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29/06/2009

Israël et la guerre pour l'eau !

Suite à notre précédent article: "Que recherche Israël au Liban ?", l'un de nos abonnés à la Newsletter que nous remercions, nous a répondu :

L'EAU !

Nous avons effectué quelques recherches sur ce sujet dont nous vous livrons ici quelques articles intéressants.

Ce qui nous interpelle encore, c'est le silence de la presse française et occidentale sur ce qui se trame actuellement aux frontières du Liban, voire au Liban, après les manoeuvres militaires organisées par Israël aux frontières du Liban, et la violation de l'espace aérien libanais par les mirages de l'armée israélienne. La censure bat son plein !

SILENCE ON TUE POUR L'EAU entre-autres richesses à exploiter !

LA GUERRE POUR L'EAU !

L'eau, une des priorités d'Israël.

Israël a vu le jour en 1948. Depuis sa naissance, l’Etat est au cœur de nombreux conflits dans la région.

La Guerre des Six Jours

Pour contrer l’aridité de son territoire, Israël cherche à récupérer un maximum d’eau, provenant notamment des fleuves frontaliers. En 1953, Israël décide d’assécher le lac Houleh pour s’assurer la totalité du débit du Jourdain. Débute ainsi la construction d’un canal, le futur Aqueduc national destiné à transporter l'eau du Jourdain vers les terres agricoles du Sud et du Néguev. Ce geste provoque une levée de boucliers dans le monde arabe, qui dépend lui aussi beaucoup du fleuve biblique.

Devant les tensions naissantes, les Etats-Unis interviennent en dépêchant Eric Johnston dans la région afin d’y présenter un plan de partage des eaux du Jourdain. Le plan Johnston, bien qu’il soit admis comme référence actuellement, n’a jamais été adopté par les différentes parties. Le puissant lobby agricole israélien a refusé tout compromis, de même que les Etats arabes pour qui cela équivalait indirectement à reconnaître l'Etat israélien.

Malgré les pressions internationales, Israël poursuit la construction de l’Aqueduc national. En contrepartie, les pays arabes voisins (la Syrie, le Liban et la Jordanie) décident en 1964 de détourner le Jourdain à leur profit exclusif et de s’approprier les ressources du Hasbani, du Banias et du Yarmouk qui alimentent le cours du fleuve biblique.
Israël réplique manu militari en bombardant plusieurs barrages et infrastructures de déviation de l’eau en menacant d’une opération de plus grande envergure. Si le Liban cède immédiatement, la Syrie ne s’inclinera qu’en 1967.
Israël ressort grand vainqueur puisqu’il annexe des territoires hydrologiquement stratégiques : le plateau du Golan et les nappes de Cisjordanie.

Le Golan et les territoires palestiniens occupés

Le plateau du Golan fournit 770 millions de mètres cubes d’eau par an à Israël, soit un tiers de sa consommation annuelle. La Syrie refuse de reconnaître l’annexion de ce territoire par Israël en 1967 et axe sa politique hydraulique sur les bases du plan Johnston.
Les eaux de Cisjordanie sont donc âprement disputées par la Syrie qui contrôle en amont le Yarmouk, par Israël et par les Palestiniens. Ceux-ci revendiquent leur droit d’ancienneté vis-à-vis des Israéliens. Toutefois, ces derniers répliquent en arguant qu’ils ont développé nombre de structures hydrauliques et qu’ils ont permis aux Palestiniens d’accéder à d’autres ressources en eau situées sur le territoire israélien.

L’eau du plateau du Golan et de Cisjordanie est aujourd’hui entièrement contrôlée par les Israéliens, via leur compagnie nationale de l’eau Mekorot. Cette entreprise israélienne gère tous les aménagements hydrauliques y compris ceux des territoires occupés. Sa politique favorise les installations israéliennes, et tend à négliger les puits palestiniens qui auraient pourtant besoin de profondes rénovations. Ce contrôle menace directement les palestiniens qui sont soumis au bon vouloir d’Israël quant aux livraisons d’eau. Celles-ci peuvent être perturbées voire coupées en fonction des tensions politiques.

