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25/01/2009

Nouvel ordre mondial : "Personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer"

http://www.lepouvoirmondial.com/media/00/00/507399672.jpg

Ce vendredi 16 janvier 2009, notre président a présenté ses voeux aux corps diplomatiques étrangers, une fois de plus il parla de ce nouvel ordre mondial, mais cette fois, en des termes très durs, presque menaçants : "nous irons ensemble vers le nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne ne pourra s’y opposer".

Nous sommes à la fin de la première guerre du Golf , George Bush vient de "délivrer" le Koweit en tuant des centaines de milliers de soldats Irakiens, et indirectement des centaine de milliers de civils, qu’il abandonna à Saddam le sanguinaire, après les avoir appelés à se révolter.

Il fait alors un discours où il utilise une expression,"New World Order", qu’il qualifie de cette manière : "We have before us the opportunity to forge for ourselves and for future generations a new world order, a world where the rule of law, not the law of the jungle, governs the conduct of nations. When we are successful, and we will be, we have a real chance at this new world order, an order in which a credible United Nations can use its peace-keeping role to fulfil the promise and vision of the U.N.’s founders."On n’y apprend que ce projet est vieux, qu’il date au minimum des fondateurs de l’ONU, il est curieux que Bush précise que la loi qui gouvernera le nouvel ordre ne sera pas la loi de la jungle, ce qui est somme toute logique venant d’un régime démocratique, on remarque aussi une totale confiance dans la réussite de ce projet mais c’est surtout une expression totalement vide de sens qui est maintenant utilisée par des politiques, des journalistes, des penseurs. Depuis la crise financière, j’ai pu me rendre compte de l’augmentation de l’utilisation de cette expression, tout simplement grâce aux alertes Google, qui sortent bien plus souvent qu’auparavant.

Je ne vais pas critiquer ce NWO, vu que je ne sais pas ce que c’est !

Le plus incroyable dans cette histoire de new world order, qui nous est destiné à nous les habitants de la terre, c’est que personne n’a pris la peine de nous expliquer ce qu’il en est vraiment, parce que pour l’instant c’est juste un terme fourre-tout, et c’est ça le problème, on ne sait pas ce que c’est, en revanche le mouvement vers ce nouvel ordre est bien réel et nos dirigeants nous le rappellent assez souvent.

Je veux juste vous faire part de mon inquiétude, quand les plus puissants sur terre nous promettent un système mondial, sans que nous n’ayons le choix, je me fais du souci, et c’est être sain d’esprit que de réagir de la sorte !

Inquiétude, parce que depuis hier, et les voeux de Sarkozy aux ambassadeurs, nous avons appris, presque à nos dépens et menacés du doigt, que "nous irons ensemble vers le nouvel ordre mondial,et personne, je dis bien personne ne pourra l’empêcher" (vidéo). Au moins cela a le mérite d’être clair ! et le site officiel avec le discours intégral, à écouter.

Je ne peux m’empêcher de penser, que, vu le ton employé, la gestuelle, et le public, des ambassadeurs, il ne fait aucun doute que ce n’est pas de gaieté de coeur que les nations du monde entier vont accepter ce nouvel ordre, sinon pourquoi les menacer ?

La manière dont Sarkozy nous présente le NWO me fait penser au texte de l’éditorialiste du Financial Time, Gideon Rachman, qui a crée la polémique avec son article "
and now, for a world government", qui comme son titre l’indique se fait l’apôtre d’un gouvernement mondial, mais tenez vous bien, non démocratique, parce que sinon ça ne fonctionne pas : "La gouvernance internationale ne tend à être efficace que lorsqu’elle est anti-démocratique", dit-il avant de conclure : "Tant que personne ne cassera ce problème, ce plan de gouvernement mondial restera sous clé aux Nations Unies". On apprend donc, une fois de plus que ce projet, celui d’un système fasciste à l’échelle planétaire existe, les plans sont là !

Sarkozy a dit aux ambassadeurs ce que Gideon Rachman a dit à ses lecteurs, vous n’aurez pas le choix !

