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12/07/2014

France propagande raciste : un attentat sous fausse bannière en préparation ?

Bon, le lobby sioniste ne serait-il pas en voie de nous préparer un nouvel attentat sous fausse bannière en France ?

Une bonne excuse pour charger et diffamer tous les arabes présentés systématiquement comme étant l'axe du mal, pour nous priver de nos libertés fondamentales et nous instaurer la Loi martiale, prévue dans le traité liberticide de Lisbonne par SARKOZY, en cas de débordement du peuple qui aura été poussé volontairement à la guerre civile et aux conflits racistes !

Heureusement que les arabes existent pour le lobby sioniste, parce qu'autrement il aurait fallu les inventer. 

Un petit rappel de la propagande sioniste dirigée contre les Arabes pour faire monter le racisme en France et la peur de l'Arabe !

Et maintenant la loi antiterrorisme qui vise les arabes et pas seulement, une atteinte aussi à nos libertés fondamentales.

Tout ce climat ne nous dit rien qui vaille et il se pourrait que nous ayons droit à un attentat sous fausse bannière en France pour nous paralyser complètement et pour masquer les corrompus divers du Gouvernement.

 

Antiterrorisme : le double jeu du gouvernement

Le gouvernement a décidé d’alourdir une nouvelle fois l’arsenal antiterroriste, arguant de la menace djihadiste. Mercredi 9 juillet, Bernard Cazeneuve a présenté en Conseil des ministres un projet de loi « renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme » qui doit être examiné par les députés de la commission des lois avant la fin juillet.

« Le texte vise à répondre à l’évolution de la menace en intensité, car le creuset syrien alimente une menace sans commune mesure avec ce qu’on a connu, par le nombre, par la façon d’agir diffuse et par la prégnance du numérique », explique-t-on au ministère de l’intérieur. Selon la Place Beauvau, 800 Français et résidents français seraient en Syrie, en seraient revenus ou souhaiteraient y aller, dont 300 au combat. La raison avancée peut surprendre quand on connaît par ailleurs le soutien politique et l’aide militaire que le gouvernement français apporte en sous-main aux rebelles combattant le régime de Damas, véritables alliés diplomatiques de la France. La cible djihadiste semble bien n’être qu’un simple prétexte pour renforcer à nouveau les dispositifs sécuritaires en vigueur dans un contexte d’aggravation de la crise et de montée en force de la contestation sociale. En effet, si les lois antiterroristes déjà promulguées ont fait la preuve de leur inefficacité pour combattre le terrorisme, elles ont en revanche permis aux différents gouvernements de renforcer leur contrôle sur les populations en leur donnant des moyens de combattre plus efficacement les résistances à leurs politiques.

 

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Les djihadistes au service du gouvernement français

La propagande du gouvernement et des médias français contre Bachar el-Assad a suscité de nombreuses vocations de djihadistes parmi les musulmans vivant en France.  En restant passif face aux candidats au départ, le gouvernement a fait d’une pierre deux coups. Tout en continuant d’armer les insurgés syriens, il a laissé nos terroristes déstabiliser encore un peu plus la Syrie pour in fine provoquer la chute de Bachar el-Assad et la liquidation du dernier État laïque au Moyen Orient, conformément aux intérêts d’Israël et de ses alliés saoudiens. Et il s’est débarrassé de fanatiques, bien encombrants en France, en les envoyant ailleurs et en espérant ne jamais les revoir. Si le gouvernement s’inquiète aujourd’hui, c’est en effet surtout du retour de ces terroristes. Pour l’instant, les services de renseignement ne sont pas encore en alerte rouge car la plupart des djihadistes français sont encore dans le sens du départ et seulement un peu moins d’une centaine sont déjà revenus. Mais la menace est déjà présente. Un projet imminent d’attentat sur la Côte d’Azur, préparé par un homme de retour du djihad en Syrie, a heureusement été déjoué fin mars par les services antiterroristes français. Mais on ne peut en dire autant de la fusillade de Bruxelles qui a fait de nombreuses victimes, montrant l’impossibilité de surveiller efficacement les terroristes. Et cette nouvelle loi ne résoudra pas ce problème, loin des ambitions affichées.

Une des mesures du projet de loi a pour finalité d’empêcher les départs de dijihadistes de la France pour la Syrie. Le ministère de l’intérieur pourra interdire la sortie du territoire à un Français pour lequel il a « des raisons de croire qu’il projette des déplacements à l’étranger (…) dans des conditions susceptibles de le conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de son retour sur le territoire français ». Environ 200 personnes pourraient être concernées. Plusieurs obstacles peuvent cependant apparaître. Comment prouver, avant même le départ, que la personne sera un danger au retour ? Comment contrôler le déplacement des ressortissants français à l’intérieur de l’espace Schengen ? L’escapade est facile : il suffit de prendre un bus à la porte de Bagnolet à destination d’Istanbul, où les Européens ne sont pas astreints à visas, avant de rejoindre la frontière syro-turque et les nombreuses infrastructures mises en place par les rebelles. Et si l’apprenti-djihadiste est surveillé, il pourra toujours éviter les transports en commun en prenant la route. Rien donc qui puisse freiner les déplacements de djihadistes vers la Syrie. Et pour ce qui est du retour en France, la situation est aussi à l’avantage des djihadistes : considérant qu’il faut mobiliser quinze personnes pour suivre un suspect 24 heures sur 24, les 3000 fonctionnaires français du contre-espionnage y suffiraient à peine. Les défaillances policières dans le suivi de Merah avant les tueries de Toulouse et Montauban rappellent à quel point la surveillance des djihadistes est de toute façon délicate.