En 1967, les Israéliens ont drastiquement limité la consommation d’eau des Palestiniens, imposant un rationnement, refusant la construction de nouvelles installations palestiniennes et annexant les puits existants au profit des colons. Depuis, certains assouplissements ont amélioré d’anciennes infrastructures mais le contrôle de l’eau s’avère tout aussi ténu qu’au sortir de la guerre. Ainsi les colons israéliens reçoivent près de 30% de l’eau des territoires occupés alors qu’ils ne constituent que 6% de la population. De même, le prix de l’eau favoriserait les colons. La tarification serait basée sur le niveau de vie des Israéliens. Toutefois, la plupart des Palestiniens ne paient pas leur facture, faute de revenus suffisants.
La situation dans la bande de Gaza est encore plus dramatique, l’eau y étant bien plus rare que dans les collines cisjordaniennes. Cette eau se caractérise par sa très forte salinité due aux surpompages des nappes dont Israéliens et Palestiniens s’accusent mutuellement d’être responsables.

Le Liban

Le château d’eau libanais attire Israël qui souhaiterait pouvoir pomper davantage dans les eaux du Litani et du Wazzani.
Ainsi, en 1978, Israël déclenche l’opération « Litani » contre le Liban suivie quelques années plus tard par l’opération « paix en Galilée ». Le but officiel est de repousser vers le nord les Palestiniens de l’OLP, toutefois la création d’une zone de sécurité dans le Sud Liban où coulent les deux fleuves laisse libre cours aux rumeurs libanaises. Des scientifiques ont démontré une diminution du débit du Litani dans la zone contrôlée par les Israéliens qui ont nié les accusations libanaises de détournement d’eau via des canalisations souterraines mais ont avoué avoir pompé une grande partie des eaux de la rivière Ouasani.

Par ailleurs, les fermes de Chebaa constituent une autre source d’intérêt israélien pour le Liban. Ces fermes sont situées sur les flancs du mont Hermon et surplombent un important réservoir d’eau. Lors du retrait de Tsahal, les Israéliens ont tenté de s’approprier cette région qui leur assurait le contrôle de deux sources contribuant à l’alimentation du Banias, du Dan et du Wazzani, dont les eaux se jettent dans le Jourdain. De même, la nappe aquifère du mont Hermon est très convoitée, la qualité de ses eaux favorise le refroidissement et le dessalement du lac de Tibériade. Enfin, grâce à la proximité entre ce mont et le plateau du Golan l'armée israélienne peut surveiller et protéger son infrastructure militaire au Golan.

Récemment, les libanais et plus particulièrement le Hezbollah ont mené à bien des projets de détournement des eaux du Hasbani et du Wazzani au profit des habitants de la région. Ainsi, une station de pompage a été construite et inaugurée en 2003. Ces installations sont assez préoccupantes pour Israël qui menace de les détruire militairement s’il le faut.