Quid de la démocratie, le choix, c’est quand même la base d’un système démocratique, en même temps, quand on voit que deux nations ont rejeté, démocratiquement, le traité constitutionnel, et l’Irlande, le traité de Lisbonne (qui, par référendum aurait été rejeté dans de nombreux pays), mais que le processus continue comme si de rien n’était, on est en droit de se poser des questions sur l’avenir de notre système démocratique.

Je pense que le fait de virer des journalistes, des directeurs de rédaction,
réorganiser le pôle audiovisuel public extérieur, avant la fusion de TV5, France 24 et RFI, nommer le directeur de l’audiovisuel public et donc contrôler l’information publique, signifier la fin des juges d’instruction (la chose la plus grave), devrait nous alerter sur l’orientation générale de la politique en France, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Le Nouvel Observateur, Mediapart, Marianne, Les Inrockuptibles et Rue 89 lancent un appel commun pour la défense de la liberté et du pluralisme de l’information face aux projets du gouvernement, cette suppression de nombreux contre-pouvoirs, de manière réfléchie et organisée, ne peut avoir qu’un but, la préparation médiatique, juridique, politique à un agenda spécifique, sinon pourquoi camisoler les médias, ou rompre l’indépendance de la justice ?

On ne peut pas nier ces phrases, elles existent, ceux qui les prononcent existent et leurs sens aussi, quand on lit dans les mémoire de Rockefeller : "Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être." David Rockefeller, MEMOIRES, page 405, on ne peut pas détourner la tête et oublier, il faut faire des liens et prendre la mesure des changements en devenir.

Quand on lit cette phrase, quand on pense à l’éditorial de Gideon Rachman, quand on entend Bush, Brown, Obama, Merkel, Zapatero, Berlusconi, utiliser ce terme et maintenant Sarkozy dire que "personne, je dis bien personne ne pourra s’y opposer", et bien, j’ai peur.

Pas une peur irrationnelle, mais une peur provenant d’analyse, de comparaison et de prospective.

Ce n’est pas un complot imaginaire, c’est une réalité tangible et aisément vérifiable, une oligarchie occidentale veut, depuis longtemps, créer un monde unifié, globalisé à tous les niveaux et incontournable. Je dis que ce n’est pas un complot, car c’est public, tout est public, les citations, le passage en force du traité de Lisbonne, le Patriot Act et autre arsenal législatif d’exception existe également, comme la concentration de médias et leurs connivences avec le pouvoir, tout est là, devant nous.

Protestation contre le Traité de Lisbonne
http://fr.youtube.com/watch?v=vCBIst10H-k

Quelques citations d’hommes politiques :

Gary Hart,directeur du CFR
Gary Hart exposes the NEW WORLD ORDER plan of Sr. & W. Bush
http://fr.youtube.com/watch?v=HTOCRa9lTZc

Clinton sur le N.O.M.
http://www.dailymotion.com/video/x2t3kb_clinton-sur-le-nom_news

Gordon Brown est le premier ministre de la Grande Bretagne qui remplace Tony Blair, depuis le 20 Juin 2007. Cette vidéo date du 1er Mai 2007 (d’après la source), et donc il n’était pas premier ministre à l’époque mais bon… Donc ce qui est intéressant ici, c’est le 1er Mai. Si vous avez étudiez l’origine de la fête du 1er mai, des Illuminatis, de la révolution d’indépendance des USA le 1er mai (n’hésitez pas à lire l’article sur le billet de 1 dollar pour comprendre un peu plus cette histoire de 1er Mai)… Cela ne m’étonne pas qu’un “loup du nouvel ordre mondial” fasse un discours pareil le 1er mai… Préparez vous à un Nouvel Ordre Mondial les amis, un monde où le terrorisme va devenir la top priorité des gouvernements du monde, ou même de ce gouvernement mondial qui est prévu pour bientôt… Le terrorisme n’est juste qu’un outil des Maîtres du Monde

De Villepin parle du nouvel ordre mondial
http://www.dailymotion.com/video/x7c53k_de-villepin-parle-du-nouvel-ordre-m_news

Source : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50561

24/01/2009

Découverte scientifique : La première téléportation quantique à grande distance entre atomes !

