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24/10/2016

[Vidéo] discours pro-israélien attendu d'Hillary Clinton à l'AIPAC

 

Voir aussi : L’AIPAC, le lobby sioniste Israélien, définit la politique étrangère US pour le proche orient (Vidéo)

 

Parce qu'il paraît que le lobby sioniste français est outré par Jean-Frédéric Poisson - Le président du Parti chrétien-démocrate qui est au cœur d'une polémique depuis près d'une semaine, en raison de propos tenus au journal Nice-Matin :

 «La proximité de Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et la France», avait-il déclaré dans l'édition du 19 octobre.

Poisson accusé d'antisémitisme pour avoir parlé de la «soumission» de Clinton «au lobby sioniste»  Le candidat à la primaire des Républicains est dans le collimateur du CRIF après avoir critiqué Hillary Clinton sur ses relations avec Wall Street et les lobbies pro-israéliens. L'organisation demande des sanctions exemplaires.

Réaction de la communauté qu'il ne faut pas nommer :

#Communiqué - Le Crif demande à la Haute autorité des primaires de la droite et du centre une condamnation ferme des propos de Jean Frédéric Poisson

Le Crif demande donc aux 14 membres de la commission d’organisation de la primaire de la droite et du centre de prendre une sanction exemplaire.
"Le Président du Crif estime qu’au-delà de leur caractère insidieusement antisémite, ces propos relèvent des thèses conspirationnistes"

Paris, le 20 octobre 2016

 

Le Crif est consterné par les propos abjects tenus par Jean Fréderic Poisson dans Nice Matin.

Ce dernier a déclaré dans l’édition du 19 octobre que « la proximité de Mme Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France ». Le Président du Crif, Francis Kalifat, estime qu’au-delà de leur caractère insidieusement antisémite, ces propos relèvent des thèses conspirationnistes dont on sait qu’elles sont le fond de commerce des extrémistes les plus violents. Par ses propos nauséabonds, Jean Frédéric Poisson s’est placé en dehors du cadre de la primaire de la droite et du centre. Il s’installe aux côtés d’un Alain Soral ou d’un Dieudonné dont il épouse les thèses. Le Crif demande donc aux 14 membres de la commission d’organisation de la primaire de la droite et du centre de prendre une sanction exemplaire à la mesure de la gravité de ces affirmations.

 

Le Crif demande "une sanction exemplaire" contre Jean-Frédéric Poisson après ses propos sur Hillary Clinton et les "lobbies sionistes"

Jean-Frédéric Poisson a déclaré dans Nice-Matin "la proximité de Mme Clinton avec les superfinanciers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et la France". Le Crif dénonce des "propos nauséabonds". "Je dis juste qu'Hillary Clinton est liée aux deux," a ensuite réagi le candidat à la primaire à droite.

Propos d'autant plus mal vus que Hollande et Ayrault, sans surprise, ont incité à voter pour la criminelle de Clinton.

François Hollande souhaite une victoire d'Hillary Clinton Blaguant sur la présidentielle américaine, le chef de l'Etat a donné en creux sa préférence à la candidate démocrate Hillary Clinton.

Ayrault souhaite que Clinton soit élue afin de durcir la politique américaine en Syrie Interviewé à la radio, le chef de la diplomatie française a laissé entendre qu'il espérait que la candidate démocrate à la Maison Blanche l'emporte sur son rival républicain et se montre plus ferme vis-à-vis de Bachar el-Assad que le président Obama.

 

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Ce n'est un secret pour personne que les candidats aux élections présidentielles US doivent faire allégeance soit par intérêt personnel ou par obligation, au Lobby sioniste US, l'AIPAC qui se définit lui-même comme étant le America's Pro-Israël Lobby y compris sur le logo de leur site .

http://www.aipac.org/

Aipac Logo.jpg

 

Une preuve ci-dessous du discours d'Hillary Clinton à l'AIPAC le 21 mars 2016

[Vidéo] discours pro-israélien attendu d’Hillary Clinton à l’AIPAC

21 mars 2016

La conférence annuelle de l’AIPAC en année électorale est l’occasion pour les candidats de surenchérir quant à leur soutien à Israël, même si leurs états de services par le passé sont quelque peu en décalage avec leurs engagements ou les superlatifs utilisés lors de leurs interventions lors des campagnes.

 Photo by Avi Ohayon/ GPO / Flash90

Photo by Avi Ohayon/ GPO / Flash90

Ainsi Hillary Clinton, qui ne s’est pas particulièrement singularisée par sa chaleur envers Israël et son Premier ministre lorsqu’elle fut aux affaires a prononcé un discours très applaudi. Elle a appelé à renforcer encore davantage la coopération diplomatique, militaire et stratégique avec Israël « afin de lutter ensemble contre les ennemis communs et développer les valeurs communes ». Elle a indiqué vouloir maintenir coûte que coûte la supériorité militaire et stratégique d’Israël dans la région notamment en lui livrant les missiles américains de la dernière génération.

Clinton demands end to Arab incitement against Israel

https://www.youtube.com/watch?v=f-JEwWLRb5s


Elle a également évoqué la vague de terrorisme qui frappe Israël et exhorté l’Autorité Palestinienne à « mettre fin à l’incitation à la haine et à la violence et à cesser de glorifier les terroristes ou accorder des récompenses à leurs familles ».

Et quant au Premier ministre Benjamin Netanyahou, celle dont on dit qu’elle l’avait littéralement « engueulé » au téléphone après l’annonce de la planification de quelques maisons à Jérusalem a déclaré: « La première chose que je ferai en tant que présidente des Etats-Unis sera d’inviter Bnjamin Netanyahou à la Maison Blanche »!

Sans citer Donald Trump, Hillary Clinton a égratigné le candidat républicain: « On ne peut pas dire un jour que l’on est neutre dans ce dossier, puis un autre jour qu’on ne l’est plus. La sécurité d’Israël n’est pas négociable ».

Tout sourire, la candidate démocrate a été très applaudie à la fin de son intervention qui fut effectivement très pro-israélienne, sans oublier que ce fut un discours électoral.

par Shraga Blum

lph-info.com

 

Israël-Palestine : le Crif et Israël choqués par France 2 : Un documentaire sur la question palestinienne a provoqué de très vives réactions de Richard Prasquier et de l'ambassade israélienne à Paris.

Un oeil sur la planète - Palestine : Un Etat palestinien est-il encore possible ?

https://www.youtube.com/watch?v=VK_F0MSrWT8


 

L’AIPAC, le lobby sioniste Israélien, définit la politique étrangère US pour le proche orient (Vidéo)

 

Voir aussi : [Vidéo] discours pro-israélien attendu d'Hillary Clinton à l'AIPAC

Aipac 2.jpg

http://www.aipac.org/

 

L’AIPAC, le lobby sioniste Israélien,

définit la politique étrangère US pour le proche orient (Vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=5seZkyzr7Qk


 

L’AIPAC, le lobby sioniste Israélien, définit la politique étrangère US pour le proche orient. Tout candidat à la présidence des Etats-Units doit impérativement faire allégeance à Israel, sinon il ne peut pas devenir président ! Et comme en France, les sionistes maitrisent la majorité des grands médias.

Deux éminents universitaires américains publiaient une analyse fracassante du rôle joué par le lobby israélien dans la définition de la politique étrangère des États-Unis.

John J. Mearsheimer (professeur de sciences po  litiques à Chicago) et Stephen Walt (professeur de relations internationales à Harvard) soulignaient notamment que l’influence de l’American Israeli Public Affairs Committee (AIPAC) avait plusieurs fois conduit les dirigeants américains à entériner des options stratégiques contraires à l’intérêt et à la sécurité des États-Unis.

