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26/09/2014

Crise en Ukraine : Moscou menace l'Europe de couper le gaz

Allez, là on ne rigole plus avec l'ours Russe qui se réveille !

On va voir, si cela ne s'arrange pas, comment les européens qui sont dépendants du gaz russe se chaufferont cet hiver !

Et tout cela à cause des Nazis/US/UE/Sionistes qui ont fomenté de coup d'état à KIEV pour placer leur pion nazi/Sioniste pour provoquer la chute de Poutine, de son gouvernement et s'accaparer les richesses de l'Ukraine, de la Russie et de la Crimée !

 

Voir aussi et à suivre pour voir si l'Ukraine va payer ses dettes à la Russie et arrêter le massacre des innocents !

Crise en Ukraine : Moscou menace l'Europe de couper le gaz

Le Point - Publié le 26/09/2014 à 12:18

Une réunion s'est ouverte à Berlin afin de tenter de résoudre le contentieux entre Kiev et Moscou sur le prix du gaz et de garantir les livraisons à l'UE.

Le président russe menace les Européens.

Le président russe menace les Européens. © Alexei Druzhinin / RIA Novosti

Par Louise Cuneo

La Russie a agité la menace d'une coupure du gaz à l'Europe juste avant l'ouverture vendredi à Berlin de négociations entre Ukrainiens, Russes et Européens dans le dossier gazier, sur fond de conflit entre Kiev et les séparatistes pro-russes.

La réunion de Berlin, qui vise à résoudre le contentieux entre Kiev et Moscou sur le prix du gaz et à garantir les livraisons à l'Union européenne, s'est ouverte au moment où la trêve des combats se consolide le long de la ligne de front dans les régions séparatistes russophones de Donetsk et de Lougansk (est de l'Ukraine).

Le pire est passé (président ukrainien)

Le président ukrainien Petro Porochenko a estimé jeudi que le "pire" de la guerre était passé, mais Kiev bute toujours sur l'intransigeance de la rébellion qui refuse ses solutions politiques, notamment un "statut spécial" permettant une plus grande autonomie de leurs fiefs tout en restant au sein de l'Ukraine. Conscients que seule la pression de la Russie pourrait amener les séparatistes à accepter le plan de paix du chef de l'État ukrainien, les Occidentaux somment le Kremlin de peser de tout son poids.

Réunis jeudi à New York, les chefs de la diplomatie des sept pays les plus développés, réunis au sein du G7, et la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, ont ainsi demandé à la Russie de "respecter ses engagements relatifs au cessez-le-feu, aux accords de Minsk et à la souveraineté de l'Ukraine". Et ont assorti leurs demandes d'une menace : un nouveau train de sanctions contre Moscou, après plusieurs séries de mesures punitives prises ces derniers mois par les Américains et les Européens.

Bataille des prix

Dans les heures à venir, c'est toutefois le conflit gazier qui va monopoliser l'attention. Le géant gazier russe Gazprom a interrompu en juin ses livraisons à l'Ukraine, qui refuse la hausse des prix imposée dans le contexte de la crise entre Kiev et Moscou, et qui a accumulé, selon la Russie, 5,3 milliards de dollars d'impayés. "Nous sommes prêts à ne pas exiger immédiatement ce paiement. Le groupe ukrainien Naftogaz doit verser tout de suite 2 milliards de dollars, nous pourrons ensuite restructurer le reste de la dette", a déclaré le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak.

Selon des diplomates, Bruxelles propose un compromis qui verrait l'Ukraine payer son gaz 385 dollars les 1 000 m3 l'hiver et 325 dollars l'été. Mais Gazprom avait rejeté une proposition similaire en juin juste avant de couper le robinet à l'Ukraine. Le groupe russe exige d'être payé 485,5 dollars par Kiev, au lieu des 268,50 dollars qu'il réclamait à l'ancien régime ukrainien.

Depuis la coupure du gaz, l'Ukraine a tenté de trouver des solutions, notamment en achetant du gaz à des opérateurs privés en Europe. Gazprom estime que cette revente de gaz, selon la méthode des "flux inversés", n'est pas conforme aux contrats commerciaux. Et menace donc les Européens de prendre des mesures de rétorsion, notamment de leur couper le gaz. "Les contrats en vigueur ne prévoient aucune réexportation", a déclaré le ministre russe de l'Énergie dans un entretien au quotidien allemand des affaires Handelsblatt, en appelant les Européens à respecter les contrats. "C'est uniquement cela qui peut garantir des livraisons sans interruption aux consommateurs européens", a-t-il précisé.

