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29/08/2012

Retirez votre argent des banques et mettez-vous en mode survie et sécurité !

Quelque chose de très mauvais sur les marchés. Voici l'avis des spécialistes sur les marchés financiers.
 
Les alertes que nous avons données resteront-elles vaines au lieu de retirer votre argent des banques et d'assurer votre survie et votre sécurité avec tout ce qui nous attend dans les prochaines semaines à venir ?
 
3 bonnes raisons de vous préparer :
 
1 - Un risque de guerre mondiale une bonne solution pour les Banksters Illuminati pour vous ruiner, de placer leurs pions et de nous instaurer leur Nouvel Ordre Mondial,
2 - Un risque d'éclatement de la zone euro et d'effondrement de l'Europe, (dont le véritable objectif aura été celui depuis la création de l'Europe d'emprisonner les peuples européens et de les ruiner pour sauver soi-disant les banques et l'euro au lieu de sauver les peuples européens), et de  financer les guerres génocidaires. Oui, nous sommes endettés volontairement pour payer les guerres des USA et de ses Chers alliés.
 
Que ferez-vous quand vous n'aurez plus d'eau et d'électricité pour vous éclairer et vous chauffer, et de quoi vous nourrir ?

Vous viendrez pleurer pour ne pas avoir pris vos précautions avant ?

Savoir c'est prévoir, agissez dès maintenant !

Quand un spécialiste des marchés financiers vous conseille : d'éteindre la télé, de manger moins, de cultiver un jardin, d'utiliser du fil dentaire, d'appeler votre mère et de ne pas oublier de changer le filtre de votre chaudière.

Vous pensez à quoi ? Que tout va bien et que tout va s'arranger ?
 

Les conseils de Bill Bonner

▪ J’ai un conseil à vous donner, cher lecteur. Restez loin des actions et des obligations. A la place, recherchez des choses dont la valeur est réelle : de l’immobilier rentable, des antiquités, des choses qui vous rapportent de l’argent, des choses agréables à posséder

De l’or aussi !

L’or ne rapporte rien. Sa valeur n’augmente pas avec le temps (même si son prix, en papier monnaie, peut augmenter et diminuer). Toutefois, il ne perd pas de valeur non plus.

Voici quelques conseils supplémentaires : éteignez la télé, mangez moins, cultivez un jardin, utilisez du fil dentaire, appelez votre mère et n’oubliez pas de changer le filtre de votre chaudière.

Pourquoi tant de conseils ? Parce que je pense que quelque chose de mauvais va arriver. En vérité, je pense que les mauvaises choses sont déjà en train d’arriver… et que des choses pires vont commencer à arriver.

. La semaine dernière, le ministre de l’Industrie argentin Débora Giorgi a déclaré que “tandis que l’industrie dans les principales économies mondiales montre une timide reprise qui reste en dessous des niveaux d’avant crise ou, dans certains cas, un fléchissement encore plus fort, les économies d’Amérique du Sud bénéficiant de politiques gouvernementales actives se redressent rapidement.”

Oui, cher lecteur, grâce aux “politiques gouvernementales actives” l’Argentine est un modèle pour le reste du monde. Son industrie est 10% supérieure au niveau d’avant-crise, selon le ministre.

Ce qu’elle a oublié de mentionner c’est que l’inflation est galopante, peut-être à 35% par an… une autre conséquence de “politiques gouvernementales actives.” Le ministre de l’Economie argentin Hernán Gaspar Lorenzino affirme que le pays a prouvé qu’il pouvait dépasser toutes les prévisions (et, de toute évidence, les lois de l’économie) : “Au cours des cinq dernières années, on nous a noté comme un pays en crise et on prévoyait que le pays allait imploser d’un instant à l’autre, mais cela n’est pas arrivé.”

Il aurait pu ajouter : “Du moins, pas encore.” Ou peut-être il aurait pu simplement ajouter : “mais cela n’est pas arrivé. Il aurait ensuite décrit les faits avec précision. Au lieu de cela, il a lancé un défi à la fois aux dieux et aux spéculateurs.

Mais c’est pour cela que nous vous donnons tant de conseils. L’Europe, l’Amérique et le Japon auraient pu imploser à tout moment, eux aussi, au cours des cinq dernières années. Que cela ne soit pas encore arrivé ne nous conduit pas à conclure que cela ne sera jamais le cas… mais seulement que le jour du jugement approche.

