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17/07/2014

GAZA : La marine d’occupation attaque quatre enfants qui jouaient sur la plage

Tsahal, l'armée la plus morale du monde qui s'y prend par deux fois pour tuer volontairement 4 enfants palestiniens qui jouaient sur la plage à GAZA !

Si ce n'est pas du nettoyage ethnique on peut se demander ce que c'est ?

Plus de 60 ans que ces crimes perdurant avec la bénédiction des USRAEL, de L'UE, de l'ONU et autres criminels et mafieux notoires !

Droit international

Gaza : La marine d’occupation attaque quatre enfants qui jouaient sur la plage

Ce mercredi après-midi, des enfants palestiniens jouaient sur la plage, à proximité du port de Gaza. Quatre ont été tués et cinq autres blessés, frappés par deux tirs de la glorieuse marine israélienne.

A Gaza, les navires israéliens sont toujours postés à proximité, formant un cordon serré. Ils imposent le blocus, illégal comme constituant une punition collective et disproportionnée, et une zone de pêche de 6 miles, qui ignore le droit international et la limite à 20 miles, ruinant la vie des pêcheurs.

gaza

Gaza est une bande de terre de 10 km sur 40, placée sous la surveillance permanente de l’armée d’occupation, par l’air et la mer. Pendant les périodes d’agression militaire, les attaques viennent de toute part : air, mer et terre, de l’Est, du Nord, et de l’Ouest. Pour la surveillance, les militaires font ce qu’ils veulent, quand ils veulent et comme ils veulent, dès lors que la résistance palestinienne ne dispose d’aucun moyen de réplique. C’est la plus injuste des guerres par la plus minable des armées, qui peut choisir ses cibles en toute tranquillité et tire à bout portant, avec des bombes guidées.

On voit le résultat, qui est un massacre : 200 morts et de 1500 blessés, en écrasante majorité des civils, à plus de 80 %. 30% sont des victimes sont des enfants. Plus de cent maisons été bombardées et détruites. C’était la même proportion pour l’opération Plomb Durci, de 2008/2009. Les mêmes méthodes, et le même résultat.

Peter Beaumont, journaliste au Guardian, décrit la scène avec une très grande précision, expliquant qu’il y a eu deux tirs deux bien distincts. Le premier tir a buté dans la place de sable, juste à côté des enfants, qui sont partis en courant pour se rendre  en direction de l’Hôtel Al-Deira, situé à proximité, et qui accueille les journalistes. Mais il y a eu un second tir ciblé, visant les enfants qui prenaient la fuite, et quatre sont tombés, morts. Tous membres de la grande famille Bakr : deux étaient prénommés Mohammad, un Zakaria and le plus jeune Ahed.

Ahmed Abou Hassera, un témoin de la scène, confirme : « Les enfants jouaient au football sur la plage. Ils avaient tous moins de 15 ans. Quand le premier obus a touché le sol, ils se sont enfuis en courant, mais un autre obus les a touchés. On aurait dit que les obus étaient en train de les poursuivre ».

Les autres enfants du groupe, certains ensanglantés, se sont précipités vers un hôtel L’un des enfants blessés se tenait le ventre en hurlant avant de s’écrouler. Il a pu être transporté vers l’hôpital Al-Shifa.

Quatre autres enfants ont été blessés par des éclats, l’un à la tête, et une ambulance a aussi emporté un homme dont la jambe a été arrachée.

Après ce crime, l’armée d’occupation annoncé une « trêve humanitaire » de six heures, et a indiqué qu’elle enquêtait sur cet « incident ». C’est à la Cour Pénale Internationale d’enquêter sur de tels faits, et le plus tôt sera le mieux, pour la population palestinienne, et pour la Cour elle-même, rongée par le virus, mortel pour une juridiction, du double standard.

Je lis encore que pour ce faire, il faudrait que Mahmoud Abbas ratifie le statut de la Cour, ce qui est gravement erroné. D’abord, une ratification est le fait du Parlement, et parler de ratification est une manière de botter en touche, dans le contexte institutionnel palestinien. Surtout, La Cour a toute compétence après la déclaration de compétence (Art. 12.3), effectuée par le gouvernement Palestinien le 22 janvier 2009. La déclaration a fait l’objet de marchandages politiques pour ne donner un prétexte au refus d’ouvrir une enquête. Mais elle reste parfaitement valable, et devant la gravité des faits, la Procureur dispose du pouvoir d’ouvrir une phase préliminaire, de sa propre initiative, en s’apprêtant à saisir le chambre préliminaire de la Cour, qui seule a compétence pour se prononcer sur la déclaration de 2009, et ouvrir une enquête.

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