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14/01/2011

L'astrologie s'emmêle les signes

L'astrologie s'emmêle les signes

Vous vous pensiez balance, vous êtes scorpion. La faute à l'interaction gravitationnelle des astres qui a provoqué un mois de décalage dans l'alignement des étoiles. Et Madame Soleil n'avait rien vu venir. 

En 3.000 ans, les mouvements célestes ont modifié la position relative du Soleil, de la Terre et des constellations. (AFP)


En 3.000 ans, les mouvements célestes ont modifié la position relative du Soleil, de la Terre et des constellations. (AFP)

Les mouvements célestes ont modifié la position relative du Soleil, de la Terre et des constellations explique un chercheur américain au journal  StarTribune.com. La nouvelle a semé la pagaille vendredi 14 janvier dans le petit monde de l'astrologie mis au point par les Babyloniens : en quelque 3.000 ans, un décalage d'environ un mois s'est opéré entre la position d'une constellation et le signe du zodiaque qui lui correspond. Les diseuses de bonne aventure ne savent plus à quelle étoile se vouer.

Le nouveau calendrier

L'organisation The Minnesota Planetarium propose donc ce nouveau calendrier, avec un nouveau signe : Capricorne: du 20 janvier au 16 février. Verseau: du 16 février au 11 Mars. Poissons: du 11 mars au 18 avril. Bélier: du 18 avril au 13 mai. Taureau: du 13 mai au 21 juin, Gémeaux: du 21 juin au 20 juillet; Cancer: du 20 juillet au 10 août. Lion: du 10août au 16 septembre Vierge: du 16 septembre au 30 octobre. Balance: 30 octobre au 23 novembre. Scorpion: 23 novembre au 29 novembre. Serpentaire (nouveau signe): 29 novembre au 17 décembre. Sagittaire: du 17 décembre 20 janvier. 
Si vous êtes né un 21 juin, The Minnesota Planetarium ne précise pas si vous êtes Taureau ou Gémeaux. Allez-vous pouvoir choisir ?

(Nouvelobs.com) 

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110114...

 


Les astres seraient plus proches qu’on ne le croit

Info rédaction, publiée le 14 janvier 2011
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Les astres seraient plus proches qu’on ne le croit

Si les astronomes ont pour habitude de calculer les phénoménales distances qu’il y a entre les astres, ils se basent pour cela sur des standards qui ne sont pas remis en question. Or, des scientifiques viennent de découvrir que certains de ces standards étaient largement sous-évalués, ce qui a pour conséquence de donner des distances bien plus importantes qu’elles ne le sont en réalité.

Les nouvelles observations qui viennent d’être présentées au 217e meeting de la société d’astronomie américaine (American Astronomical Society) ont réservé quelques surprises de taille… ou de distance plus exactement, rapporte Sciences et Avenir.

En effet, Delta Cephei, une étoile du nord visible à l’œil nu, donne son nom à toutes les étoiles de même classe : les céphéides. Ces étoiles géantes ont été prises comme référence pour déterminer les distances interstellaires en fonction de la variation de leur luminosité, plus ou moins importante en fonction de la distance. Mais les observations du Spitzer Space Telescope de la Nasa remettent cette classification en question car des propriétés totalement inattendues concernant ces étoiles viennent d’être découvertes.

La caméra infrarouge du télescope a permis aux astronomes de découvrir une nébuleuse de gaz et de poussière jusqu’ici inconnue. Entourant Delta Cephei, elle créée une onde identique à celle d’un navire fendant les eaux. D’après la vitesse connue de l’étoile et sa taille, les astronomes ont pu calculer que Delta Cephei devait perdre la quantité phénoménale de 2.000 tonnes de matière par seconde, soit un million de fois plus que le Soleil. Or le télescope semble montrer que 25% de toutes les autres céphéides sont elles aussi entourés de semblables nébuleuses, faussant tous les calculs effectués jusqu’ici.

Cette perte de matière explique pourquoi les cépéhéides sont beaucoup moins massives qu’elles ne devraient l’être selon les théories des modèles stellaires. Mais d’autre part, les nébuleuses absorbent une importante quantité de lumière, ce qui fait donc paraître ces étoiles beaucoup plus lointaines qu’elles ne le sont en réalité.