La Jordanie

En 1994, la Jordanie et Israël ont signé un traité de paix qui détermine entre autre le partage des eaux du Jourdain.
Durant l'été, Israël a le droit d'utiliser 12 millions de m3 des eaux du Yarmouk et 13 millions durant l'hiver. En contrepartie, Israël s'engage à fournir 50 millions de m3/an à la Jordanie d'eau potable supplémentaire, dont 20 millions seront fournis par un stock réservé dans le lac de Tibériade (Article 1, annexe II).
Suite à ce traité, le royaume Hachémite et l’Etat Hébreu se sont entendus sur l’aménagement de la vallée du Jourdain et développent des projets communs de dessalement, de canalisations et de réutilisation de l’eau en faveur de l’agriculture notamment.
Toutefois, l’application du traité est menacée par la baisse des eaux du lac de Tibériade. Cette baisse est due en partie à l’exploitation syrienne du Yarmouk qui alimente le lac. La Syrie ne respecte pas le plan Johnston de partage des eaux du Yarmouk ; elle cherche à s’approprier au maximum le fleuve pour sa consommation personnelle mais aussi pour limiter celle de son voisin israélien.
Ainsi, elle s’est alliée à la Jordanie pour construire un barrage sur le Yarmouk, le barrage al-Wahdah. Cependant, Israël bénéficie de moyens de pression vis-à-vis de la Jordanie grâce au traité de 1994 mais aussi vis-à-vis de la Syrie. En effet, Israël pourrait négocier son retrait du Golan syrien en exigeant le renoncement au projet al-Wahdah.
Le territoire aride d’Israël conduit l’Etat Hébreu à chercher de l’eau chez ses voisins arabes.
Qu’il s’agisse du Jourdain ou des fleuves qui l’alimentent, l’eau devient un bien de plus en plus rare et précieux que convoitent tous les pays de la région.
Les tensions générées explosent parfois en conflits violents entre Israël, la Syrie, la Jordanie ou le Liban. Si la géopolitique compliquée de cette région du monde ne dépend pas exclusivement des ressources en eau, celles-ci sous-tendent toujours les négociations de paix entre les pays riverains.

Sources : Christian CHESNOT (Pénurie d’eau au Proche-Orient) - Henry LAURENS (Le Moyen-Orient au XX. siècle)
 

L'eau du Liban, source de toutes les convoitises

Transmis par : GILLES LABARTHE, DE RETOUR DU LIBAN Actif 24 Mai 2004 - 23:00
International [3]
PROCHE-ORIENT - Après les guerres du pétrole, les guerres pour l'eau? La gestion de l'or bleu provoque déjà de nombreuses rivalités au Proche-Orient, concernant la captation et le détournement des eaux du Tigre, de l'Euphrate, du Jourdain ou du Nil. Turquie, Syrie, Irak, Egypte et Soudan bataillent aujourd'hui pour s'assurer des ressources stratégiques. Le Liban, véritable château d'eau régional, n'est pas épargné par le phénomène. Retour sur une longue polémique qui l'oppose à Israël. Pour échapper au stress de la capitale, les habitants de Beyrouth qui en ont le temps et les moyens aiment se rendre à Zahlé, petite ville nichée sur le versant est du Mont-Liban. Propice à la villégiature, Zahlé possède quelques bons restaurants dont les terrasses ombragées permettent de grignoter de délicieux mezzé, tout en regardant couler les eaux tranquilles de la rivière. En conduisant une heure plus au Sud, on traverse les riches vergers et les vignobles réputés de Ksara et de Kefraya.

PARADIS SUR TERRE

Une promenade à travers la réserve naturelle verdoyante de Haamiq contribuera à donner de cette plaine fertile et bien irriguée de la Bekaa une impression de paradis sur terre. Le calme y est assuré. Mais dès l'approche du lac artificiel de Qaraoun, retenant les eaux du Litani, la présence marquée de militaires libanais et syriens vient rappeler que l'eau est aussi source de conflits. Postes de contrôle, canons de DCA et blindés encadrent ce barrage long de 1350 mètres. L'image idyllique de la Bekaa s'estompe rapidement face aux uniformes.
«Depuis les années septante, les Israéliens ont pris l'habitude de pomper les eaux du Litani», explique une responsable d'association locale. Elle évoque les années de guerre, l'invasion à répétition de cette région du Sud-Liban par l'Etat hébreu. «Opération Litani» en mars 1978, opération «Paix en Galilée» en 1982, occupation de la zone dite «de sécurité» jusqu'en mai 2000...
Plusieurs observateurs soutiennent que, outre la lutte armée contre les éléments de la résistance palestinienne ou du Hezbollah, l'accès aux ressources hydrauliques représente une des raisons majeures des occupations militaires orchestrées par Israël (lire ci-dessous). Pendant des années, ingénieurs, enquêteurs et même soldats des casques bleus de l'ONU ont livré des rapports concernant des cas de pompage des eaux du Litani par les Israéliens.