Fantasme ou réalité ? Le lobby juif – ou, pour être plus précis, le lobby israélien – ferait la pluie et le beau temps à Washington.

Les États-Unis sacrifieraient leur intérêt national au profit des ambitions de l’État d’Israël. C’est à Jérusalem que seraient prises les décisions de la Maison Blanche et du Congrès.

Voilà une vérité d’évidence, soutient en 1974 le général George Brown, président du comité des chefs d’état-major. Les juifs, déclare-t-il en public, « possèdent, vous le savez, les banques et les journaux de notre pays ». La communauté juive « jouit d’une influence exagérée sur le Congrès des États-Unis ». Des livres, des articles, des propos reprennent l’antienne.

Le lobby, souvent affublé d’un L majuscule, dépasse par son influence tous les autres groupes de pression. Il porte atteinte à l’indépendance nationale, sape l’action internationale du pays, instaure par tous les moyens dont il dispose une connivence coupable. 


- Source : PURFI

 

 

AIPAC LOBBY ISRAELIEN SIONISTE USA

https://www.youtube.com/watch?v=_OLiF8_6R88

Discours de Benjamin Netanyahu à l’AIPAC
| Washington D. C. (États-Unis)

 

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JPEG - 17.4 ko

Je vous transmets les salutations de Jérusalem, la capitale éternelle et indivisible d’Israël et du peuple juif.

Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour travailler sans relâche pour renforcer l’alliance entre Israël et l’Amérique. Le soutien américain à Israël est à un niveau record. Et je peux vous dire qu’il n’y a aucun pays sur terre qui est plus pro-américain qu’Israël.

Je tiens donc à remercier les dirigeants de l’AIPAC, les 14 000 délégués de l’AIPAC, les membres du Congrès, les membres du gouvernement israélien – Tzipi Livni , Limor Livnat , Yuval Steinitz , le vice-ministre Elkin , les membres de la Knesset – et nos deux ambassadeurs, l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Ron Dermer – et l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël Dan Shapiro, ainsi que notre ambassadeur à l’ONU, Ron Prosor.

Tous, je tiens à vous remercier pour sauvegarder et entretenir l’alliance la plus précieuse au monde, l’alliance entre Israël et les États-Unis d’Amérique.

Mes amis , je viens ici pour tracer une ligne claire.

Vous savez que j’aime dessiner des lignes – surtout celles en rouge. Mais la ligne que je tiens à tirer aujourd’hui est la ligne entre la vie et la mort, entre le bien et le mal, entre les bénédictions d’un avenir brillant et les malédictions d’un passé sombre.

Je suis resté très proche de cette ligne de division il y a deux semaines. J’ai visité un hôpital de campagne de l’armée israélienne dans le Golan. L’hôpital de campagne n’a pas été mis en place pour les Israéliens. Il a été mis en place pour les Syriens. Les israéliens traitent près d’un millier de Syriens blessés – hommes, femmes et beaucoup d’enfants. Ils viennent de manière désespéré, en traversant la frontière. Souvent, ils sont près de la mort.

Et lors de ma visite, j’ai rencontré deux de ces Syriens, un père en état de choc et son garçon de 5 ans grièvement blessé. Quelques jours plus tôt sa femme et son bébé sont morts déchiquetés sous les bombes iraniennes utilisées par l’ armée de l’air d’Assad. Le père en deuil tenait maintenant son petit garçon dans ses bras, et les médecins israéliens avaient du mal à sauver la vie de l’enfant.

On a parlé. Ainsi qu’avec d’autres patients, tous des Syriens qui viennent pour se faire soigner par Israël. Ils racontent tous la même histoire. Ils disent, toutes ces années, Assad nous a menti. Il nous a dit que l’Iran était notre ami et qu’Israël était notre ennemi. Mais l’Iran nous tue et Israël, Israël nous sauve.

Ces Syriens ont découvert ce que vous avez toujours su être vrai : au Moyen-Orient, matraqué par la boucherie et la barbarie, Israël est humain ; Israël est compatissant ; Israël est une force pour le bien.

Cette frontière, qui est située à une centaine de mètres à l’est de l’hôpital de campagne, est la ligne de démarcation entre la décence et la dépravation, entre la compassion et la cruauté. D’un côté se trouve Israël, animé par les valeurs que nous chérissons, les valeurs qui nous animent à traiter les Palestiniens malades, des milliers d’entre eux, depuis la bande de Gaza. Ils viennent à nos hôpitaux. Nous les traitons en dépit du fait que les terroristes de Gaza lancent des milliers de roquettes sur nos villes.

Ce sont ces mêmes valeurs qui inspirent des médecins et des secouristes israéliens qui se précipitent pour les victimes de catastrophes naturelles à travers le monde , en Haïti , en Turquie , au Japon , aux Philippines , à dans beaucoup d’autres pays sinistrés.

Maintenant, de l’autre côté de ce fossé moral, imprégné de sang et de sauvagerie, se dressent les forces de la terreur – l’Iran , Assad, le Hezbollah , Al-Qaïda et bien d’autres.

Avez-vous déjà entendu parler de la Syrie créant un hôpital de campagne quelque part ? Avez-vous déjà entendu parler de l’Iran qui envoie une délégation humanitaire à l’étranger ? Non ? Vous avez manqué ça ? Vous savez pourquoi ? Vous savez pourquoi vous n’avez pas entendu parler de cela ? Parce que la seule chose que l’Iran envoie à l’étranger sont des roquettes, des terroristes et des missiles qui tuent, qui mutilent et qui menacent des innocents.

Et que fait le peuple iranien – ou plutôt le régime iranien – à l’étranger est similaire à ce qui est fait à son propre peuple. Ils exécutent des centaines de prisonniers politiques, ils en jettent des milliers en prisons, ils répriment des millions de personnes dans une théocratie brutale.

Si vous voulez comprendre le fossé moral qui sépare Israël de ses ennemis, il suffit d’écouter Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, le mandataire de l’Iran au Liban. Il a dit cela. Il a dit : l’Iran et le Hezbollah aiment la mort, Israël aime la vie. Et selon lui, c’est pourquoi l’Iran et le Hezbollah vont gagner et qu’Israël va perdre.

Eh bien, il a raison sur le premier point. Ils glorifient la mort, et nous, nous sanctifions la vie. Mais son second point est faux. C’est précisément parce que nous aimons la vie qu’Israël doit gagner.

Dans l’année écoulée, le régime radical de l’Iran a essayé de brouiller ce clivage moral. Il montre son président souriant et son enjôleur ministre des Affaires étrangères. Mais si vous écoutez leurs paroles, leurs paroles apaisantes, elles ne cadrent pas avec les actions agressives de l’Iran.

L’Iran dit qu’il veut seulement un programme nucléaire pacifique. Alors, pourquoi est-il là, à construire un réacteur à eau lourde qui n’a pas de but possible dans un programme nucléaire pacifique ? L’Iran dit qu’il n’a rien à cacher. Alors pourquoi fait-il interdire les inspecteurs de ses sites militaires secrets ? Pourquoi faut-il toujours travailler pour divulguer ses sites nucléaires secrets ? Ils refusent absolument de dire un mot à ce sujet.

L’Iran affirme ne pas travailler à la fabrication d’armes nucléaires. Alors pourquoi continue t-il à construire des missiles balistiques intercontinentaux, des missiles balistiques intercontinentaux, dont le seul but est de transporter des ogives nucléaires ?

