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« Comment douter que l'homme soit un être magnétique ? » Interview du Professeur Yves Rocard

Ainsi vous savez que nous avons tous la capacité de magnétiser et de soigner notre prochain.

Il suffit de l'accepter, d'en prendre conscience, d'apprendre à magnétiser et de passer à l'action.

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Interview du Professeur Yves Rocard

« Comment douter que l’homme soit un être magnétique ? »
Jean-Pierre Perraud a rencontré le professeur Yves Rocard à trois reprises, entre 1984 et 1989. Il a bien voulu rassembler les notes qu’il a prises au cours de ces trois entrevues et les synthétiser sous la forme de l’interview suivante. Il s’agit donc d’une publication posthume de propos tenus par le professeur de son vivant. Comme on le verra, les déclarationsdu professeur, qui sont recoupées par divers ouvrages et articles qu’il a publiés de son vivant, constituent une validation scientifique sans réserve du magnétisme.


Jean-PierrePerraud — Vous avez attendu d’être à la retraite pour prendre publiquement position sur des phénomènes autant controversés que la sourcellerie, la radiesthésie et le magnétisme, sur lequels « l'établissement » scientifique a toujours jeté l’anathème et qu’il a qualifiés de charlatanisme et d’obscurantisme. Pourquoi ?


Yves Rocard — Vous connaissez l’expression latine : Est modus in rebus, qui signifie « il y a une mesure dans les choses ». L’excès en tout est un défaut. L’électromagnétisme est un phénomène parfaitement connu des physiciens. Les forces électromagnétiques sont partout, ce sont elles qui induisent les champs gravitationnels qui règlent la marche des planètes mais aussi celle des électrons. Aucun objet spatial, du plus grand au plus petit, n’échappe à la loi de l’attractionrépulsion, principe de base de l’électromagnétisme. En outre, l’homme, en découvrant, il y a près de 3000 ans, les aimants naturels, posa, certes de manière empirique et approximative, les lois fondamentales de l’électromagnétisme. Les Grecs connaissaient les aimants naturels. Il s’agissait de minéraux qu’ils trouvaient dans la région de Magnésie et dont le constituant principal était la magnétite, Fe3 O4 (oxyde de fer). On sait aujourd’hui que la magnétite est présente sous forme d’oligo-éléments chez tous les êtres vivants, y compris les plantes. Lucrèce a décrit dans son De Natura rerum les propriétés attractives et répulsives des aimants et Pline l’Ancien attachait à leurs effets une croyance superstitieuse, d’origine divine et il pensait qu’ils pouvaient guérir.

Savez-vous que la première application de l’aimant à la boussole est généralement attribuée aux Chinois ? Vers l’année 1200 de notre ère a été décrite une boussole réalisée au moyen d’aiguilles de fer aimantées. Dans son célèbre De Magnete, William Gilbert, en 1600, décrit la façon d’accroître la force d’attraction des aimants en disposant à leur surface des nez polaires en fer doux. Il fallut attendre 1820 et la fameuse expérience d’Œrsted pour créer un champ magnétique au moyen d’un courant électrique.

Jean-Pierre Perraud — Ce que vous dites du magnétisme est connu du plus grand nombre. Les propriétés des aimants et les forces électromagnétiques sont enseignées dans les écoles. Personne ne remet en cause le phénomène électromagnétique et la loi physique qui le décrit. En revanche, comme vous le savez, professeur, la plupart des scientifiques récusent que l’homme ait lui aussi des propriétés et des pouvoirs électromagnétiques. Bref, ils récusent que l’homme puisse être magnétiseur.

Yves Rocard — Contrairement à ce que vous dites, peu de scientifiques savent que les cellules de l’être humain renferment des cristaux de magnétite, ce qui a été mis en évidence par deux biologistes américains, les docteurs Gould et Kirschvink. J’ai moi-même rencontré Gould et Kirschvink et pris connaissance de leurs travaux. Leur découverte est stupéfiante : ils ont trouvé, dans le cerveau et le cou des pigeons, dans la tête des baleines, des orques, des dauphins mais aussi sur le ventre des abeilles et de la plupart des insectes, des petits cristaux de magnétite et de silicium qui valent chacun un dixième de micro-cube. Quant à l’homme, le biologiste anglais Baker a identifié chez lui, en disséquant des cadavres et en les réduisant en cendres, des petits amas de magnétite. Il a même réussi à les localiser, chez l’homme, dans les arcades sourcilières et les articulations. Ces découvertes sont indiscutables. Elles ont été faites par de vrais biologistes avec de vrais microscopes. De plus elles ouvrent le champ de l’expérimentation et de la connaissance de phénomènes que certains qualifient à tort de « paranormaux » et d’autres de « pataphysique », voire de sorcellerie médiévale. Le magnétisme organique est aujourd’hui un fait scientifique avéré. Les travaux de Gould et Kirschvink et ceux de Baker ont levé tout doute et toute suspicion sur ce sujet.