 

Jusqu’à présent, la téléportation à distance macroscopique restait confinée aux photons. Du côté des atomes, on savait la réaliser mais à l'échelle microscopique. Un groupe de chercheurs de l’université du Maryland vient de réussir l'exploit, en téléportant des états quantiques entre deux ions séparés par une distance de un mètre. Bientôt sur Internet ?

L’intrication quantique est probablement le phénomène physique qui symbolise le plus les mystères et la magie de la mécanique quantique. C’est en effet lui que l’on retrouve au cœur du fameux effet EPR et du non moins célèbre paradoxe du chat de Schrödinger. Lorsque deux particules sont dans un état d’intrication quantique, toute mesure de l’état de l’une d’entre elles, comme sa position, sa vitesse ou encore son spin réagit instantanément sur l’état de l’autre, quand bien même l’un se trouverait dans la Voie lactée et l’autre dans la galaxie d’Andromède.

Grâce à ce phénomène, il est possible de téléporter de l’information quantique d’un système physique à un autre. Cette information se présente sous la forme non pas de bits classiques mais de qubits.

On sait qu’on peut représenter, bien que cela soit une analogie trompeuse, le spin des des électrons et des noyaux d’atomes par des petites sphères en rotation. Le spin est alors un moment cinétique mais il ne peut exister, pour un électron, que sous deux états dits haut et bas qui correspondent aux deux sens de rotation autour d’un axe donné de la représentation imagée de l’électron.

Si l’on associe un bit d’information à l’orientation du spin d’un électron dans un atome alors on pourra prendre par convention la valeur « 0 » pour un spin bas et un « 1 » pour un spin haut. La magie quantique permet alors d’avoir une superposition de ces deux bits d’informations qui sont donc simultanément présents. C’est un qubit d’information.

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Cliquer pour agrandir. Schémas illustrant les principes des qubits portés par un ion et l'intrication entre deux d'entre eux. Crédit : IEEE

Transmettre une information d'un ion à autre, sans lien matériel

Cette situation se présente facilement dans le cas d’ions, par exemple ceux de l’ytterbium. En mettant en interaction deux de ces ions, grâce à un faisceau laser, on peut en réaliser l’intrication. Ils ne forment alors plus qu’un seul système quantique dans une superposition d’états.

On peut s’en servir pour observer l’effet EPR car, même en séparant ensuite les deux ions, toute mesure de l’état quantique de l’un agira instantanément sur l’état quantique de l’autre. Ainsi, si l’on veut savoir par une observation si l’état d’un des ions est un qubit de valeur « 0 » ou « 1», et si cet ion était dans une superposition de ces deux états, il se produira une projection de l’état de cet ion vers un état caractérisé par un électron de spin haut ou bas. A cause de l’effet d’intrication, le second ion verra l’état du spin de son électron modifié.

C’est ce genre de jeu que pratiquent Christopher Monroe et ses collègues du Joint Quantum Institute (JQI) à l’université du Maryland.

Deux ions d’ytterbium ont été piégés dans deux cavités différentes. Le premier a été doté d’un qubit d’information et on a l’a ensuite intriqué avec le second ion présent dans un autre piège à ions distant d'un mètre, grâce à une impulsion laser.

En observant le premier ion, une superposition d’état est détruite provoquant l’émission d’un photon pouvant posséder deux états d’énergie possible. L’information portée par le premier ion est alors détruite mais, à cause de l’intrication de cet ion avec le second, l’état du deuxième ion est changé de sorte qu’il enregistre d’une certaine façon l’information qui se trouvait dans le premier.

En fonction de l’énergie du photon émis par le premier ion, on sait quels types d’opérations on peut faire subir au second pour qu’il restitue l’information concernant le premier. Les chercheurs ont constaté qu’il y avait bien eu téléportation de l’état quantique du premier ion sur le second.

Une expérience similaire avait déjà été réalisée en 2004 avec des ions mais la téléportation n’avait été faite que sur des distances microscopiques. La téléportation d’états quantiques avait déjà été réalisée, là aussi il y a des années, sur de grandes distances mais avec des photons. C’est donc la première fois que l’on réalise une téléportation d’états quantiques avec de la matière sur des distances macroscopiques. Cette performance est importante car elle rend un peu plus crédible la future réalisation d’un véritable Internet quantique pour le transfert d’informations, par exemple cryptées.

Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/la-...

 

Anciennes civilisations : Caral, une prodigieuse civilisation anéantie et oubliée

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

Une des plus anciennes, mais aussi des plus imposantes civilisations d’Amérique, a disparu brutalement il y a 3.600 ans. Pourquoi ? A cause des effets conjugués d'un tremblement de terre et de El Niño, affirment des scientifiques.

Puisant sa source au XXXe siècle avant J-C, la civilisation dite de Caral, aussi appelée de Norte Chico, est considérée comme la plus ancienne du continent américain. Etablie sur la côte Pacifique, au pied de la Cordillère des Andes, sur l'actuel Pérou, elle doit son nom à un site archéologique important situé à 180 kilomètres au nord de Lima. Postérieure à la civilisation de Sumer (4.000 à 3.000 av. JC), contemporaine de la construction des grandes pyramides d’Egypte, la civilisation de Caral précède les Olmèques (1.200 à 500 av. JC).

Sa principale caractéristique est certainement son architecture monumentale tout en relief, formée de plateaux surélevés et de places circulaires creuses. Parmi les constructions de la quarantaine de sites identifiés jusqu’à présent, les archéologues ont découvert divers instruments de musique, ainsi que plusieurs indices faisant penser que cette civilisation maîtrisait la fabrication du textile, des drogues, et peut-être même de différents aphrodisiaques. On n’y découvre cependant aucune trace de céramique ni de poteries, pas plus que d’œuvres d’art.

A l’instar de bien d'autres civilisations, Caral a construit des pyramides, qui se dressent sur une surface de 65.000 mètres carrés et dont la plus grande mesure à sa base 150 x 160 mètres pour une hauteur de 18 mètres, le sommet étant plat et recouvert d’un amphithéâtre dont les gradins peuvent contenir plusieurs centaines de personnes. La population, estimée à une dizaine de milliers de personnes, avait mis au point un vaste réseau d’irrigation et cultivait du coton ainsi que divers légumes et fruits, et vivait aussi du produit de la pêche.

Une civilisation anéantie en quelques générations

L’âge d’or de Caral a duré largement plus d’un millénaire, jusqu’aux environs du 18e siècle avant notre ère.  Il n'a pourtant fallu que quelques générations pour qu'elle disparaisse... Rien, sur le terrain, ne fait penser à un massacre ou à une quelconque violence de la part d’un peuple n’ayant apparemment jamais construit d’armes de guerre.

La solution de l’énigme vient peut-être d’être apportée grâce à une étude conduite par une équipe de recherche de l’université de Floride et de l’Institut des changements climatiques de l’université de Maine, récemment publiés dans les Annales de l’Académie américaine des Sciences (AAAS).

Pour Mike Mosseley, l’un des auteurs de cette étude, l’extinction de cette civilisation aurait été provoquée par l’action conjuguée d’un violent tremblement de terre et du phénomène météorologique El Niño. Selon le chercheur, Caral se situe à proximité de la zone de friction entre deux importantes plaques tectoniques, ce qui en fait une des zones les plus sismiques de la planète. Il y a environ 3.600 ans, un important séisme de magnitude 8 ou même plus a non seulement entraîné la destruction d’une bonne partie des constructions intégrées aux pyramides, mais a aussi déstabilisé la chaîne de montagnes qui domine la vallée, entraînant l’accumulation d’éboulis en contrebas.

A la suite de l'épisode El Niño, d’abondantes pluies saisonnières ont inondé les régions côtières du Pérou, lessivant les débris rocheux en les entraînant vers l’océan dont les marées les ont ensuite rejetés sur les côtes, formant ce qui est devenu aujourd’hui une grande crête de sable nommée Medio Mundo. Isolées, les baies ouvrant autrefois accès à la mer se sont ensablées, ruinant les systèmes d’irrigation et les vastes étendues agricoles faisant vivre toute la civilisation de Caral.

