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21/08/2008

Géopolitique : Bouclier antimissiles: la réaction russe dépassera les "démarches diplomatiques"

MOSCOU : La Russie a affirmé mercredi soir que sa réaction à l'installation d'un bouclier antimissiles américain en Pologne irait au-delà des "démarches diplomatiques".

"Il est clair pour nous -et les dirigeants américains ne le nient pas -que la défense antimissiles américaine en Europe sera élargie et modernisée. dans ce cas, la Russie sera forcée de réagir, et pas seulement par des démarches diplomatiques", indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Selon ce communiqué, le système antimissiles américain vise clairement à affaiblir la Russie et s'inscrit dans "les efforts américains pour modifier la balance stratégique des pouvoirs en sa faveur".

Dans un climat déjà tendu par la crise en Géorgie, l'accord signé entre Varsovie et Washington pour l'installation d'une partie du bouclier antimissiles américain à proximité de la frontière russe suscite la colère de Moscou. Dès vendredi dernier, le chef d'état-major adjoint russe, le général Anatoli Nogovitsine, affirmait que cet accord "ne peut pas rester impuni" avant d'ajouter que la Pologne "s'exposait elle-même" à une attaque.

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Finance : La finance américaine s'enlise dans la crise

NEW YORK (AFP) - Plus d'un an après l'éclatement de la crise des "subprime", le secteur financier américain s'est remis à trembler ces derniers jours, dans un nouvel épisode de faiblesse retardant davantage une sortie du tunnel, selon les observateurs.

"On ne sait pas quand la crise sera terminée. Il y a encore beaucoup de problèmes dans le système financier", affirme Gregori Volokhine de Meeschaert Capital Markets, ajoutant que "2009 n'est pas le pire des scénarios".

Alors que la planète financière avait commencé à espérer que le pire de la crise financière était passé, les nuages sont revenus couvrir l'horizon des groupes financiers américains cette semaine.

Dépréciations et ventes d'actifs supplémentaires, nécessité de lever de l'argent frais et lourdes pertes prévues lors des trimestres à venir, tel devrait être le quotidien du secteur dans les mois à venir, annoncent les analystes.

La prestigieuse banque d'affaires Goldman Sachs a considérablement abaissé mardi ses estimations de résultats pour 2008 pour les fleurons de la finance américaine que sont Lehman Brothers, Citigroup, Merrill Lynch, Morgan Stanley et JPMorgan.

Le retour à la stabilité n'est pas attendu avant au moins un an, pronostique de son côté l'agence de notation financière Standard & Poor's.

Le secteur financier américain a déjà perdu plus de 300 milliards de dollars depuis le début de la crise en 2007, selon les sources de marché.

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20/08/2008

Pourquoi ne pas abolir l'OTAN, tout simplement ?

[L'OTAN a pour objectif] "d'exclure les Russes, d'inclure les Américains et de tenir les Allemands sous la botte».
Lord Ismay, premier secrétaire général de l'OTAN

"Nous devons immédiatement convoquer une réunion du Conseil de l'Atlantique Nord pour évaluer la sécurité de la Géorgie et passer en revue les mesures que l'OTAN peut prendre pour contribuer à stabiliser cette situation très dangereuse."
Sénateur John McCain, (8 août 2008)

"Si nous avions travaillé de manière préventive avec la Russie, avec la Géorgie, en nous assurant que l'OTAN avait le genre de capacité, la présence et l'engagement idoines, nous aurions pu peut-être éviter ça" [L'invasion de l'Ossétie du sud par la Géorgie et la riposte russe subséquente ].
Tom Daschle, ancien chef de la majorité au Sénat et conseiller du sénateur Barack Obama, (17 août 2008)

"De tous les ennemis des libertés publiques, la guerre est peut-être le plus redoutable parce qu'elle contient et développe le germe de tous les autres ennemis."
James Madison (1751-1836), quatrième président des USA

AUTEUR: Rodrigue TREMBLAY

Traduit par Fausto Giudice

Source : Alterinfo  

Géopolique : Bachar al-Assad favorable au déploiement de missiles russes en Syrie

Si la Russie n'a pas proposé à la Syrie de déployer sur son territoire de missiles de théâtre Iskander, les autorités syriennes sont néanmoins prêtes à envisager ce projet, a déclaré le président syrien Bachar al-Assad dans une interview au quotidien Kommersant à la veille de sa visite à Moscou.

"Notre position est la suivante : nous sommes prêts à collaborer avec la Russie dans le renforcement de sa sécurité. J'estime que la Russie doit penser à sa réponse lorsqu'elle sera encerclée", a indiqué le président syrien. Washington envisage d'implanter un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet, malgré les tentatives américaines pour rassurer la Russie.

Partie d'échecs géopolitique: toile de fond d'une mini-guerre dans le Caucase

Le monde a été témoin ce mois-ci d'une mini-guerre dans le Caucase, qui a suscité une rhétorique passionnée mais sans grande pertinence. La géopolitique est une gigantesque série de jeux d'échecs à deux joueurs, dans lesquels chaque joueur cherchent à se positionner de manière avantageuse. Dans ces jeux, il est essentiel de connaître les règles d'usage qui régissent les coups. Les cavaliers ne sont pas autorisés à se déplacer en diagonale.

De 1945 à 1989, le principal jeu d'échecs s'est joué entre les USA et l'Union soviétique. On l'a appelé la Guerre froide, et les règles de base ont été appelées métaphoriquement "Yalta." La plus importante règle concernait une ligne qui divisait l'Europe en deux zones d'influence. Elle fut appelée par Winston Churchill le «Rideau de fer» et courait de Stettin à Trieste. C'était la règle et peu importaient les trubles agitant l'Europe à l'instigation des pions, il n,'était pas question qu'une guerre éclatât entre les USA et l'Union soviétique. Et à la fin de chaque séquence de troubles, les pièces devaient être replacées là où elles s'étaient trouvées au départ. Cette règle a été observée méticuleusement jusqu'à l'effondrement des communismes en 1989, dont l'aspect le plus marquant a été la destruction du mur de Berlin. 
 
Il est tout à fait vrai, comme tout le monde l’a observé à l'époque, que les règles de Yalta ont été abrogées en 1989 et que le jeu entre les USA et (à partir de 1991) la Russie a changé radicalement. Le problème majeur depuis lors est que les USA ont compris les nouvelles règles du jeu de travers. Ils se sont autoproclamés, et ont été proclamés par beaucoup d'autres, la seule superpuissance. En termes de règles d'échecs, cela a été interprété comme signifiant que les USA étaient libre de se déplacer sur l'échiquier comme ils l'entendaient, et en particulier de transférer des pions de l'ex-Union soviétique à leur sphère d'influence. Sous Clinton, et de façon encore plus spectaculaire sous George W. Bush, les États-Unis ont continué à jouer le jeu de cette façon.