Jean-Pierre Perraud — Comment des cristaux de magnétite et de silicium peuvent-ils induire des champs magnétiques au sein d’un organisme ?

Yves Rocard — Il faut tout d’abord comprendre et admettre que, si nous avons tous de ces cristaux, nous n’en avons pas tous, hélas, en égales quantités. Certains individus possèdent une quantité de ferromagnétite supérieure à la moyenne. Vous pouvez dire que ceux-là sont magnétiseurs, sourciers, radiesthésistes. Peu importe le nom. Mais il est indiscutable qu’ils ont une capacité à capter ou à émettre un champ électromagnétique. J’ai suivi de nombreux sourciers, je les ai vus opérer. Leur pouvoir est réel. J’ai écrit que les sourciers, avant de trouver l’eau, détectaient d’abord la différence de potentiel magnétique qui existe entre un sol qui contient de l’eau et celui qui n’en contient pas. Le sourcier est très sensible à ce déséquilibre magnétique qui fera tourner son pendule ou sa baguette de coudrier plus à gauche ou plus à droite. Les sourciers ne se trompent que très rarement et les indications qu’ils donnent sur la nature des sols et sur l’eau qu’ils peuvent contenir sont exactes neuf fois sur dix. Je l’ai vérifié moi-même comme j’ai pu vérifier le pouvoir de momification des magnétiseurs sur des fruits ou de la viande crue qui se dessèchent en quelques jours.

Quant au silicium, je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’il est, après l’oxygène, l’élément le plus répandu à la surface de la Terre. Tout le monde minéral contient du silicium. Le silicium a permis l’élaboration des lois fondamentales de la cristallographie, dont les multiples applications ont permis des avancées scientifiques spectaculaires dans des domaines aussi différents que la biochimie moléculaire, la médecine, les télécommunications, les lasers, les ordinateurs, etc. Gould et Kirschvink ont constaté que l’A.D.N. cristallisait toujours en ferromagnétite et en silicium. Cette découverte est capitale car elle s’applique au vivant, au biologique en général. Le lien organique qui relie le minéral au vivant, végétal et humain, est ainsi parfaitement établi.

Jean-Pierre Perraud — Quels rapports, voyez-vous entre les trois règnes, minéral, végétal et animal et le magnétisme ?

Yves Rocard — Sans la ferromagnétite et sans le silicium, la Terre serait une planète morte et muette. Pourquoi ? Tout simplement parce que la ferromagnétite et le silicium sont les catalyseurs qui ont, comme l’oxygène et l’hydrogène, présidé à l’apparition de la vie sur la Terre. Les champs électromagnétiques sont générateurs d’énergie et l’énergie est la force vitale qui anime, je l’ai dit, les planètes et les électrons mais aussi les cellules. Il faut rendre hommage à deux grands savants, Louis-Claude Vincent et le prix Nobel Fröhlich. Ils ont tous les deux montré les propriétés diélectriques et électromagnétiques des cellules. Louis-Claude Vincent, par ses travaux sur le pH et le rH, a expliqué comment se crée un champ électromagnétique au sein de la cellule par auto-électrolyse des sérums intra et extra-cellulaires. D’un côté, des cations alcalins, de l’autre des anions acides qui créent une différence de potentiel à la surface des membranes cellulaires générant un excédent d’ions de potassium producteurs d’électrons chargés électromagnétiquement. Fröhlich, de son côté, a montré les propriétés dipolaires des membranes cellulaires qui sont capables d’élaborer une double couche électrique à leur surface, correspondant à une intensité de champ de 100000 volts par cm. Comment douter alors que l’homme soit électrique et magnétique puisque les biophysiciens le démontrent ? Les liens structurels et organiques qui unissent la ferromagnétite au silicium trouvent leur explication dans les propriétés et l’activité simultanée de ces deux minéraux. La ferromagnétite émet un champ électromagnétique énergétique, les cristaux de silicium captent ce champ électromagnétique, le canalisent, le transforment et le distribuent, aux bonnes fréquences retenues, aux appareils ou aux systèmes biologiques qui les utilisent ensuite selon leurs besoins. La biologie moderne a démontré que l’être humain est constitué de millions de réseaux cristallins : système hydrolymphatique, système osseux, système cellulaire, etc. Tout le système cellulaire et l’A.D.N. qui le compose, cristallise, je l’ai dit, en silicium et en ferromagnétite. Le silicium cellulaire agit comme un poste récepteur des ondes électromagnétiques émises par la ferromagnétite cellulaire qu’il transforme, adapte et transmet ensuite aux cellules sous forme d’énergie ou d’information, ce qui est la même chose.


