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02/07/2014

Trafic d'influence présumé : l'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, et le juge, Gilbert Azibert. sont mis en examen

SARKOZY bientôt devant les juges ?


Thierry Herzog est soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire entre Nicolas sarkozy et des hauts magistrats de la Cour de cassation, dont Gilbert Azibert également mis en examen.

Photomontage de Thierry Herzog (G), à Bordeaux, le 25 avril 2013, et Nicolas Sarkozy (D), à Nice, le 10 mars 2014. 
Photomontage de Thierry Herzog (G), à Bordeaux, le 25 avril 2013, et Nicolas Sarkozy (D), à Nice, le 10 mars 2014.  (MEHDI FEDOUACH-VALERY HACHE / AFP)
Par Francetv info avec AFP
 
Trafic d'influence présumé : l'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, est mis en examen

Mis à jour le 02/07/2014 | 00:09 , publié le 01/07/2014 | 22:54

L'avocat de Thierry Herzog n'a pas précisé  les chefs de poursuites retenus contre son client, mais ce dernier est soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire entre Nicolas Sarkozy et des hauts magistrats de la Cour de cassation, dont Gilbert Azibert. Ce dernier, avocat général à la Cour de cassation, a également été mis en examen mardi, notamment pour trafic d'influence, indique son avocat Me José Allegrini.

Qui sont les protagonistes de l'affaire ?

Nicolas Sarkozy est le premier ancien chef d'Etat de l'Histoire placé en garde à vue. Il a été placé en garde à vue mardi dans les locaux du siège de la PJ, à Nanterre, dans le cadre de l'enquête pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction où est cité l'ancien président. L'ancien président aurait été le bénéficiaire potentiel du trafic d'influence présumé.

Me Thierry Herzog est l'avocat et ami de longue date de Nicolas Sarkozy. Il est arrivé lundi matin à la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (Hauts-de-Seine), où on lui a rapidement signalé sa garde à vue. Il est soupçonné d'avoir joué le rôle d'intermédiaire dans ce dossier de trafic d'influence.

Le magistrat Gilbert Azibert est avocat général à la deuxième chambre civile de la Cour de cassation. Il a été interpellé lundi à son domicile bordelais avant d'être conduit à Nanterre. Les enquêteurs tentent de déterminer s'il a été tenté de fournir des informations au camp Sarkozy.

Patrick Sassoust, autre magistrat, également placé en garde à vue, n'est apparu au grand jour que lundi. Ce magistrat est avocat général à la chambre criminelle de la Cour de cassation. Il a été un subordonné de Gilbert Azibert et ne devrait pas être présenté aux juges.

Que leur reproche la justice ?

L'office anticorruption de la police judiciaire cherche à établir si l'ancien chef de l'Etat, avec l'appui de Thierry Herzog, a cherché à obtenir des informations auprès de Gilbert Azibert sur une enquête le concernant en échange de la promesse d'un poste de prestige. Nicolas Sarkozy aurait en effet cherché à faciliter la promotion du haut magistrat pour un poste à Monaco, qu'il n'a finalement pas obtenu.

Dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 26 février par le parquet national financier, les enquêteurs veulent aussi savoir si Nicolas Sarkozy a été illicitement informé de son placement sur écoutes.

La mise sur écoutes, mesure spectaculaire pour un ancien président, avait été décidée en septembre dans une l'enquête concernant les accusations de financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Ces interceptions auraient révélé que Nicolas Sarkozy et son avocat étaient bien renseignés sur la procédure alors en cours à la Cour de cassation sur l'affaire des soupçons d'abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt.

Quels sont les risques pour Nicolas Sarkozy ?

Cette affaire se rapportant à des faits postérieurs au mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, ce dernier n'est couvert par aucune immunité. A l'issue de sa garde à vue, l'ancien président pourra être soit relâché sans poursuites à son encontre, soit présenté à un juge qui pourra le mettre en examen ou bien l'entendre en qualité de témoin assisté s'il estime que les charges ne sont pas suffisantes.

En cas de mise en examen pour trafic d'influence, Nicolas Sarkozy pourrait théoriquement encourir jusqu'à dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. C'est en effet la peine maximale prévue par l'article 433-1 du code pénal

http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/sarkozy-sur-ecoute/affaire-des-ecoutes-l-avocat-de-nicolas-sarkozy-thierry-herzog-est-mis-en-examen_637067.html

 

01/07/2014

Affaire des écoutes : Thierry Herzog et Gilbert Azibert déférés

S'ils ont été déférés devant les juges, c'est qu'il existerait des preuves du trafic d'influence.