Fermeture des frontières

L'opérateur du réseau hongrois de gazoducs, FGSZ, a ainsi annoncé jeudi soir qu'il avait suspendu pour une durée indéterminée les livraisons de gaz à l'Ukraine pour des raisons techniques, une mesure "inattendue et inexpliquée" selon le groupe public ukrainien Naftogaz. Dans ce contexte, le seul apaisement vient de l'est de l'Ukraine, où l'intensité des combats est sans commune mesure avec celle qu'ils avaient atteinte avant le cessez-le-feu du 5 septembre.

Au total, plus de 3 200 civils et militaires ont péri dans les affrontements depuis avril, selon l'ONU. Le président ukrainien a ordonné jeudi la fermeture des frontières avec la Russie, afin, selon un haut responsable des services de sécurité ukrainiens, d'empêcher des "agents subversifs" de pénétrer sur le territoire ukrainien en voiture. Si cette mesure vise, explique Kiev, à endiguer le flux d'armes et d'hommes en provenance de Russie, ses effets ne peuvent être que limités, la rébellion pro-russe contrôlant une partie - 260 kilomètres - des 2 000 kilomètres m de frontières terrestres entre ces deux pays.

http://www.lepoint.fr/monde/crise-en-ukraine-moscou-menace-l-europe-de-couper-le-gaz-26-09-2014-1866927_24.php

 

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Les bombardiers stratégiques russes, près du ciel américain! Pas de forces étrangères en mer Caspienne !

 Il fallait bien que les US/Sionistes/Nazis s'y attendent après plusieurs provocations de la Russie ces derniers mois à leur envoyer leurs navires de guerre en Mer noire en avril, puis d'avoir envoyé 3 bombardiers en Europe en juin, plus tout ce que nous ne savons pas.

Les US/Sionistes/Nazis, s'effraient de voir arriver des bombardiers stratégiques Russes dans l'océan pacifique près des côtes US et  Canadiennes.

En revanche quand avec l'appui de la France et de l'Europe sionistes, ils envoient les mercenaires et les armées de l'OTAN aux portes de la Russie, avec la complicité du nazi de KIEV, la Russie ne devrait rien dire alors qu'elle s'oppose depuis des années y compris au bouclier anti-missiles qui devrait être installé à ses portes ou à ses frontières ! Plusieurs pays dont la Russie s'opposent à la présence de forces  étrangères dans leur région !

vendredi, 26 septembre 2014 10:50

Les bombardiers stratégiques russes, près du ciel américain!

Les bombardiers stratégiques russes, près du ciel américain!

IRIB- Le commandant en chef des forces militaires US, dans l'océan Pacifique, s'est inquiété de la présence des bombardiers stratégiques russes, qui se rapprochent de l'espace aérien américain. "Il va sans dire que le retour des bombardiers russes, à proximité de notre espace aérien, bombardiers, absents pendant une décennie, est propre à nous inquiéter", a affirmé l'Amiral Samuel Laclear. L'Amiral faisait allusion à la détection, par les radars US, de six bombardiers stratégiques de la Russie, près des frontières US et du Canada.


Sommet caspien: pas de forces étrangères dans la région

 

La flottille russe de la Caspienne

16:21 26/09/2014

MOSCOU, 26 septembre - RIA Novosti

Les cinq pays riverains de la mer Caspienne (Russie, Iran, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Turkménistan) se sont accordés sur l'inadmissibilité de la présence dans la région de troupes de puissances non régionales, a annoncé vendredi Iouri Ouchakov, assistant du président russe Vladimir Poutine.

"Le document politique préparé pour le sommet (de la Caspienne) comporte une clause stipulant l'inadmissibilité de la présence dans la région des forces armées des puissances non régionales. Les parties ont fini par s'entendre sur ce principe à l'issue de consultations ardues", a déclaré M.Ouchakov.

Le 4e sommet de la mer Caspienne est programmé à Astrakhan (sud de la Russie) pour  lundi 29 septembre. C'est la première fois que la Russie accueillera un tel sommet.

 

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US/Russie : Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ?

ls ont voulu faire les marioles en Mer Noire pour aller provoquer la Russie et ils ont été servis ! En retour ils ont eu une peur Noire  ! Avec la démonstration de guerre électronique Russe !