Voyez, à la différence des missiles Scud, qui se limitent à une gamme de quelques centaines de km, les missiles ICBM (inter-continentaux) peuvent traverser de vastes océans. Et ils peuvent frapper dès maintenant ou très bientôt, la côte Est des États-Unis – Washington – et très peu de temps après partout ailleurs aux États-Unis, à Los Angeles par exemple.

Et le point important à remarquer est le suivant : les missiles iraniens peuvent déjà atteindre Israël, de sorte que ces ICBM qu’ils construisent, ils ne sont pas prévu pour nous. Vous vous souvenez que la publicité pour la bière « cette Bud est pour vous ? » ? Et bien, quand vous voyez l’Iran construire ces missiles, n’oubliez pas l’Amérique : « ces missiles sont pour vous. »

Maintenant, ce n’est pas seulement cela – il n’y a que les américains qui ont compris cette blague. Ce n’est pas seulement que l’Iran ne marche pas au pas. Depuis ces dernières semaines, ils n’ont même pas pris la peine de parler pour parler. Les dirigeants iraniens disent qu’ils ne vont pas démanteler une seule centrifugeuse, qu’ils ne vont pas discuter de leur programme de missiles balistiques. Et devinez l’air qu’ils chantent à Téhéran. Ce n’est pas « Dieu bénisse l’Amérique », c’est « mort à l’Amérique. » Et ils le chantent de manière moins éhontée que jamais. Une offensive de charme…

Et voici mon point. L’Iran continue à se tenir sans vergogne sur le mauvais côté de la fracture morale. Et c’est pourquoi nous devons continuer à défendre sans équivoque notre côté droit de cette fracture. Nous devons nous opposer à l’Iran et de défendre ce qui est juste.

Mes amis , hier, j’ai rencontré le président Obama , le vice-président Joe Biden , la secrétaire Kerry et les dirigeants du Congrès américain. Nous avons eu de très bonnes réunions. Je les remercie pour leur soutien à Israël – pour notre sécurité , y compris dans le domaine essentiel de la défense antimissile.

J’ai dit que la plus grande menace à notre sécurité commune est celle d’un Iran nucléaire. Nous devons empêcher l’Iran d’ avoir la capacité de produire des armes nucléaires. Et je tiens à réitérer ce point. Pas seulement pour les empêcher d’avoir l’arme, mais pour les empêcher d’avoir la capacité de fabriquer l’arme. Cela signifie que nous devons démanteler le réacteur à eau lourde de l’Iran et ses installations souterraines d’enrichissement. Nous devons nous débarrasser des centrifugeuses de l’Iran et de ses stocks d’uranium enrichi et nous devons insister pour que l’Iran divulgue pleinement les dimensions militaires de son programme nucléaire.

A présent, 17 pays à travers le monde ont des programmes d’énergie nucléaire pacifique. Ils le font sans construire de centrifugeuses, sans enrichir de l’uranium, sans l’exploiter des installations d’eau lourde et sans faire de la recherche nucléaire militaire.

Vous savez pourquoi l’Iran insiste pour faire toutes ces choses que les autres pays pacifiques ne font pas ? C’est parce que l’Iran ne veut pas d’un programme nucléaire pacifique, l’Iran veut un programme nucléaire militaire.

Je l’ai dit ici une fois, je vais le dire ici encore : Si cela ressemble à un canard, si ça marche comme un canard, si cela caquette comme un canard, alors qu’est-ce que c’est ?

Eh bien, ce n’est pas un poulet – et ce n’est certainement pas une colombe. C’est un canard nucléaire. Malheureusement, les grandes puissances du monde parlent de laisser l’Iran avec la capacité d’enrichissement d’uranium.

J’espère qu’ils ne le feront pas parce que ce serait une grave erreur. Il laisserait l’Iran comme une puissance nucléaire. Ils permettraient à l’Iran de développer rapidement des armes nucléaires à un moment où l’attention du monde se concentre ailleurs. Et ce que nous voyons, ce dont nous parlons, pourrait se produire ! Dans une partie du monde aujourd’hui, demain dans une autre partie – peut-être en Corée du Nord.

Alors rappelez-vous ce que Rouhani a écrit il y a quelques années. Il a écrit ceci dans un rare moment de candeur. Il a dit : Si un pays peut enrichir de l’uranium, même à un faible niveau, il peut effectivement produire des armes nucléaires. Précisément. Et laisser l’Iran comme une puissance nucléaire, délivrerait un coup mortel à la non-prolifération. L’Iran est un état hors la loi. Il a violé plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU interdisant l’enrichissement.

Si nous permettons à cet état terroriste hors la loi d’enrichir de l’uranium , comment pourrions-nous demander sérieusement que n’importe quel autre pays de ne pas enrichir de l’uranium ?

Mes amis, je crois que laisser l’Iran d’enrichir de l’uranium serait ouvrir les vannes. Ce serait vraiment ouvrir la boîte de Pandore de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient et dans le monde. Cela ne doit pas arriver. Et nous ferons en sorte que cela n’arrive pas.

Parce que laisser le pire régime terroriste de la planète avec des bombes atomiques mettrait en danger tout le monde, et ilceserait certainement un danger pour Israël puisque l’Iran appelle ouvertement à notre destruction.

Il y a 70 ans, notre peuple, le peuple juif, a été laissé pour mort. Nous sommes revenus à la vie. Nous ne retourneront jamais au bord de l’extinction.

En tant que Premier ministre en Israël, je ferai tout ce que je dois faire pour défendre l’Etat juif d’Israël.

Vous savez, je me suis souvent demandé si Israël veut vraiment que diplomatie réussisse. Ma réponse est, bien sûr, que nous voulons voir la diplomatie réussir, car aucun pays ne dispose d’un plus grand intérêt qu’une résolution pacifique de cette menace. Mais cette menace – cette menace ne sera pas éliminée par n’importe quel accord, uniquement par un accord qui nécessite de l’Iran de démanteler totalement sa capacité nucléaire militaire.

Maintenant vous savez comment vous obtenez cet accord avec l’Iran ? Non pas en relâchant la pression mais en ajoutant de la pression. La pression est ce qui a amené l’Iran à la table des négociations, en premier lieu, et c’est cette pression qui va leur faire abandonner leur programme d’armes nucléaires. Une plus grande pression sur l’Iran pourrait faire éviter la guerre. Et plus la pression est forte, plus la menace de la force est crédible, plus il y a de chances que la force ne soit jamais tulisée.

Mesdames et Messieurs , la paix est la plus haute aspiration d’Israël.

Je suis prêt à faire une paix historique avec nos voisins palestiniens — une paix qui mettrait fin à un siècle de conflit et de sang.

La paix serait bonne pour nous. La paix serait bonne pour les Palestiniens. Et la paix ouvrirait également la possibilité d’établir des liens formels entre Israël et les principaux pays dans le monde arabe.

Beaucoup de dirigeants arabes – et croyez-moi, c’est un fait pas une hypothèse – de nombreux dirigeants arabes se rendent compte aujourd’hui qu’Israël n’est pas leur ennemi, que la paix avec les Palestiniens permettrait d’ouvrir des relations officielles et prospères avec nous.

La combinaison de l’innovation israélienne et de l’entrepreunariat du golfe, pour prendre un exemple – je pense que cette combinaison pourrait propulser l’ensemble de la région vers l’avant. Je crois qu’ensemble , nous pouvons résoudre effectivement certains des problèmes de l’eau et de l’énergie de la région.