Privée de ses ressources, celle-ci s’est alors mise à décroître puis s’est complètement éteinte en l’espace de quelques générations. « La fin de cette civilisation pourrait servir de conte moral pour notre époque, notamment en ce qui concerne les effets du phénomène El Niño sur le climat », conclut Mike Mosseley.

Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/homme/d/caral-un...

Gaza et le droit international ?

Qu’est-ce que le droit international ?

Il est bien difficile de répondre à cette question quand on sait que finalement le droit est celui du plus fort. L’ONU est supposé faire appliquer le droit humanitaire dans les règles des conflits armés afin que les droits de l’homme soient appliqués à l’encontre des populations du territoire de Gaza, ainsi que dans tous les conflits armés ou des civils sont massacrés.

Pour légitimer son action militaire à Gaza au regard du droit international, Israël a invoqué son droit à la légitime défense. Ce droit naturel des Etats constitue l'une des deux exceptions à la prohibition du recours à la force conformément à la Charte des Nations Unies. L'autre étant l'utilisation de la force, suite à une autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU.

En effet, dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, l'ambassadeur Croate Neven Jurica, le 27 décembre 2008, la représentante d'Israël auprès de l'ONU, Mme Gabriela Shalev, a explicitement fait référence au droit de son pays à la légitime défense. En plaçant son action dans le cadre de la Charte, donc du droit international, on s'attend donc à ce que ce pays respecte toute la légalité internationale et surtout les règles pertinentes qui organisent et structurent un tel recours à la force. Parmi les principes qui s'appliquent à tout recours à la force en droit international, les deux plus importants dans ce contexte sont celui de la proportionnalité et celui dit de distinction.

C'est ce que la Haut Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, a d'ailleurs rappelé à Israël dans une note en date du 28 décembre 2008, dans laquelle elle lui demandait de respecter le principe de proportionnalité, de ne pas se livrer au châtiment collectif et de protéger les civils. Le premier principe fait obligation à Israël de ne pas entreprendre des actions militaires disproportionnées par rapport aux faits invoqués comme constituant l'attaque contre laquelle il se défend légitimement. En substance, ce principe interdit de riposter, sous le couvert de légitime défense, sur une échelle et avec des moyens n'ayant aucune commune mesure avec l'attaque ayant déclenché cette riposte militaire

Le fait que l'action israélienne soit dirigée contre une entité non étatique peut ouvrir la voie à certains débats concernant les critères pour évaluer sa proportionnalité. Il n'en demeure pas moins que celle-ci doit nécessairement se circonscrire, notamment en termes de moyens de guerre utilisés et de durée de l'opération, dans un cadre qui soit raisonnable

Le principe de distinction fait fondamentalement obligation aux responsables militaires de protéger les vies et les biens civils. C'est un principe cardinal du droit international humanitaire qui s'impose à Israël. Tenant compte du constat qu'on peut faire du nombre et du statut des victimes de l'opération Israélienne à Gaza, il semble difficile pour Israël de soutenir de manière convaincante qu'il respecte scrupuleusement ce dernier principe.

Chaque belligérant a ses propres arguments pour justifier telle ou telle action militaire, par exemple pour Israël le droit à se défendre contre toute attaque sur son territoire, mais aussi le droit de tuer, qu’il s’octroie, des civils, enfants, femmes sous le prétexte que, dans un conflit, il est difficile d’éviter des morts civils quand ils sont imbriqués aux combattants dans une ville, mais aussi le droit de tuer cette même population sous le prétexte  qu’ils seraient des boucliers humains sans que de plus, il n’en apporte la preuve puisque la presse internationale indépendante n’avait pas accès.

Seulement, le Hamas, dans la bande de Gaza n’a pas le droit de se défendre à une occupation constante depuis 40 ans par ce qu’il n’est pas reconnu comme une entité Etatique légale puisque qualifié de terroriste par la Communauté internationale et par Israël. Seulement, il gère la bande de Gaza d’une façon démocratique puisqu’il a remporté les élections libres et surveillées et en tant que tel, il représente des vies et des biens quoique que l’on puisse dire.

