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15/10/2015

EN DIRECT : Daesh recule en Syrie, une batterie de missiles détruite

 

EN DIRECT : Daesh recule en Syrie, une batterie de missiles détruite

 

Depuis le 30 septembre, l’armée de l’air russe mène son opération militaire visant les positions de Daesh en Syrie à la demande des autorités de Damas. C’est de la base aérienne russe à Lattaquié que les avions décollent pour frapper les terroristes.

 

  • jeudi 15 octobre
    14h35 CET

    La Russie et Israël ont instauré une ligne de communication directe pour éviter que des incidents ne surviennent dans l’espace aérien syrien, a rapporté le ministère russe de la Défense. Il y a eu des «entraînements» pour que les états-majors de deux pays se familiarisent avec cette «ligne directe», a ajouté le ministère russe.

  • 13h58 CET

    Des avions de combat ont détruit une batterie de missiles sol-air que l’Etat islamique avait prise à l’armée syrienne, rapporte le ministère russe de la Défense.

    Un bombardier SU-34 russe a détruit une batterie de défense aérienne à courte portée dans la ville de Douma près de Damas, a annoncé aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

 

Syrie : nouvelle frappe chirurgicale sur une installation de Daesh



Le SU-34 a largué une bombe de précision KAB-500 sur un abri en béton où la batterie antiaérienne était cachée, a détruisant l’arme et le bâtiment, a ajouté le haut responsable russe.

Le lanceur mobile Osa est équipé de six missiles sol-air à courte portée qui doivent protéger les troupes terrestres des avions de l’ennemi.

Au total, 33 cibles ont été détruites au cours de la journée, a fait savoir Igor Konachenkov.

13h07 CET

Le ministère russe de la Défense a diffusé une vidéo montrant des avions russes Su-30 et Su-25 décollant de leur base dans la province de Lattaquié pour bombarder ensuite des cibles terroristes en Syrie.

Une camera embarquée sur l'aile montre les avions russes larguant des bombes en Syrie

 

La Russie part en campagne pour écraser les Forces d’Al-Qaïda de la CIA

Comme cela nous avons une nouvelle confirmation que ce sont les USA/Israël avec le concours de la CIA/Mossad qui ont créé Al-Quaïda et qui sont responsables des attentats du 911 aux USA !

Bush devait bien inventer à l'époque le mythe des terroristes musulmans pour les faire passer pour les méchants et les désigner comme étant "l'axe du mal" pour se permettre d'attaquer les pays musulmans, dont l'Irak, la Libye avec Sarkozy, la Syrie avec Hollande, les deux sionistes de service,  etc...

La Russie part en campagne pour écraser les Forces d’Al-Qaïda de la CIA

Moon of Alabama

jeudi 15 octobre 2015, par Comité Valmy

 

http://www.comite-valmy.org/IMG/jpg/obama_al_qaeda.jpg

La Russie part en campagne pour écraser les Forces d’Al-Qaïda de la CIA

Avec quelques 125 frappes en trois jours, la campagne de bombardements russe poursuit sa progression. Les médias américains sont maintenant obsédés par l’idée que la Russie utilise peut-être des bombes « inintelligentes » (non guidées) au lieu des « bombes barils » syriennes. C’est leur nouveau thème de propagande. Mais les vidéos de la base aérienne russe montrent qu’au moins une partie des avions sont armés de bombes KAB-500S-E guidées par satellite (GLONAST) qui sont des bombes « intelligentes » très précises. (D’autres photos et vidéos de la base aérienne russe montrent que la base est très confortable avec ses quartiers climatisées, sa tente mess, ses Gulaschkanonen (cuisines roulantes, ndt), sa boulangerie, sa blanchisserie etc. Cette base n’est pas une installation temporaire improvisée.)

De plus, en quoi est-il plus humain de tuer les gens avec une bombe précise qu’avec une « bombe stupide » ou une « bombe baril » ? Gaza a été bombardée par les Israéliens avec des bombes intelligentes (made in USA). Cela n’a pas conduit à moins de destructions ou de tueries. La bombe saoudienne (made in USA) qui vient d’être larguée sur un mariage au Yémen en assassinant 130 personnes, était aussi une bombe « intelligente » et elle est tombée exactement là où on voulait qu’elle tombe.