Jean-Pierre Perraud — Pensez-vous, professeur, qu’il existe des lignées de sourciers, de radiesthésistes et de magnétiseurs, comme il existe des lignées d’artistes, de médecins ou d’avocats ?

Yves Rocard — Vous savez, le sens magnétique est comme le sens musical. Un musicien finira toujours par exprimer son art. Je crois que c’est un peu la même chose chez les individus qui ont le sens magnétique sinon le don magnétique. Encore qu’il ne soit pas tout à fait impropre de parler de don magnétique ou radiesthésique. Je vous ai dit que j’ai vu des magnétiseurs momifier des fruits, de la viande ou du poisson. Autant de choses que je n’arrive pas à faire, après pourtant bien des essais. De même, j’ai vu plusieurs radiesthésistes chercher au pendule des personnes disparues, à partir de photos ou d’objets qui leur appartenaient, parvenir à localiser ces personnes dans un périmètre d’une grande précision. Vous savez bien que la gendarmerie travaille souvent avec les radiesthésistes. Téléphonez au ministère de l’Intérieur, vous serez surpris… Quant à la transmission du don de parents à enfants, il y a effectivement des familles de sourciers et de guérisseurs. Un membre, masculin ou féminin, possède le sens magnétique et le transmet au descendant qui, très tôt, présente des dispositions naturelles et ainsi de suite. Cela a toujours été ainsi depuis la nuit des temps. D’ailleurs était proclamé sorcier ou chef de la tribu celui qui était le mieux à même de prévoir ce qui était bon ou mauvais pour la tribu. Vous savez que les aristocrates et les rois de France, depuis l’époque mérovingienne, étaient élus, s’ils étaient capables de guérir les Comment douter alors que l’homme soit électrique et magnétique puisque les biophysiciens le démontrent ? écrouelles par la seule imposition des mains et le toucher, comme le font aujourd’hui les magnétiseurs. On dit que Louis XIV a été le dernier roi de France à subir l’épreuve des écrouelles. Giscard d’Estaing eût été bien inspiré de rétablir les écrouelles, peut-être que son sens magnétique eût été meilleur que son sens politique et musical surtout quand il joue de l’accordéon.


Jean-Pierre Perraud — Vous croyez donc au pouvoir de guérir des guérisseurs ?

Yves Rocard — Les guérisseurs continuent bien évidemment de guérir ce qu’ils ont toujours guéri : les zonas, les verrues, les brûlures, certains eczémas, certaines maladies de peau, certaines douleurs et la plupart des troubles fonctionnels et nerveux. Quant aux maladies infectieuses et cancéreuses, elles ne relèvent pas de la thérapeutique du magnétiseur, même si, parfois, celle-ci peut les soulager. Les champs magnétiques qu’il émet ne sont pas assez puissants. D’ailleurs, à part la fameuse machine Priore — un électrophysicien bordelais — peu d’expériences en France ont été faites sur l’activité thérapeutique des ondes magnétiques. Priore a payé le prix fort pour avoir voulu se mêler de médecine et de thérapeutique. Les scientifiques et l’Ordre des médecins lui sont tombés sur le poil. Priore et sa machine ont disparu. Il est vrai que cela se passait juste après la guerre, époque qui annonçait le règne de la chimie tous azimuts. Je suis intimement convaincu que Priore a découvert des propriétés intéressantes des ondes électromagnétiques dans le domaine de la thérapeutique. De grands scientifiques comme Alfred Kastler et le biologiste anglais Pantrezel, qui suivirent Priore dans ses expériences, en étaient convaincus. D’ailleurs pourquoi e

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27/10/2012 | Lien permanent

Des guerres civiles en préparation en France et en Europe pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres !

Le conflit Israélo-Paslestinien transporté bientôt en Europe ?

