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29/10/2015

Le président du Bundestag qualifie le TTIP de «non démocratique»

Quand la mafia Kazhar de Rothschild, entend imposer ses monopoles commerciaux à l'Europe sans communiquer les pièces du dossier aux députés et parlementaires 

Il faut bien sûr signer les yeux fermés pour permettre aux USA de poursuivre sa colonisation de l'Europe.

Le président du Bundestag qualifie le TTIP de «non démocratique»

Norbert Lammert

© Ina Fassbender Source: Reuters - Norbert Lammert

L’accord de libre-échange transatlantique manque de transparence et de légitimité démocratique, estime le président du parlement allemand Norbert Lammert qui menace de voter contre cet accord lorsqu’il sera soumis au Bundestag.

«Il est hors de question que le Bundestag ratifie un accord commercial entre les Etats-Unis et l’UE, sur lequel il n’a pas été impliqué et n’a pu proposer des alternatives», a déclaré le président du parlement allemand, Norbert Lammert, qui est membre du même parti que celui d’Angela Merkel, la CDU, l’Union chrétienne-démocrate.

Pour le moment, les élus allemands peuvent consulter les documents de négociations sur le TTIP en se rendant personnellement à l’ambassade américaine à Berlin. Norbert Lammert a fortement critiqué ce système en le qualifiant de «complètement indigne pour le gouvernement et le parlement». Il est d'accord avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui estime que toute la documentation, notamment les résultats du processus de négociation, «doivent être disponibles pour les gouvernements et les parlements de tous les membres de l’UE».

Le TTIP est un projet d’accord de libre-échange entre l’UE et les Etats-Unis, dont Bruxelles et Washington discutent depuis plus de deux ans. Les négociations ont été critiquées à plusieurs reprises, parce que les parties ont discuté de cet accord à huis clos. D’importantes manifestations contre le TTIP se sont ainsi déroulées à Berlin et à Bruxelles. Nombreux sont ceux qui redoutent que ce traité puisse permettre aux compagnies américaines de contourner les lois européennes et de vendre des produits OGM en Europe.

 

Lire aussi

Des membres britanniques du Parlement européen affichant leur opposition au TTIP

Grande-Bretagne : des leaders de grands partis s’unissent dans un appel contre le TTIP

 

Les forces aériennes russes ont frappé 118 positions djihadistes en Syrie

Les forces aériennes russes ont frappé 118 positions djihadistes en Syrie


14:54 28.10.2015 (mis à jour 18:20 28.10.2015)

 Su-24 russe, base aérienne Hmeymim en Syrie

Lors des dernières 24 heures, les forces aériennes russes ont frappé 118 positions djihadistes, rapporte le porte-parole du ministère russe de la Défense, général de brigade Igor Konachenkov.

Lors des dernières 24 heures, les forces aériennes russes ont frappé 118 positions djihadistes, rapporte le porte-parole du ministère russe de la Défense, général de brigade Igor Konachenkov.

 

Le général a précisé que les avions russes ont effectué 71 sorties militaires et ont frappé les positions djihadistes dans les provinces d'Idleb, de Homs, de Hama, d'Alep, de Damas et de Lattaquié.

 

 En outre, des avions de bombardement Su-24M ont détruit un poste de commandement djihadiste et un grand dépôt de matériel militaire dans la province de Lattaquié.

Les forces aériennes russes ont augmenté le nombre de sorties militaires parce que le commandement a reçu des nouvelles données confirmées sur des objets d'infrastructure terroriste.

Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.

Depuis le début de la campagne militaire, l'aviation russe a effectué plus de 930 sorties, a éliminé des centaines de djihadistes, des dizaines de postes de commandement, de dépôts et d'autres positions. En outre, 26 avions-fusées ont été lancés par les navires militaires de la flottille de la Caspienne. Ils ont frappé les positions de l'EI avec succès et poursuivent activement leur offensive d'ampleur.