La plupart du temps, les Russes ont bombardé, comme je l’ai décrit plus tôt, le couloir qui mène à la frontière turque et qui est aux mains d’al-Qaïda, d’Ahrar Al Shams et des mercenaires de la CIA. Ils ont également bombardé Raqqa, la capitale syrienne de l’État islamique, et tué une douzaine de combattants. En réponse, l’État islamique a annulé la prière du vendredi à Raqqa, craignant apparemment que toute l’assemblée des combattants ne soit bombardée.

Amusant. Les États-Unis ont affirmé pendant toute l’année dernière qu’ils bombardaient sérieusement l’État islamique. Mais les prières du vendredi n’avaient jamais été annulées auparavant. Peut-on en conclure que l’État islamique ne croyait pas ce que disaient les États-Unis, mais craint maintenant que les Russes ne fassent réellement ce qu’ils disent ?

L’armée de l’air syrienne s’était abstenue de larguer des bombes près de la frontière turque, craignant, à juste titre, que la Turquie n’abatte un avion syrien. Mais la Russie peut maintenant le faire. Le bombardement au sol est maintenant réalisé par des avions d’attaque au sol construits pour ça, les Su-24, Su-25 et Su-34 et qui sont couverts par des avions de chasse Su-30M armés de missiles R-27 air-air de moyenne à longue portée, extrêmement véloces qui volent au-dessus d’eux. Ils abattraient tout avion turc qui tenterait d’attaquer les bombardiers russes. C’est juste pour être sûr qu’il ne vienne pas une idée idiote à M. Erdogan.

La campagne aérienne est également bien coordonnée avec les forces gouvernementales syriennes sur le terrain. Voilà un extrait d’un article payant du Wall Street Journal :

[D]es milliers de rebelles se sont regroupés dans plusieurs enclaves au nord de Homs, dans des villes comme al-Rastan et Talbiseh. Des avions de guerre russes ont frappé des cibles civiles et militaires dans ces deux villes et dans cinq villages environnants, a déclaré Rashid al-Hourani, un officier de l’armée syrienne de la région qui a fait défection aux rebelles en 2012.

Il a déclaré que les frappes aériennes avaient été suivies d’un barrage de tirs d’artillerie à partir de plusieurs positions proches où des milices chiites et alaouites pro-régime ainsi qu’un groupe soutenu par l’Iran connu sous le nom de Brigade Ridha, s’étaient massées au cours des derniers jours.

L’armée syrienne va bientôt attaquer en coordination avec l’armée de l’air russe et va essayer de reprendre le nord du territoire, le long de l’autoroute M4 et M5. Cela permettrait de lancer une attaque plus large jusqu’à la frontière turque. Des renforts de troupes au sol en provenance d’Iran, d’Irak et du Hezbollah sont en chemin ou déjà arrivés. Nous assistons à la préparation d’une bataille plus importante.

Le Guardian lance la rumeur que les Etats du Golfe vont contrecarrer le mouvement russe en fournissant davantage d’armes :

Le mouvement de la Russie risque clairement d’être contrecarré par les pays qui soutiennent les rebelles. Selon un analyste indépendant, cette tentative aurait peut-être déjà commencé, avec les Qataris qui envoient — avec l’accord de l’Arabie saoudite — des avions remplis d’armes à des bases aériennes turques. « Je m’attends à un énorme afflux d’armes dans le nord pour tenter d’enrayer toute attaque terrestre du régime », a déclaré l’analyste.

« Les enjeux sont très élevés. »

Et les avions russes volent très haut. La plupart volent habituellement au-dessus de 5000 mètres et aucun missile de défense aérienne portatif (MANPAD) ne peut les atteindre. Les gens qui sont bombardés ne voient, ni n’entendent même pas les avions qui arrivent. Cela va changer avec les attaques de l’armée syrienne, et un soutien au sol plus direct sera nécessaire, mais les avions qui seront alors utilisés sont des Su-25 et Su-34 construits à cet effet et qui ont des cockpits blindés.