Grandes manoeuvres Juives de séduction à l'égard de l'extrême droite Européenne

 

TERRE ET PEUPLE MAGAZINE - Terre et Peuple Magazine n°44- Eté 2010


Lundi, 05 Juillet 2010 20:21

Au sein de la communauté juive, beaucoup s’inquiètent des sombres perspectives qui s’offrent à elle. En Israël, où l’évolution démographique, compte-tenu des différences de taux de natalité chez les Juifs et chez les Arabes, va donner arithmétiquement à ces derniers, à Qu’adviendra-t-il le jour où cette masse se révoltera violemment ? La situation est tout aussi inquiétante en ce qui concerne la diaspora : en France et dans bien d’autres pays où l’immigration arabo-musulmane progresse sans cesse, les Juifs ressentent un sentiment d’insécurité. A juste titre car ils peuvent s’attendre à courir de graves dangers si l’impact du conflit du Proche-Orient met le feu aux  poudres à l’échelle de la planète, la communauté juive devenant alors la cible de règlements de compte sanglants. Face à ces menaces, qui ne relèvent en rien de la science fiction, certains milieux juifs ont le souci, pour renforcer leur potentiel “militaire” d’autodéfense, de faire flèche de tout bois, y compris en essayant de trouver des alliés – ou plutôt des troupes  supplétives, de style “harkis” – au sein de l’extrême droite européenne. En utilisant un argument simple mais efficace auprès des naïfs : tous ceux qui ont à faire face à la menace arabo-musulmane doivent s’unir à travers le monde, en oubliant d’éventuels griefs qui sont désormais d’importance secondaire.


La stratégie est ancienne. Ceux qui ont vécu l’époque de la guerre d’Algérie peuvent se souvenir de certains faits révélateurs : le soutien apporté par Jean-Marie Le Pen à l’expédition de Suez, à laquelle il participa et qui fut montée pour aider Israël contre l’Egypte ; le rôle, dans le camp “Algérie française”, de Jacques Soustelle, par ailleurs président de l’Alliance France-Israël ; la participation active (et efficace) à l’OAS de Juifs pieds-noirs. Aujourd’hui, avec la présence massive d’immigrés d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire, l’argument de “l’union sacrée” entre Juifs et Européens a pris un poids nouveau (d’autant plus nécessaire qu’après la “grosse bavure” contre les navires cherchant à gagner Gaza Israël bat le rappel de ses fidèles). Cet argument est mis en avant par des gens dont certains sont déjà bien connus au sein de l’extrême droite européenne et dont d’autres méritent de l’être. Car leurs éventuelles dupes doivent être mises en garde. Passons rapidement sur les plumitifs. Après les ouvrages (par ailleurs bien documentés) d’Alexandre del Valle (pseudonyme), qui lui permirent d’être bien accueilli dans divers cercles d’extrême droite (jusqu’au jour où l’on apprit qu’il était invité à prendre la parole aux réunions du B’naï B’rith…), après La nouvelle question juive de Guillaume Faye (2007), qui sema la consternation chez ses plus vieux amis, après le soutien constant apporté à Israël par une presse dite “de droite” – dont le fleuron est sans doute Valeurs actuelles, sous la houlette d’un François d’Orcival qui cherche depuis si longtemps à faire oublier ses engagements de jeunesse une offensive d’une tout autre ampleur est désormais engagée. Il s’agit de l’opération Zemmour. Ce journaliste, qui a participé le 13 février 2002, avec Michel Gurfinkiel (de Valeurs actuelles), à une réunion de la loge “France” du B’naï B’rith, est une plume vedette du Figaro et un chroniqueur quotidien très écouté de RTL. Il a le grand mérite d’énoncer sans complexe quelques vérités simples concernant l’immigrationinvasion.Par exemple, dans Petit frère (un roman axé sur l’assassinat d’un jeune juif par un jeune arabe, ami d’enfance), il décrit ainsi la France : “Un pays d’Arabes et de Noirs. Des millions et des millions. Ils tirent la France vers le bas. Avec eux, on devient un pays du tiers-monde. Les Français ont peur d’eux. Ils n’osent plus rien leur dire”. Ce qu’il résume par une formule-choc : “Nous vivons la fin de l’empire romain” (Actualité juive, 9 novembre 2006). Tout cela est évidemment bien vu et il est utile de le dire. Mais…


La bonne question est : pour qui, pour quoi roule Zemmour ?


