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01/12/2015

Paris : Poutine : le SU-24 russe a été abattu pour sécuriser les livraisons de pétrole de Daesh

Poutine a profité que 145 présidents mondiaux soient présents à la COP21 pour balancer les vérités sur Erdogan et la Turquie et ceux qui profitent pour escroquer la Syrie et alimenter le terrorisme en finançant leurs mercenaires de l'EI ou Daesh !

Est-ce qu'ils viendront encore nous dire qu'ils n'étaient pas au courant ?

Poutine : le SU-24 russe a été abattu pour sécuriser les livraisons de pétrole de Daesh
30 nov. 2015, 19:12


Lors d’une conférence de presse donnée à Paris dans le cadre de la COP21, Vladimir Poutine a évoqué les problèmes du climat, mais surtout, le soutien turc aux terroristes et la coalition contre Daesh après qu’Ankara a abattu l’un de ses bombardiers.

Vladimir Poutine a évoqué le bombardier russe abattu par la Turquie la semaine dernière lors de presque toutes ses rencontres bilatérales avec ses collègues qui lui ont demandé de leur expliquer ce qui s’était passé. «La plupart de mes collègues sont d'accord qu'il n'y avait aucun besoin d'abattre le bombardier russe qui n’était pas protégé et ne menaçait pas la Turquie», a déclaré le Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse, à Paris, dans le cadre du sommet de la COP21.

Le président russe a expliqué que selon les autorités turques, ce n’est pas le président Erdogan mais d’autres personnes qui ont donné l’ordre d’abattre le bombardier russe SU-24. Cependant, la Russie ne se soucie pas de savoir si c’est le président ou quelqu’un d’autre qui ordonné d’abattre l’appareil car c’est, de toutes les manières, aux yeux du président russe «une énorme erreur». Deux militaires russes sont décédés suite à «cette action criminelles». «Pourquoi ils l’ont fait ? Il faut le leur demander», a souligné le chef de l’Etat russe.

En savoir plus : La dépouille du pilote russe tué par les rebelles syriens est arrivée à Moscou (VIDEO)

La Russie a tout de même des raisons à penser que son appareil a été abattu pour sécuriser les livraisons de pétrole de Daesh à destination des ports turcs où l’or noir sera chargé à bord de pétroliers. «La protections des turkmènes [de Syrie] n’est qu’un prétexte», a estimé Vladimir Poutine. Le président russe base ses conclusions sur des informations additionnelles que Moscou a obtenues et qui établissent que le pétrole des gisements contrôlés par l’Etat islamique arrive en Turquie dans des volumes industriels.

 

Lorsque quelqu’un utilise les terroristes pour atteindre des «buts politiques momentanés», il est impossible de créer une large coalition pour lutter contre Daesh, a expliqué Vladimir Poutine. Le chef de l’Etat russe a néanmoins exprimé un espoir de coopération fructueuse avec la France dans la lutte contre le terrorisme.

En savoir plus : Poutine : Impossible que la Turquie ignore l’arrivée incessante de pétrole en provenance de Daesh

Le bombardier russe abattu par la Turquie pèse lourdement sur les relations russo-turques. «Mais ce n’est pas notre faute, ce n’est pas notre choix», a souligné le président russe. Les problèmes sont apparus il y a longtemps. Nous avons prévenu les autorités turques que des terroristes actifs dans le Caucase Nord, en Russie, étaient apparus dans des régions de Turquie où ils ont vécu protégés par la police et les services de sécurité, profitant du régime sans visa pour revenir en Russie «mais la Turquie n’a pas réagi», a regretté le président russe.

Les problèmes climatiques ont été aussi évoqués lors de cette conférence de presse. Vladimir Poutine a reconnu que la préservation des forêts, grandes consommatrices de CO2 coûtait très cher. Cependant, il faut préserver «les poumons de la planète» des changements climatiques négatifs, a souligné le président russe.

En savoir plus : EN CONTINU : les chefs d’Etat appellent à un accord juridique contraignant

La Russie entend, pour sa part, prendre des engagements sérieux s’ils sont juridiquement contraignants. Vladimir Poutine a exprimé l’espoir que la conférence «se termine de façon appropriée, par la signature d’un accord».

