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26/11/2011

Le niveau de la mer montera-t-il plus vite que prévu ?

Un article de mai 2011 mais qui est toujours plus que d'actualité puisque le niveau des mers et des océans continue de monter partout dans le monde et que les banquises continuent de fondre plus que jamais.

Nous vous rappelons que la montée des eaux est l'un des facteurs d'inversion des pôles magnétiques et géographiques terrestres.

Voir nos articles précédents sur le sujet :

Le réchauffement climatique et la montée des eaux
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2011/02/28/le-rechauffement-climatique-et-la-montee-des-eaux.html

L'inversion des pôles géomagnétiques entraînée par de brusques changements du niveau des mers
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2011/02/27/l-inversion-des-poles-geomagnetiques-entrainee-par-de-brusqu.html

Ne vous reposez donc pas pour vous préparer, et quitter au moins les bords de mer, sur les mensonges du GIEC et son Climagate qui annonce soi-disant la montée des mers en 2100, car :

1 - la montée des niveaux des mers, se fait progressivement,

2- ils ne viendront pas vous prévenir pour partir des zones dangereuses.

 

Le niveau de la mer montera-t-il plus vite que prévu ?

Le 4 mai 2011 à 17h40

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

Le Giec a été trop prudent dans ses conclusions, affirme l’Amap, qui surveille le climat des régions arctiques. La fonte des glaces, banquise et inlandsis, est plus rapide que ce que l’on pensait et pourrait induire une montée du niveau des océans de 0,90 à 1,60 mètre en 2100.

À la manière du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui conseille les pays membres de l’ONU, l’Amap (Arctic Monitoring and Assessment Programme, programme de surveillance de l’Arctique) travaille pour les voisins de l’océan Arctique : Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède. L’organisme vient de réaliser un rapport, élaboré sur la base d’études de climatologues, qui sera remis cette semaine à Hillary Clinton lors d’une réunion des représentants de ces pays le 12 mai prochain.

Ce rapport est déjà disponible (Snow, Water, Ice and Permafrost in the Arctic (SWIPA) 2011 - Executive Summary, au format PDF et en anglais, voir d'autres liens au bas de cet article). Il aboutit à des conclusions assez alarmistes. Selon lui, il faut s’attendre à la fin du siècle à une hausse du niveau des océans comprise entre 90 centimètres et 1,60 mètre. L’estimation est nettement supérieure à celle du Giec publiée en 2007 et qui indiquait entre 20 et 60 centimètres en 2100. Rappelons que le réchauffement du climat induit une hausse du niveau des mers par deux mécanismes : l’augmentation de volume des eaux superficielles due à l’élévation de température de l’eau (sa densité diminue) et fonte des grands réservoirs d’eau douce actuels, en particulier les inlandsis du Groenland et de l’Antarctique. D’après l’Amap, la régression des glaciers du Groenland aurait été quatre fois plus forte entre 2004 et 2009 que lors de la période 1995-2000.

Marée haute en 2100

Toujours selon le rapport, le Giec aurait été trop prudent dans ses estimations. Actuellement, la régression estivale de la banquise arctique (de l’eau de mer, dont la fonte ne provoque pas d’élévation du niveau de la mer) bat régulièrement des records et il est probable que l’océan Arctique sera libre de glace en été dans trente ou quarante ans, affirme le rapport. L’évolution dans les régions arctiques, où le réchauffement est plus important qu’aux latitudes plus basses, est rapide, souligne le rapport, comme on le remarque sur l’inlandsis groenlandais. La réduction annuelle de la couverture glaciaire est passée de 50 gigatonnes entre 1995 et 2000 à plus de 200 gigatonnes entre 2004 et 2008.

Ce n’est pas la première étude qui conduit à une prévision de hausse du niveau de la mer plus élevée que les pronostics du Giec. En 2009, plusieurs articles prédisaient entre 0,75 et 1,90 mètre à la fin du siècle. Très récemment, James Hansen et Makiko Sato concluent à une hausse qui pourrait aller jusqu’à 5 mètres ! Les mécanismes à l’œuvre sont en effet complexes, avec de nombreuses rétroactions, positives et négatives. Par exemple, la fonte de la neige ou de la glace accélère le réchauffement du sol qu’elle recouvrait puisqu’elle fait disparaître cette couche qui réfléchissait la lumière solaire. Ce phénomène vaut également pour la banquise, qui, par son pouvoir réflecteur, réduit l’échauffement de l’eau sous-jacente. La diminution de surface de cette banquise conduit donc à une élévation de la température de l’eau, surtout en été, ce qui, finalement, aboutit à une hausse du niveau.

Les hausses annoncées par ce rapport auraient à l’évidence des conséquences très lourdes sur la vie des populations côtières actuelles. La conférence réunissant les pays concernés aura donc un bon sujet de discussion…

 

Les régions polaires, et en particulier l'Arctique, vivent un réchauffement plus rapide que les faibles latitudes. © Amap (image extraite du rapport)
Les régions polaires, et en particulier l'Arctique, vivent un réchauffement plus rapide que les faibles latitudes. © Amap (image extraite du rapport)

Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/le-niveau-de-la-mer-montera-t-il-plus-vite-que-prevu_29962/

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