Il rappelle volontiers ses origines : “Mes ancêtres étaient des Juifs berbères” (RMC, 7 janvier 2008). Sa famille séfarade installée en France lors de la guerre d’Algérie, il a vécu son enfance et sa jeunesse à Drancy au coeur de la communauté juive locale, en faisant toutes ses études dans des établissements confessionnels donnant une éducation juive traditionnelle.


Il a appliqué le principe d’endogamie, vital pour toute communauté, en épousant une séfarade, Mylène Chichportich. Il ne cache pas ses liens sentimentaux forts avec sa communauté d’origine (ce qui est bien normal). Lorsque a couru le bruit que ses déclarations fracassantes allaient provoquer sa déchéance professionnelle, on a vu se mobiliser beaucoup de gens, en particulier sur le net, pour signer des pétitions de soutien en sa faveur. Est-ce pour cette raison que Zemmour n’a subi finalement aucun ennui ? Nous n’aurons pas la naïveté de le croire. Nous pensons qu’il y a une “opération Zemmour destinée à susciter au sein de la droite de la droite une sympathie pour le message qu’incarne Zemmour : face à l’immigration-invasion, union sacrée des Européens, des Américains et des Juifs (Israël étant “le bastion de l’Occident” face à l’islam, qu’il faut donc soutenir inconditionnellement).


Ficelle assez grosse, qu’a raison de pointer du doigt Henry de Lesquen : “Zemmour est la sucrette qui fait passer le poison de l’idéologie dominante. (…) Il est devenu une « icône » pour la droite de la droite, pour une foule de braves gens qui s’imaginent sans doute que le salut vient encore aujourd’hui des juifs, comme il y a 2 000 ans”. Qui en profite ? “Le système dans son ensemble, qui a missionné le berger Zemmour pour conduire les brebis de la droite dans les filets du politiquement correct” (La voix des Français, mai 2010).


Sur le plan purement politique, l’opération de séduction fonctionne bien. Assurée par des relais au sein de mouvements d’extrême droite. Ainsi Fernand Cortès, tête de liste dans l’Aude d’une Ligue cache sexe du Bloc Identitaire aux dernières élections régionales a signé la pétition “Raison garder” lancée par des sionistes “de droite”. Il explique ainsi la position du Bloc Identitaire : “Ses relations avec la communauté juive sont bonnes (je suis bien placé pour en parler car je suis à l’origine de leur développement) et elles deviennent excellentes car de très nombreux Juifs deviennent sympathisants du BI et le soutiennent résolument”. Interrogée par des militants au sujet de cette déclaration, la direction du Bloc est restée muette. Qui ne dit mot consent…


Au Front National, Marine Le Pen, elle, a annoncé la couleur : elle est membre du groupe Europe-Israël au Parlement européen, a souhaité (en vain jusqu’à présent) faire pèlerinage en Israël et, si l’on en croit Marc George, ex-secrétaire général d’Egalité et Réconciliation, le mouvement d’Alain Soral, celui-ci a mis en contact Marine avec Gilles-William Goldnadel, ultra-sioniste et “agent israélien notoire” (Rivarol, 14 mai 2010). Quant à Bernard Antony – brouillé avec le FN en raison de certaines prises de position de Marine – il n’a jamais caché qu’en tant que chrétien il était fondamentalement attaché aux sources juives du christianisme – ce qui est parfaitement logique.


Le plus important n’est sans doute pas là. Il est dans le travail d’influence mené par certains agents d’Israël dont le prototype est un certain Patrick Brinkmann. Celui-ci, officiellement citoyen germano-suédois, dispose de fonds très importants censés provenir de sa (grosse) fortune personnelle…


Il a commencé par bien cacher son jeu. Après avoir assisté à la Table Ronde de Terre&Peuple en 2006 et s’être déclaré très favorablement impressionné par cette réunion, Brinkmann avait manifesté la volonté de créer une structure de liaison et de coordination entre le plus grand nombre possible de mouvements identitaires européens, baptisée Kontinent Europa Stiftung (“Fondation Continent Europe”), qui devait prendre l’initiative d’activités internationales axées sur l’identité européenne (voir Terre&Peuple Magazine, n° 32, été 2007). Cette initiative parut tout à fait sympathique et fut donc approuvée par Terre et Peuple, en France, le Thule-Seminar en Allemagne, TierrayPueblo en Espagne. Mais lorsque les dirigeants de ces mouvements proposèrent d’organiser une première rencontre européenne destinée à faire connaître la KES, Brinkmann tergiversa longuement. Tout en manifestant progressivement, en contradiction avec ses premières déclarations, des prises de position tellement ambiguës qu’on pouvait se poser des questions sur ses véritables motivations.