Vous savez , Israël a la moitié de la pluie que nous avions il y a 65 ans. Et nous avons 10 fois la population de l’époque. Notre PIB a grimpé, Dieu merci – le PIB par habitant est en hausse. Nous avons donc la moitié de la pluviométrie, 10 fois plus de population , et notre utilisation de l’eau monte. Et quel pays dans le monde n’a pas les problèmes d’eau ? Yep : Israël !

Pourquoi ? Grâce à la technologie, à l’innovation, aux systèmes mis en place. Nous pourrions rendre disponible à nos voisins arabes dans toute la région ces systèmes – des voisins pas exactement béni avec l’eau. Nous pourrions résoudre les problèmes de l’eau. Nous pourrions résoudre les problèmes d’énergie. Nous pourrions améliorer l’agriculture. Nous pourrions améliorer l’éducation avec l’e- apprentissage, la santé et ses diagnostics sur l’Internet. Tout cela est possible. Nous pourrions améliorer la vie de centaines de millions de personnes. Donc, nous avons tous beaucoup à gagner de la paix.

C’est pourquoi je tiens à remercier l’indomptable John Kerry. Vous savez , New York — et Tel-Aviv , ce sont les villes qui ne dorment jamais. John Kerry est certainement le secrétaire d’État qui ne dort jamais.

Et j’ai des poches sous les yeux pour le prouver. Nous travaillons ensemble, nuit et jour, à la recherche d’une paix durable, d’une paix ancré dans des arrangements de sécurité solides et la reconnaissance mutuelle de deux Etats-nations.

Israël est l’Etat-nation du peuple juif — où les droits civils de tous les citoyens, juifs et non-juifs, sont garantis. La terre d’Israël est le lieu où l’identité du peuple juif a été forgé.

C’est à Hébron qu’Abraham a construit le caveau des Patriarches et des Matriarche. C’est Béthel que Jacob a fait ses rêves. C’est à Jérusalem, que David a décidé de son royaume. Nous n’oublions jamais cela, mais il est temps que les Palestiniens arrêtent nier l’histoire.

Tout comme Israël est prêt à reconnaître un Etat palestinien , les Palestiniens doivent être prêts à reconnaître un Etat juif.

Président Abbas, reconnaître l’Etat juif et le dire à votre peuple, aux palestiniens, et dire que nous pouvons avoir un différent territorial mais que le droit du peuple juif à un Etat qui leur appartient est incontestable.

Dites aux Palestiniens d’abandonner le fantasme de l’inondation Israël par des réfugiés, ou que l’amputation de parties du Néguev et de la Galilée est impossible. En reconnaissant l’Etat juif, vous montrez enfin clairement que vous êtes vraiment prêt à mettre fin au conflit. Donc, reconnaîssez l’Etat juif. Pas d’excuses, pas de retard, il est temps !

Maintenant, mes amis , cela peut prendre des années, des décennies, pour que cette acceptation formelle d’Israël filtre à travers toutes les couches de la société palestinienne. Donc, si cette pièce n’est rien de plus qu’un bref interlude entre deux guerres, Israël a besoin de mesures de sécurité à long terme sur le terrain pour protéger la paix et protéger Israël si la paix se dénoue.

Vous voyez, ces mesures de sécurité seraient toujours importantes, mais elles sont encore plus importantes et essentielles aujourd’hui, quand l’ensemble du Moyen -Orient se délite. Il y a trois ans, notre région était un endroit très différent. Quelqu’un ici ce soir peut-il nous dire, assurément, à quoi ressemblera le Moyen-Orient dans 5, 10 ou 20 ans ? Nous ne pouvons pas parier sur la sécurité d’Israël en nous fondant sur nos plus beaux espoirs.

Vous savez , au Moyen-Orient , c’est généralement un pari perdant. Nous devons toujours espérer pour le mieux, mais au Moyen-Orient, nous devons être prêts pour le pire. Et malgré le meilleur des espoirs, les forces de maintien de la paix internationales envoyées au Liban, à Gaza , dans le Sinaï , le Golan, n’ont pas empêché ces zones de devenir des bastions armés contre Israël.

Si nous parvenons à un accord, comme je l’espère, avec les Palestiniens, je ne vais pas devenir naïf pour autant. Je sais que la paix sera l’objet d’attaques constantes du Hezbollah, du Hamas et d’autres. L’expérience à montré que les casques bleus étrangers gardent la paix uniquement quand il y a la paix.

Mais quand elles sont soumises à des attaques répétées, ces forces rentrent à la maison. Donc, tant que la paix est sous assaut, la seule force qui peut être invoquée pour défendre la paix et défendre Israël est la force de l’armée israélienne, les braves soldats de Tsahal.

Je vais vous révéler un secret. Cette position peut me pas gagner des éloges universels.

Cela arrive de temps en temps quand je parle de nos positions. Mais je suis chargé de la protection de la sécurité de mon peuple, le peuple d’Israël Et je ne vais jamais jouer avec la sécurité du seul et unique Etat juif.

Alors que nous travaillerons dans les prochains jours, dans les prochaines semaines , à forger une paix durable, j’espère que les dirigeants palestiniens se tiendront avec Israël et les Etats-Unis sur le côté droit de la fracture morale, du côté de la paix, la réconciliation et de l’espoir.

Vous pouvez applaudir. Vous pouvez les encourager à le faire. Je fais, et je sais que vous aussi.

Merci.

Mes amis , un mouvement qui est certainement sur ​​le mauvais côté de la fracture morale est le mouvement de boycott d’Israël, le soi-disant BDS. Ce mouvement va échouer.

Permettez-moi de vous dire pourquoi. Je veux vous expliquer pourquoi.

Au-delà de nos partenaires commerciaux traditionnels, les pays d’Asie, d’ Afrique, d’Amérique latine , où je vais bientôt aller, ces pays se ruent sur Israël. Ils ne vont pas venir en Israël, ils affluent vers Israël !

Ils veulent la technologie israélienne pour aider à transformer leurs pays comme le nôtre. Et ce n’est pas seulement les petits pays qui viennent en Israël, c’est aussi les superpuissances. Vous savez , les autres puissances : Apple, Google , Microsoft , Intel , Facebook , Yahoo . Ils viennent parce qu’ils veulent profiter de l’ingéniosité unique, du dynamisme et de l’innovation d’Israël.

Et je peux vous dire que le mouvement BDS ne va pas nous arrêter, pas plus que le boycott arabe pourrait empêcher Israël de devenir une superpuissance mondiale. Ils vont droit vers l’échec. Et dans ce siècle basé sur la connaissance, sur la connaissance de l’économie, Israël est en avance. Comprenez ces mots !

Maintenant, attendez , attendez . Je ne veux pas que vous ayez la complaisance —- parce que le fait qu’ils vont à l’échec ne signifie pas que le mouvement BDS ne doit pas être vigoureusement combattu. Ils devraient être stoppés parce qu’ils sont mauvais pour la paix et parce que BDS est tout simplement mauvais.

La plupart des gens dans le mouvement BDS ne cherchent pas une solution à deux Etats pour deux peuples. Au contraire, ils admettent ouvertement qu’ils cherchent la dissolution du seul Etat pour le peuple juif. Ils ne cherchent pas la paix, ils ne sont pas à la recherche de la réconciliation. Mais certains de leurs compagnons de voyage crédules croient effectivement que BDS fait avancer la paix.

Eh bien, c’est le contraire qui est vrai. BDS fait reculer la paix, car il durcit les positions palestiniennes et il rend les compromis mutuels moins probable.