SABOTAGE SYSTÉMATIQUE

D'un côté, l'Etat hébreu, qui souffre de pénuries sur ses propres terres. De l'autre, le Liban et ses montagnes, véritable château d'eau du Proche-Orient, souvent accusé par le gouvernement de Tel-Aviv de dilapider l'or bleu. C'est un fait: une bonne partie des eaux du Litani se déverse directement dans la Méditerranée. En jetant un coup d'oeil au barrage de Qaraoun, on peine d'ailleurs à saisir les dimensions réelles du litige. L'installation libanaise semble aujourd'hui encore fonctionner au ralenti, bien en deçà des capacités d'exploitation réelles du fleuve. Comme si, technologiquement parlant, le temps s'était arrêté au milieu du siècle.
Précisément, la construction du barrage remonte à 1959. A l'origine, il était «destiné à la production d'électricité et à fournir de l'eau d'irrigation aux grandes étendues cultivées de la Bekaa, explique un guide. Mais ces objectifs n'ont pu être atteints pendant de nombreuses années, à cause de la guerre civile (1975-91) et de l'occupation d'Israël du Sud-Liban. Un des aspects les plus ambitieux du projet, qui pourrait être repris aujourd'hui, consistait à construire quatre autres barrages et à creuser un tunnel pour irriguer la région de Natatiyé», située plus au Sud.
Mais la mise en valeur du potentiel hydraulique libanais, considéré comme le plus important de la région et représentant la seule ressource naturelle du pays, piétine lourdement. Bon nombre d'infrastructures ont en effet été détruites pendant la guerre. Certaines sous les bombardements israéliens de 1982. Les soldats de l'armée israélienne auraient aussi mené des opérations de sabotage systématique des canalisations, selon les témoignages d'un habitant. Faute d'une gestion publique efficace, le gouvernement du premier ministre Rafic Hariri compte désormais sur les investissements du secteur privé pour lancer de nouvelles constructions de barrages dans le bassin Wazzani-Hasbani. Dont un projet ambitieux portant sur dix ans, estimé à un coût global de 420 millions de dollars, rapporte le Daily Star de Beyrouth.


SHARON MOINS OBSÉDÉ

Là encore, il faudra composer avec le voisin hébreu et en appeler à des médiations internationales pour éviter de nouvelles querelles, voire des bombardements. «Dès que l'on parle du Sud-Liban, il faut rappeler qu'Israël y a des intérêts importants, souligne Thomas Litscher, ambassadeur de Suisse au Liban. Ariel Sharon a menacé le pays en octobre 2002 quand le Gouvernement libanais a inauguré une nouvelle station de pompage des eaux du Wazzani. Pour Israël, cela valait déjà le casus belli.»
Le gouvernement de Sharon semble aujourd'hui moins obsédé par l'accès au fleuve Litani. La situation s'était relativement détendue dans les environs. A une vingtaine de kilomètres seulement au sud-est du lac Qaraoun, la fixation israélienne sur les eaux de la rivière Wazzani et le fleuve Hasbani, situé en bonne partie sur territoire libanais en amont du Jourdain, reste en revanche toujours de mise. C'est même dans cette région du Mont-Hermon, fief du Hezbollah, que de violents accrochages militaires ont eu lieu ces derniers jours.
 

 

 


 

27/06/2009

Que recherche Israël au Liban ?

Nous sommes sans doute idiots, mais, nous nous posons la question légitime de savoir, ce que recherche Israël par le déploiement de ses forces militaires organisées depuis quelques jours aux frontières du Liban et pas seulement, par des survols en masse de chasseurs israéliens. Le fait constituant une nouvelle violation de l’espace aérien libanais et en même temps de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Les provocations commenceraient-elles, en sachant qu'au travers de celles-ci c'est l'Iran qu'Israël chercherait à provoquer pour son soutien au Hezbollah ?