Ah ! Ah ! Ah !

Incident USA-Russie

Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ?

| 14 septembre 2014 

Le Département d’État a reconnu que l’équipage du destroyer USS Donald Cook est gravement démoralisé depuis qu’il a été survolé en Mer Noire par un avion russe de combat Sukhoï-24 (Su-24) qui ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement un dispositif de guerre électronique.


Sur cette vidéo, le destroyer USS Donald Cook arrive en Mer Noire pour prendre position à proximité des eaux territoriales de la Russie

Le 10 avril 2014, le destroyer USS Donald Cook arrivait en Mer Noire et le 12 avril un bombardier tactique russe Su-24 survolait ce vaisseau au cours de l’incident qui, d’après plusieurs medias, aurait totalement démoralisé l’équipage du navire US, à tel point que le Pentagone a émis une protestation [1].

L’USS Donald Cook (DDG-75) est un destroyer lanceur de missiles de quatrième génération dont l’arme fondamentale sont les missiles de croisière Tomahawk, ayant une portée maximale de 2 500 kilomètres et étant capables de porter des ogives nucléaires. Dans le cadre d’une mission de routine, l’USS Donald Cook est porteur de 56 Tomahawk mais en configuration d’attaque il est muni de 96 de ces missiles de croisière.

Ce destroyer US est équipé du système de combat de dernière génération Aegis. Il s’agit d’un système intégré capable de relier entre eux les moyens de défense antimissile de tous les navires où il est embarqué créant ainsi un grand réseau qui garantirait la détection, la poursuite et la destruction de centaines de cibles en même temps. L’USS Donald Cook est muni aussi de 4 énormes radars, dont la puissance est comparable à celle de plusieurs stations. Pour assurer sa protection, il est porteur en plus d’une cinquantaine de missiles antiaériens de divers types.

Or, le Su-24 russe qui survola l’USS Donald Cook ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement une nacelle, installée sous son fuselage, qui, selon la publication russe Rossíyskaya Gazeta [2], contenait un dispositif russe de guerre électronique dénommé Jibiny.

Quand l’avion russe a entamé la phase d’approche, ce dispositif de guerre électronique aurait neutralisé tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. embarqués à bord du destroyer US. Autrement dit, le tout-puissant système Aegis, aujourd’hui incorporé – ou en phase d’installation – aux systèmes embarqués de défense des navires les plus modernes de l'OTAN, a été tout simplement déconnecté comme un poste de télé qu’on éteint avec une télécommande.

Le Su-24 russe a ensuite simulé une attaque au missile contre l’USS Donald Cook, déjà rendu littéralement sourd et aveugle. Comme s’il réalisait un exercice d’entraînement, l’appareil russe – non armé – a répété la même manœuvre d’attaque au missile à 12 reprises avant de s’éloigner du destroyer US de quatrième génération.

Après cela, l’USS Donald Cook a tout de suite mis le cap sur un port en Roumanie.

Depuis cet incident, qui reste soigneusement occulté par la presse atlantiste malgré le foisonnement de commentaires parmi les spécialistes du secteur de la défense, le navire US n’a plus approché les eaux territoriales russes.

Selon quelques media spécialisés, 27 marins de l’USS Donald Cook auraient demandé à être relevés du service actif.

Le directeur du centre de recherches sur la guerre électronique et d’évaluation des moyens dits de « réduction de la visibilité » de l’Académie de l’aviation militaire russe, Vladimir Balybine, a émis le commentaire suivant :

« Plus un système radio-électronique est complexe, plus simple il devient d’interrompre son fonctionnement par l’utilisation de moyens de guerre électronique. »


Vidéo de présentation du système états-unien Aegis. Actuellement embarqué sur les navires de guerre les plus sophistiqués de l’US Navy et en cours d’incorporation à la panoplie des forces navales de l’OTAN, ce système de défense antimissile aurait été totalement neutralisé en Mer Noire par un système russe de guerre électronique.


Représentation visuelle de cet incident .

[1] “Pentagon Protests Russian Jet Buzzing Antimissile Ship in Black Sea”, Global Security Newswire, 15 avril 2014.

[2] Rossíyskaya Gazeta, édition du 30 avril 2014.

http://www.voltairenet.org/article185324.html

 

Le dollar bientôt détrôné par le rouble et le yuan?