La base aérienne russe est protégée par une défense aérienne moderne installée au sol et sur les navires russes qui se trouvent dans la mer toute proche. Elle est protégée sur le terrain par environ 1250 marines russes. Elle contiendrait des munitions et autres fournitures pour au moins trois mois. Personne ne risque de prendre cette base et la campagne de la Russie à la légère. Pour s’y attaquer, il faudrait des forces très importantes et cela entraînerait presque inévitablement une guerre plus large avec la Russie qui est une superpuissance nucléaire. La Syrie est la sœur de la Russie (vidéo) et elle sera défendue.

L’administration Obama a donc décidé qu’elle n’interférerait pas avec les attaques russes contre les mercenaires de la CIA et leurs frères d’armes d’al-Qaïda. On trouve bien quelques déclarations inquiètes et provocatrices mais c’est juste des rodomontades.

Mais les candidates pour les prochaines élections présidentielles ne sont pas aussi avisées. Toutes les deux, Hillary Clinton et Carly Fiorina, ont appelé à la création pas les Etats-Unis d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie du Nord ce qui engendrerait évidemment une guerre avec la Russie et de ses alliés. Ces deux femmes veulent attaquer les forces russes pour défendre Al-Qaïda !

Note : Le pays qui doit décider qui vole ou non sur la Syrie est la Russie. Chers électeurs américains, s’il vous plaît ne laissez plus jamais ces maniaques s’approcher du pouvoir.

Les mercenaires de la CIA en Syrie – 10 000 hommes entraînés, armés et payés grâce à un programme secret - coopèrent directement avec al-Qaïda et les terroristes du genre d’Ahrar Al Shams. Le NYT le reconnaît enfin dans ces deux articles aujourd’hui. Le premier dit :

Les combattants avançant sur ce front [nord] ne venaient pas de l’Etat islamique, mais de l’armée de conquête, un groupe qui comprend une filiale d’Al-Qaïda connue sous le nom de Front Nusra et d’autres groupes islamistes, ainsi que plusieurs groupes plus laïques qui ont été secrètement armés et entraînés par les États-Unis.

Le second article est consacré à l’armée de conquête :

L’alliance se compose d’un certain nombre de factions souvent islamistes, dont le Front Nusra, la filiale syrienne d’Al-Qaïda ; Ahrar al-Sham, un autre grand groupe ; et les factions rebelles plus modérées qui ont reçu en secret des armes des services de renseignement des États-Unis et de leurs alliés.

Les groupes qui se battent ensemble dans l’armée de conquête partagent évidemment leurs armes, leurs munitions et d’autres fournitures. Ils ont aussi très probablement des idéologies similaires. La CIA, sous Obama, le général Petraeus et Brennan, arment sciemment Al-Qaïda en Syrie et depuis un bon moment. Le NYT avait souligné, l’année dernière, que les mercenaires de la CIA travaillaient avec les islamistes, mais cet article était lénifiant et présentait cette collaboration comme quelque chose de peu d’importance. Il est également tout à fait étonnant que, dans entre l’article de 2014 et le deux article d’aujourd’hui, aucun article du NYT sur la Syrie n’ait mentionné cette collaboration. Le NYT s’est au contraire concentré sur la clownerie du Pentagone des « cinq rebelles modérés » qui était une simple diversion.

Le Pentagone fait semblant de ne rien savoir des personnes touchées par les bombardements russes sur les positions d’Al-Qaïda :

Q : McCain dit qu’ils ont frappé les rebelles soutenus par la CIA. Vous, les gars, vous avez sans doute les mêmes infos. Savez-vous si c’est vrai ou pas ? Où tout cela en est-il ?