Mais, car il y un mais....... ce n'est pas le Hezbollah soutenu par l'Iran qui a gagné les élections présidentielles Libanaises  mais la coalition pro-occidentale soutenue par les USA et les Saoudiens, même si le Hezbollah a conservé une majorité de blocage.

Cherchons l'erreur ?

Un autre silence qui nous interpelle...? Celui des médias français et occidentaux sur ces questions....!!!!

Censure de la presse ?


Déploiement en masse de troupes israéliennes à proximité de la frontière libanaise
Vendredi, 26 Juin 2009 09:06


Beyrouth, le 26 juin – Des troupes de l’armée israélienne sont déployées en masse au niveau de la frontière au Sud Liban. Dans le cadre d’une activité militaire non usuelle, les forces israéliennes ont déployé des tanks de type Merkava ainsi que des transporteurs de troupes et d’autres véhicules militaires armés tout le long de la barrière de fils barbelés séparant les fermes de Chebaa des territoires libanais libérés, selon une dépêche de l’ANI. Des tirs sporadiques sont également entendus à ce niveau.

Des survols en masse des chasseurs israéliens renforcent ce déploiement, constituant une nouvelle violation de l’espace aérien libanais et en même temps de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les avions israéliens ont survolé les hameaux de Chebaa, les villages d’Al-Arkoub, asbaya, Marjeyoun, la Beqaa Ouest ainsi qu’Iklim el-Touffah.

A la périphérie de la localité d’Al-Abassiyé, les troupes de Tsahal ont érigé des fortifications et des barricardes dans le cadre de leur activité militaire aux alentours du poste d’Al-Douhayra, et des machines lourdes ainsi que des bulldozers et de larges grues sont également employés. Une activité similaire a lieu également près du poste de Jabal el-Cheikh.
Libnanews


Source : Libnanews

Que cherche Israël au Liban ?

Extrait d'un article :

22/06/2009 15:25:02 - Jeune Afrique- Par : Financial Times et Jeune Afrique 2009 -

On prend les mêmes...

La coalition pro-occidentale emmenée par Saad Hariri remporte contre toute attente les législatives. Mais le Hezbollah et ses alliés conservent une minorité de blocage.

Les élections libanaises du 7 juin vont sans doute déboucher sur la formation d’un gouvernement d’union nationale et sur un Parlement divisé. La coalition pro-occidentale emmenée par le Mouvement du futur de Saad Hariri l’a emporté contre toute attente (71 sièges).
Mais l’alliance conduite par le Hezbollah maintient ses positions et détient toujours une minorité de blocage au sein du gouvernement (57 sièges). En dépit d’une campagne extrêmement tendue, pas grand-chose ne devrait changer – il en aurait probablement été de même si le résultat avait été différent. Les contraintes sectaires liant la myriade de partis en une complexe équation de partage du pouvoir rendent très difficile toute modification du schéma politique.

Saad Hariri, le fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005 après une rupture officielle avec la Syrie, a néanmoins remporté une victoire remarquable. Le soutien des États-Unis et des Saoudiens, soucieux de circonvenir le Hezbollah, soutenu par l’Iran, n’a pas été de trop.

La suite ici : Jeune Afrique

 

 

Israël-Liban : rappel des faits

Pour comprendre ce qui se passe actuellement aux frontières du Liban avec le renforcement des armées Israéliennes, sous la houlette de la FINUL, forces françaises intérimaires. Il convient de rappeler que le 7 juin 2009 avaient lieu les élections présidentielles au Liban.

Ne trouvez-vous pas curieux que des troubles surviennent dans les pays musulmans à chaque occasion d'élections présidentielles ?