Si bien que Pierre Vial (Terre et Peuple) et Pierre Krebs (Thule-Seminar) décidèrent de rompre leurs relations avec lui. Tout s’éclaira récemment lorsque Brinkmann annonça son intention de financer largement, en Allemagne, certaines campagnes électorales de mouvements “de droite” très hostiles à l’islam, à condition que les organisations profitant de ses largesses affichent leur soutien à Israël. Il a explicité son point de vue en déclarant à une agence de presse : “Notre culture européenne est judéo-chrétienne (…) C’est une chance que le destin des juifs et des chrétiens soit entrelacé (…) J’ai visité Israël, je suis allé à Yad Vashem non comme un touriste mais pour pleurer. (…) Le judaïsme va de pair avec la culture européenne”. Dans la foulée, il a annoncé qu’il organisait pour 2011 un “pèlerinage européen” à Jérusalem, car il faut “une entente entre l’Europe et Israël pour leur survie”. Brinkmann a noué des rapports suivis avec les animateurs de mouvements d’extrême droite dans divers pays (entre autres, en Autriche et en Espagne, comme cela vient d’être révélé dans ce pays par une revue à grand tirage qui est l’équivalent de Play-boy…), en annonçant vouloir financer leurs campagnes électorales (il a la réputation d’être riche, mais on peut se demander quelle est la véritable origine de ces fonds…). Quel sera, pour ces mouvements, le prix politique à payer ?


Car certains mouvements dits “populistes”, dont les succès électoraux révèlent – et c’est une très bonne chose en soi – une volonté populaire de résister à l’invasion immigrée, se révèlent par ailleurs très perméables à l’influence sioniste. Aux Pays-Bas, le Parti pour la Liberté est en constante progression aux élections. Son chef, Geert Wilders, est allé prêcher aux États-Unis en faveur d’une “alliance des patriotes face à la montée du péril islamiste”. Il a déclaré à New-York en novembre 2009 : “Je viens en Amérique avec une mission. (…) Je soutiens Israël (…) parce que c’est notre première ligne de défense? (…) J’ai vécu dans ce pays et je l’ai visité des douzaines de fois (…) Israël est un phare, une lumière dans l’obscurité de l’Orient, la seule démocratie. La guerre contre Israël est une guerre contre l’Occident”.


Bien entendu ce message a été abondamment relayé en France, sur internet, par les sites sionistes, qui font le forcing pour convaincre les identitaires européens de faire “l’union sacrée”.
Parfois en des termes inouïs, qui devraient normalement tomber sous le coup de la loi (mais…). Ainsi, un fou furieux utilisant le pseudo (transparent pour un séfarade) de Charles Dalger appelle au massacre de ceux qu’il appelle les “nazislamiste” (un terme, repris par d’autres agitateurs, dont le caractère obsessionnel est révélateur).


Par ailleurs il y aurait beaucoup à dire sur les relations de chefs de mouvements d’extrême droite, en Autriche, en Italie, au Danemark avec des agents d’influence sioniste.

Soyons bien clairs : est évidente, indiscutable, impérative la nécessité de lutter par tous les moyens contre l’invasion-immigration et nous mettons toute notre énergie dans ce combat pour l’identité et la survie des peuples européens. Mais en étant lucides. Et donc en refusant de nous laisser piéger et manipuler pour servir de troupes d’appoint pour la défense des intérêts juifs, c’est-à-dire une cause qui, légitimement, est celle des Juifs mais qui n’est donc pas la nôtre.


PIERRE VIAL

http://www.terreetpeuple.com/terre-et-peuple-magazine/terre-et-peuple-magazine-n44-ete-2010/grandes-manoeuvres-juives-de-seduction-a-l-egard-de-l-extreme-droite-europeenne.html

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15/07/2010 | Lien permanent

Les fabricants des vaccins et l'immunité juridique

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Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d'obtenir l'immunité juridique

dimanche 26 juillet 2009 par Reprise d'article.

By F. William Engdahl

Global Research, July 19, 2009

Traduction : Laurence Kalafatides

La secrétaire d'Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré - de 7 milliards de dollars - pour la fabrication du vaccin qui devra être mis sur le marché à l'automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un programme sous-jacent à l'officielle et hystérique campagne de l'OMS destinée a élever la prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?