COL. WARREN : Eh bien - encore une fois, Tom, je dirais que nous ne pensons pas qu’ils appartenaient à ISIL. Vous savez, qui soutient qui, vous savez, c’est... — Je ne vais pas entrer là-dedans. Non, je ne vais pas parler de ça, surtout qu’il s’agit de… — vous savez, ce n’est même pas d’une agence du Département de la Défense dont il s’agit là..

Je prends cela comme une confirmation.

Les Israéliens reconnaissent maintenant aussi qu’ils travaillent avec al-Qaïda :

Nusra et quelques milices locales sont en charge de la plus grande partie de la frontière de 100 km avec Israël du côté syrien du plateau du Golan. Au cours des dernières années, Nusra a légèrement édulcoré son idéologie militante sous l’influence du Qatar et de l’Arabie saoudite qui lui apportent un appui financier.

...

Nusra est en contrôle de la plus grande partie de la frontière, mais a respecté jusqu’à présent l’accord tacite de ne pas retourner ses armes contre l’Etat juif.

Nusra contrôle la frontière parce qu’Israël l’a aidé en tirant sur l’armée syrienne chaque fois que Nusra en avait besoin. L’article du Jerusalem Post, que je viens de citer, est également intéressant par rapport au fameux plan d’Odet Yinon car il confirme que le renseignement militaire israélien préside à la fragmentation des nations du Moyen-Orient en petites entités dirigées par des seigneurs de guerre :

Il y a quelques années, la communauté du renseignement a commencé à réévaluer la réalité chaotique qui émergeait au Moyen-Orient. Sur des plans élaborés par le Département de la recherche du MI, on peut voir que les états sont remplacés par des organisations...

C’est aussi ce qui est prévu pour la Syrie. Mais avec la coalition qui se forme maintenant pour reprendre les territoires syriens, ce plan pourrait bien échouer.

Traduction : Dominique Muselet

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2 octobre 2015

Mise en ligne CV : 3 octobre 2015

 

Poutine : «Les Etats-Unis critiquent l'opération russe en Syrie mais refusent de dialoguer»

Les nazis font tout pour provoquer Poutine et des incidents dans les airs pour provoquer une guerre avec la Russie alors qu’ils n’ont aucun mandat de l’ONU pour envahir la Syrie et aucun mandat d’Assad qui les autoriseraient à intervenir sur le sol souverain de la Syrie !

Ce qui dérange les nazis c'est que les frappes russes interrompent le ravitaillement en armes de Daesh en Syrie !

Poutine : «Les Etats-Unis critiquent l’opération russe en Syrie mais refusent de dialoguer»

15 oct. 2015, 09:50

 

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le rejet par Washington de la proposition russe de coopérer en Syrie montrait «un manque de volonté de négocier» de la part des Etats-Unis.

Le président russe a commenté le rejet par l’administration d’Obama d’accueillir une délégation russe, avec le Premier ministre Dmitri Medvedev à sa tête, en vue d’étudier les divergences de points de vue entre les deux pays à propos de la crise syrienne.

«Je ne comprends pas comment nos partenaires américains peuvent critiquer les efforts russes en Syrie tandis qu’ils refusent de dialoguer sur un sujet aussi important que la recherche d'une solution politique», a précisé Vladimir Poutine.

Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils ne mèneraient pas de négociations avant que la Russie ne s’aligne sur la politique de Washington en Syrie et cesse d’apporter son soutien aux troupes gouvernementales de Bachar el-Assad.

En savoir plus : Les Etats-Unis refusent d’accueillir la délégation russe chargée de coordonner les actions en Syrie

«Je crois que leur position n’est pas constructive. Il est évident que la faiblesse de leur position est causée par leur absence de stratégie. Il semble qu’ils n’ont rien à discuter», a souligné le président russe lors de sa rencontre avec le président du Kazakhstan à Astana, capitale du pays.

Il a aussi ajouté que les Etats-Unis nuisaient à leurs propres intérêts en rejetant la proposition de négociation russe, car ils critiquaient les actions de la Russie en Syrie mais ne cherchaient pas de moyen de résoudre les problèmes.

