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24/03/2013

Épargne des Belges, chronique d'un pillage annoncé ! Après Chypre la Belgique et cela va arriver chez nous aussi !

Le braquage et le hold-up des peuples européens !

Et surtout laissez votre argent dans les banques parce que nous sommes tous concernés par la création et la gestion calamiteuse, et voulue de l'europe. Nous sommes en faillite depuis longtemps et il va bien falloir qu'après nous avoir endettés sans notre consentement pour soi-disant sauver les banskters, nous prélever des impôts excessifs, réduire les retraites, qu'ils arrivent à venir braquer nos comptes dans les banques.

 

Olivier Delamarche : "On prend les gens pour des cons, et ça marche."

19 Mars 2013
http://www.youtube.com/watch?v=0AK99-OTZPM


Épargne des Belges, chronique d'un pillage annoncé

Publié le 19/03/2013

La vaste opé­ra­tion de spo­lia­tion des épar­gnants déclen­chée à Chypre serait-elle le pré­lude à un pillage en règle des comptes d’épargne belges ? Plu­sieurs indices plaident en ce sens…

Par Frédéric Wauters, depuis Bruxelles, Belgique.

Tout com­mence donc ce ven­dredi 15 mars par un accord entre les auto­ri­tés chy­priotes et l’Union euro­péenne. En contre­par­tie d’un prêt de 10 mil­liards d’euros, le gou­ver­ne­ment de l’île accepte de taxer les comptes ban­caires de tous ses rési­dents : 6,75% pour les avoirs infé­rieurs à 100.000 euros, 9% au-delà. Plus qu’une taxa­tion, il s’agit d’une réelle spo­lia­tion : une par­tie du fruit de la pru­dence des épar­gnants — qui contraste avec celle des ban­quiers et des gou­ver­ne­ments — est tout bon­ne­ment confis­qué pour ren­flouer les caisses de l’État.

L’épargnant belge bien­tôt délesté ?

Mais le mal­heur des Chy­priotes risque fort d’être conta­gieux. Rien n’empêche en théo­rie un gou­ver­ne­ment euro­péen de lever une taxe simi­laire. En Bel­gique, où le gou­ver­ne­ment cherche tou­jours 2,5 mil­liards d’euros pour bou­cler son bud­get, la ques­tion n’a plus rien de théo­rique. Puisque nos ministre ne semblent nul­le­ment déci­dés à prendre les mesures struc­tu­relles qui s’imposent pour sor­tir le pays du marasme, que la vente de l’argenterie de famille a déjà eu lieu au cours de la décen­nie écou­lée et qu’il n’est plus ques­tion de recou­rir à l’emprunt, la conclu­sion s’impose d’elle-même : une bonne petite hausse des impôts. Et pour­quoi pas par le biais d’un pré­lè­ve­ment sur les comptes d’épargne ? Plu­sieurs indices plaident en ce sens…

Indice 1 : l’épargne décriée par nos édiles

Pour com­men­cer, il y a cette charge menée sur l’épargne il y a quelques mois. Relayés par les poli­ti­ciens, quelques écono­mistes relancent le vieux refrain key­né­sien : l’épargne c’est mal. Ces Belges pré­voyants qui mettent de côté pour être certains de tenir le coup en cas de pro­blème font du mal à l’économie, nous serine-t-on alors. Et cha­cun d’aller de son petit cou­plet pour pro­po­ser de "drai­ner l’épargne des belges vers l’économie réelle". Notons au pas­sage que désor­mais, le livret d’épargne est placé dans le même sac mal­odo­rant que la spé­cu­la­tion finan­cière : ce n’est pas de l’économie réelle.

Indice 2 : les comptes d’épargne des Belges sont "ven­dus" comme garan­tie de la dette belge

Un deuxième indice encore plus inquié­tant : les argu­ments com­mer­ciaux avan­cés dans une bro­chure de  l’Agence Fédé­rale de la Dette Publique. Pour convaincre les inves­tis­seurs d’acheter des obli­ga­tions belges, cet orga­nisme inféodé au gou­ver­ne­ment n’y va pas par quatre che­mins. Voici ce qu’on peut lire en page 10 :

Théo­ri­que­ment, les ménages belges pour­raient rem­bour­ser la dette publique.

En clair : ache­tez nos bons d’État, de toute manière si on a des dif­fi­cul­tés à les rem­bour­ser on taxera nos citoyens, qui, eux, ont les sous. De quoi avoir froid dans le dos, non ?

Cliquez pour agrandir.

Indice 3 : un futur "cadastre des livrets d’épargne"

Encore plus trou­blant : ce lundi, entre la poire et le fro­mage, alors que les jour­na­listes s’éveillent enfin à l’énormité du crime per­pé­tré à Chypre ce wee­kend, le gou­ver­ne­ment annonce clai­re­ment la cou­leur. Il entend consti­tuer un "cadastre des livrets d’épargne". Une étape logique : avant de taxer, on s’assure que per­sonne ne pourra s’échapper à tra­vers les mailles du filet.

Tous aux abris, mais où ?

Une seule conclu­sion s’impose aux épar­gnants pru­dents : il va fal­loir très vite mettre leur bas de laine hors d’atteinte. Mais est-ce encore pos­sible ? Aujourd’hui, la Bel­gique a conclu des dizaines de conven­tions d’échange d’informations avec des dizaines d’États à tra­vers le monde. Pour le com­mun des mor­tels, ni le Luxem­bourg ni la Suisse ne consti­tuent plus un refuge. Quant aux autres pays euro­péens, leur secret ban­caire est mort depuis long­temps. Fina­le­ment, il ne reste qu’une alter­na­tive : conver­tir son épargne en pièces d’or et les enter­rer au fond du jar­din. Comme à l’époque romaine ou dans Robin des Bois. Parce que ne l’oublions pas : ceux contre qui lut­tait le héros invo­qué en per­ma­nence par tous les assoif­fés de jus­tice sociale, ce n’était pas "les riches", mais l’État, repré­senté par le Prince Jean et le She­riff de Not­tin­gham. Mais où est donc la forêt de Sherwood ?

http://www.contrepoints.org/2013/03/19/118657-epargne-des...

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