Tout d'abord, ni l'OMS ni le CDC ni aucune instance scientifique n'a produit de preuve quant à l'existence de ce nouveau virus H1N1, virus qui devrait être isolé, caractérisé et photographié par un microscope électronique en vertu des procédures scientifiques habituelles lorsqu'il existe un danger de pandémie.

L'actuelle panique provoquée par campagne officielle sur les dangers supposés de la grippe porcine prend des allures de roman de science-fiction Orwellien. Le décret signé par Sebelius accorde l'immunité à ceux qui fabriquent le vaccin contre la grippe porcine conformément aux dispositions de la loi 2006 sur les urgences de santé publique.

Un SAGE peu sage

Sur recommandation du « Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale » à l'Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) à Genève, l'OMS a déclaré que le H1N1 était en phase 6 , stade de la pandémie, activant ainsi un programme d'ugence qui pourrait être mis en place même dans des pays comme l'Allemagne où les cas « supposés » de contamination au H1N1 se comptent sur les doigts d'une seule main.

Depuis 2005, le directeur (1) du SAGE ( Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l'OMS ) est le Docteur David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du gouvernement britannique. Dans les années 80, le Dr Salisbury a été sévèrement critiqué pour avoir mené une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR ( rougeole-oréillon-rubéole ) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré du marché japonais après que des effets secondaires aient été constatés chez de nombreux enfants vaccinés. Le gouvernement japonais a été obligé de payer d'importantes indemnités aux victimes. En Suède, le vaccin ROR de GlaxoSmithKline fut retiré de la circulation après que des scientifiques aient établi le liens entre le vaccin et la maladie de Crohn. Apparemment ces éléments n'ont guère perturbé le directeur du groupe SAGE de l'OMS, le Dr Salisbury

Selon un chercheur britannique indépendant, Alan Golding qui a obtenu les documents sur ce cas, en 1986, Trivirix, un vaccin combiné ROR contenant une souche vaccinale d'oreillons Urabe AM-9 fut introduit au Canada en remplacement du MMR I. Les inquiétudes concernant l'introduction de ce vaccin en Grande-Bretagne ont été consignées le 26 juin, dans le compte rendu du Groupe de liaison pour le « Groupe de travail de l'Association des pédiatres britanniques » et le « Comité sur la vaccination et l'immunisation ». Inquiétudes fondées car les rapports ont mis en évidence une augmentation de méningites aseptique chez les individus vaccinés. Tous les vaccins ROR contenant la souche Urabe ont été retiré du marché canadien en 1988, c'est à dire bien avant que les vaccins contenant cette souche soient homologués par le Ministère de la santé britannique et utilisé au Royaume-Uni.

Les rapports ajoutent que Smith-Kline & French, devenue Smith-Kline-Beecham et qui à l'époque étaient impliqués dans la production anglaise, étaient préoccupés par les questions de sécurité et hésitaient à demander une licence britannique pour leur vaccins contenant la souche Urabe. Leurs préoccupations concernant les possibles préjudices d'un de leurs produits sur les enfants, les conduisit à demander au gouvernement britannique de les garantir contre toute action en justice résultant d'un dommage lié au vaccin. Sur les conseils du Dr Salisbury et des représentants du ministère de la santé, le gouvernement britannique, enthousiaste à l'idée d'obtenir des vaccins bon marché, donna son accord.

Aujourd'hui, le même Dr Salisbury promeut l'usage du vaccin, non testé, H1N1 également produit par la même entreprise qui s'appelle maintenant, GlaxoSmithKline.

La dernière intox sur la grippe porcine

C'est en 1976, que le gouvernement des USA fut confronté pour la dernière fois à un nouveau virus de grippe porcine. Il y eut une campagne nationale de vaccination à la suite de laquelle des milliers de personnes ont demandé des dommages et intérêts alléguant qu'elles avaient subi des effets secondaire dus à la vaccination.

Cette fois-ci le gouvernement a pris des mesures pour empêcher tout procès intenté par les milliers de citoyens américains qui souffriront des sévères complications dues aux vaccins non testés.

L'histoire s'assombrit maintenant que l'Administration Obama a signé le document conférant l'immunité en cas de poursuites judiciaires. La FDA ( Food and Drug Administration ) américaine et les autorités sanitaires au Royaume-Uni ont décidé de laisser  l'industrie pharmaceutique introduire sur le marché les vaccins sans que leurs possibles effets secondaires ne soient évalués. Les premières doses de vaccins seront délivrées au public avant que leur innocuité et leur efficacité ne soit avérées. Les vaccins non testé sont délivrés en deux doses. Une des marques de vaccin contiendrait un additif chimique - adjuvant - afin de renforcer l'effet, augmentant dramatiquement le potentiel d'effets secondaires.

