorme masse de déchets issus de cette catastrophe naturelle et qui dérivent actuellement dans l’Océan Pacifique.

Depuis le mois dernier, le centre international de recherches sur le Pacifique (International Pacific Research Center, rattaché à l’Université d’Hawaii), basé à Honolulu, a constaté la formation de cette masse flottante et son déplacement, depuis, au gré du courant dans l’hémisphère Nord de l’Océan Pacifique.

Selon les estimations de ce centre, qui se base sur les modèles informatiques de simulation, cette masse de résidus, qui comprend des restes et des pièces détachées de voitures, de maisons ou de morceaux de chaussée, ou encore des appareils domestiques électroménagers en provenance de la région de Fukushima, pourrait atteindre les côtes hawaiiennes au plus tôt dans environ un an et au plus tard dans deux ans.

Les côtes Nord-américaines des États-Unis et du Canada seraient aussi concernées à terme, dans trois ans, a estimé Jan Hafner, scientifique au sein de ce centre.

La position estimée de cette véritable île flottante de détritus pourrait actuellement se situer à quelques centaines de kilomètres à l’Ouest des côtes japonaises.

Du fait de la direction des courants dans cette partie de l’Océan Pacifique Nord, cette masse dérivante ne devrait pas franchir l’équateur et attendre l’hémisphère Sud, ont précisé les scientifiques hawaiiens.

Vestiges de la guerre du Pacifique : de véritables bombes sous-marines à retardement.

Par ailleurs, toujours dans le Pacifique Nord, en Micronésie, c’est un autre type de déchets, beaucoup plus anciens, qui pourrait menacer à terme l’environnement local, et se traduire par une marée noire d’un autre âge.

Trois navires militaires ravitailleurs de l’armée impériale nippone, coulés avec d’autres bâtiments nippons lors d’une âpre bataille par les forces américaines dans le lagon de Chuuk (l’une des quatre îles-États qui forment les actuels États Fédérés de Micronésie), se sont désagrégés depuis, au fonds de la mer.

Vestiges d’une des plus meurtrières et emblématiques batailles de la Guerre du Pacifique, en février 1944, ces trois navires, contenaient d’énormes quantités d’hydrocarbures au moment de leur chute vers le fonds de l’océan, il y a près de soixante dix ans.

Ces épaves représenteraient de nos jours de véritables bombes sous-marines à retardement, a estimé en début de semaine Ian McLeod, un expert en matière de corrosion sous-marine lors d’une interview accordée au magazine Pacific Beat de radio internationale australienne, Radio Australia.

Selon lui, ce qui est actuellement l’un des sites de plongée d’épaves historiques réputés à travers le monde pourrait devenir, dans quelques années, un site de pollution majeure comparable au récent désastre pétrolier dans le Golfe du Mexique, si rien n’est rapidement fait pour prélever les énormes quantités d’hydrocarbures qui menacent de se libérer, du fait de la corrosion des structures.

L’un de ces trois tankers japonais contient à lui seul plus d’une trentaine de millions de litre de pétrole.

Le gouvernement des États Fédérés de Micronésie aurait déjà, à plusieurs reprises, tenté d’obtenir de l’aide, à la fois côté japonais et côté américain, mais n’aurait jusqu’ici obtenu aucune réponse.


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