BDS est moralement répréhensible. C’est le point principal. Et je peux vous dire, Israël, comme tous les Etats, ne sont pas au-delà de la critique. Nous avons une démocratie turbulente où tout le monde a une opinion. Et croyez-moi , personne en Israël n’est timide quand il faut l’exprimer – sur quelque sujet que ce soit. En Israël , l’autocritique est sur stéroïdes.

Mais le mouvement BDS n’est pas une critique légitime. Il s’agit de rendre Israël illégitime. Il présente une image déformée et tordue d’Israël aux naïfs et aux ignorants. BDS n’est rien d’autre qu’une farce. Voici pourquoi, écoutez : Dans des dizaines de pays des universitaires sont emprisonnés pour leurs convictions. Ainsi, quelles universités BDS veut-il boycotter ? Israël ! Le seul état du Moyen-Orient peuvent dire, écrire et enseigner ce qu’ils veulent.

Tout au long du Moyen-Orient, les chrétiens fuient pour sauver leur vie. Alors contre quelles églises BDS demande le boycott ? Contre Israël, le seul pays au Moyen-Orient qui protège les chrétiens et protège le droit de culte pour tous.

Tout au long du Moyen-Orient les journalistes sont emprisonnés, les homosexuels sont pendus et les femmes sont privées de leurs droits les plus élémentaires. Quel pays BDS veut sanctionner ? Prenez une conjecture… Israël – le seul pays de la région avec une presse libre, record pour les droits des gayset où les femmes ont présidé chacune des trois branches du gouvernement.

Maintenant, quand vous entendrez cela – et tout le monde peut le vérifier – demandez-vous comment on peut tomber dans le piège du BDS…

Eh bien, vous ne devriez pas être surpris. Tout au long de l’histoire, les gens croyaient choses les plus outrageusement absurdes sur les Juifs… Telles, que nous utilisions le sang des enfants pour cuire le pain azyme , que nous répandions la peste dans toute l’Europe , que nous étions en train de comploter pour nous emparer du monde. Ouais , mais vous pouvez me dire comment les gens instruits , comment pourrait gens instruits aujourd’hui croient en une telle absurdité vomi par BDS sur Israël ? Eh bien, cela ne devrait pas vous surprendre non plus. Certains des penseurs et des écrivains les plus influents de l’histoire – Voltaire , Dostoïevski , TS Eliot , beaucoup, beaucoup d’autres – diffusent les mensonges les plus absurdes sur le peuple juif. Il est difficile de lutter contre les préjugés qui ont été enracinées dans la conscience depuis des millénaires.

Et de l’Antiquité au Moyen Âge à l’époque moderne , les Juifs ont été boycottés, discriminés et distingués.

Aujourd’hui, le fait de distinguer le peuple juif est devenu la singularisation de l’Etat juif. Donc, vous voyez , les tentatives de boycott , désinvestissement et de sanction d’Israël , la démocratie la plus menacés sur Terre , sont simplement le dernier chapitre de l’histoire longue et sombre de l’antisémitisme. Ceux qui portent – ceux qui portent l’étiquette BDS devraient être traités exactement comme nous traitons tout bigot anti- sémite. Ils doivent être exposés et condamnés. Les boycotteurs devraient être boycottés.

Tout le monde devrait savoir ce que les lettres BDS signifient vraiment : le sectarisme , la malhonnêteté et la honte. Et ceux qui – ceux qui s’opposent à BDS , comme Scarlett Johansson, ils devraient être applaudis.

Scarlett , j’ai une chose à vous dire : Franchement , ma chère , je ne m’en fout pas. Et je sais que vous non plus, comme le font les honnêtes gens qui rejettent l’hypocrisie et le mensonge et chérissent l’intégrité et la vérité.

Mes amis , au nom du peuple d’Israël, je vous apporte un message de Jérusalem, le berceau de notre civilisation commune, le creuset de nos valeurs communes. C’est un message de la Bible. ( En hébreu . ) J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie , afin que vous et votre progéniture puissiez vivre.

Mesdames et Messieurs, mes amis , ne jamais oublier – l’Amérique et Israël représentent la vie. Nous sommes ensemble sur le bon côté de la fracture morale. Nous sommes ensemble sur le bon côté de l’histoire. Donc, la tête haute, le torse droit et fièrement, merci. Merci. Merci beaucoup . Merci à tous . Continuez à faire du bon travail . Merci.

 

Syrie: fin de l'alliance Russie/Israël?

 

Voir aussi :

Le plan diabolique du « Grand Israël » s’ensable en Syrie

Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas ou l'obligation de résultat de réussite pour Poutine en Syrie !

Qui approvisionne l’Etat Islamique?

 

Syrie: fin de l'alliance Russie/Israël?

 

Le porte-avions russe déployé en Méditerranée contre les opérations israéliennes

Le porte-avions Amiral Kuznetsov. ©AFP #russie #porte-avions

 

La Russie a-t-elle décidé de ne plus se soucier des états d'âme de son allié israélien? 

Toujours est-il que les hauts responsables militaires du régime israélien se disent inquiets du déploiement du porte-avions russe en Méditerranée et demandent à ce que le champ d'action de ce mastodonte soit bien réduit.

"Le déploiement du porte-avions Amiral Kuznetsov dans l'est de la Méditerranée limiterait la puissance militaire israélienne dans les opérations à la fois secrètes et manifestes qu'Israël mènent en Syrie et au Liban.", affirme le site israélien Walla, citant les hauts responsables israéliens.

 

Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 25 juin 2012. ©AFP #Israël

 

"Israël a mené, ces derniers années, des raids aériens contre la Syrie pour empêcher l'acheminement des armes via l'Iran à destination du Hezbollah et le fait que le porte-avions Amiral Kuznetsov opère aux portes d'Israël n'arrange pas les choses. Surtout que le navire a à son bord des avions de chasse MiG-29, des hélicoptères de combat et quelques 2000 fusiliers marins et qu'il arrivera dans une semaine en Syrie", font remarquer ces responsables se référant aux informations communiquées par la flotte russe.

Le website israélien Walla relève aussi un autre point : "l'affaiblissement, ces derniers mois, du mécanisme de coordination entre Moscou et Tel-Aviv au sujet de la Syrie" : " Les contacts entre la Russie et Israël se sont réduits à tel point  qu'un drone russe a pu récemment pénétrer l'espace aérien israélien au risque d'être abattu par la DCA israélienne. L'appareil a réussi toutefois à quitter le ciel israélien et à regagner la Syrie avant d'être visé".  

"Au moment où la Russie projette des programmes militaires pour une présence stratégique de longue durée au Moyen-Orient, en équipant l'armée syrienne de systèmes défensifs les plus modernes, Israël n'a d'autre choix que de revoir sa stratégie sur ses frontières nord." conclut Walla.

 

 

Le plan diabolique du « Grand Israël » s’ensable en Syrie

 Le plan diabolique du « Grand Israël » s’ensable en Syrie, par Laurent Glauz

Qui approvisionne l’Etat Islamique?

Ensuite la France qui a armé et financé ses mercenaires ira accuser la Syrie et la Russie de crimes de guerre ! Il en est de même pour Londres et l'UE qui ont décidé de lever l'embargo sur les armes pour armer leurs mercenaires en Syrie !

Il faut bien créer le Grand Israël !

Le projet de la FED/US/UE/Angeleterre/Israël - Le Grand Moyen-Orient ou Le Grand Israël !

 http://www.lepouvoirmondial.com/media/00/01/1047033477.gif

 

Qui approvisionne l’Etat Islamique?

