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15/11/2015

Fusillade de Paris : la France vers une guerre de plus grande envergure ?

Fusillade de Paris : la France vers une guerre de plus grande envergure ?

Il semble bien que le parti de la guerre totale vient de marquer des points importants en sacrifiant 150 innocents. Encore une fois ces sacrifiés sont Français, et les premiers soldats à mourir ne seront ni Anglais, ni Allemands, ni Etats-uniens, ce seront des soldats français. La France, à cause des tueries de Paris, a été mise dans l’obligation d’agir. Espérons simplement que le gouvernement agira avec intelligence, et non à coup de décrets aveugles qui, pour l’instant n’ont pas fait leurs preuves.

Les auteurs des fusillades, tout le monde s’en doute, n’ont pas agi sur un coup de tête. C’est une opération mûrement réfléchie et synchronisée. D’ores et déjà, nous pouvons oublier les contes à dormir debout autour du fanatisme. C’était des opérations commando destinées à faire réagir. Dans quel sens la France réagira, cela va dépendre de la suite des évènements. Avec ses bombardements en Irak et en Syrie, la France était déjà en guerre. Mais pas l’OTAN. Nous avons vu que l’organisation peut se servir de prétextes divers pour ses interventions. Va-t-elle se « solidariser » avec la France ?

En attendant, sur le plan intérieur, nous entrons dans une phase bien sombre. En état d’urgence, le mot même de liberté est incongru. Voilà où nous a mené le terrorisme international qui n’a jamais été combattu efficacement. Après des années de pseudo- lutte, les terroristes sont toujours là, et nous perdons un peu plus de liberté chaque jour. Non seulement ils tuent les citoyens, ils tuent également la République, parce que ceux qui sont chargés de la défendre n’ont pas su le faire. Il est plus que temps de faire le bilan de ces dernières années dans le domaine du terrorisme. Pour l’instant, il est largement négatif. A force de faire des distinctions entre « bons » et « mauvais » terroristes, voilà où nous en sommes. En d’autres temps, ceux qui auraient dû éviter ce carnage auraient offert leurs démissions. François Hollande, qui veut profiter de la situation pour rallier les Français autour de lui, n’est manifestement pas à la hauteur. En d’autres termes, il devrait être le premier à partir. Mais les temps changent.

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Il y a trois ans, presque jour pour jour, Alain Soral produisait une analyse, qui prend tout son relief aujourd’hui, jour de deuil national.


 

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