Par exemple, avez-vous jeté un coup d’oeil aux actons chinoises récemment ? Le Shanghai Index chute fortement…

Naturellement, cela pourrait ne rien vouloir dire. Ou cela pourrait signifier que le miracle économique chinois n’est pas si miraculeux que cela. Les Chinois sont des êtres humains, eux aussi… et sont soumis aux mêmes péchés et à la même stupidité que le reste de l’humanité.

Et puisqu’ils opèrent à une échelle si large, puisque la planification centrale est si prépondérante dans les décisions d’allocations de capitaux en Chine, nous pouvons en toute certitude supposer que, à un certain stade, la Chine va fortement se tromper.

Et puis arrive le “Grand Espoir Rouge” du monde développé… son soi-disant “moteur de croissance” qui maintiendra en marche le moteur de l’économie mondiale.

Les économies développées ont toutes traversé des perturbations depuis cinq ans. Et il n’y a aucune raison d’être optimiste. Alors que les politiques gouvernementales actives en Chine mettent en place une nouvelle catastrophe, des politiques gouvernementales actives aux Etats-Unis, en Europe et au Japon aggravent les anciennes catastrophes.

Nous sommes à la fin août. Les feuilles jaunies tombent des arbres fatigués par l’été… un vent frisquet souffle sur les prés jusqu’à ma véranda…

La lumière est plus basse, plus dorée… plus douce qu’en juillet…

Bientôt nous serons en septembre. Les traders seront de retour au travail. Les investisseurs rangeront leurs bermudas, rechausseront leurs lunettes et reprendront leurs réflexions.

Que découvriront-ils ? Les problèmes qui ont provoqué une crise en 2008-2009 ont-ils disparu au cours de l’été ? Les banques européennes sont-elles devenues solvables ? Les Etats-Unis ont-ils résolu leur “mur budgétaire” ? Existe-t-il un moyen pour l’Etat Providence/militaire moderne de faire une transition propre dans un monde à la croissance faible ? Qu’arrivera-t-il à la dette américaine d’une valeur de 21 100 milliards de dollars et aux dettes non financées des administrations ? Pourquoi un QE3 fonctionnerait-il mieux qu’un QE2 ou qu’un QE1 ? Et dans quel but, de toute façon, essayer de désintoxiquer une économie plombée par la dette en y injectant encore plus de crédits ?

Toutes ces questions vont sans doute conduire le pauvre investisseur à s’asseoir… à se verser un verre… et à décrocher son téléphone.

Avec les effets de l’inflation, notre pauvre homme a perdu de l’argent dans les actions depuis au moins ces 10 dernières années. S’il a fermé et ouvert des positions, s’il a été balayé par l’engouement pour Facebook ou toute autre introduction en Bourse hypermédiatisée, il est probablement encore plus déprimé et en a probablement assez de tout ça.

En outre, le petit propriétaire a également vu ses revenus diminuer. Ils ont baissé de près de 10% au cours de la dernière décennie. Selon le New York Times :

“Les Américains proches de l’âge de la retraite ont souffert de manière disproportionnée après la crise financière : non seulement la valeur de leur maison — qui avait pour but de garantir leur vieillesse — a diminué mais en plus leurs revenus ont fortement chuté.”

“Le revenu moyen des ménages pour des personnes âgées entre 55 et 64 ans est presque 10% inférieur en dollars actuels qu’il ne l’était lors du début officiel de la reprise il y a trois ans, selon un rapport récent publié par Sentier Research, une entreprise d’analyse de données spécialisée dans les données démographiques et sur les revenus.”

“A travers le pays, les Américains gagnent aujourd’hui moins qu’en juin 2009, lorsque la reprise a techniquement débuté. En juin, le revenu moyen des ménages pour la totalité des Américains était de 50 964 dollars, soit 48% inférieur par rapport à son niveau trois ans auparavant, lorsque le revenu moyen ajusté en fonction de l’inflation était de 53 508 dollars.”

“Le déclin semble encore s’aggraver lorsqu’on compare les revenus actuels à ceux de l’époque, lorsque la récession a commencé en décembre 2007. Le revenu moyen des ménages s’y élevait à 54 916 dollars, ce qui signifie que les revenus ont chuté de 7,2% depuis le dernier fléchissement de l’économie.”