Ce fut le cas pour la Palestine en décembre 2008, puis pour les élections iraniennes du 12 juin 2009, et c'est encore le cas pour finir avec le Liban qui est encore actuellement en voie de constituer son gouvernement.

Israël avait proféré des menaces à l'encontre du Liban si le Hezbollah, soutenu par l'Iran, passait une nouvelle fois aux élections présidentielles.

Faudrait-il que les musulmans votent pour les partis qu'Israël et ses alliés occidentaux leur impose ?
Ensuite les pays occidentaux prétendront vouloir imposer par la force et la guerre : la démocratie ?


Petit rappel des faits :

Les perspectives israéliennes après les élections libanaises du 7 juin
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/06/26/les-pe...

LIBAN : le contingent français de la FINUL annonce d’importants exercices
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/06/26/devons...

Liban: Israël met la pression


AFP
08/06/2009 | Mise à jour : 10:00 | Commentaires 14 | Ajouter à ma sélection
Le prochain gouvernement libanais, issu des législatives tenues dimanche dans le pays, devra empêcher toute attaque anti-israélienne depuis son territoire, a déclaré aujourd'hui dans un communiqué le ministère israélien des Affaires étrangères.

"Il est du devoir de tout gouvernement formé à Beyrouth de s'assurer que le Liban ne sera pas utilisé comme une base de violence contre l'Etat d'Israël et les Israéliens", a affirmé le ministère dans ce communiqué.

"Israël considère le gouvernement libanais responsable de toute activité militaire ou hostile de quelque manière que ce soit émanant de son territoire", a-t-il ajouté.

"Le gouvernement du Liban doit agir pour renforcer la stabilité et la sécurité du pays, arrêter le trafic d'armes vers son territoire et appliquer les résolutions appropriées du Conseil de sécurité, principalement les résolutions 1559 et 1701", a-t-il poursuivi.

La coalition appuyée par l'Occident a remporté les législatives libanaises de dimanche face à l'alliance menée par le Hezbollah chiite.

Selon la chaîne de télévision Future TV de Saad Hariri, fils de l'ancien dirigeant assassiné Rafic Hariri, sa coalition devrait obtenir 71 sièges au Parlement qui en compte 128, soit la majorité absolue.Réagissant plus tôt à la défaite annoncée du Hezbollah, le ministre israélien des Transports, Israël Katz, avait affirmé que la milice chiite devait "maintenant être désarmée conformément aux accords conclus dans le passé".

Israël s'était ouvertement inquiété d'une victoire lors des législatives du Hezbollah, contre lequel il a mené une guerre de plus d'un mois à l'été 2006.

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/06/08/01011-200906...

On appelle cela la démocratie ?

Nette victoire au Liban de la coalition pro-occidentale sortante

BEYROUTH - La coalition pro-occidentale parvenue au pouvoir en 2005 au Liban, dans la foulée du départ de l'armée syrienne précipité par l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, conserve la majorité absolue à la Chambre des députés, confirment les résultats officiels des législatives de la veille.

Joie des partisans de la coalition anti-syrienne, à Tripoli. Cette coalition menée par Saad Hariri, fils du Premier ministre assassiné Rafic Hariri, a conservé la majorité absolue à la Chambre des députés en devançant la coalition emmenée par le Hezbollah, à l'issue des élections législatives qui se sont déroulées dimanche au Liban. (Reuters/Omar Ibrahim)

Joie des partisans de la coalition anti-syrienne, à Tripoli. Cette coalition menée par Saad Hariri, fils du Premier ministre assassiné Rafic Hariri, a conservé la majorité absolue à la Chambre des députés en devançant la coalition emmenée par le Hezbollah, à l'issue des élections législatives qui se sont déroulées dimanche au Liban. (Reuters/Omar Ibrahim)

Le camp pro-syrien emmené par le Hezbollah, parrainé par l'Iran, et comprenant son alliée, la milice chiite Amal de Nabih Berri, président sortant de la Chambre, ainsi que le Courant patriotique libre de l'ex-général chrétien Michel Aoun, ancien chef de l'armée, a reconnu sa défaite.

