Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/04/2010

Van Rompuy annonce l’extension des mesures de restriction grecques à l’ensemble de l’Europe

« Les réformes nécessaires pour réduire les déficits budgétaires dans les pays de l’Union européenne imposeront des mesures impopulaires », a déclaré Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, dans un entretien donné à quatre grand quotidien européens, Le Monde, El Pais, De Standaard et le Frankfurter Allgemeine Zeitung.

vanrompuy

« Quand je vois l’agenda, les réformes nécessaires, les défis budgétaires, on sera contraint de prendre des mesures impopulaires », a souligné M. Van Rompuy, sans préciser toutefois s’ils s’agissait de l’agenda des État européens ou celui du groupe Bilderberg, qui l’a fait nommer à son poste.

« On devra le faire, on n’aura pas le choix. Ce sera très dur, mais nous n’échapperons pas à certaines réformes impopulaires », a-t-il encore ajouté.

Le président du Conseil européen est ensuite longuement revenu sur la situation économique de la Grèce, et le « mécanisme » du plan d’aide auquel les 27 pays membres devraient participer si Athènes se retrouvait en situation de défaut de paiement – ce qui ne devrait plus tarder à être le cas.

Premier test mardi

Les ministres des Finances de la zone euro, la Banque centrale européenne et la Commission européenne tiendront ce dimanche une vidéo-conférence pour « concrétiser les mécanismes d’aide à la Grèce ».

Jean-Claude Juncker, patron de l’Eurogroupe, et le commissaire européen chargé de l’économie et des finances, Olli Rehn, devraient tenir une conférence de presse dans la foulée.

L’objectif de la manoeuvre est de tenter de rassurer les marchés. La Grèce doit en effet emprunter environ 11 milliards d’euros d’ici fin mai pour refinancer sa dette (et quelque 53 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année). Un premier test aura lieu mardi, lorsqu’Athènes placera sur les marchés pour 1,2 milliard d’euros à six et douze mois. La tâche semblait impossible la semaine dernière, et on ne voit pas bien pourquoi elle s’améliorerait alors que l’agence de notation Fitch a abaissé sa note sur la dette souveraine grecque à BBB- avec perspective négative.

Faillite généralisée

Compte tenu de leur situation respective, on voit mal comment les pays de l’Union pourraient venir en aide à la Grèce.

La Banque des règlements internationaux vient juste de publier un rapport qui indique, pour chaque État, la situation de la dette publique dans les dix ans à venir. Ainsi, pour le Royaume-Uni, la dette publique représentera plus de 200 % du PIB. En Belgique, en France, en Irlande, en Grèce, en Italie et aux États-Unis, la dette publique sera de plus de 150 % du PIB, et représentera plus de 20% du budget.

Les dirigeants des pays européens peuvent continuer à faire des discours mais, au-delà des paroles, ils ne sont d’ors et déjà plus capables de faire quoi que ce soit, peut-être même pas d’éviter leur propre banqueroute.

La Grèce peut toujours attendre.

Mecanopolis

bulletin

Bilderberg 2010, en Catalogne début juin

Le 11 avril, dernier jour des négociations de Bonn sur le climat, Global Times diffuse une dépêche Xinhua rappelant les objectifs proposés par le négociateur chinois :

1. Aboutir à une quantification, pour l’ensemble des pays développés, des diminutions de l’émission de gaz d’effet de serre conformes à l’esprit du protocole de Kyoto.

2. Que les pays « développés » apportent leur aide aux pays « en voie de développement » dans les domaines financier et de transfert de technologie.

Le 11 avril également, le site Mecanopolis commente les déclarations récentes de l’actuel président du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, à propos des « mesures impopulaires » qu’exigera inévitablement, de son point de vue, la situation économique des pays de l’Union Européenne (UE). Le rechauffement climatique deviendra-t-il un prétexte pour imposer de telles mesures au nom, notamment, d’une prétendue « urgence écologique » ? En tout état de cause, l’utilisation de la question du climat par les « élites occidentales » pour imposer une « gouvernance mondiale » sous leur contrôle paraît bien compromise, même si au moment de sa désignation Van Rompuy avait proclamé haut et fort la marche vers une « gouvernance mondiale » par le biais notamment du G20 et de la conférence de Copenhague sur le climat. Mais l’UE peut-elle donner des leçons au monde, si on pense par exemple à la situation catastrophique de la Grèce et, plus globalement, à la ruine économique des pays de l’Europe occidentale générée par trois décennies de délocalisations financières et industrielles ? C’est en Grèce, que s’était réuni le cercle de Bilderberg il y a un an. Cette année, son hôte semble être un autre Etat européen en situation critique : l’Espagne et, plus précisément, la localité de Sitges (Catalogne), du 3 au 6 juin d’après Jim Tucker.