Le 30 septembre, la Russie a lancé une opération de lutte contre Daesh en Syrie à l’appel du gouvernement syrien, dans le but d’arrêter les violences et de créer un climat propice à un dialogue politique. Quant aux Etats-Unis, ils poursuivent comme objectif, la chute du président syrien et affirment que les Russes luttent contre les rebelles «modérés» qu’ils soutiennent.

Lire aussi : Washington fournit des munitions aux rebelles syriens «modérés» et affirme en conserver le contrôle

 

Russie : Avis de Recherche de rebelles syriens modérés désespérément …

Attention, la Russie balance sur les USA et la coalition internationale criminelle qui attaquent un pays souverain sans mandat légal, par le biais des mercenaires qu'ils forment, financent et arment depuis le début des conflits en Syrie !

Extrait : Un seul danger pèse sans doute sur l'intervention militaire russe: la livraison de matériel anti-aérien, que ce soit par une puissance du golfe ou l'Amérique, comme vient par exemple tranquillement de le proposer l'inégalable McCain sur Fox News. La folie ne semble pas seulement toucher le camp républicain du reste puisque dans une récente interview le président Obama s'est félicité que Poutine soit acculé au point de devoir se défendre militairement en Ukraine ou en Syrie alors que ces pays étaient auparavant totalement (et pacifiquement) dans le giron russe.

Recherche rebelles syriens modérés désespérément …

Alexandre Latsa 19:10 14.10.2015 (mis à jour 21:37 14.10.2015)

Combattant de l'opposition syrienne. Archive photo

Après deux semaines d’engagement, il est possible de tirer un premier bilan de l’opération militaire russe en Syrie.

Il y a tout d'abord l'intensité croissante des frappes de l'aviation russe. Si lors des premiers jours le nombre de frappes russes était inférieur à une dizaine, l'armée russe a exécuté 64 sorties samedi 10 octobre et les estimations militaires sérieuses estiment que l'aviation russe devrait pouvoir augmenter la cadence pour atteindre des moyennes de 100 à 150 frappes par jour, avec des pointes à 200 ou 250 en cas d'extrême urgence. C'est autant, voir plus que le volume de sorties de l'armée syrienne, mais l'aviation russe est dotée d'équipements plus modernes favorisant largement un appui précis et efficace à l'infanterie, ce qui n'était pas ou peu le cas jusque-là.

La grande offensive au sol lancée par l'armée syrienne, appuyée par la chasse russe, semble se concentrer sur certains fronts bien précis.

Le nord de Homs tout d'abord, où une vaste poche territoriale est aux mains des rebelles (voir ici), poche traversée par l'autoroute allant de Damas à la cote et qui devrait faciliter le transfert d'équipements militaires lourds de la capitale vers le nord. Cela est d'autant plus crucial que l'Etat syrien fait à ce jour face à deux fronts particulièrement sensibles dans la région.

L'Etat Islamique, comme on peut le voir sur cette carte, s'est considérablement rapproché de la bande côtière au cours des derniers mois, notamment après la conquête de Palmyre. Le nord d'Hama, qui débouche sur la province d'Idlib, a été perdu par l'armée au cours du printemps 2015 et a permis à la coalition Armée de la Conquête de se retrouver à quelques dizaines de kilomètres seulement de la côte syrienne. L'Armée de la Conquête est une coalition de groupes islamistes qui comprend notamment l'Armée du salut, Ahrar al-Sham ou le front Al-Nosra (filiale syrienne d'Al-Qaïda) auquel ont prêté allégeance des clans de guerre tel que Katibat Al Tawhid Wal Jihad, comprenant nombre de ressortissants centrasiatiques, ou encore Jaish Al Muhajireen Wal Ansar dont les rangs comptent de nombreux combattants tchétchènes.

Alors que l'armée syrienne vient d'entamer une offensive terrestre d'envergure dans cette zone, l'infanterie syrienne peut compter sur l'appui aérien des hélicoptères russes dont la maniabilité est bien évidemment adéquate pour aller frapper immédiatement des cibles isolées et notamment les petits groupes équipés de TOWs, qui avaient causé tant de dégâts aux tanks syriens lors de la chute du saillant d'Idlib. Les amateurs apprécieront sans doute ces spectaculaires vidéos d'hélicoptères en action à très basse altitude.