Les instruments des astronomes devront donc être recalibrés pour tenir compte de ces nouveaux éléments, à moins d’être équipés, comme le James Webb Space Telescope, d’instruments infrarouges qui permettent de fournir des informations beaucoup plus précises.


http://www.maxisciences.com/astre/les-astres-seraient-plu...


NASA Fermi Gamma-ray Space Telescope : découvre de l'antimatière dans les orages !

Des scientifiques utilisant le télescope Fermi de la Nasa ont détecté des faisceaux d'anti-matière produit au-dessus des orages sur la terre, un phénomène jamais vu avant.


Bizarre encore cette découverte...cela pourrait expliquer les étranges ORBS qui sont aperçus aux  sommets des orages et filmés par la Navette... l'Anti-Matière étant des plus énergétiques (100% de transformation en énergie pure.)

Les orages terrestres projettent de l'antimatière dans l'espace

Info rédaction, publiée le 12 janvier 2011
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Les orages terrestres projettent de l'antimatière dans l'espace

Une sonde de la Nasa a observé des projections d'antimatière dans l'espace lors d'orages se produisant sur Terre.

Nul besoin de regarder des films de science-fiction ou de chercher des phénomènes éloignés de plusieurs milliers d'années-lumière de notre système solaire pour trouver de l'antimatière. La Terre en produit également toute seule. En effet, une sonde de la Nasa, le Fermi Gamma-ray Space Telescope, a pu observer la formation d'un phénomène, appelé rayon gamma, au dessus des orages terrestres. Ce rayon gamma est la résultante d'une grande quantité d'électrons qui se déplacent au-dessus du nuage orageux et qui rencontrent des molécules dans l'air qui les transforment donc en rayon gamma.  

Lorsque ce rayon gamma est projeté vers le vide intersidéral, s'il rencontre un noyau atomique dans la haute atmosphère, il se forme alors un électron et son antimatière, un positron. Cette nuée d'électrons et de positrons va ensuite se perdre dans l'espace en suivant le champ magnétique terrestre. Micheal Briggs, membre de l’équipe du Fermi Gamma-ray Burst Monitor à l’Université de l’Alabama, a ainsi présenté cette étude lors de la réunion du 10 janvier de l’American Astronomical Society à Seattle. Selon lui, "ces signaux sont la première preuve directe que les orages créent des faisceaux de particules d’antimatière" et pourraient surtout éclairer la vieille théorie selon laquelle il existe un univers d'antimatière tout à côté du notre...

http://www.maxisciences.com/orage/les-orages-terrestres-p...

De l’antimatière dans les orages

Grace au satellite Fermi, les chercheurs de la Nasa ont détecté de faisceaux d'antimatière produits au-dessus des orages sur la Terre, un phénomène jamais vu auparavant.

Position de Fermi par rapport aux flashs observés Nasa
Position de Fermi par rapport aux flashs observés Nasa

« En orbite, en moins de trois ans, la mission Fermi s'est révélée être un formidable outil pour sonder l'univers. Nous apprenons maintenant qu'elle peut découvrir des mystères beaucoup, beaucoup plus proche de chez nous » s’enthousiasme Ilana Harrus, scientifique chargée du programme Fermi, au siège de la NASA à Washington.

Le satellite a été conçu pour observer les rayons gamma, la forme la plus énergétique de la lumière. Ils peuvent être produits lors de phénomènes astronomiques violents comme les supernovæ ou lors de l’annihilation d’une paire de particule/antiparticule, lorsqu’un électron rencontre un positron par exemple. Dans ce dernier cas, le rayonnement gamma a une énergie déterminée de 511 000 électronvolts, 511 Kev.

C’est exactement de tels rayonnements que le télescope Fermi a capté en provenance de la Terre. En tout depuis son lancement 130 flashes, d’une durée d’environ une milliseconde, de rayonnement gamma terrestre (TGF) ont été identifié. Les scientifiques pensent cependant qu’il  s’en produirait environ 500 par jour. La plupart du temps au-dessus des orages, en effet ce phénomène semble lié à la foudre.