L’agence Nationale des Nations Unies pour les Réfugiés dénonce de ce fait que Gaza, est le seul conflit au monde ou les personnes n’ont même pas eu le droit de fuir, a déclaré Antonio Guterres haut commissaire dans une déclaration appelant au strict respect des principes humanitaires dans le conflit en cours à Gaza, y compris le respect des droits universels pour ceux qui fuient la guerre et cherchent la sécurité dans d’autres Etats.

Quels points d’histoire,

En 1800, la population de la Palestine était juive à 6% environ. En 1947, en tenant compte de la vague d'émigration juive après la Deuxième Guerre mondiale, les Juifs composaient 33% de la population totale, mais n'étaient propriétaires que d'environ 6% du territoire, en dépit de leurs efforts pour acquérir le plus possible de terres des Palestiniens.

En 1947, des leaders nationalistes juifs (sionistes) réussissent à convaincre les puissances occidentales de créer un État juif au Moyen-Orient et les Nations Unies de séparer la Palestine historique entre les juifs et les non juifs. La Résolution 181, votée le 29 novembre 1949, stipule que l'État juif, qui représente 33% de la population, se verrait attribuer 53% du territoire. Quant à l'État palestinien qui compte 67% de la population, il devrait se contenter de 47% du territoire de la Palestine historique. Les Palestiniens rejettent ce plan si manifestement injuste et, pour une fois, Israël respecte une résolution des Nations Unies.

Ce n'était que le début de ce que le peuple Palestinien appelle «le désastre». L'année suivante, commence, avec l'appui de la Grande-Bretagne et des États-Unis, une série de guerres visant à élargir le territoire d'Israël, laissant les Palestiniens avec 22% du territoire et l'exode d'un nombre croissant de réfugiés. Toutefois, en 1967, après la guerre de 6 jours, le Conseil de sécurité des Nations Unies, conscient de la politique d'expansion d'Israël, condamne l'annexion de Jérusalem ainsi que la colonisation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Israël, pour sa part, ignore la résolution des Nations Unies dont la mission, faut-il le rappeler, consiste à sauvegarder la paix et à empêcher que des génocides soient commis. En 2008, avec la construction par Israël d'un mur encerclant la Cisjordanie, l'État hébreu réussit à annexer 10% de plus du territoire, ne laissant que 12% au peuple palestinien, le contexte historique.

Mensonges par omission.

Vingt jours après l'invasion de Gaza, le 27 décembre, par l'armée israélienne, les médias et les politiciens continuent à occulter systématiquement le fait que c'est Israël qui a brisé le cessez-le-feu, le 4 novembre, lorsque ses forces armées ont mené plusieurs attaques qui ont causé la mort de six Palestiniens. Le Hamas n'avait pas tiré de roquettes à partir de Gaza depuis le 19 juin (date du cessez-le-feu), et a seulement recommencé ses tirs lors de l'attaque Israélienne. On feint également d'ignorer que la population de Gaza, d'environ 1,5 million de personnes, vit sous un blocus et dépend du bon vouloir d'Israël qui contrôle l'accès à Gaza et son infrastructure ?

«l'eau, la nourriture, les médicaments, les carburants, les fournitures industrielles, l'électricité, la radio et les fréquences de télévision».

En plus, depuis le début de novembre 2008, l'État hébreu censure l'information et empêche les journalistes de se rendre à Gaza. Il se réserve le droit d'intervenir militairement et continue de violer le droit international.

Comment ne pas voir que le but véritable d'Israël n'est manifestement pas d'empêcher les tirs de roquette du Hamas, mais de couper totalement Gaza de la Cisjordanie, afin de rendre à jamais impossible la création d'un État Palestinien indépendant ?

Quel nom donne-t-on à une telle politique ? Nettoyage ethnique ? Génocide ? Guerre d'extermination ?

L'existence du Hamas a, pour un temps, fait l'affaire d'Israël parce qu'il affaiblissait le Fatah d'Arafat et divisait la résistance Palestinienne. Israël n'a jamais reconnu les élections remportées par le Hamas démocratiquement, aux dires même de tous les observateurs étrangers.

Des chiffres truqués, Jérusalem Post le 23/01/09.