 

Etonnant ? Non ! Quand on connaît "les soutiens et amis" de Sarkozy.
Sarkozy et les francs-maçons dits républicains !

 

Les francs-maçons de Sarkozy
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-03-12/les-francs-macons-de-sarkozy/917/0/324920


Affaire des écoutes : Thierry Herzog et Gilbert Azibert déférés

Publié le 1 Juillet 2014

Selon des informations d'Europe 1, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a été déféré mardi soir devant les juges du Pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, en vue d'une possible mise en examen.

Affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, suite (et certainement pas fin). Alors que l'ancien président de la République a été placé ce mardi matin en garde à vue, son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert l'étaient quant à eux depuis la veille. Mais selon des informations d'Europe 1 et de BFMTV, ils ont été déférés ce mardi soir. Plus précisément, entendu par les enquêteurs l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (Oclciff) dans le cadre d'une possible affaire de trafic d'influence et de violation du secret de l'instruction, le conseil de l'ex-chef de l'Etat a, selon Europe 1,  été déféré mardi soir devant les juges du Pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, en vue d'une possible mise en examen.

Dans le même temps BFMTV annonçait que le magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert avait lui aussi été déferré. La chaîne d'informations rappelle que "dans l'enquête sur ce possible financement libyen, l'enregistrement d'une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février, pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction". 

En clair, la justice soupçonne l'ex-président d'avoir tenté, avec l'appui de maître Thierry Herzog, d'obtenir des informations dans une procédure le concernant auprès d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, contre une promesse d'intervention pour un poste de prestige à Monaco.  Dans cette affaire, Me Herzog avait dénoncé, le 8 mars, "une affaire politique". Nicolas Sarkozy était pour sa part sorti de sa réserve dans une tribune au Figaro pour critiquer des "coups tordus". 

Source : http://www.atlantico.fr/pepites/affaire-ecoutes-thierry-herzog-et-gilbert-azibert-deferes-1646807.html#FkYGkcHTRIMJyU7g.99

 

 

Pourquoi Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue

Un nouveau haut magistrat apparaît dans le dossier, outre Gilbert Azibert, voici maintenant qu'en apparaît un autre, Thierry Sassoust.

Des amis du CRIF ?
 
Voir ci-dessous qui sont les protagonistes de l'affaire des écoutes.
 

Affaire des écoutes: qui sont Gilbert Azibert, Thierry Herzog et Patrick Sassoust?

En savoir plus sur l'Express : ICI
 
Pourquoi Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue

 

Les enquêteurs soupçonnent l'ancien chef de l'État d'avoir tenté d'obtenir illicitement, via son avocat Me Thierry Herzog, des informations couvertes par le secret de l'instruction.C'est une première: un ancien président de la République en garde à vue. Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin dans les locaux de police judiciaire à Nanterre. Il est interrogé par les enquêteurs de l'office anti-corruption dans une affaire de trafic d'influence présumé.

• Que cherchent à savoir les enquêteurs?

La garde à vue de Nicolas Sarkozy s'inscrit dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 26 février dernier. Cette dernière porte sur un possible trafic d'influence et une éventuelle violation du secret de l'instruction. Les soupçons des enquêteurs s'appuient notamment sur des écoutes téléphoniques dont l'ancien chef de l'État faisait l'objet. Cette décision avait été prise en septembre 2013 dans le cadre d'une autre affaire: celle du financement de la campagne présidentielle de 2007.

Dans le présent dossier, les hommes de l'office anticorruption de la PJ cherchent à savoir si Nicolas Sarkozy a cherché, avec l'appui de son avocat, Me Thierry Herzog, à obtenir des informations auprès d'un haut magistrat dans l'affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, en contrepartie d'une nomination à un poste prestigieux. Une autre question se pose aux enquêteurs: le chef de l'État était-il au courant de sa mise sur écoute?

• Qui est concerné par cette procédure?

Lundi, Thierry Herzog et deux hauts magistrats étaient déjà entendus par les enquêteurs. Leurs gardes à vue ont été reconduites de 24 heures. Gilbert Azibert, avocat général de la Cour de cassation, et l'avocat de Nicolas Sarkozy avaient déjà vu leurs domiciles et leurs locaux professionnels perquisitionnés début mars. Le téléphone portable et du matériel informatique avaient été saisis chez l'avocat.