Dans quatre cas pourtant les rayons gamma ont été détectés alors que le télescope ne se trouvait pas à proximité d’un orage. Au cours d'un TGF, qui a eu lieu le 14 décembre 2009, Fermi était ainsi situé au-dessus de l'Egypte tandis que la tempête était active en Zambie, à plusieurs milliers de kilomètres de là. L'orage lointain était sous l'horizon de Fermi, de sorte que les rayons gamma éventuellement produits n’auraient pas pu être détectés.

Pour les chercheurs, dont les résultats sont publiés dans la revue Geophysical research Letters, le rayonnement gamma enregistré a été produit au niveau du télescope lui-même quand un  jet d’antimatière guidé par une ligne du champ magnétique terrestre a heurté la matière de l’objet, provoquant la réaction classique d’annihilation des couples électrons/positrons et l’émission de rayons gamma. C’est la première fois que l’on prouve que des rayons d’antimatière sont émis depuis la Terre.

L’antimatière demeure un des grands mystères de la science. Lors du Big-Bang, matière et antimatière ont théoriquement été produites en quantité égale, or l’univers se compose uniquement de matière et l’antimatière semble avoir disparu. Pour découvrir ce qu’il est advenu de l’antimatière, les scientifiques mènent diverses expériences qui ont pour but de déterminer si une infime différence entre les propriétés de la matière et celles de l’antimatière pourrait apporter un début d’explication.

Tout récemment au Cern, des chercheurs sont ainsi parvenus à capturer 38 atomes d’antihydrogène, Sciences et Avenir publie d’ailleurs, dans son numéro de janvier, un reportage sur cet exploit scientifique.

Flash de rayon gamma terrestre

http://www.dailymotion.com/video/xgix8d_flash-de-rayon-gamma-terrestre_tech

 

J.I. 
Sciences et Avenir.fr

12/01/2011



Traduction Google de l'article orginal sur la NASA
De l'antimatière dans les orages

11 janvier 2011:  Les scientifiques de la NASA de Fermi Gamma-ray Space Telescope ont détecté de faisceaux d'antimatière produite au-dessus des orages sur la Terre, un phénomène jamais vu auparavant.

Les scientifiques pensent que les particules d'antimatière ont été formées à l'intérieur des orages dans un flash terrestres de rayons gamma (TGF) associés à la foudre. Il est estimé qu'environ 500 TGF se produisent quotidiennement dans le monde entier, mais la plupart passent inaperçus.

"Ces signaux sont la première preuve directe que les orages de l'antimatière faisceaux de particules", a déclaré Michael Briggs, un membre de Fermi Gamma-ray Burst Monitor (GBM) équipe de l'Université d'Alabama à Huntsville (UAH). Il a présenté les conclusions lundi, au cours d'un point de nouvelles lors de la réunion de l'American Astronomical Society à Seattle.

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Un artiste concept d'antimatière pulvérisation-dessus d'un thunderhead

 
Fermi Sees Antimatter-Hurling Thunderstorms
  
NASA Fermi Gamma-ray Space Telescope a détecté de faisceaux d'antimatière lancé par des orages. Agissant comme des accélérateurs de particules énormes, les tempêtes peuvent émettre des bouffées de rayons gamma, appelé TGF, et d'électrons de haute énergie et des positrons. Les scientifiques pensent maintenant que la plupart des TGF produire des faisceaux de particules et de l'antimatière.

Fermi est conçu pour surveiller les rayons gamma, la forme la plus haute énergie de la lumière. Lorsque l'antimatière entre en collision suppression de Fermi avec une particule de matière normale, les deux particules sont annihilées immédiatement et se transforme en rayons gamma. Le GBM a détecté des rayons gamma d'énergies de 511.000 électron-volts, un signal indiquant un électron a rencontré son homologue de l'antimatière, un positron.

Bien que GBM Fermi est conçu pour observer les événements de haute énergie dans l'univers, c'est aussi fournir des informations précieuses sur cet étrange phénomène. Le GBM surveille en permanence l'ensemble du ciel céleste au-dessus et de la Terre ci-dessous. L'équipe GBM a identifié 130 TGF depuis le lancement de Fermi en 2008.

"En orbite à moins de trois ans, la mission Fermi s'est révélé être un formidable outil pour sonder l'univers. Nous apprenons maintenant qu'il peut découvrir des mystères beaucoup, beaucoup plus proche de la maison, dit Ilana Harrus, scientifique de programme au siège de la NASA Fermi à Washington.

