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20/10/2014

On commence quand, les économies véritables ?

C'est quand qu'on va dégraisser le Mammouth de tous ces bons à rien, en France et en Europe ? A part nous enfoncer, nous pénaliser, nous ruiner, nous empoisonner, et travailler pour leurs propres intérêts et ceux des banksters et des lobbies de toutes sortes par le biais de leurs réseaux occultes et mafieux !

On commence quand, les économies véritables ?

argent-etat
Le 19 octobre 2014

Coût d’un ministre en Allemagne, 3 millions d’euros par an ; coût d’un ministre en France, 17 millions d’euros.

 

Depuis très longtemps, nos hommes et femmes politiques UMP ou PS n’ont que l’Allemagne à citer en exemple. Cette Allemagne qui nous donne le chemin « à suivre » et qui est prétendument le véritable moteur de cette Europe bancale.

Cette semaine, nos ministres vont aller défendre un budget mal ficelé, refusé par l’ensemble des Français et certainement par les technocrates européens. Alors oui, on commence quand, les économies véritables ?

Quelques exemples donnés par l’Allemagne et que nous devrions suivre : Allemagne, un chancelier et huit ministres ; en France, un Président, un Premier ministre, 29 ministres et 9 secrétaires d’État.

Continuons les comparaisons. Coût d’un ministre en Allemagne, 3 millions d’euros par an ; coût d’un ministre en France, 17 millions d’euros.

En France, le Premier ministre et le Président sont logés dans des palais de la République, les ministres dans de grands hôtels de luxe. En Allemagne, Angela Merkel rentre le soir dans son appartement privé, paye son loyer, son gaz et son électricité. Toujours en France, 906 personnes travaillent pour la présidence de la République, contre environ 300 en Allemagne pour la Chancellerie. Notre Président touche une indemnité de plus de 21.000 euros quand la chancelière allemande touche 15.000 euros imposables.

Souvenez-vous, le général de Gaulle payait ses dépenses privées, un exemple que plus personne n’a suivi depuis. Le budget annuel de l’Élysée est d’environ 113 millions d’euros alors que les Allemands déclarent des frais de chancellerie d’un peu plus de 36 millions d’euros, ce qui n’est déjà pas mal.

Nous pourrions allonger la liste avec les voitures de fonction, les déplacements des ministres en avions de la République, le nombre de députés et de sénateurs, etc. Bref, bien d’autres économies potentielles à faire en France.

Alors, Messieurs du gouvernement, quand allez-vous arrêter de prendre l’argent chez ceux qui n’en ont pas. Les retraités qui ont travaillé 39 ou 40 heures par semaine (et souvent bien plus !) et qui touchent des retraites de misère, les familles qui ont du mal à élever dignement leurs enfants et que vous ponctionnez régulièrement. Ne parlons pas du budget de la santé en déficit, non pas du fait des dépenses mais des rentrées inexistantes pour nombre de personnes qui en profitent largement…

De ce petit exercice de comparaison, il est facile de tirer des conclusions. Pourtant, la démonstration paraît incompréhensible pour les énarques qui nous gouvernent. En attendant, l’Europe attend toujours nos véritables économies…

 

 

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