Thierry Herzog était lui aussi sur écoute mais , «par ricochet», les avocats étant protégés par le secret professionnel. C'est lors de discussions téléphoniques avec son client que serait apparu le nom de «l'ami Gilbert». Les juges suspectent l'avocat général de la Cour de cassation d'avoir tenu informé Nicolas Sarkozy sur une décision de la haute juridiction. Celle-ci était appelée à se prononcer sur la saisie des agendas de l'ex-président dans l'affaire Bettencourt. En fin de carrière, le haut magistrat aurait en contrepartie espéré en tirer parti pour obtenir un poste prestigieux à Monaco.

On sait assez peu de choses sur le rôle qu'a joué Thierry Sassoust. Il est lui aussi également avocat général à la Cour de cassation. Il est affecté à la chambre criminelle, chargée du dossier Bettencourt. Selon Mediapart, il a auparavant été le subordonné de Gilbert Azibert à la cour d'appel de Bordeaux entre 2007 et 2008.

 

Six affaires qui menacent Nicolas Sarkozy

SARKOZY est en garde-à-vue depuis ce matin dans l'affaire des écoutes téléphoniques pour trafic d'influence dans l'affaire BETTENCOURT et l'affaire du financement de sa campagne présidentielle par KADHAFI et autres affaires.
 
Un petit rappel des affaires qui menacent SARKOZY.
 
Quand le CRIF met en place des présidents de la République maçonnique, comment ne peut-il pas être question de trafic d'influences diverses ?
 
 
Six affaires qui menacent Nicolas Sarkozy

Le Monde.fr | 19.03.2014 à 16h30 • Mis à jour le 01.07.2014 à 09h10 | Par Elisa Bellanger et Francesca Fattori

 
Les affaires qui menacent Nicolas Sarkozy

 

 

 

  • Elisa Bellanger
    Journaliste au Monde
  • Francesca Fattori

 

 

09/06/2014

Austérité, guerre et euro-fascisation : le quatrième Reich euro-atlantique annonce la couleur !

C’est ce qu’ils appellent la démocratie et œuvrer pour le peuple par la voix du Peuple !

Ensuite ils traiteront Poutine de dictateur souhaitant jouer la carte de l’expansionnisme en Ukraine et dans les anciens pays de l’Ex-URSS ! Qui jouent les expansionnistes ?

Austérité, guerre et euro-fascisation : le quatrième Reich euro-atlantique annonce la couleur !

Déclaration du secrétariat du Pôle de Renaissance Communiste en France (P.R.C.F.), 5 mai 2014

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Le président non élu du Conseil européen, M. Hermann VAN ROMPUY, vient cyniquement de déclarer que « l’ensemble du territoire européen en dehors de la Russie sera à long terme, d’une façon ou d’une autre impliqué dans l’U.E. « . Pour faire bon poids, ce chef de file de l’oligarchie euro-atlantique a aussitôt ajouté : « Qu’il y ait un soutien pour cela chez les gens, je ne sais pas, mais de toute façon nous le ferons« .

En clair, l’U.E. qui, sous le protectorat de l’O.T.A.N., se mue rapidement en Union transatlantique pilotée par l’Axe Washington-Berlin, se sente en capacité d’officialiser brutalement sa détermination impérialiste : après avoir phagocyté, sans la moindre protestation de la gauche parlementaire française (P.C.F. inclus) les ex-pays socialistes d’Europe de l’est, la Drang nach Osten* de l’U.E. s’aggrave et s’accélère : la gentille « Europe démocratique » vise désormais très officiellement à s’annexer la totalité des ex-Républiques soviétiques hors Russie (après l’Ukraine, ce sera le tour de la Biélorussie et de la Moldavie, et tôt ou tard, c’est la Russie elle-même que ces messieurs voudront se partager…),. Et cela, on a bien lu la citation de l’eurocrate belge, que les peuples de l’Est et de l’Ouest soient d’accord ou non. Comme le disait ironiquement Brecht, quand les peuples ne consentent pas, les gouvernants n’ont plus qu’à changer de peuples.