 

30/11/2015

Les Rockefeller de Raqqa: le business du pétrole de Daech mis à nu

Enfin quelques vérités qui sortent grâce aux interventions militaires de Poutine en Syrie !

Et bien sûr, il faut que l'Europe finance les terroristes turcs avec l'argent des contribuables européens, pour ensuite les faire rentrer dans l'Europe en supprimant l'obligation d'obtenir leurs  visas !

L'UE promet à la Turquie le régime sans visas contre des migrants
L'Union européenne a promis à la Turquie un accord de 3 milliards d'euros ainsi que l'abolition des visas pour les ressortissants turcs. Dimanche, à l'issue du sommet Europe-Turquie à Bruxelles, les parties concernées se sont mises d'accord pour octroyer à Ankara une aide financière ainsi qu'à renégocier l'adhésion de la Turquie à l'UE.

 

Les Rockefeller de Raqqa: le business du pétrole de Daech mis à nu

Extraction du pétrole

Alors que les principales sources de revenu de Daech font toujours jaser, il faudra peut-être poser crûment la question: qui s'emploie à faciliter le transport du pétrole brut volé? Et où ce brut finit-il en fin de compte?

Plus tôt dans le mois de novembre, le chef d'Etat russe Vladimir Poutine a détaillé les progrès des opérations anti-djihadistes:

"Je vous ai montré des photos prises de l'espace, depuis un vaisseau spatial, qui attestent clairement de l'échelle du trafic illicite du pétrole et des produits pétroliers", a-t-il déclaré aux journalistes, en marge du sommet du G20 à Antalya.

Le même jour, les Etats-Unis ont détruit près d'une centaine de camions-citernes de Daech transportant de l'or noir. Puis, dans les deux semaines qui ont suivi, Moscou et Washington en ont détruit environs 1.300.

La route du pétrole de Daech

Ici, il faut bien un éclairage en ce qui concerne cette "route du pétrole" de Daech. Ceyhan, ville portuaire dans la province d'Adana en Turquie, est justement le cœur de ces opérations de contrebande, hébergeant des terminaux d'où le pétrole kurde, juridiquement illégal, poursuit son chemin vers d'autres pays. Le pétrole est transporté dans des quantités dépassant un million de barils par jour, et vu que Daech n'a jamais été capable de vendre, en un jour, plus de 45.000 barils, il devient évident que la détection de telles quantités de brut ne peut pas être effectuée grâce à des méthodes de comptabilisation des stocks. Autrement dit, si le pétrole de Daech a été transporté via le port de Ceyhan, il était apparemment invisible.

Voilà donc où cela devient intéressant. Le portail Al-Araby al-Jadeed, basé à Londres, a réussi à reconstituer le trajet du brut de Daech, faisant référence à un représentant des services de renseignement irakiens.

"Après que le pétrole ait été extrait et embarqué, des véhicules transportant du brut part de la province de Ninive pour Zakho (une ville du Kurdistan irakien près de la frontière turque, ndlr), à 88 kilomètres de Mossoul. Arrivés à Zakho, les 70 à 100 véhicules sont accueillis par des représentants de la mafia faisant de la contrebande pétrolière, dont des Syriens, des Kurdes irakiens, ainsi que des Turcs et des Iraniens", explique-t-il.

Après, le responsable de ces opérations vend le pétrole au client qui a proposé le prix le plus élevé. En cela, la compétition parmi les groupes engagés est très élevée, et les meurtres parmi ces derniers sont assez fréquents.

Ce client paie immédiatement entre 10 et 25% de la valeur du brut, en général le reste de la somme est payé par la suite. Les conducteurs cèdent leurs véhicules à d'autres chauffeurs disposant de tous les documents nécessaires pour franchir la frontière avec la Turquie, alors que les conducteurs "initiaux" reviennent, dans des véhicules vides, dans les territoires sous le contrôle de Daech.

Une fois en Turquie, les véhicules transportant ce trésor pétrolier poursuivent leur chemin vers la ville de Silopi où une personne connue sous les noms de Dr Farid, Hajji Farid ou bien Oncle Farid met finalement la main sur cet or noir. Et à l'intérieur du pays, le pétrole de Daech se confond avec celui vendu par le gouvernement régional du Kurdistan puisque les deux sortes sont considérées comme "illégales", "venues d'une source inconnue" ainsi que "non autorisées".