Pour qui sonne le glas ? Les US et ses alliés sionistes !

Les guerres déclenchées tous azimuts par les nazis/Illuminati/Sionistes, rapportent la preuve de leur économie moribonde et de leur endettement colossal qu'ils essaient de combler en relançant le business de la guerre tout en endettant les USA et les pays contre lesquels ils entrent en guerre ! Les grands gagnants dans l'affaire ce sont toujours les BANSKSTERS qui financent les deux parties en guerre pour s'enrichir sur le dos des innocents, victimes de leurs guerres génocidaires couvertes sous le vocable de guerres humanitaires !

Ils l'ont voulu, ils l'ont eu le revers de bâton ! Et en prime ils craignent l'armement Russo/Chinois !

 
Le dollar bientôt détrôné par le rouble et le yuan?
20:00 24/09/2014
Par Nikolaï Malichevski, RIA Novosti

Moscou est Pékin font savoir à Washington que son statut de "superpuissance numéro un" arrive à son terme. La "transaction gazière du siècle" entre la Russie et la Chine et l'éventuel passage au rouble et au yuan comme monnaies de réserve sont des attaques écrasantes contre les Etats-Unis, déjà noyés dans leur dette extérieure démesurée.

Le 20 septembre, le Washington Times annonçait que l'amitié entre la Russie et la Chine était bien pire pour les USA que la Guerre froide et représentait une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis, à cause de la coopération active de Moscou et de Pékin dans "pratiquement tous les domaines possibles". Le journal n'a toutefois souligné que l'aspect militaro-politique: la préparation par les Russes et les Chinois d'une arme "capable de contrer les principaux avantages du matériel militaire américain".

Les journalistes ont toutefois laissé entre parenthèses un autre aspect bien plus substantiel pour Washington, dans le domaine financier et économique. Passer sous silence un tel fait signifie que les USA ont vraiment peur de la réaction de l'alliance Moscou-Pékin face aux sanctions antirusses "à cause de l'Ukraine". Les raisons sont plus que suffisantes car après tout, ces démarches pourraient enterrer le dollar.

La Russie et la Chine ont affiché leur position commune sur l'Ukraine début mars déjà.
A l'époque, Pékin avait promis de soutenir Moscou par son veto en cas de décision antirusse au Conseil de sécurité des Nations unies. Les autorités chinoises ont également exigé, à la Cour d'arbitrage internationale de Londres, que Kiev rembourse sa dette de 3 milliards de dollars; et l'état-major de l'armée chinoise a appelé le gouvernement ukrainien à stopper l'opération punitive contre la population civile.

L'an dernier, les échanges commerciaux de la Chine ont dépassé 4 000 milliards de dollars, soit plus que ceux des USA. En février 2014, au moment du coup d'Etat en Ukraine, elle a vendu pour plus de 48 milliards d'obligations américaines à court terme. Les analystes financiers occidentaux prédisent qu'en 2015, 30% du commerce chinois devrait passer aux opérations en yuans, se débarrassant ainsi du dollar. Les experts occidentaux ont noté que jusqu'en 2013, un tel reflux des investissements des USA, ne s'était pratiquement jamais produit.

Pour éviter une vente hystérique des obligations du gouvernement américain, ce qui entraînerait la hausse des taux d'intérêt, du coût de financement de la dette des USA et conduirait à l'effondrement de leur marché des titres, la Réserve fédérale américaine (Fed) a dû rapidement prendre des risques et racheter secrètement – par la Belgique – des obligations.

La gravité de la situation du dollar est confirmée par les analystes de la banque HSBC, qui rapportent qu'en 2014 les compagnies mondiales ont subitement augmenté leur recours au yuan pour leurs transactions commerciales. Sachant que 22% de ces compagnies sont déjà passées à la monnaie chinoise et que la "locomotive économique" de l'UE, l'Allemagne, mais aussi Hong Kong et les USA sont devenus ses utilisateurs les plus actifs. Comme l'écrit le Wall Street Journal, rien que l'an dernier les transactions en yuans réalisées par les compagnies américaines ont quadruplé. La réunion spéciale du gouvernement russe présidée par le vice-premier ministre Igor Chouvalov en avril 2014 a également préoccupé les maîtres du dollar: il y était question d'une solution pour renoncer au dollar dans les opérations d'exportations.

