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22/02/2009

Changements cosmiques et réchauffement climatique

Nombre d'impacts du changement climatique seraient déjà "irréversibles"

Contairement à ce qui est indiqué dans cet article nous ne pourrons rien faire pour arrêter le cycle cosmique qui est en cours. Et celà risque d'aller plus vite que prévu par toutes les théories scientifiques et leurs savants calculs, car cela n'a rien à voir avec le CO2 en prime.

"Notre recherche nous persuade que les choix faits actuellement concernant les émissions de CO2 auront des retombées qui changeront irrémédiablement notre planète", déclare Susan Solomon, qui est également membre du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat. "On savait que le CO2 provenant des activités humaines et émis dans l'atmosphère peut y rester pendant des milliers d'années", remarque cette climatologue, qui poursuit : "Mais cette nouvelle étude permet de faire avancer la compréhension de la manière dont ce phénomène affecte le système climatique."

Le réchauffement de la planète est freiné par les océans qui, tel un gigantesque radiateur, absorbent une grande quantité de la chaleur de l'atmosphère, ce qui fait monter leur température et fondre les glaces arctiques et antarctiques. Non seulement cet effet va s'atténuer avec le temps mais les océans contribueront à maintenir des températures plus chaudes en dégageant la chaleur emmagasinée et ce pendant très longtemps, expliquent ces scientifiques.

CHANGEMENT DE LA PLUVIOSITÉ ET MONTÉE DU NIVEAU DES OCÉANS

Cette recherche examine les conséquences de laisser le CO2 s'accumuler dans l'atmosphère selon différents niveaux au-delà de la teneur actuelle moyenne de 385 parties par million (ppm) de CO2 et ce avant un arrêt complet de ces émissions. Avant le début de l'ère industrielle, l'atmosphère contenait seulement 280 parties par million de CO2 .

Les auteurs de ces travaux, basés sur de nombreuses mesures et plusieurs modèles informatiques, ont conclu que les preuves scientifiques étaient suffisamment solides pour d'ores et déjà quantifier certaines conséquences irréversibles du réchauffement, dont le changement de la pluviosité dans plusieurs régions-clés du globe et la montée du niveau des océans.

Laisser le CO2 atteindre de 450 à 600 ppm aurait pour conséquence, selon eux, une diminution persistante des précipitations en été comparable à la sécheresse du "Dust Bowl" en Amérique du Nord dans les années 30, en Europe du Sud, en Afrique du Nord, dans le sud-ouest des Etats-Unis, l'Afrique septentrionale et l'ouest de l'Australie.

Cette diminution des pluies qui persistera plusieurs siècles aura différentes conséquences selon les zones géographiques. Ces chercheurs citent une diminution de l'eau disponible, une plus grande fréquence des incendies, des changements de l'écosystème et une plus importante désertification.

Avec une teneur de 600 ppm de CO2, les océans monteraient de façon irréversible en moyenne de 40 centimètres à un mètre d'ici à l'an 3000 et du double si le CO2 atmosphérique atteignait 1 000 ppm, selon ces scientifiques.

Cette étude est publiée le jour même où le président Barack Obama a annoncé plusieurs décisions inversant la politique de son prédécesseur et qui visent à lutter sérieusement contre le réchauffement. Il a notamment demandé un réexamen immédiat du rejet par l'administration Bush de la décision de la Californie d'imposer des normes plus strictes que celles de l'Etat fédéral pour réduire les émissions de CO2 des automobiles.

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/01/27/nombre-d...

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