Politiquement, tout cela porte un nom : guerre impérialiste à l’étranger et fascisation à l’intérieur des frontières de l’U.E., viol universel des peuples de l’Atlantique au Pacifique puisque, pendant que l’ « Union transatlantique » se bâtit secrètement ici, Washington met en place l’ « Union Transpacifique » avec ses féaux de l’Empire nippon en voie de remilitarisation rapide : l’union des samouraïs et des cow-boys sera à n’en pas douter d’un grand secours quand l’heure aura sonné d’agresser la République populaire de Chine… Et tout cela bien entendu, au nom de la « démocratie », des « droits de l’homme » et de la défense des « valeurs occidentales » (entendez : du Dow Jones, de la City, du C.A.C. 40 et du Nikei…) contre la « montée des périls », qu’ils soient « rouge », « jaune », « vert »…

Et l’Empire euro-atlantique ne se contente pas de parler. A l’intérieur de ses frontières mobiles, il bafoue la volonté populaire dès qu’elle fait obstacle à ses vues. On l’a vu avec les référendums successifs au Danemark, en Islande, en France, aux Pays-Bas : le Parti Maastrichtien Unique au pouvoir dans toute l’U.E. ne vous demande pas si vous voulez plus d’Europe ou moins d’ « Europe », il vous demande seulement si vous en voulez plus ! Si vous votez Non, vous aurez l’U.E. au carré et en XXL puisque c’est manifestement en violation du Non français à l’euro-constitution que le M.E.D.E.F., le P.S. et l’U.M.P. ont décidé ensemble, dans le dos du peuple, d’accélérer le « saut fédéral européen » exigé par Angela Merkel. On l’a vu aussi dernièrement dans notre triste French-Eur’Holland en voie de « länderisation » à l’allemande du territoire national (ils s’agit de substituer 10 Euro-régions, dont certaines « transfrontalières », aux régions et aux départements existants) : l’Alsace républicaine et patriote ayant bêtement voté Non à la fusion de ses deux départements, qui eût abouti à sa satellisation de fait par le Land allemand du Bade-Würtemberg par création d’une « région transfrontalière » : qu’à cela ne tienne, les députés P.S. et U.M.P. ont aussitôt arrêté que les fusions de régions et de départements français pourraient désormais s’opérer… sans la moindre consultation populaire. Comme dirait ce bon Van Rompuy, « Qu’il y ait un soutien pour cela chez les gens, je ne sais pas, mais de toute façon nous le ferons. »

A l’extérieur des frontières mobiles de l’Empire européen, c’est déjà sanglant. Sans parler de l’Afrique ou du Proche-Orient, où l’U.E. en général, et le gouvernement « français » en particulier, s’agitent en première ligne pour déstabiliser et « convertir à la démocratie » les Etats récalcitrants (de Damas à Tripoli), il n’est que de voir ce que fomentent ensemble l’U.E. et les U.S.A. en Ukraine; au risque d’allumer une guerre mondiale avec la Russie post-soviétique , l’enjeu est désormais d’installer l’O.T.A.N. et son bouclier « anti-missiles » sur toute la frontière occidentale de la Russie tout en implantant des bases américaines dans les ex- Républiques soviétiques d’Asie centrale à proximité immédiate à la fois de l’Inde, de l’Iran et de la Chine. On voit en effet, Fabius encouragé par toute notre « libre » presse en rangers, soutenir mordicus le « gouvernement » putschiste de Kiev : qu’importe aux PSEUDO-antifascistes du parti solférinien que des néo-nazis déchaînés tiennent le haut du pavé à Kiev et à Lvov, qu’ils interdisent le russe en Ukraine,  qu’ils lynchent les députés communistes en plein parlement, qu’ils frappent le directeur de la Télé ukrainienne devant ses propres caméras, qu’ils laissent brutaliser des touristes israéliens de passage en Ukraine, qu’ils débarquent le gouvernement élu et occupent les bâtiments officiels (eux ont le droit, contrairement aux « pro-Russes »), qu’ils provoquent le voisin russe en menaçant ses accès les plus vitaux à la Mer Noire ? Qu’importe les dizaines de russophones brûlés vifs, après avoir été tabassés, dans la maison des syndicats d’Odessa, ville martyre de la Deuxième Guerre mondiale. Qu’importe que le projet des forces noires de l’« Euro-Maïdan » (dont l’aile marchante est constituée de nostalgiques des S.S. Têtes de mort qui ravagèrent l’Ukraine soviétique !), mène tout droit à l’annexion de l’Ukraine par l’U.E., donc à son absorption dans l’O.T.A.N., chose que Poutine a depuis toujours définie comme un « casus belli » (un cas de guerre et en l’occurrence, de guerre nucléaire mondiale !). Au passage, qu’auraient fait les « pacifiques » U.S.A. si, en 1984, le Pacte de Varsovie avait eu l’idée de s’élargir au Mexique et au Canada, d’implanter un système anti-missile à Ottawa et à Monterrey, tout cela à la faveur d’un coup d’Etat suscité par Moscou à Montréal ou à Mexico ? Qui ne se souvient de la manière dont le « démocrate » Kennedy, prédécesseur « sympa » du « pacifique » Obama a mis le monde aux portes de la guerre mondiale lors de la crise dite des « fusées de Cuba », l’U.R.S.S. ayant alors eu la sagesse de retirer ses fusées en échange d’un engagement de Washington à ne pas envahir l’Île en révolution ? Mais l’on peut douter qu’à l’inverse, les impérialistes euro-atlantiques connaissent l’usage de la marche arrière et qu’ils sachent pratiquer autre chose que la fuite en avant belliciste, inhérente à leur système en crise !