Mi-mai, on annonçait que l'Iran et la Chine étaient prêts à renoncer au dollar dans leurs transactions bilatérales. Le 22 mai, le président de Gazprom neft Alexandre Dioukov a déclaré que ses sous-traitants étaient prêts à abandonner le dollar au profit du rouble, du yuan et de l'euro. Le 16 juillet, le Pakistan a refusé d'échanger ses réserves de change contre des billets de banque américains en annonçant au monde entier que le dollar représentait une menace à la sécurité nationale. Le 25 juin la Chine a annoncé la création de la Banque asiatique pour l'investissement dans l'infrastructure comme une alternative à la Banque mondiale et à la Banque asiatique de développement, jugeant ces dernières "trop dépendantes des USA". Plus de 20 pays ont immédiatement témoigné de l'intérêt pour cette initiative, y compris au Moyen-Orient. Le 9 septembre, les banques centrales d'Argentine et de Chine ont initié l'abandon des opérations en dollars dans leurs échanges commerciaux.

Par ailleurs, le président chinois Xi Jinping a suggéré de créer une nouvelle structure de sécurité en Eurasie avec la participation des puissances régionales, de la Russie et de l'Iran -mais sans les USA – lors de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie à Shanghaï, en présence du président russe et des dirigeants d'Asie centrale. L'appel de Pékin a été entendu par Téhéran qui a officiellement annoncé son intention de fournir son gaz en Europe sans faire concurrence à la Russie. Il a également été entendu par Moscou, qui a organisé avec la Chine des exercices navals en mer de Chine orientale.

Début septembre la presse asiatique et occidentale constatait pratiquement à l'unanimité que la Russie et la Chine créaient un contrepoids face à l'Otan, une alliance militaro-politique sans rivale dans le monde. Quelques jours plus tard, on apprenait que ce n'étaient pas de simples métaphores journalistiques: à l'issue du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Douchanbé en septembre a été annoncée la création d'une structure commune de lutte contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants et d'autres menaces à la sécurité nationale par les membres de l'OCS. Il s'agit de constituer, sous un commandement commun, des contingents interarmées et d'utiliser conjointement toutes les ressources étatiques contre un ennemi commun.

Les Etats-Unis cherchent par tous les moyens à empêcher le rapprochement de Moscou et Pékin. Après la signature de la "transaction du siècle" russo-chinoise le camp de l'opposition, les "séparatistes sibériens" et les représentations diplomatiques américaines se sont soudainement activés à Moscou, en Sibérie et dans l'Oural. Plusieurs attentats se sont produits en mai dans le Xinjiang, faisant des dizaines de victimes. En parallèle, Washington a accéléré la création de "l'axe du mal" antichinois en Asie-Pacifique: les Etats-Unis considèrent le Japon, l'Australie, Singapour, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines et le Viêt Nam comme leurs partenaires stratégiques dans la région.

Tout en essayant de créer une "Otan asiatique", Washington cherche à imposer l'idée d'une "Otan économique" euro-atlantique – un pacte commercial transatlantique qui devrait soumettre les marchés européen, puis eurasiatique et asiatique aux Américains. Si le premier projet vise la Chine et ses ambitions en Asie-Pacifique, le second est dirigé contre la Russie et l'intégration eurasiatique.

Aujourd'hui, Washington ne cache plus qu'il mène une guerre économique contre la Russie. "Notre objectif initial était d'isoler la Russie et la forcer à payer un prix économique pour ses actions en Ukraine", a déclaré le porte-parole de la Maison blanche Josh Earnest sur la chute du taux de change du rouble. Cependant, selon les experts américains, Barack Obama n'a pas choisi le meilleur moment pour ouvrir les hostilités avec la Russie. Le fait est que les sanctions antirusses enterrent toute perspective de soutien de la position américaine par Moscou au Conseil de sécurité des Nations unies, notamment sur la question moyen-orientale existentielle pour Washington.

De plus, comme l'a déploré le membre de la Chambre des représentants du congrès américain Walter Johns, les Etats-Unis n'ont plus la capacité de maintenir l'ordre mondial car "nous sommes un pays débiteur, nous ne pouvons pas rembourser sans relever le plafond de la dette publique et nous ne pouvons tout simplement plus dicter à d'autres pays ce qu'ils doivent faire".

Il se pourrait que dans un avenir prévisible on demande à Washington de rembourser ses dettes en roubles ou en yuans.

http://fr.ria.ru/discussion/20140924/202520055.html