Le nombre de Palestiniens tués lors de l’opération Israélienne «Plomb durci» n’a pas excédé cinq ou six cents personnes, selon Lorenzo Cremonesi, correspondant du quotidien italien Corriere della sera. Cremonesi a basé son reportage sur des visites dans les hôpitaux de la bande de Gaza, ainsi que des entretiens avec les familles des victimes.

Il estime également le nombre de blessés à beaucoup moins de 5000 personnes, comme annoncé par le Hamas et répété par les Nations unies et la Croix rouge à Gaza.

«Il suffit de se rendre dans différents hôpitaux de la bande de Gaza pour comprendre que les nombres ne s’additionnent pas».

A l’hôpital européen de Rafah, l’une des installations qui devait être utilisées pour les blessés de la «guerre des tunnels», de nombreux lits étaient vides, selon Cremonesi. Une situation similaire est observée à l’Hôpital Nasser de Khan Younis, et à l’hôpital privé d’Amal où, toujours selon Cremonesi, 5 lits étaient occupés sur 150 disponibles.

Cremonesi a interviewé des Gazaouis faisant écho de l’accent mis par Israël pour expliquer que le Hamas utilisait des civils comme bouclier humain. Un des habitants se souvient avoir vu des civils à Gaza tirant sur des hommes du Hamas et du Djihad islamique en criant,

«partez, dégagez d’ici ! Vous voulez que les Israéliens nous tuent tous ? Vous voulez que nos enfants meurent sous les bombes ? Prenez vos armes et vos missiles avec vous».

«Traitres, collaborateurs, espions du Fatah, vous êtes des lâches! Les soldats de la guerre sainte vous puniront. Et de toute façon, vous mourrez tous, comme nous. Le paradis nous attend si nous nous battons contre les Juifs sionistes. Ne voulez vous vraiment pas mourir avec nous ? »,répondaient les fanatiques du Hamas.

D’autres Palestiniens ont dit à Cremonesi que des activistes du Hamas se déguisaient en infirmiers et conduisaient des ambulances. Une femme, Um Abdullah, 48 ans, a notamment expliqué que le Hamas utilisait des immeubles des Nations unies comme base de lancement de leurs roquettes. Cremonesi a par ailleurs rapporté qu’il avait rencontré des difficultés pour rassembler des preuves, la population locale étant «terrifiée» par le Hamas.

L’Etat hébreu interdit de publier l’identité des officiers de craintes à des poursuites judiciaires, L’Orient-Le-Jour.com du 22/01/09.

Israël interdit la publication de l'identité des chefs d'unité engagés dans l'offensive à Gaza contre le Hamas de crainte qu'ils soient poursuivis pour crimes de guerre, a-t-on appris hier de source militaire. Cette interdiction porte aussi bien sur les noms des officiers que sur leurs photos, selon cette source. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réclamé mardi des poursuites contre les responsables des bombardements israéliens « totalement inacceptables » ayant touché des bâtiments onusiens à Gaza. Huit organisations Israéliennes de défense des droits de l'homme ont aussi réclamé mardi au procureur général de l'État l'ouverture d'une enquête sur la conduite de l'armée à Gaza, « au vu de l'ampleur des atteintes portées aux populations civiles ».

La France avance vers un dialogue avec le Hamas, L’Orient-Le-Jour.com du 23/01/09 .

La France a avancé vers un dialogue avec le Hamas, a estimé hier un ancien haut diplomate Français, Yves Aubin de la Messuzière, qui a déjà noué des contacts avec les dirigeants islamistes. « C'est une bonne chose, un bon pas », a-t-il déclaré à l'AFP, en réaction à la déclaration du chef de la diplomatie Française, Bernard Kouchner, qui, pour la première fois, a qualifié le Hamas Palestinien d'« interlocuteur » possible. Pour lui, le sommet de Doha, organisé la semaine dernière en présence du Hamas et de l'Iran, par le Qatar contre les modérés du camp arabe, Égypte et Arabie saoudite en tête, « montre que le Hamas n'est pas isolé ».