Comme l’a maintes fois expliqué Lénine, la politique extérieure d’un Etat ou d’un cartel d’Etats n’est que la continuation de la politique intérieure de cet Etat ou de ce groupe d’Etats ; elle est la projection vers l’extérieur des positions de classe défendues par les milieux dirigeants à l’intérieur de leurs frontières étatiques et à l’encontre de leur propre population travailleuse. Or, dans toute l’U.E. – et ce sera encore plus vrai si ce bloc réactionnaire parvient à se dissoudre dans le Grand Marché Transatlantique ! – c’est l’austérité patronale tous azimuts qui se déchaîne au seul profit du grand capital transcontinental et aux dépens de la classe ouvrière, des couches moyennes et de l’existence nationale de peuples entiers humiliés par la Troïka : on assiste à une véritable guerre contre les salaires et les conquêtes sociales avec en toile de fond la volonté des grands capitalistes de conjurer la crise sans fin de leur système en rehaussant sans cesse leur taux de profit. Souvent signalée par l’historienne Annie Lacroix-Riz, la proximité est de plus en plus flagrante entre notre époque contre-révolutionnaire et la situation qui prévalait dans les années trente : dans les deux cas règne une logique hyper-dangereuse de repartage impérialiste de la planète qui exige des peuples, et spécialement des militants communistes et antifascistes, un renforcement de leur vigilance, de leur unité et de leur combativité.

La différence entre les formes « anciennes » et les formes nouvelles de la fascisation est cependant suffisamment apparente pour que certains « communistes », voire certains « marxistes-léninistes », nient ou minimisent le processus de fascisation que comporte la « construction européenne », notamment depuis la chute de l’U.R.S.S. et la criminalisation massive des idées communistes qui s’en est suivie à l’est sous l’égide de la Grande Allemagne « réunifiée » : comment peut-on oser comparer les « démocrates propres sur eux » de la commission européenne ou de la Maison-Blanche avec les voyous vociférateurs du Troisième Reich ? Et certes, nos brillants oligarques cravatés et « English Mother Tongue » ont soin de dissimuler leurs ténébreux desseins de pillage impérialiste, de cacher leur âpre volonté de se repartager le monde au gré des rapports de forces, sous le masque de l’antifascisme (sic) ou plutôt, de l’« antitotalitarisme », histoire d’amalgamer dérisoirement dans l’opprobre les héros de Stalingrad et les bourreaux d’Auschwitz. Mais quant au contenu DE PLUS EN PLUS antinational, antirépublicain, anti-ouvrier, de leurs politiques, il implique bel et bien une FASCISATION CONTINENTALE RAMPANTE OU GALOPANTE ; QUAND  l’ « ÂNE » POPULAIRE REFUSE DE BOIRE LE POISON MORTEL DES GUERRES IMPERIALISTES, de l’AUSTERITE SANS FIN et de l’HUMILIATION NATIONALE à répétition, il n’y a plus pour le faire avancer que le gros bâton : celui de l’armée européenne, de la gendarmerie européenne, de l’espionnage sans limites des internautes, du développement continental de l’Etat policier soi-disant « antiterroriste ».