Il semble ainsi assez certain que l'offensive syrienne ait pour but à moyen terme le rétablissement de l'autorité de l'Etat sur l'axe reliant Damas à Alep, ce qui va à l'encontre des affirmations selon lesquelles le régime se serait résigné en quelque sorte a ne sécuriser que la bande côtière allant de Damas à Lattaquié. Sans aucun doute dans les prochaines semaines, l'Armée syrienne lancera une offensive sur la ville stratégique de Jisr-Al-Shughour.

Alors que l'aviation russe se prépare sans doute à une action militaire de longue durée, la désinformation médiatique a également pris ces derniers jours une intensité jusque-là inégalée. Alors que l'intervention russe a semble-t-il permis à l'armée syrienne de reprendre l'initiative sur les fronts qui sont pour elle les plus cruciaux, la presse française accuse la Russie d'être désormais responsable (voir ou ici) de la progression de Daech dans le nord du pays, et notamment au nord d'Alep ou les rebelles viennent de subir une cuisante défaite ces derniers jours. Un comble alors que la flotte russe frappe l'EI chaque jour: 27 frappes le 08 octobre, 55 frappes le 09 octobre, 63 frappes le 11 octobre, 86 frappes le 13 octobre et 41 frappes le 14 octobre.

A propos, Daech progresse bien depuis 13 mois et le début des frappes de la coalition internationale et ce malgré les quelques 25.000 frappes de la coalition internationale? A-t-on entendu une seule fois un journaliste français nous affirmer que: « Daesh progresse grâce à l'Amérique »?

Trouver des « rebelles syriens modérés » capables de peser militairement semble toujours aussi difficile. Au sud du pays, le fameux « Front Sud » vient le week-end dernier de lancer une offensive autour de Quneitra en totale coordination avec le Front Al-Nosra, la filiale syrienne d'Al-Qaïda. Cette situation n'est pas nouvelle. Dès 2012, de nombreux rapports du département d'Etat, depuis déclassifiés, indiquent noir sur blanc bien que l'émergence de l'EI a été épargnée et que les forces en présence, celles qui comptent pour s'opposer à l'Etat syrien sont: « Les mouvances salafistes, les frères musulmans et Al-Qaïda ». Il n'y a visiblement que les journalistes français qui n'en ont pas été informés.

Un seul danger pèse sans doute sur l'intervention militaire russe: la livraison de matériel anti-aérien, que ce soit par une puissance du golfe ou l'Amérique, comme vient par exemple tranquillement de le proposer l'inégalable McCain sur Fox News. La folie ne semble pas seulement toucher le camp républicain du reste puisque dans une récente interview le président Obama s'est félicité que Poutine soit acculé au point de devoir se défendre militairement en Ukraine ou en Syrie alors que ces pays étaient auparavant totalement (et pacifiquement) dans le giron russe.

Washington pourrait-il dans un avenir proche armer publiquement Al-Qaïda en Syrie, au motif que les forces russes auraient bombardé des groupes rebelles formés par Washington, dont la plupart se sont déjà rendus à al-Nosra ou Daech?

 

 

Poutine balance tout sur l’ISIS et les Etats-Unis

Vladimir Poutine, dans cette séance de questions-réponses de la conférence de Valdai (fin 2014) dénonce publiquement le rôle des Etats-Unis dans la création de l'ISIS.

Voilà pourquoi Poutine et Lavrov piègent les USA et la coalition illégale et criminelle pour voir s'ils vont se rallier à la cause Russe et Syrienne, et pour participer avec la Russie à la lutte commune contre le terrorisme.

Et comme par hasard personne ne répond présent, car ils ne peuvent pas se dévoiler et taper sur leurs mercenaires de l'EI et Cie.

 

Poutine balance tout sur l’ISIS et les Etats-Unis