Voyons…

  • L’économie mondiale connaît un ralentissement… et entre peut-être dans une période de récession mondiale.

  • Les indicateurs de “redressement” ont été largement illusoires

  • Les QE et autres efforts de “stimulus” ont été inefficaces

  • La Chine marque le pas… avec peut-être un effondrement à la clé

  • Les Etats-Unis devront faire face à un “mur budgétaire” dans quatre mois

  • L’investisseur moyen perd de l’argent dans les actions depuis 10 ans voire plus

  • La maison du propriétaire américain, son actif le plus important, a perdu de sa valeur

  • Il a également moins de revenus qu’il y a quatre ans

En réfléchissant à tout cela, l’investisseur réagira probablement ainsi :

“Vendez” dira-t-il sans doute à son courtier. “Entre aujourd’hui et la fin de l’année, je ne vois que des problèmes. Je me retire jusqu’à ce que les élections soient passées. Peut-être même jusqu’en 2013.”

Bill Bonner

Bill Bonner est le fondateur et président d'Agora Inc., une maison d'édition publiant des lettres d'information confidentielles – probablement l'une des plus brillantes au monde. Auteur de la lettre e-mail quotidienne The Daily Reckoning (450.000 lecteurs... ), il intervient également dans La Chronique Agora, directement inspirée du Daily Reckoning.

La passion de Bill Bonner pour la finance, les voyages et les grandes idées lui a permis d'engranger des succès incontestables pour son entreprise. Il a débuté en 1979, avec la publication des lettres d'information International Living et Hulbert's Financial Digest. Puis Agora Publishing a connu une croissance très importante, et s'est spécialisée dans la publication de lettres confidentielles sur la finance, la santé, le développement personnel et les voyages. Depuis le début des années 1990, Agora Publishing s'est encore développée. Le siège social est à Baltimore, mais aujourd'hui, Agora compte des bureaux à Paris, Londres, Waterford (Irlande), Melbourne, Johannesburg, Madrid et New-Delhi.

Agora compte aussi des maisons d'éditions se spécialisant dans la littérature classique et académique : Pickering & Chatto à Londres, et Les Belles Lettres à Paris.

http://la-chronique-agora.com/conseils-bill/


 

  • Mario Draghi n’assistera pas à la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole

    ▪ Toc, toc, toc !

    Il y a quelqu’un ?

    Kelkun… elkun… elkun… répond l’écho !

    C’est ainsi que semble résonner cette question dans des salles de marché apparemment désertes.

    Les professionnels que nous connaissons sont pourtant rentrés de vacances, ils sont bien présents devant leur écrans, mais leur esprit est peut-être encore ailleurs… qui sait !

    Nous n’avons jamais vu depuis 25 ans d’existence du CAC 40 de marché aussi creux (1,5 milliard d’euros ces deux dernières séances, avec ou sans la présence des opérateurs de la City, ce qui manifestement ne change rien). Pendant ce temps, les indicateurs de confiance affichaient des niveaux d’optimisme aussi proches des maxima historiques.

    Mais comme nous ne cessons de le répéter — le terme “démontrer” vous apparaîtrait un peu trop immodeste car nous ne détenons pas la vérité absolue –, il s’agit d’un optimisme de synthèse, entièrement fabriqué à coups de petites phrases et de hausses dessinées à coups de robot trader par quelques brokers qui ont tout intérêt à jouer le jeu de dupes mené par Ben Bernanke ou Mario Draghi.

    Il n’y a plus de liens entre les fondamentaux et les cours de Bourse
    Les algorithmes leur permettent de générer artificiellement de forts écarts (notamment en s’évertuant à déclencher les stops) pour maximiser leurs gains sur des stratégies visant à plumer (l’expression ne vient pas de nous, mais nous la jugeons très pertinente) les malheureux opérateurs qui tentent encore d’établir un lien entre les fondamentaux et les cours de Bourse.

    Et nous aboutissons à ce paradoxe insoluble : si un stratège s’inspire de l’actualité du jour (ou même d’extrapolations partagées par de nombreux homologues) et regarde sans réagir le CAC 40 prendre 2% en trois minutes et +4,5% à la clôture, il ne tardera pas à passer pour un idiot.