Flicage d’Internet et surveillance accrue

Le projet de loi est en revanche beaucoup plus efficace pour ce qui est de la surveillance sur Internet en permettant sans décision d’un juge le blocage administratif des sites faisant l’apologie du terrorisme ou incitant à commettre des actes terroristes.  L’apologie du terrorisme, comme l’apologie des crimes de guerre, est aujourd’hui réprimée par la loi sur la presse de 1881 qui encadre la liberté d’expression en France. Le texte prévoit de sortir de ce périmètre législatif  les délits de « provocation aux actes de terrorisme » et d’« apologie du terrorisme », pour les intégrer dans un article spécifique du code pénal, considérant qu’il ne s’agit pas « d’abus de la liberté d’expression (…) mais de faits qui sont directement à l’origine d’actes terroristes », afin de donner davantage de pouvoirs aux enquêteurs travaillant sur ces dossiers notamment pour infiltrer des réseaux et avoir recours à des écoutes et des sonorisations. Le texte prévoit aussi la possibilité d’un blocage administratif – imposé aux fournisseurs d’accès à Internet – des sites faisant l’apologie du terrorisme. Une mesure qui s’inspire des dispositions prévues pour les sites pédopornographiques et qui, à défaut d’être efficace, constituerait une entrave de plus à la liberté d’expression.  Les sanctions seraient également renforcées en particulier quand les faits sont commis sur Internet pour tenir compte de son effet démultiplicateur. Mais elles s’appliqueraient à une infraction dont les contours sont toujours aussi flous : la définition  du groupe terroriste donnée par L’Union Européenne est en effet assez large pour permettre la répression d’actions syndicales ou politiques non-violentes (grève illégale, blocage de systèmes informatiques, occupation de routes, de bâtiments publics ou privés pour manifester) : « association structurée, de plus de deux personnes, établie dans le temps et agissant de façon concertée en vue de commettre des infractions terroristes (…) visant à menacer un ou plusieurs pays, leurs institutions ou leur population avec l’intention d’intimider ces derniers et de modifier ou détruire les structures politiques, sociales et économiques de ces pays ». Reposant sur la notion d’intentionnalité (visant à), elle permet en outre une répression préventive, en l’absence de toute commission d’actes, sur la seule base de l’appartenance à un groupe contestataire.

On retrouve cette dimension préventive dans l’article 5 du projet de loi qui crée la notion d’« entreprise individuelle terroriste ». Avec, en filigrane, la peur du « loup solitaire » capable de planifier des attentats terroristes et qui devra être arrêté avant même la commission des actes. L’article 12 du texte renforce l’arsenal anti-contestation en modifiant la loi qui réprime « l’accès frauduleux à un système de données automatisées » – en clair, les piratages et tentatives de piratage. Ces faits pourront désormais être considérés comme commis « en bande organisée », ce qui met à la disposition des enquêteurs l’ensemble des moyens de la lutte contre le crime organisé. Rappelons qu’en France, l’une des rares « attaques » informatiques qui auraient pu entrer dans le champ de cet article a eu lieu début 2012, lorsque quelques dizaines de personnes avaient participé à une action de blocage de sites Internet d’EDF pour protester contre l’utilisation d’énergie nucléaire, sous la bannière du mouvement informel Anonymous…

Ce nouveau projet de loi s’ajoute à une montagne de textes qui ont successivement criminalisé la contestation sociale tout en rabotant les libertés publiques et la protection du citoyen contre l’intrusion de l’État. Rappelons que l’actuel gouvernement, après avoir promulgué une énième loi antiterroriste dans le sillage de l’affaire Merah pénalisant le simple séjour dans un camp d’entraînement jihadiste ou la consultation de certains sites Internet, a autorisé par le projet de loi de programmation militaire la captation des données numériques de dizaines de milliers de personnes par an, en dehors de toute action judiciaire et sans aucune autorisation auprès de la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité), sous le prétexte de guerre contre "le terrorisme". Peuvent être mobilisées à cette fin, non seulement les forces de l’ordre mais également toute la «communauté du renseignement», de l’Intérieur à la Défense, en passant par Bercy, pour éplucher tout ce que conservent et traitent les opérateurs d’Internet et de téléphonie « y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement , mais aussi « à la localisation des équipements terminaux utilisés », sans parler bien sûr de « la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications », les fameuses « fadettes » (factures détaillées). Bref, les traces des appels, des SMS, des mails… Rappelons que l’adoption du projet par le Sénat s’est faite malgré une forte mobilisation des acteurs du numérique et sans consultation de la CNIL.

La finalité de cette nouvelle loi antiterroriste comme des précédentes est de renforcer la surveillance des communications et des déplacements et de réduire les garanties du justiciable face à l’appareil d’État. La cible djihadiste n’est encore qu’un prétexte pour alourdir un arsenal législatif déjà considérable qui, loin de réduire la menace terroriste, servira à museler la contestation sociale et politique croissante face aux politiques d’austérité menées par le gouvernement.

http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/07/09/antiterroris...

 

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