Le bloc majoritaire conduit par le Courant du futur (sunnite) de Saad Hariri, fils du Premier ministre assassiné, et composé du Parti socialiste progressiste du leader druze Walid Djoumblatt et de deux mouvements chrétiens, les Forces libanaises et le Parti phalangiste, obtient 71 des 128 sièges en jeu, a annoncé le ministre de l'Intérieur Ziad Baroud.

Donnée comme probable vainqueur avec une étroite marge à la veille des élections, l'alliance d'opposition ne recueille que 57 sièges et, si les vainqueurs lui tendent la main pour qu'elle participe à un nouveau gouvernement d'unité, ils lui dénient cette fois la minorité de blocage qu'elle avait arrachée dans le cabinet d'unité sortant issu d'une médiation qatarie en 2008.

Ce dénouement est une surprise divine pour l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Etats-Unis et la France, qui soutenaient le Premier ministre Fouad Siniora, un banquier proche de la famille Hariri, élu dans la ville à majorité sunnite de Saïda, et un camouflet pour la Syrie, qui n'a jamais vraiment renoncé à influer sur la politique de son petit voisin, et pour l'Iran, parrain du Hezbollah.

NABIH BERRI FÉLICITE LES VAINQUEURS

La France, ancienne puissance mandataire du Levant, s'est félicitée du déroulement pacifique et sans accroc majeur de cette élection, surveillée par 200 observateurs occidentaux sous la houlette de l'ex-président américain Jimmy Carter.

La participation a dépassé les 50% - un taux remarquable compte tenu de l'obligation des Libanais de la diaspora de revenir au pays pour pouvoir voter.

Se félicitant de la "vitalité de la démocratie libanaise", le gouvernement français a exprimé l'espoir que le président chrétien Michel Souleïmane serait en mesure de former rapidement un nouveau gouvernement qui conduira le pays sur le chemin des réformes indispensables.

Hariri, chef de file de la communauté sunnite, légèrement plus nombreuse que celle des chiites, pourrait être amené à conduire le prochain gouvernement, marchant ainsi sur les pas de son père, qui avait présidé à la reconstruction du Liban à la suite de la dévastatrice guerre civile de 1975-90.

Dans les zones à forte population chiite comme le Sud, la vallée de la Békaa et la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah et Amal ont raflé les sièges en jeu mais la piètre performance du Courant patriotique d'Anoun dans des fiefs chrétiens clés comme Zahleh et Achrafieh a privé leur alliance de la victoire prédite.

Nabih Berri, président sortant de la Chambre et proche allié de la Syrie, a félicité le camp vainqueur et déclaré accepter sans réserve le verdict des urnes. "Le Liban a déjoué tous les pronostics de chaos et désordre et a confirmé une nouvelle fois son existence et sa réputation comme pays démocratique", a-t-il dit.

LA QUESTION DES ARMES DU HEZBOLLAH

La formation d'un nouveau gouvernement d'unité pourrait donner lieu à de rudes et longues empoignades, surtout si le Hezbollah insiste à nouveau pour disposer d'un droit de veto.

Mais peu d'observateurs s'attendent à un regain de violence au Liban, où la médiation qatarie de mai 2008 et le récent dégel entre l'Arabie saoudite et la Syrie ont contribué à désamorcer les tensions.

Les ouvertures diplomatiques de la nouvelle administration américaine de Barack Obama envers la Syrie et l'Iran ont, elles aussi, contribué à apaiser le climat régional, dont le petit Liban, qui ne veut plus revivre le cauchemar de sa guerre civile de 1975-90, a trop souvent fait les frais dans le passé.