 

Bagdad déclare ne pas avoir besoin d'opérations spéciales US

Une belle gifle pour les USA qui entendaient continuer à faire la pluie et le beau temps en Irak avec le pétrole et le reste !

L'Irak entend prendre son indépendance à l'égard des USA qui sont à l'origine de la débâcle dans ce pays, et qui leur font savoir qu'ils évitent de continuer leurs actions militaires sur leur territoire !

Voir aussi :

IRIB- L’ex-Premier ministre britannique Tony Blair a présenté « des excuses » pour l’invasion de l’Irak en 2003, durant laquelle il fut le principal allié de Georges W. Bush.
 

Bagdad déclare ne pas avoir besoin d'opérations spéciales US

18:09 28.10.2015 (mis à jour 18:26 28.10.2015)

Soldats américains en Irak

L'Irak n'a pas besoin d'opérations terrestres des troupes américaines sur son territoire et n'a pas demandé aux États-Unis de les mener, a déclaré le porte-parole du premier ministre irakien Haïder al-Abadi.

Le 27 septembre, le secrétaire US à la Défense Ashton Carter a déclaré que les militaires américains n'excluaient pas de mener de nouvelles opérations spéciales contre les rebelles du groupe Etat islamique en Irak.

Pourtant, Sa'ad al-Hadithi, le porte-parole du premier ministre irakien Haïder al-Abadi, a déclaré à la chaîne NBC que toute activité militaire devait se faire en accord avec le gouvernement, tout comme les frappes aériennes menées par la coalition avec les Etats-Unis en tête.

"Ce sont nos affaires et le gouvernement n'a pas demandé au ministère américain de la Défense de participer à de telles opérations. Nous avons assez de troupes terrestres", a souligné Sa'ad al-Hadithi sur la chaîne NBC.

L'intensification des initiatives américaines en Irak s'accompagne de démarches diplomatiques visant à empêcher le rapprochement entamé entre Moscou et Bagdad. Les États-Unis rappellent aux autorités irakiennes leurs engagements en tant qu'allié de l'Amérique. Le jour de la visite de Joseph Dunford, les principaux médias arabes ont publié des fuites évoquant des actions de Washington destinées à neutraliser l'influence russe en Irak.

Selon la presse arabe, le général américain John Allen, le coordinateur de la coalition internationale anti-Daech, s'est rendu à Bagdad huit jours avant le général Dunford afin de transmettre au leader irakien les préoccupations de Barack Obama concernant la coopération entre Moscou et Bagdad.

 

La police turque a lancé un raid dans les locaux d'une chaîne de télévision d'opposition à Istanbul

La démocratie selon Erdogan : éliminer l’opposition !

Après les attentas à Ankara qu’il aurait utilisés pour faire reporter les législatives, maintenant on fait inscrire un opposant sur la liste des terroristesen employant les grands moyens.

La police turque a lancé un raid dans les locaux d’une chaîne de télévision d'opposition à Istanbul

28 oct. 2015, 09:43

https://cdn.rt.com/french/images/2015.10/article/56308febc461881b428b4659.jpg

© Capture d'écran d'une vidéo de Haber3com Videoları

Les employés de la chaîne de télévision d’opposition Bugun TV ont subi une descente des forces antiémeutes quelques jours avant les législatives. Son propriétaire, qui s’oppose aux idées présidentielles a été inscrit sur la liste des terroristes.

L’assaut de la police a été filmé et diffusé en direct par la chaîne de télévision Bugun TV.

«Chers téléspectateurs et téléspectatrices, ne vous étonnez pas si vous voyez la police dans quelques minutes», a précisé le présentateur de Bugun TV en direct à l'antenne.




Selon les témoignages, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et se frayer un passage afin d'accéder au bâtiment Koza Ipek Holding, où se trouvent les locaux de la chaîne de télévision Bugun TV.