 

Le vaisseau était situé immédiatement au-dessus d'un orage pour la plupart des TGF observés, mais dans quatre cas, les tempêtes ont été loin de Fermi. En outre, les signaux radio ultra-généré détecté par un réseau mondial de surveillance a indiqué que la foudre était à l'époque des centaines ou plusieurs miles. Au cours d'une TGF, qui a eu lieu le 14 décembre 2009, Fermi a été situé sur l'Egypte. Mais la tempête a été active en Zambie, quelques miles au sud 2800.L'orage lointain était sous l'horizon de Fermi, de sorte que toute les rayons gamma a produit n'aurait pas pu être détecté.

«Même si Fermi ne pouvait pas voir la tempête, le vaisseau spatial était néanmoins magnétique relié à elle», a déclaré Joseph Dwyer au Florida Institute of Technology à Melbourne, en Floride "Le TGF produit des électrons à haute vitesse et des positons, qui a ensuite roulé jusqu'à le champ magnétique terrestre à la grève le vaisseau spatial. "

Le faisceau poursuivre au-delà de Fermi, est parvenu à un endroit, connu comme point de miroir, où son mouvement a été inversé, puis cliquez sur le satellite une seconde fois à peine 23 millisecondes plus tard. Chaque fois que, dans le faisceau de positrons est entré en collision avec des électrons dans le vaisseau spatial. Les particules s'annihilent, émettant des rayons gamma détectés par GBM de Fermi.

Les scientifiques ont longtemps soupçonné TGFs découler de l'puissants champs électriques près de la cime des orages. Dans de bonnes conditions, disent-ils, le champ devient assez fort qu'il entraîne une avalanche d'électrons vers le haut. Atteindre des vitesses presque aussi rapide que la lumière, les électrons de haute énergie des rayons gamma quand ils sont déviés par les molécules d'air.Normalement, ces rayons gamma sont détectés en tant que TGF.

 

Thunderstorms Make Antimatter (Egypt, 200px)Fermi au dessus de l'Egypte le 14 décembre 2009, quand une rafale de positrons est née d'un orage en Afrique

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Voir les trois étapes orages doivent prendre afin de produire des éclats de l'anti-matière
 
Mais les électrons produisent des rayons gamma en cascade tant que les électrons et les positrons de souffle, ils clairement hors de l'atmosphère. Cela se produit lorsque l'énergie des rayons gamma se transforme en une paire de particules: un électron et un positron. Ce sont ces particules qui atteignent l'orbite de Fermi.

La détection de positrons montre de nombreuses particules de haute énergie sont éjectés dans l'atmosphère. En fait, les scientifiques pensent maintenant que tous les électrons émettent TGF / positron poutres. Un document sur les résultats a été accepté pour publication dans Geophysical Research Letters.

"Les résultats de Fermi nous mettre un peu plus près pour comprendre comment TGFs travail», a déclaré Steven Cummer à l'Université Duke. «Nous avons encore à comprendre ce qui est spécial à propos de ces orages et la foudre rôle précis joue dans le processus."


 Rédacteur en chef: Dr Tony Phillips | Crédit: Science @ NASA

Découverte scientifique : Des dispositifs électroniques "fabuleux" ?

PARIS (AFP) - Une découverte fortuite fait rêver à des dispositifs électroniques "fabuleux"

Circuits transparents sur la surface de cellules solaires et autres dispositifs électroniques "fabuleux" pourraient résulter d'une découverte inattendue permettant de rendre conducteur d'électricité un matériau transparent et isolant.

Le procédé permet d'obtenir un matériau aussi transparent qu'une vitre, ayant des propriétés optiques proches de celle du diamant, sur lequel on peut faire passer un courant électrique. "Ca pourrait faire des dispositifs fabuleux en électronique", laisse entrevoir Andrès Santander, principal auteur de l'étude publiée jeudi dans la revue scientifique Nature.

A l'instar de celle du graphène récompensée l'an dernier par le prix Nobel de physique, cette découverte est le fruit du hasard.

Des chercheurs français du CNRS et de l'université de Paris-Sud ont trouvé comment créer une couche conductrice à la surface d'un matériau isolant et transparent, en étudiant les propriétés du titanate de strontium, jugé important pour la micro-électronique du futur.