Ensuite, les groupes pétroliers transportent le brut acquis à travers des ports turcs en Israël, le principal client de Daech en matière de pétrole. En cela, ces groupes qui achètent du brut du gouvernement régional du Kurdistan s'approprient inévitablement du pétrole de Daech, fait remarquer Al-Araby al-Jadeed.

Qui sont les médiateurs de Daech?

 

Comme le graphique ci-dessus l'indique, le pétrole vient directement depuis Ceyhan au port israélien de Ashdod mais une autre question se pose, notamment si Malte est également impliquée dans ce trafic illicite, du fait que la société de transport maritime appartenant au fils du président turc, Bilal Erdogan, se trouve sur l'île méditerranéenne.

Ces derniers mois, cette société, BMZ Group, a acheté deux navires, auparavant dans les mains de l'entreprise Palmali Denizcilik et dont le montant s'élève à 34 millions de dollars. Coïncidence? Peut-être. Mais il semble hautement probable que la famille Erdogan participe délibérément au trafic du brut de Daech, compte tenu de tous les trucs connus d'Ankara concernant le pétrole kurde illégal. C'est-à-dire, si Ankara vaque à transporter du brut kurde, pourquoi pas transporter celui de Daech via ces mêmes canaux?

"Tout ce brut a été livré à la société qui appartient au fils de Recep Tayyip Erdogan", estime le ministre syrien de l'Information Omran al-Zoubi, cité par Zero Hedge. "C'est pourquoi la Turquie s'est soudainement inquiétée lorsque la Russie a commencé ses frappes aériennes contre les infrastructures de Daech et a détruit plus de 500 camions-citernes transportant du pétrole", poursuit-il.

En fin de compte, nous ne saurons peut-être jamais l'histoire complète, mais les faits connus nous poussent à supposer, au minimum, qu'Ankara non seulement approvisionne les djihadistes en munitions et financements, mais aussi ne manque pas d'assumer la tâche de facilitateur dans le trafic illicite de brut, les sociétés internationales comme celle de Bilal Erdogan et d'autres, achetant du pétrole kurde, figurant en tant que médiatrices.

 

Vladimir Poutine à la COP21 : « La Russie a permis de ralentir de près d’un an le réchauffement global »

Vladimir Poutine à la COP21 : «La Russie a permis de ralentir de près d’un an le réchauffement global»

Le Courrier de Russie

Intervenant lors de la Conférence mondiale de Paris sur le climat, lundi 30 novembre, le président russe a mis l’accent sur les efforts de la Russie en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Vladimir Poutine à la COP21 : « La Russie a permis de ralentir de près d’un an le réchauffement global »

« La Russie occupe l’une des premières places dans le monde en termes de réduction de son intensité énergétique [rapport entre la consommation énergétique et le PIB, ndlr], avec une baisse de 33,4 % entre 2000 et 2012. Et nous prévoyons de la réduire encore de 13,5 % supplémentaires d’ici 2020, a déclaré le président russe, avant de lancer : Nous avons plus qu’honoré nos engagements dans le cadre du protocole de Kyoto. »

Selon Vladimir Poutine, non seulement la Fédération russe n’a pas accru ses émissions de gaz à effet de serre entre 1991 et 2012, mais elle les a « significativement réduites », évitant le rejet de « près de 40 milliards de tonnes d’équivalent de gaz carbonique dans l’atmosphère ».

« Partant du fait que le total mondial des émissions de gaz à effet de serre s’est élevé à 46 milliards de tonnes en 2012, nous pouvons dire que les efforts de la Russie ont permis de ralentir de près d’un an le réchauffement climatique », s’est félicité le président russe.

Vladimir Poutine s’est également engagé, d’ici 2030, à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70 % par rapport à leur niveau de 1990, « grâce aux percées dans le domaine de l’efficacité énergétique et des nanotechnologies ».

À titre d’exemple, le président russe a mentionné le développement par la Russie d’une technologie utilisant des additifs à base de nanotubes de carbone, qui doivent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 160 à 180 millions de tonnes dans le pays à l’horizon 2030. « Et nous sommes évidemment prêts à des échanges mutuels de solutions technologiques de ce type avec d’autres pays », a-t-il précisé.