On se trouve devant un problème d’abus de pouvoir par la force militaire d’Israël avec l’appui des Occidentaux, qui sous le prétexte que le Hamas ne représente pas un Etat souverain, se permet d’écraser par des bombardements de toutes sortes des populations civiles et de détruire les structures de Gaza tout en contrôlant l’ensemble des moyens d’existence de cette population. Quelle que soit l’affection que l’on peut porter à Israël, l’histoire de ce conflit montre bien que c’est Israël par son hégémonie qui est l’agresseur et le terroriste sur cette Palestine dont il occupe maintenant la plus grande part de territoire.

L’ONU, n’a pas cessé de rappeler à Israël cette hégémonie, mais Israël n’en a jamais tenu compte, l’ONU n’ayant pas le pouvoir de la force militaire ne peut faire respecter le droit international. Israël peut donc se permettre tout ce qu’il veut avec la bénédiction hypocrite des occidentaux qui connaissent parfaitement les provocations d’Israël, mais ferment les yeux.

Il n’y a aucun esprit partisan ni aucun intérêt dans ce conflit, seul le droit compte que ce soit dans le cadre d’un Etat ou celui d’une population à qui on refuse depuis plus de 40 ans de constituer un Etat, c’est ce que j’ai essayé de monter.  

Lire la suite : http://anidom.blog.lemonde.fr/2009/01/23/29-gaza-et-le-droit-international/.

USA : Liberté surveillée ? Sous Obama, la CIA va espionner l'Europe

Tout va changer sous Obama ?
Attention aux chants des sirènes !



Sous Obama, la CIA va espionner l'Europe

Le futur patron du renseignement américain, l'amiral Dennis Blair, a été auditionné hier par la commission ad hoc du sénat, et ce en vue de sa confirmation.

Il faut lire le texte de cette audition (il est ici en anglais).

http://globe.blogs.nouvelobs.com/media/00/02/598505607.pdf

Il est particulièrement instructif et, comment dire?, transparent.

L'amiral Blair déclare en effet sans ambages que la CIA et les autres services d'espionnage des Etats-Unis (la NSA, par exemple) vont espionner les "amis" et "alliés" de l'Amérique en Europe -ou plus précisément continuer de le faire.

Sur deux thèmes au moins.

1/ La politique russe des Européens.

Voici en effet ce qu'il a dit:

"Tandis que les Etats-Unis doivent comprendre les plans et les ambitions militaires de la Russie dans ce qu'elle appelle son "étranger proche", la communauté du renseignement doit aussi aider les décideurs politiques à comprendre la dynamique des problèmes de sécurité européenne y compris les actions de nos alliés et amis, de façon à bâtir une politique qui soutiendra les objectifs américains."

De façon moins alambiquée, cela veut dire que les espions américains devront connaître à l'avance:

- les projets d'accords gaziers entre les Européens, la Russie et les pays limitrophes de la mer caspienne;

- la position des Européens sur les candidatures de la Géorgie et de l'Ukraine à l'Otan (celle de Merkel et Sarkozy, en particulier).

- l'évolution des discussions entre Moscou, Paris ou Berlin sur la nouvelle architecture de sécurité militaire en Europe réclamée par Medvedev (et soutenue par Sarkozy) et en particulier sur l'avenir de l'OSCE.

2/ L'identification des pro-américains dans l'élite européenne.

Dennis Blair a déclaré: "Tandis que des amis traditionnels des Etats-Unis sont en désaccord avec certaines politiques américaines concernant des sujets et des pays spécifiques, la communauté du renseignement peut aider les décideurs politiques à identifier les nombreux membres de gouvernement et influents leaders privés - en Europe, en Asie et ailleurs- qui partagent les ambitions américaines pour le futur et qui veulent travailler ensemble pour le bien commun."

Bref, comme par le passé, la CIA va continuer de rédiger des biographies de membres des establishments européens - y compris donc français.                       

Tout cela n'est finalement pas très surprenant.

Les archives américaines sont remplies de ces rapports de la CIA sur les Européens et les opérations d'espionnage sur le Vieux Continent.

Mais aujourd'hui tout cela est assumé publiquement avec une incroyable candeur.

C'est aussi cela, donc, l'ère Obama.

Source : http://globe.blogs.nouvelobs.com:80/archive/2009/01/23/sous-obama-la-cia-va-espionner-l-europe.html