Ce matériau constitué de titane, de strontium et d'oxygène (SrTiO3) "joue aujourd'hui le rôle que le silicium a joué pour le développement de l'électronique conventionnelle", souligne M. Santander.

Lorsque les chercheurs ont cassé sous vide un cristal de titanate strontium, ils ont eu une surprise: un phénomène inattendu est apparu à la surface interne, n'ayant jamais été en contact avec l'air, des deux morceaux obtenus.

"Au début, on ne comprenait pas ce qui se passait", raconte M. Santander. Des atomes d'oxygène sont partis de la surface fracturée, laissant une couche ultrafine (deux nanomètres ou milliardièmes de mètre) d'électrons à la surface du matériau étudié.

Cette fine couche électronique s'avère un très bon conducteur d'électricité, précise M. Santander. De plus, à cette échelle de quelques nanomètres, "on rentre dans le monde quantique", ouvrant tout un éventail de possibilités nouvelles, tient-il à ajouter.

"Cette découverte montre bien l'importance de la recherche fondamentale", en laissant les scientifiques "réfléchir librement", y compris pour trouver ce à quoi on ne s'attend pas, met en avant M. Santander.

Dans un commentaire publié dans la revue Nature, Elio Dagotto (Université du Tenessee, Etat-Unis) fait un parallèle avec la découverte du graphène. Les chercheurs d'origine russe Andre Geim et Konstantin Novoselov avaient découvert par hasard ce nouveau matériau révolutionnaire en utilisant seulement ruban adhésif et mine de crayon.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/110113180403.hfr...

 

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Montagnier et la téléportation quantique de l’ADN

http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2010/09/11/l-homme-superlumineux-par-le-pr-regis-dutheil.html

Le Dr Luc Montagnier et cinq autres chercheurs ont publié le 23 décembre 2010 un papier intitulé “DNA waves and water” (http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/1012/1012.5166v1.pdf) dont je vous propose la traduction suivante de l’abstract: Certaines séquences bactérienne et d’ADN virale induisent des ondes électromagnétiques de basse fréquence dans des hautes dilution aqueuses. Ce phénomène semble être démarré par le bruit de fond électromagnétique ambiant à très basse fréquence. Nous interprétons ce phénomène dans le cadre de la théorie quantique des champs. Le phénomène concerné pourrait permettre de développer des systèmes de détection extrêmement sensibles pour les infections chroniques bactérienne et virales (1).

Du point de vue de l’establishment médico-scientifique, le Dr Montagnier c’est Dr Jekill et Mr Hyde. Il est d’une part une sommité titulaire du prix Nobel de médecine de 2008 pour ses travaux sur le vih (dossier qui ne nous concerne pas ici mais que je traite régulièrement dans ce blog), et d’autre part il dit découvrir des phénomènes qui au mieux en font un disciple de Jacques Benveniste (chercheur génial mais trop dangereux pour l’establishment et Big Pharma qui réussirent à le discréditer), au pire un électron libre. Liberté que l’on retrouve notamment dans cette fameuse entrevue de Luc Montagnier à propos de nos capacités de résistance au vih, mais revenons-en à notre sujet. 

En clair, le Dr Montagnier dit que des ondes de très basse fréquence (7 Hz) semblent imprimer à l’eau du récipient B (100% pure) une image de fragments d’ADN contenu dans le récipient A, et que l’amplification par PCR de cette image recrée en vrai ces mêmes fragments d’ADN. Succinctement, la technique PCR (Polymerase Chain reaction) utilise des enzymes qui recopient des millions de fois les traces ADN de départ, d’ou un effet grossissant permettant de voir la structure originelle – une loupe biologique en quelque sorte. Dans l’expérience qui nous concerne ici, il semble que les enzymes perçoivent l’image de l’ADN comme étant une réelle ADN, et en font des – réelles – copies.