Pour M. Poutine, l’accord contraignant qui sortira des réunions de la COP21 doit enfin insister sur le rôle déterminant des forêts comme « absorbeurs » de gaz à effet de serre. « C’est particulièrement important pour la Russie, qui a d’énormes ressources forestières et fait beaucoup pour préserver ces poumons de la planète », a-t-il indiqué.

Vladimir Poutine a proposé l’organisation d’un forum scientifique consacré au climat et à l’épuisement des ressources naturelles sous l’égide de l’ONU, idée qu’il avait déjà émise lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier.

À noter : le président russe, arrivé avec trois heures de retard à la conférence de Paris, a manqué la séance de photographies de groupe rassemblant les 150 chefs d’État présents pour l’événement. Selon les médias français et russes, il s’agissait d’une volonté délibérée de M. Poutine de ne pas croiser son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, qu’il refuse de rencontrer depuis qu’un avion chasseur de l’armée turque a abattu un bombardier russe au-dessus de la frontière turco-syrienne, le 24 novembre dernier.

Vladimir Poutine, arrivé trois heures en retard à la conférence, a raté la photo rassemblant les 150 chefs d’État. Crédits : elysee.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivé avec trois heures de retard à la conférence de Paris, Vladimir Poutine a manqué la séance de photographies de groupe rassemblant les 150 chefs d’État présents pour l’événement. Crédits : elysee.fr

Les avions russes Su-34 effectuent leurs sorties en Syrie avec des missiles air-air

Et maintenant, on ne rigole plus, hein ?

Les avions russes Su-34 effectuent leurs sorties en Syrie avec des missiles air-air

Su-34

Ce lundi, les avions russes Su-34 ont fait leurs premières sorties en Syrie non seulement avec des bombes, mais également avec des missiles de type air-air, a déclaré aux journalistes le représentant des forces aériennes russes, le colonel Igor Klimov.

M.Klimov précise également que les avions russes emportent ses missiles à titre défensif. Selon le responsable, les missiles sont capables de détruire des cibles à une distance maximale de 60 kilomètres.

La Russie a lancé le 30 septembre dernier une campagne de frappes aériennes contre les positions de l'Etat islamique en Syrie à la demande du président syrien Bachar el-Assad.

Le 24 novembre, un chasseur F-16 de l'armée de l'air turque a abattu un bombardier Su-24 impliqué dans les frappes aériennes russes contre Daech en Syrie. Selon Ankara, l'avion russe a violé l'espace aérien turc. Moscou dément ces rapports tout en soulignant que son bombardier ne présentait aucune menace pour la Turquie.

Suite à l'incident, le président russe Vladimir Poutine a accusé les autorités turques de faire le jeu des terroristes dans la région.

La dépouille du pilote russe tué par les rebelles syriens est arrivée à Moscou (VIDEO)

Paix à l'âme de ce héros qui s'est battu contre le terrorisme pour nous protéger !

La dépouille du pilote russe tué par les rebelles syriens est arrivée à Moscou (VIDEO)

La dépouille d'Oleg Pechkov, remise aux autorités turques, a été rapatriée dimanche de la région frontalière de Hatay (sud) à Ankara, où une cérémonie s'est déroulée en présence de représentants russes.

Elle a pris la direction de la Russie lundi matin, selon Anatolie.

Le Su-24 a été abattu mardi dernier par des chasseurs F-16 turcs alors qu'il revenait d'une mission de combat dans le nord-ouest de la Syrie. Un des deux pilotes, Oleg Pechkov, a été tué alors qu'il retombait sur la terre ferme en parachute après s'être éjecté de son appareil. L'autre a été secouru à l'issue d'une opération des forces spéciales russes et syriennes qui a coûté la vie à un soldat russe.

 

Par ailleurs, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a expliqué ce matin en marge de la COP21 à Paris «qu'aucune rencontre n'est prévue» entre les présidents Poutine et Erdogan durant leur séjour à Paris. Furieuse, la Russie demande toujours des excuses à la Turquie, ce que refuse son président, Reccep Tayyip Erdogan. Ce dernier avait toutefois exprimé le souhait de profiter de leur présence à Paris pour rencontrer président russe à Paris. 

En revanche, le Kremlin a assuré qu'il y aurait «vraisemblablement» des discussions «dans les couloirs» du sommet entre Vladimir Poutine et le président américain Barack Obama.