bilderberg

Dans une dépêche d’American Free Press le journaliste James P. Tucker présenté ainsi le programme stratégique ou les attentes envisagés par le cercle de Bilderberg, qui se réunira à Sitges du 3 au 6 juin, un mois après la Commission Trilatérale dont la réunion est prévue à Dublin du 7 au 9 mai :

- La récession mondiale devrait durer, au moins, encore un an. Les « élites occidentales » devraient en profiter pour tenter d’imposer une gouvernance financière mondiale avec un véritable « Département du Trésor ». Tucker rappelle à ce sujet des propos tenus il y a deux semaines par Nicolas Sarkozy à l’Université de Columbia, réclamant notamment « un nouvel ordre monétaire mondial ». Dans la même intervention, Sarkozy a ouvertement assimilé l’ONU à un « gouvernement mondial ».

- Les Nations Unies devraient devenir un véritable gouvernement mondial, avec les Etats souverains actuels réduits au statut de simples références géographiques. L’Union Européenne devrait devenir un Etat à l’échelle continentale, et pareil pour des équivalents dans les autres continents.

Mais Tucker fait remarquer, sur ce dernier point, qu’à ce jour les tentatives des oligarchies pour imposer une « Union Américaine » se sont avérées vaines.

On pourrait ajouter à cette remarque une simple question : l’UE serait-elle une république ou une monarchie ?

Les puissances de l’Europe occidentale, qui à ce jour persistent à vouloir donner des leçons au monde, ont-elles réussi leurs propres révolutions bourgeoises ? Tel ne semble pas être le cas, à en juger par le nombre des monarchies qui règnent encore sur des pays « riches » du continent.

Et l’effondrement des économies des pays occidentaux, est-elle autre chose que le résultat de plus d’un siècle et demi d’exportation incessante de capitaux ? Des opérations au bénéfice d’intérêts privés, qui se sont soldées notamment par la guerre franco – allemande de 1870, suivie de la « grande expansion coloniale », de deux guerres mondiales et d’une politique systématique de délocalisations depuis les années 1980.

Les oligarchies « occidentales », qui ont répandu la guerre et ruiné leurs propres pays, paraissent très mal placées pour donner des leçons de « gouvernance » au monde entier. A fortiori, pour lui imposer une quelconque « gouvernance » par leurs soins.

Mais après avoir délocalisé capitaux et activités productives, que reste-t-il à vendre d’autre que la « gouvernance », la « gestion », le tant vanté « management », la « haute administration »… ? Les meubles, certes…

Pourtant, pas question d’autocritique ni de changement de politique. Le 9 avril, Le Monde faisait état de cette réponse de Van Rompuy à la question : « Quel est le plus grand danger qui menace l’Europe ? » : « C’est le populisme, qui génère le manque d’engagement européen. En tant que Belge, je suis bien placé pour en parler. Le populisme va à l’encontre du courage politique. (…) Quand je vois l’agenda, les réformes nécessaires, les défis budgétaires, on sera contraint de prendre des mesures impopulaires. On devra le faire, on n’aura pas le choix. »

Source : Collectif Indépendance des chercheurs

28/03/2010

Le Temps des Biomaîtres (vidéos)

Nos dirigeants ont prévu de rendre la biométrie omniprésente dans les années qui viennent. Elle est déjà utilisée dans les entreprises, les prisons, les transports, les écoles, pour les cartes d’identité et les passeports. Une prochaine étape sera de l’utiliser pour les paiements électroniques, dans les magasins ou chez soi, pour les achats effectués sur Internet, et plus généralement pour tout ce qui nécessite une identification.