Ce dessin issu de l’article du NewScientist sur cette affaire illustre bien le processus:

What Montagnier claims

Les réactions à cette communication (qui n’est pas encore parue dans une revue à comité de lecture) sont évidemment variées, souvent critiques car le résultat est hors norme et rappelle bien trop, sans doute, l’affaire Benveniste. Néanmoins, pour le chimiste Jeff Reimers de l’Université de Sydney par exemple, “si ces résultats sont corrects, cette expérience serait la plus significative depuis 90 ans, imposant une réévaluation complète du cadre conceptuel de la chimie moderne”. Un autre poids lourd de la “biologie quantique”, Greg Scholes de l’Université de Toronto au Canada et crédité de la démonstration d’effets quantiques au sein des plantes, dit que “ces expériences biologiques sont intrigantes, et je ne les balaierais pas si vite”.  Le consensus actuel semble être qu’il faut investiguer plus avant cette recherche, et l’un des membres de l’équipe de Montagnier, le physicien Guiseppe Vitello de l’Université de Salerme en Italie, y croit et encourage d’autres équipes à essayer de reproduire ces résultats. D’autant que Luc Montagnier n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine, ayant publié l’an dernier un papier dans lequel il décrit la capacité de fragments d’ADN et de bactéries à émettre de faibles champs électromagnétiques et à se “régénérer” au sein de cellules non infectées.

L’équipe propose une explication du phénomène observé en termes quantiques, en utilisant la théorie quantique des champs sur laquelle je ne m’attarderai pas mais qui semble être en mesure d’expliquer qualitativement ce mécanisme de téléportation.

En termes d’application, les chercheurs font remarquer qu’il est possible de détecter les mêmes ondes électromagnétiques en provenance de plasma de personnes souffrant d’infections variées et de maladies chroniques même non infectieuses telles Alzheimer, Parkinson, MS – ce qui laisse penser que ces maladies ont également une origine virale ou bactérienne.

La fin de l’article est particulièrement intéressante car elle fait référence au vih – comme quoi mon aparté ci-dessus n’étais pas innocent. Le paragraphe débute par “Le vih est un cas spécial: des signaux émanant de séquences ADN du vih sont régulièrement détectés chez des patients sous antiviraux et exempts de traces virales dans le sang. Ceci indique que cette ADN provient d’un réservoir inaccessible au traitement antiviral classique. De plus, non seulement le plasma mais également les globules rouges des patients émettent ces signaux (d’ADN du vih) alors même que ces globules ne contiennent aucune séquence ADN correspondante, et que le virus ne s’attache pas aux membranes erythrocytes… on a proposé l’hypothèse que c’est le traitement antiviral lui-même qui engendre une nouvelle méthode de réplication de l’ADN du virus… Concernant l’ADN M. piram , il est suggéré que les fragments d’ADN du vih ainsi que leur nanostructures présentes dans le sang n’ont pas pour origine la division cellulaire (cell lysis) mais, au contraire, représentent des élements de taille finie capable de recombinaison au sein des lymphocytes pour former des séquences ADN complètes et finalement régénérer le virus infectieux.”

Vision cauchemardesque s’il en est: un virus infectieux capable d’apparaître ex nihilo à partir de fragments d’ADN dispersés, en utilisant comme schéma de montage un fond d’ondes électromagnétiques dont la source reste inconnue mais qui pourrait être le traitement lui-même. Soit.

Evidemment il existe une explication beaucoup plus simple, à savoir que ce virus n’existe tout simplement pas et que tout ce que l’on mesure sont des artéfacts biologiques sans conséquences, la maladie elle-même (le Sida) étant le fruit d’autres facteurs liés au style de vie ou à l’environnement (notamment en Afrique: manque d’eau propre, manque de nourriture, manque de soins) ou encore aux traitements antiviraux eux-mêmes. Malheureusement cette hypothèse n’est pas recevable par l’establishment, alors même qu’elle est défendue par des gens compétents depuis 15 ans. Comme le disait  Luc Montagnier lui-même en parlant d’une approche sanitaire plutôt que médicamenteuse dans le combat contre le Sida: “there is no profit”.

(1) Texte d’origine: Some bacterial and viral DNA sequences have been found to induce low frequencyelectromagnetic waves in high aqueous dilutions. This phenomenon appears to be triggered bythe ambient electromagnetic background of very low frequency. We discuss this phenomenonin the framework of quantum field theory. A scheme able to account for the observations isproposed. The reported phenomenon could allow to develop highly sensitive detection systemsfor chronic bacterial and viral infections.

http://rhubarbe.net/blog/2011/01/12/montagnier-et-la-tele...