Des centaines de personnes, en particulier des journalistes liés au groupe média dont fait partie la chaîne, s'étaient rassemblées devant le bâtiment pour manifester contre le raid policier.

Selon les témoignages, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et se frayer un passage afin d'accéder au bâtiment Koza Ipek Holding, où se trouvent les locaux de la chaîne de télévision Bugun TV.

Koza Ipek Holding est lié au prédicateur islamique Fethullah Gulen, un adversaire politique du président actuel Recep Tayyip Erdogan. Hier, les autorités turques avaient déjà pris le contrôle de 22 sociétés apparentées à Koza Ipek Holding.

Fethullah Gulen a d’abord été l'allié d’Erdogan jusqu’à ce que la police instruise contre lui  une affaire dans laquelle il était accusé de corruption en 2013. En raison des faits qui lui sont reprochés, il encourt jusqu'à 34 ans de prison mais il s'est réfugié aux Etats-Unis où il se cache.

Après une journée de manifestations devant le bâtiment de Koza Ipek Holding, le ministre de l’Intérieur turc Selami Altinok a déclaré inscrit le nom de Fethullah Gulen sur une liste de terroristes mise à jour.

Turquie : des officiels affirment que Daesh aurait orchestré l'attentat pour retarder les élections

On se demande quel est l'intérêt pour Daesh de retarder les élections ?


Turquie : des officiels affirment que Daesh aurait orchestré l'attentat pour retarder les élections

28 oct. 2015, 12:36

Les funérailles des victimes au lendemain de l'attentat à Ankara, le 11 octobre 2015.

© Umit Bektas Source: Reuters

 Les funérailles des victimes au lendemain de l'attentat à Ankara, le 11 octobre 2015.

Selon les procureurs turcs, c'est l'Etat islamique qui a ordonné les attentats suicides qui ont fait plus de 100 morts à Ankara, la capitale, le 10 octobre dernier.

Selon un communiqué du bureau du procureur général d'Ankara, cité par Hurriyet Daily News, l'attentat «visait à perturber la stabilité politique en sabotant les prochaines élections et perturbant la formation d'un gouvernement, le tout pour nuire à l'image politique du pays».

«Il a été déterminé que ce groupe [à l'origine de l'attaque] a planifié des attentats en Turquie après avoir reçu des instructions directes de l'organisation terroriste Daesh en Syrie», a en outre indiqué le bureau du procureur d'Ankara dans une déclaration publiée sur son site internet.

«Les données disponibles sur les matériaux numériques» auraient indiqué que l'attaque a été organisée par une cellule basée à Gazantiep (Sud-Est) et visait à retarder les élections prévues le 1er novembre.

Le 10 octobre dernier à Ankara, deux kamikazes se sont fait exploser lors d'un rassemblement pour la paix, faisant 102 morts et plus de 500 blessés. Il s'agit de l'attaque terroriste la plus meurtrière jamais commise en Turquie.

 

Les politiciens avaient d'abord évoqué une alliance entre l'Etat islamique et les rebelles kurdes, après qu'il fut déterminé qu'un des assaillants était en lien avec Daesh et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, affirmant que le groupe terroriste et les rebelles «travaillaient ensemble».

Le Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu avait lui, présenté Daesh comme le «suspect numéro 1» de l'attaque d'Ankara, sans toutefois exclure formellement la responsabilité des rebelles kurdes ou de l'extrême gauche.

Par ailleurs, quatre suspects liés à une cellule djihadiste turque ont été inculpés et écroués la semaine dernière. Selon le procureur d'Ankara, l'un des deux kamikazes a été formellement identifié comme Yunus Emre Alagöz, frère de l'auteur présumé d'un précédent attentat attribué aux djihadistes qui avait fait 34 morts en juillet à Suruç (sud).

Depuis l'attentat du 10 octobre, l'opposition turque accuse le gouvernement d'avoir fermé les yeux sur les activités des militants djihadistes dans le pays.