Publié le 23 octobre 2016 par Иван Михайлович Фраков

 

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Se disant étonnés de voir que les terroristes de l’Etat Islamique avaient des véhicules flambant neufs, il y a quelques mois les Etats-Unis avaient publiquement déclaré vouloir connaitre l’origine de ces véhicules. En fait, selon plusieurs analystes Washington en avait lui-même fourni plusieurs centaines en Syrie. La déclaration des USA est donc restée sans suite, jusqu’à ce que l’armée Russe contacte il y a quelques semaines la société Toyota au Japon.

Celle-ci a alors fourni une liste de clients: Une société d’Arabie Saoudite « liée au Royaume » a acheté un total de 22500 véhicules, une société du Quatar 32000, les Emirats Arabes Unis 11650 et l’armée jordanienne 4500 véhicules. L’armée jordanienne a reçu des crédits de la part de plusieurs banques d’Arabie Saoudite pour financer ces achats.

Dans le même temps des informations ont montré que les ventes d’armes des pays occidentaux, en particulier des USA et de la France, à plusieurs pays du Golfe Persique – Emirats Arabes Unis, Quatar et Arabie Saoudite – servaient en fait à alimenter l’Etat Islamique et autres groupes terroristes. L’Arabie Saoudite a ainsi fourni 500 missiles antichars TOW aux « terroristes modérés ».

On se souviendra également des livraisons d’armes de la France, comme s’en vantait alors Laurent Fabius (article ici), et il est bien connu que les USA approvisionnent leurs protégés (les « terroristes modérés » d’Al Nosra entre autres) en armement de pointe.

Il est donc clair que si les pays occidentaux ne fournissaient pas les terroristes en armes et matériel, les troupes de l’Etat Islamique et autres groupes pourraient être bien vite mis hors d’état de nuire.

Voir aussi :

La France a livré des fusils d’assaut à l’Etat Islamique

 

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La France de Hollande et Fabius alliée d’Al-Nosra branche armée d’Al Qaïda en Syrie

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Mais qui est Al-Nosra, l’allié que Fabius et Hollande ont choisi pour la France dans sa lutte pour tuer Bachar el-Assad et faire un « printemps arabe » syrien, c’est-à-dire donner le pouvoir aux islamistes locaux ?

La France a fourni des armes aux islamistes syriens dès 2012, avoue François Hollande dans un livre

Le président français s’est confié au journaliste Xavier Panon, qui révèle que François Hollande a décidé de livrer des armes lourdes aux rebelles syriens, malgré l’embargo européen.

La France a fourni des armes à des groupes rebelles syriens dès 2012 alors que l’Union européenne avait imposé un embargo sur de telles livraisons. Et c’est le président Hollande qui le dit lui-même dans un livre à paraître le 13 mai aux Editions de l’Archipel, intitulé Dans les coulisses de la diplomatie française, de Sarkozy à Hollande, écrit par le journaliste Xavier Panon.

«Nous avons commencé quand nous avons eu la certitude qu’elles iraient dans des mains sûres», explique le chef de l’Etat à l’auteur du livre, en mai 2014. Les livraisons ont débuté dès la fin de l’année 2012, alors que l’embargo européen, établi à l’été 2011, est toujours en vigueur. Il ne sera levé qu’à la fin du mois de mai 2013.

 

VIDÉO. Syrie: France et Grande-Bretagne vont livrer des armes aux rebelles annonce Laurent Fabius  14/03/2013 08:38 CET | Actualisé 05/10/2016 01:58

SYRIE - C'est la première fois que la France se positionne de manière aussi significative dans le conflit syrien.

La France, mais aussi la Grande-Bretagne, vont en effet demander d'avancer la prochaine réunion de l'Union européenne sur l'embargo sur les armes pour la Syrie et, à défaut d'unanimité, décideront d'en livrer à titre national aux rebelles.

 

Invité sur France Info lundi matin, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, annonce que Paris va livrer des armes aux rebelles syriens.

 

La France, mais aussi la Grande-Bretagne, vont en effet demander d'avancer la prochaine réunion de l'Union européenne sur l'embargo sur les armes pour la Syrie et, à défaut d'unanimité, décideront d'en livrer à titre national aux rebelles.

 

LIRE AUSSI : Les armes d'un autre âge des rebelles en Syrie

Paris et Londres demandent "aux Européens, maintenant, de lever l'embargo pour que les résistants aient la possibilité de se défendre", déclare le ministre. A défaut de l'unanimité requise à l'Union européenne pour lever cette mesure, les deux pays prendront la décision de livrer des armes, car la France "est une nation souveraine", a précisé Laurent Fabius.

Fabius veut toujours donner des armes aux rebelles

http://www.dailymotion.com/video/xyd87c_fabius-veut-toujours-donner-des-armes-aux-rebelles_news

"Nous considérons que c'est un pas dans la bonne direction, a réagi le porte-parole de l'opposition syrienne, Walid al-Bounni. (...) Bachar al-Assad n'acceptera de solution politique (à la crise) que lorsqu'il saura qu'il a face à lui une force (armée) qui va le renverser". "Tant que les Européens et les Américains n'arment pas la rébellion, ils sont en train de dire à Bachar al-Assad 'continue de te battre'", a-t-il estimé. Et "tant que les Iraniens et les Russes continuent de lui offrir leur soutien, il (Bachar al-Assad) restera convaincu qu'il va gagner", a ajouté le porte-parole.

"Dans une violation flagrante du droit international, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé la volonté de son pays et celle de la Grande-Bretagne de fournir des armes aux groupes terroristes", a de son côté vigoureusement réagit Damas, via l'agence officielle syrienne Sana.

Une réunion avancée de deux mois ?

Mardi, le Premier ministre britannique David Cameron avait déjà indiqué que son pays pourrait se désolidariser de l'embargo de l'UE en cours, en fournissant des armes à l'opposition syrienne pour lutter contre le président Bachar al-Assad.

La prochaine réunion de l'Union européenne sur l'examen de l'embargo sur les armes à destination de la Syrie est prévue fin mai. Mais le ministre français veut faire bouger les choses rapidement.

"Il faut aller très vite" et "nous allons demander avec les Britanniques que la réunion (...) soit avancée", a-t-il dit, n'excluant pas qu'elle intervienne avant fin mars. "On ne peut pas accepter qu'il y ait ce déséquilibre actuel avec d'un côté l'Iran et la Russie qui livrent des armes à Bachar et de l'autre des résistants qui ne peuvent pas se défendre", a fait valoir Laurent Fabius. "Lever l'embargo c'est un des seuls moyens qui restent pour faire bouger politiquement la situation", a-t-il estimé.

Rappelons que le conflit en Syrie a fait, selon l'ONU, plus de 70.000 morts depuis son déclenchement le 15 mars 2011.

Réaction à l'UMP

Le député Pierre Lellouche a exprimé son soutien à cette décision franco-anglaise. Dans un communiqué, l'ancien secrétaire d'Etat aux Affaires européennes "soutient la décision du gouvernement de livrer des armes à l’opposition syrienne, décision qui n'avait que trop tardé".

Il "espère" qu'elle "permettra de faire évoluer le conflit syrien, de mettre fin au massacre impuni de la population syrienne par l’armée et l'aviation d’al-Assad". "Et enfin, que cette initiative permette à l'Europe de revenir au coeur de la question syrienne, de préparer l’après al-Assad", poursuit l'élu de Paris.