    S’il force sa nature, joue les suiveurs et agit comme un pur day-trader, il va tenter un coup de poker et acheter au plus haut. Il n’a plus qu’à prier pour que la plaisanterie dure 24 ou 48 heures de plus.

    S’il voit les cours retomber de 2 ou 3% le lendemain — pour des raisons qui pour le coup semblent évidentes pour tout le monde –, il se retrouve une fois de plus comme un idiot, et sans la moindre excuse cette fois… car qui serait assez stupide pour acheter la récession ?

    Si tout se passe bien, il sera tenté de vendre à l’approche de la prochaine résistance, à la moindre alerte sur la parité euro-dollar ou de rumeurs de conflit au Proche-Orient (une menace bien réelle).

    Immanquablement, la résistance en question sera débordée au cours du dernier quart d’heure de la séance, et notre stratège (appelez-le gérant ou investisseur individuel) se retrouve… comme un idiot.

    ▪ Bienvenue au pays de la fausse monnaie
    Un marché manipulé par des opérateurs qui travaillent en bonne intelligence avec des banques centrales qui passent leur temps à imprimer de la fausse monnaie, à soigner la dette par toujours plus de dette,
    fait effectivement passer pour des idiots l’écrasante majorité de ceux qui gèrent leur portefeuille comme s’ils devaient tenir compte d’un risque de récession économique ou d’éclatement de la Zone euro.

    Dans un marché de pur day trading orchestré par des robots ultra-rapides, il est en fait idiot de bâtir toute une stratégie impliquant de détenir des titres plus de cinq minutes… et d’utiliser un logiciel de passation d’ordres qui a un temps de réaction supérieur à cinq millisecondes.

    Tout cela, vous le connaissez par coeur à force de nous lire, nous ne vous apprenons rien… mais le marché, à force de voir quelques opérateurs tordre le bras à la tendance finit lui aussi par apprendre.

    Le marché intègre le principe du démenti quasi systématique des anticipations… de l’impossibilité de relier les cours à l’actualité du jour… de la montée en puissance du “long/short” qui consiste à vendre A pour acheter B –même si les deux actifs affichent des niveaux de risque ou des potentialités comparables. L’un se retrouve condamné à l’enfer, l’autre rejoint des régions du ciel jusqu’ici inexplorées.

    Le marché est tout près d’atteindre le point ultime où le conduit sa logique qui consiste à faire passer tout le monde pour des idiots. Les idiots se faisant de plus en plus rares, alors il ne reste plus que des singes savants qui passent leur temps à s’imiter et à s’intimider, comme les éthologues peuvent l’observer dans la nature.

    La plupart des comportements apparemment spontanés ne sont en fait que des simulacres bien rôdés d’agression ou de soumission. Le marché a simplement remplacé les singes par des robots.

    Les robots ont fait leur boulot mardi. Le CAC 40 a reperdu l’intégralité du terrain gagné la veille (-0,9%) mais les plus malins ont pu se mettre 2% de variation dans la poche.

    ▪ La place deWall Street prise en étau entre deux statistiques
    Wall Street semble au contraire scotché depuis 48 heures au contact de ses sommets annuels et des plus hauts observés depuis mai 2008.

    Les indices américains se retrouvaient pris en ciseaux ce mardi par la publication de deux statistiques contradictoires. Les prix immobiliers progressent aux Etats-Unis, non seulement en séquentiel mais également sur les douze derniers mois (+2,3%). Mais la confiance des consommateurs américains s’effondre de 65,4 vers 60,6 au mois d’août (contre 65 attendu).

    C’est la preuve que les cours de Bourse ne reflètent plus ni les anticipations conjoncturelles, ni le ressenti de la population. L’effet richesse ne fonctionne plus, sauf peut-être pour les 5% d’Américains qui détiennent désormais 80% des titres en circulation.

    Mais il est apparu hier une raison supplémentaires de limiter les initiatives à 48 heures de la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole. A la surprise générale, Mario Draghi décline l’invitation au prétexte d’un emploi du temps surchargé !

    Autant imaginer Usain Bolt zapper la finale du 100 mètres aux Jeux olympiques au prétexte qu’il a un programme d’entraînement trop intensif !

    Nous ne sommes pas loin de penser que là encore, le patron de la BCE nous prend… pour des idiots

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