 

bio

Notre identité sera alors réduite à un corps scanné et utilisé comme un objet, marchandise parmi d’autres.

L’envahissement de nos vies par la biométrie est le résultat du « sécuritarisme » et de l’instrumentalisation de la peur afin de nous entrainer vers un type de société qui n’a plus rien à voir avec une démocratie.

La biométrie a aussi pour but d’augmenter les profits des multinationales de l’armement, comme Thales et Sagem. En quête de nouveaux débouchés depuis la fin de la guerre froide, ces entreprises ont trouvé un nouveau filon très lucratif avec la sécurité intérieure, en faisant acheter aux gouvernements des technologies pour contrôler et traquer ses citoyens, avec la biométrie, la vidéosurveillance, les logiciels d’identification et de surveillance des foules, les radars pour la répression routière, les armes « non létales », etc.

Voici un très bon documentaire d’Arte sur le sujet, « Le Temps des Biomaîtres »…

Envoyé par MecanoBlog

Source : SytiNet


Le Temps des Biomaîtres 1




Le Temps des Biomaîtres 2




Le Temps des Biomaîtres 3

 

http://www.mecanopolis.org/?p=14772

22/03/2010

Le FMI plaide pour des mesures d'austérité dès l'an prochain

Le 21 mars 2010


Le FMI plaide pour des mesures d'austérité dès l'an prochain


© REUTERS

PEKIN (Reuters) - Les pays développés avec des déficits publics élevés doivent commencer dès aujourd'hui à préparer leurs opinions publiques aux mesures d'austérités qui seront nécessaires à partir de l'an prochain, a estimé dimanche le numéro deux du Fonds monétaire international.

Selon John Lipsky, directeur général adjoint du FMI, l'ampleur des ajustements qui vont devoir être mis en oeuvre est si vaste qu'ils risquent de se traduire par un recul des allocations santé et retraite, une réduction des dépenses publiques et une hausse des impôts.

"Relever ce défi budgétaire est une priorité essentielle à court terme car les inquiétudes à propos de la soutenabilité en termes budgétaires pourraient entamer la confiance dans la reprise économique", souligne John Lipsky dans un discours préparé en vue de son intervention devant le Forum de développement de la Chine.

"Déjà dans plusieurs pays avec des déficits et une dette particulièrement élevés, la prime sur le risque souverain a augmenté fortement, ce qui pèse sur les pays concernés et augmente le risque d'une possible contagion", ajoute-t-il.

Pour la plupart des économies développées, il est pour l'instant approprié de conserver les mesures de soutien à l'économie mais l'assainissement des finances publiques devra démarrer dès l'an prochain si la reprise économique suit son cours, a expliqué le numéro deux du FMI.

Alan Wheatley, Gwénaëlle Barzic pour le service français

http://www.usinenouvelle.com/article/le-fmi-plaide-pour-d...


16/02/2010

Le décodeur du Nouvel Ordre Mondial

« Les Derniers Humains vous présentent une webémission intitulée LE DÉCODEUR.

Le sujet de notre première webémission: la gouvernance mondiale.

Depuis deux ans, l'idée d'une gouvernance mondiale est de plus en plus diffusée dans les médias de masse. LE DÉCODEUR a scruté les médias de masse pour voir ce qu'il en est exactement.

Cette webémission est une introduction sur le concept de gouvernement mondial et est la première d'une série consacrée à l'idée d'un nouvel ordre mondial en action.

Le journaliste citoyen, Eric Granger, vous présente humblement les enjeux liés à la gouvernance mondiale.

Dans cette première mouture vous pouvez voir que :

Nicolas Sarkozy (Prés. de la France) et Gordon Brown (PM britannique), entre autres, annoncent ouvertement dans leurs discours la venue du nouvel ordre mondial.

Le Québec joue également dans les rangs du nouvel ordre mondial à travers l'influente Power Corporation et la très puissante famille Desmarais. La Conférence de Montréal ou Forum économique des Amériques (organisé par les Desmarais eux-mêmes) en est une preuve solide.

Des individus comme Al Gore, Henri Kissinger et le président États-Uniens Barack Obama promouvoient ouvertement la gouvernance mondiale pour créer un nouvel ordre international. »

 

Le décodeur de la Gouvernance Mondiale