Ce n'est pas pour autant qu'une confiance aveugle a été restaurée entre les deux protagonistes libanais, d'autant que la question de l'armement du Hezbollah, qui a résisté avec succès à l'été 2006 à 34 jours d'offensive israélienne, reste entière.

Il est la seule milice à avoir pu conserver ses armes depuis 20 ans, au nom de la résistance à l'occupation israélienne. Et cette exception pourrait devenir la principale pomme de discorde au lendemain des législatives. Djoumblatt a attribué le succès électoral de son camp à la fermeté de sa position à ce sujet.

"Il faut intégrer, lentement mais sûrement, les armes du Hezbollah à l'armée libanaise et la décision de guerre ou paix ne saurait être prise que par l'Etat libanais, a-t-il martelé, faisant allusion au coup de main du Hezbollah qui, en juillet 2006, a déclenché les foudres d'Israël contre le Liban.

Source : http://www.lexpress.fr/actualites/2/nette-victoire-au-lib...


L´armée israélienne se regroupe le long de la frontière avec le Liban

Source: French. News. Cn | 06-26-2009 10:06

BEYROUTH, 25 juin (Xinhua) -- L'armée israélienne a créé jeudi un regroupement le long de la frontière avec le Liban, dans un contexte d'intensification des vols de l'armée de l'air israélienne au-dessus des territoires libanais, a rapporté l'agence de presse officielle nationale NNA.

Des chars Merkava et véhicules blindés ont été déployés le long de la barrière métallique qui sépare les Fermes occupées de Shebaa avec les territoires libanais, a indiqué l'agence de presse NNA.

La NNA a qualifié d"'activités militaires inhabituelles" le regroupement de l'armée israélienne pendant que son armée de l'air effectuait plusieurs vols au dessus des régions d'Al-Arqoub, Hasbaya, Marjeyoun, Bekaa de l'Ouest et Ialim al-Toufah au Sud- Liban.
Une délégation de l'armée israélienne a proposé des discussions politiques directes entre le gouvernement libanais et Israël à celle libanaise mercredi au cours d'une réunion organisée par la force des Nations unies au Liban (FINUL), a rapporté jeudi le quotidien local As-Safir.

La partie libanaise a répondu que les instructions du gouvernement libanais étaient limitées à la discussion de l'application de la résolution de l'ONU 1701.

Israël a affronté le groupe armé chiite libanais du Hezbollah en juillet 2006 dans une dévastatrice guerre de 34 jours.

La résolution 1701 a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006, et fixe des limites aux deux parties pour une cessation de tout acte d'hostilité.

Source : http://www.cctv.com/program/journal/20090626/102692.shtml

Israël propose des négociations directes avec le Liban
jeudi 25 juin


Une délégation de l’armée israélienne a proposé des négociations politiques directes entre les gouvernements israélien et libanais, a rapporté jeudi le quotidien libanais As-Safier.

La délégation israélienne de haut niveau a présenté sa proposition lors d’une rencontre mercredi avec la délégation libanaise sous les auspices de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), a indiqué une source gouvernementale libanaise.

Israël a surpris le Liban en proposant de faire avancer les négociations militaires qui se concentrent sur l’exécution de la résolution 1701 de l’ONU au niveau politique entre les deux gouvernements.

"Si vous acceptez notre proposition, tous les problèmes conflictuels seront réglés en même temps", a indiqué à la partie libanaise le chef de la délégation israélienne, dont le nom n’a pas été précisé par As-Safier.

Le gouvernement libanais a limité les points pouvant être inscrits à l’ordre du jour d’une telle réunion tripartie visant à discuter des questions liées à l’exécution de la résolution 1701, a répondu la délégation libanaise.

La résolution 1701 de l’ONU a mis fin à une guerre de 34 jours en 2006 entre Israël et le Hezbollah, mouvement armé chiite libanais. Plus de 12.000 Casques bleus ont été déployés à la frontière libano-israélienne pour garantir la mise en application de la résolution.

Sources Xinhua http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=7142