Mais cela ne leur suffit plus : sous nos yeux s’opère la fusion, de moins en moins complexée et désormais « toute naturelle », des formes nouvelles de fascisation et des formes anciennes, franchement brunâtres, de la réaction « type années trente ». Dans toute l’U.E. et sur ses marges orientales monte une immense vague brune (pardon, « bleue marine ») qui, par le biais du « parlement » européen – ce catalyseur continental de la réaction et de la dégénérescence connexe des dirigeants ouvriers ralliés à l’euro – tend à s’internationaliser comme l’ultime verrou politique de l’impérialisme euro-atlantique. Et le sanglant exemple ukrainien, après celui de la Hongrie et des Pays baltes livrés aux nostalgiques de la Waffen-S.S., montre que les braves sociaux-démocrates et autres bons « chrétiens » démocrates qui nous gouvernent, sont désormais prêts à soutenir des antisémites déclarés, des pogromistes préhistoriques, des russophobes racistes et des anticommunistes déchaînés. Certes, il ne faut pas banaliser le mot fascisme au point de prétendre qu’il n’y aurait plus désormais la moindre différence entre un notable social-dém’ français et un lyncheur de cocos officiant à Lvov ou à Riga. Mais la distance entre ces deux types politiques apparemment si opposés se réduit chaque jour. C’est le cas en France même quand l’U.M.P. chasse ouvertement sur le terrain xénophobe le plus répugnant, quand un Premier Ministre issu du P.S. montre dix fois plus de dureté contre les syndicats de lutte que contre des régionalistes liés au M.E.D.E.F. qui vandalisent une préfecture ou qui brûlent des drapeaux français un Premier Mai… et un seuil politique et idéologique est atteint dans la social- et dans la libéral-fascisation euro-atlantique quand tout ce beau monde se rue derrière B.H.L. pour embrasser à Kiev la racaille nazie ressuscitée des Einstatzgruppen, ces supplétifs de la Wehrmacht qui pendirent par centaines de milliers des femmes, des enfants et des vieillards ukrainiens en exécution de l’opération Barbarossa…

Alors oui, ils sont insupportables les discours mielleux des « eurocommunistes » comme M. Pierre Laurent qui, lâchement, abandonnent la faucille et le marteau interdits à l’Est pour arborer sagement, respectablement, courtoisement, à leur boutonnière l’emblème marial du nouveau Reich européen. Comme sont inécoutables les arguties des « marxistes-léninistes » de la chaire qui continuent de nier l’euro-fascisation rampante en passe de devenir galopante, comme ils nient ou minimisent l’écrasante domination germano-américaine sur l’U.E. avec la complicité néo-collaboratrice des « élites » françaises vendues. Surréaliste – pardon Paul Eluard ! – est également le comportement de ces « souverainistes » égocentriques qui, pour se faire un coup de pub, se ruent sur l’élection au parlement supranational. Sans parler des adeptes de l’introuvable « Europe sociale, démocratique et pacifique » qui rabattent doucereusement vers l’euro-scrutin de dupes en jurant que le T.-Rex euro-atlantique en pleine ruée vers l’Est peut s’amadouer et devenir végétarien pour peu que le peuple de gauche veuille bien envoyer à Strasbourg trois députés roses vifs ou verts pomme de plus.

Certes, boycotter les élections européennes sur la base d’un appel à sortir de l’UE, de l’O.T.A.N. et de l’euro ne suffira pas à révolutionner la France et l’Europe. Qui dit le contraire ? Mais du moins ce sera un acte politique fort proclamant :

«Nous ne jouons plus à votre sale jeu de misère et de guerre ; nous engageons la Résistance non plus dans les mots mais dans les actes. Dans le refus actif du Pacte Hollande-Gattaz-Merkel, nous travaillons à construire un nouveau C.N.R., centré sur le monde du travail, réunissant les militants franchement communistes, fédérant les syndicalistes de lutte et largement ouvert à tous les patriotes antifascistes. Sans complexe, sans céder aux criailleries du chauvinisme raciste et à celles, symétriques, de l’euro-gauchisme, nous unissons étroitement le drapeau rouge au drapeau tricolore comme le firent avant nous Sémard, Cachin, Thorez, Duclos, Frachon et les autres constructeurs du Front populaire et de la Résistance communiste armée. Face aux fauteurs de fascisation, de guerre et de retour à l’esclavage, en proclamant notre volonté de rupture révolutionnaire avec ce système capitaliste qui broie les peuples et les individus, NOUS DECLARONS HAUT ET FORT QUE NOUS NE LAISSERONS PAS FAIRE les VAN ROMPUY et leurs vrais maîtres, les oligarques du nouveau Reich en marche ».

http://www.initiative-communiste.fr/articles/internationa...

 

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