L'Europe assouplit l'embargo sur les armes en Syrie

https://www.youtube.com/watch?v=G8QTV7Emjx0

Ajoutée le 18 févr. 2013

http://fr.euronews.com/ L'Union européenne décide d'assouplir l'embargo sur les armes en Syrie. Cette décision, fruit d'un compromis entre les ministres des Affaires étrangères des 27, est une victoire pour le Royaume-Uni qui militait en ce sens. Mais de nombreux Etats membres craignent que cet amendement ne fasse qu'attiser le conflit et que ces armes tombent entre de mauvaises mains.

Catherine Ashton : "Aujourd'hui, nous avons convenu d'étendre les sanctions contre la Syrie pour 3 mois de plus. Mais nous les avons amendées pour permettre un plus grand soutien non létal et une assistance technique pour la protection des civils."

Les 27 ont également approuvé une mission de conseil et de formation de l'armée malienne. Il a été surtout question de sanctions. Dans la ligne de mire des ministres européens: la Corée du Nord et le Zimbabwe.

"A Bruxelles, les ministres se transforment en régulateur de sanctions expliquent notre correspondant à Bruxelles Andrei Beketov. Ils les assouplissent pour le Zimbabwe, les renforcent pour la Corée du Nord, les ajustent pour la Syrie. Tout cela ne coûte pas très cher. Il semble que l'Union européenne, préoccupée par sa propre crise financière, ne possède pas de levier suffisamment puissant pour influencer les événements mondiaux."

 

La France pourrait livrer des armes aux rebelles syriens |14 mars 2013, 8h41 | MAJ : 24 octobre 2016, 8h41

A la veille du 2e anniversaire du début du conflit meurtrier en Syrie, Paris et Londres ont prôné jeudi une levée rapide de l'embargo européen pour pouvoir livrer des armes aux rebelles. En arrivant au sommet européen à Bruxelles, jeudi après-midi, François Hollande a déclaré à la presse : «Nous avons comme objectif de convaincre nos partenaires à la fin du mois de mai, et si possible avant. Nous allons employer notre sens de la diplomatie. Si d'aventure, il devait y avoir un blocage d'un ou deux pays alors la France, elle, prendrait ses responsabilités.» Les Etats-Unis ont affirmé qu'ils soutiendraient «certainement toutes sortes d'appui à l'opposition syrienne dont parlent publiquement la France et le Royaume-Uni», sans se prononcer explicitement pour une levée de l'embargo sur les armes.

«Nous pensons que la transition politique doit être la solution pour la Syrie», a affirmé le président français. Mais «nous ne pouvons laisser un peuple massacré par un régime qui pour l'instant ne veut pas de transition politique», a-t-il ajouté. Dans la matinée, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius avait  annoncé sur France Info  qu'à défaut d'un accord qui nécessite l'unanimité des 27, le Royaume-Uni et la France prendraient la décision de livrer des armes à titre national. Des propos confirmés par François Hollande.

VIDEO. Fabius demande la levée de l'embargo sur les armes en Syrie

http://www.dailymotion.com/video/xy6veh_la-france-pourrai...


La France pourrait livrer des armes aux... par franceinfo

«On ne peut pas accepter qu'il y ait ce déséquilibre actuel avec d'un côté l'Iran et la Russie qui livrent des armes à Bachar et de l'autre des résistants qui ne peuvent pas se défendre», fait valoir Laurent Fabius. «Lever l'embargo c'est un des seuls moyens qui restent pour faire bouger politiquement la situation», a-t-il estimé, alors que, selon l'ONU, le conflit en Syrie a déjà fait plus de 70 000 morts depuis le son déclenchement le 15 mars 2011. Selon un haut responsable français s'exprimant sous anonymat, «on est plus près de 100.000 morts que de 70 000».

Des déclarations saluées par les opposants syriens

A Bruxelles, François Hollande et le le Premier ministre britannique David Cameron se sont rencontrés en tête-à-tête avant le début du sommet. L'objectif, selon des responsables français, est de fournir des missiles sol-air. Les deux pays ne fournissent actuellement aux rebelles que des matériels non létaux -moyens de protection ou de communication. Les Etats-Unis, qui craignent que les armes ne tombent aux mains de jihadistes aidant les insurgés, leur donnent matériel médical et rations alimentaires.

Sans surprise, ces déclarations ont été saluées par l'opposition syrienne. Son porte-parole, Walid Bounni, estime qu'il s'agit d'«un pas dans la bonne direction». «Tant que les Européens et les Américains n'arment pas la rébellion, ils sont en train de dire à Bachar al-Assad continue de te battre», ajoute-t-il. A contrario, le régime au pouvoir dénonce ce choix, parlant de «violation flagrante du droit international». 

La France veut accélérer la discussion au niveau européen

Laurent Fabius a demandé d'avancer la prochaine réunion de l'Union européenne sur l'examen de cet embargo prévue fin mai. «Il faut aller très vite», a-t-il dit, n'excluant pas que la réunion intervienne avant fin mars.

«Chacun peut demander qu'un sujet soit mis à l'agenda d'une réunion», s'est contenté de déclarer Michael Mann, porte-parole de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne. «Si des partenaires importants de l'UE estiment que la situation est maintenant différente et que cela nécessite encore un nouveau changement des sanctions, nous sommes évidemment prêts à en parler immédiatement au sein de l'UE», a pour sa part réagi le ministère allemand des Affaires étrangères, quand bien même Berlin voit d'un mauvais œil l'idée de lever l'embargo, jugeant que cela ne pourrait qu'aggraver le conflit.

Elio Di Rupo : «Choisir la moins mauvaise» solution

Jeudi après-midi à Bruxelles, le Premier ministre socialiste belge, Elio Di Rupo, a souligné que ces questions étaient «extrêmement complexes» et ne pouvaient se résoudre «par oui ou non». «Il n'y a aucune bonne solution, donc il faut choisir la moins mauvaise», a-t-il ajouté. Son homologue luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, a exprimé le souhait que «l'Union européenne qui se targue de vouloir mettre en place une politique étrangère commune se mette d'accord sur une même ligne». «On en a déjà beaucoup parlé au niveau européen et il avait été décidé de ne pas intervenir, mais si la France et la Grande-Bretagne ont de nouvelles raisons, on va les écouter», a déclaré pour sa part le Néerlandais Mark Rutte.

 

Syrie . Laurent Fabius estime que la question de l’embargo sur les armes se reposera aux Européens

http://www.ambafrance-de.org/Syrie-Laurent-Fabius-estime-que-la

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Quand la France décidait d'armer les islamistes syriens (2013)

 

https://www.youtube.com/watch?v=6Yc8r4zIPlc

 

Entretien de Jean-Marc Ayrault au quotidien Le Monde : "Je dis aux Russes : "Arrêtez de bombarder"" (28 août 2016)

Le ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, appelle Moscou à reprendre la " voie politique " en Syrie.

Alors que s’ouvre à Paris, le 29 août, la " semaine des ambassadeurs ", le rendez-vous annuel sur les grandes orientations de la diplomatie française, le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault dénonce l’escalade du régime syrien et rappelle l’urgence d’une solution politique.

Ces preuves sur l’emploi d’armes chimiques par le régime changent-elles la donne ?

Chacun est désormais face à ses responsabilités. Par deux fois au moins, le régime a utilisé des armes chimiques contre sa population. Ce sont les conclusions d’un rapport du mécanisme d’enquête et d’attribution (JIM), créé par le Conseil de sécurité de l’ONU en lien avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et dont la crédibilité est incontestable. Ses enquêteurs, à l’issue d’un long travail, démontrent que le régime a violé les engagements pris en 2013 lors de son adhésion à la Convention pour l’interdiction des armes chimiques et du démantèlement, sous contrôle international, de son arsenal. Ce rapport montre aussi que daech - acronyme arabe de l’organisation Etat islamique - a eu recours au moins une fois aux armes chimiques.

Le régime syrien et daech rivalisent dans l’horreur. L’emploi de telles armes est non seulement illégal mais aussi insoutenable moralement, y compris pour ceux qui appuient Damas. Personne n’a intérêt à la banalisation de l’arme chimique. Les Russes doivent clarifier leur position et en même temps saisir cette opportunité pour revenir vers une solution politique. Ce conflit n’a pas d’issue militaire, comme le reconnaît lui-même mon homologue - russe - Sergueï Lavrov. Le bilan de ces cinq ans de guerre, avec plus de 300 000 morts, est terrible.

Quelle peut être une " réponse à la hauteur de la gravité du crime commis ", selon vos propres mots ?

Nous travaillons avec nos partenaires au Conseil de sécurité de l’ONU, notamment les Américains et les Britanniques, à une résolution condamnant ces attaques sous chapitre VII, c’est-à-dire prévoyant des sanctions contre les auteurs de ces crimes et les responsables de cette abomination. Il y a aussi la possibilité d’une saisine par le Conseil de sécurité de la Cour pénale internationale, une hypothèse sur laquelle nous avons déjà travaillé depuis un certain temps et qui vise l’ensemble des crimes de guerre et contre l’humanité commis en Syrie, et pas seulement l’utilisation d’armes chimiques. Mais il faut procéder par étapes. Il y a donc ce rapport, il faut maintenant une résolution. L’opinion publique internationale existe et la Russie elle-même n’y est pas insensible. Il faut créer un rapport de forces politique et moral, la France peut y contribuer de façon significative.

Ce conflit reste la priorité de la diplomatie française ?

Notre objectif en Syrie est de lutter contre le terrorisme et de protéger les Français de cette menace. Notre engagement militaire contre Daech au sein de la coalition commence à porter ses fruits, car ce groupe recule aussi bien en Irak qu’en Syrie. Mais le chaos du conflit et la barbarie croissante du régime alimentent la radicalisation, comme à Alep, qui est l’épicentre d’une tragédie humanitaire. Dans une ville assiégée et écrasée par les bombes, des groupes comme Fatah Al-Cham, l’ancien Front Al-Nosra lié à Al-Qaida, parviennent à s’imposer, ce qui donne un prétexte à l’aviation russe pour intensifier ses pilonnages, poussant ainsi encore un peu plus la population vers les extrémistes.

Il ne s’agit pas tant de gagner la guerre que de gagner la paix. Nous œuvrons pour une Syrie pacifiée, stabilisée, unitaire et qui respecte les droits de ses minorités, dont les chrétiens et les Kurdes. Nous appuyons le processus de négociations sous l’égide de l’ONU et de son envoyé spécial Staffan de Mistura, avec le coparrainage de Washington et Moscou. Il y a eu, l’hiver 2015-2016, des moments d’espoir. Ils sont vite retombés parce que le régime a fait le choix de la répression aveugle avec le soutien de la Russie et de l’Iran.

Ne craignez-vous pas d’être lâchés par les Américains comme en 2013, lorsque la France avait voulu bombarder le régime de Bachar Al-Assad après l’attaque chimique de la Ghouta ?

Les premiers contacts avec nos partenaires occidentaux au Conseil de sécurité sont encourageants, mais je veux rester vigilant. Je sens John Kerry sincère dans sa volonté de reprendre vraiment la négociation politique. Notre objectif est donc d’obtenir une condamnation au Conseil de sécurité, mais aussi d’aller plus loin en créant les conditions pour qu’une négociation politique puisse reprendre. Or, avant même ce rapport - sur l’usage d’armes chimiques - , c’était déjà difficile avec le siège d’Alep, qui est le symbole même de la faillite de la solution militaire. Il faut saisir cette occasion pour dire aux Russes : vous avez une opportunité pour reprendre le chemin de la voie politique et vous sortir du piège militaire dans lequel vous vous êtes mis.

Craignez-vous un veto russe au Conseil de sécurité ?

La Russie n’est pas un adversaire mais un partenaire. C’est avec elle, mais aussi avec l’Iran, l’Arabie saoudite, avec les Américains et la Turquie que nous cherchons une solution. Les Russes ont un rôle déterminant à jouer dans la résolution du conflit. Ils assurent vouloir une solution politique et la reprise des négociations à Genève ? Je leur dis : condamnez le régime - syrien - et arrêtez de bombarder ! La Russie ne peut pas tenir un double langage, c’est-à-dire vouloir une solution politique et n’agir que militairement, comme si la victoire du régime était possible. Le régime ne peut pas gagner militairement. Il y a un intérêt commun à revenir à la table des négociations à Genève, sans que personne perde la face.

La Russie peut-elle être juge et partie au conflit en Syrie ?

La Russie est une grande nation qui veut à nouveau jouer un rôle. On peut le comprendre. Je vous l’ai dit : c’est un partenaire, mais ce n’est pas un partenaire facile. Il faut être clair avec elle. Nous le serons avec le président Poutine, qui doit venir en octobre à Paris.

Pensez-vous que l’opposition syrienne croie encore à l’utilité des négociations ?

La situation actuelle crée la méfiance. Un accord a par exemple été trouvé pour évacuer 700 combattants et les civils de Daraya - dans la banlieue de Damas - , mais l’opposition est sceptique. Nous le sommes nous-mêmes. Que va-t-il se passer pour ces combattants et ces populations une fois évacués ?

La Turquie fait irruption dans la guerre, est-ce une bonne chose ?

C’est une bonne chose que la Turquie s’implique franchement dans la lutte contre Daech, qui la frappe durement. Il est aussi légitime que la Turquie assure la sécurité de sa frontière. Mais attention à l’engrenage de la violence et à une éventuelle tentation de vouloir traiter en Syrie une partie de la question kurde. Nous condamnons le PKK - Parti des travailleurs du Kurdistan, autonomiste, interdit en Turquie - et les attentats qu’il commet en Turquie. En Syrie, des forces kurdes combattent Daech efficacement. Il ne faudrait pas qu’une dimension kurde s’ajoute aux conflits qui existent déjà.

Où en est l’initiative française de paix au Proche-Orient ?

La réunion du 3 juin - à Paris, avec les ministres des affaires étrangères d’une vingtaine de pays, l’ONU et l’UE - , dont certains pensaient qu’elle ne pourrait jamais avoir lieu, s’est tenue et a enclenché une dynamique. Le gouvernement Nétanyahou poursuit malheureusement la colonisation qui mine la solution à deux Etats. Les deux parties n’ont pas renoué le dialogue. Mais les choses bougent. J’ai rencontré cet été le président palestinien Mahmoud Abbas, ainsi que John Kerry, qui s’efforce de rapprocher Israéliens et Palestiniens, en liaison avec les pays arabes. Les Egyptiens parlent aux Palestiniens et aux Israéliens, et les Russes sont aussi disponibles.
L’initiative française a permis de remettre à l’ordre du jour ce conflit et la perspective d’un Etat palestinien. Tout ce qui aidera à créer les conditions d’une conférence internationale sur la paix au Proche-Orient est une bonne chose.

Propos recueillis par Christophe Ayad et Marc Semo