Les enfants seront en première ligne et pourraient être vaccinés un mois avant que les résultats des essais ne soient connus. En Grande-Bretagne, les services de santé du gouvernement se sont préparés pour un scénario qui prévoit, durant l'hivers, 65 000 décès dont plusieurs milliers d'enfants. Le gouvernement britannique a commandé 132 millions de doses de vaccins aux fabricants Baxter et GlaxoSmithKline qui ,dans la perspective d'une pandémie, ont obtenu par avance une licence pour trois « bases » de vaccins, alors même que l'OMS et les épidémiologistes nous disent que nous ne pouvons pas nous préparer à l'avance du fait d'une possible et inquiétante mutation de l'actuel et si peu dangereux H1N1.

Curieusement, un an avant que le premier cas de la prétendue grippe porcine ne soit décelé, la plus grande firme pharmaceutique Baxter, a déposé un brevet pour un vaccin contre le H1N1 : Brevet US 2009/0060950 A1 qui stipule « la composition ou vaccin composé de plus d'un antigène ... comme la grippe A et B en particulier prélevé sur un ou plus des types humains de H1N1, H2N2, H3N2, H5N1, H7N7, H1N2, H9N2, H7N2, H7N3, H10N7, de grippe porcine H1N1, H1N2, H3N1 and H3N2 sous-type, de la grippe du chien ou du cheval H7N7, H3N8 sous-type ou de la grippe aviaire H5N1, H7N2, H1N7, H7N3, H13N6, H5N9, H11N6, H3N8, H9N2, H5N2, H4N8, H10N7, H2N2, H8N4, H14N5, H6N5, H12N5 sous-type."

La demande de brevet précise : « des adjuvants appropriés peuvent être choisis à partir de gels minéraux, d'hydroxyde d'aluminium, d'agents de surface, de lysolecithin, de pluronic polyols, de polyanions, ou d'émulsions d'eau et huile. Bien sûr la sélection de d'adjuvant  dépend de l'utilisation. Par exemple la toxicité dépend de l'organisme auquel le produit est destiné et peut varier d'une toxicité nulle à une toxicité élevée. »

En l'absence de toute responsabilité juridique se pourrait-il que Baxter se prépare à vendre des millions de doses de vaccins contenant un adjuvant hautement toxique tel que l'hydroxyde d'aluminium ? Il serait peut-être temps de demander à tous les responsables de l'OMS, du SAGE, du CDC et des membres de l'Administration Obama, d'être les premiers à se faire inoculer la dose entière de vaccin H1N1 qui sera distribuée au public. Nous devrions ajouter à la liste des premiers vaccinés, tous les membres du Congrès qui ont voté l'allocation d'urgence de 7 milliards de dollars et qui ont entériné l'immunité accordée aux firmes pharmaceutiques dans l'éventualités de procès. La population n'a pas à servir de cobaye pour les essais d'un nouveau vaccin. Nous pourrons observer les résultats. Le même principe doit s'appliquer à tous les gouvernements et organismes de santé qui demandent à leurs citoyens d'expérimenter les vaccins H1N1 de GlaxoSmithKline ou de Baxter, afin de vérifier leur innocuité.


Et l'OMS cessa de surveiller le H1N1

Un autre élément indique, qu'avec ce scénario alarmiste de l'OMS, on nous prend pour des imbéciles. L'OMS elle même, l'organisation mondiale chargée de surveiller les foyers de ce que l'on nomme pandémies, voire même « pandémies mondiale » ( sic ) vient juste de décider d'arrêter le suivi de l'évolution de la grippe porcine ( ou de virus H1N1 comme on préfère l'appeler maintenant afin de ne pas froisser les producteur de porcs)

Dans une note d'information, déroutante, postée sur son site web, l'Organisation Mondiale de la Santé indique qu'il n'est plus nécessaire de recenser les cas de H1N1. La dernière mise à jour de l'OMS, en date du 6 juillet, indique 94 512 cas confirmés dans 122 pays, dont 429 décès. Apparemment l'OMS affirme que le nombre de cas confirmés en laboratoire est insignifiant. La note précise que les pays continueront à notifier les premiers cas confirmés. il est également indiqué que les pays doivent suivre les groupes de cas graves ou mortels qui peuvent indiquer une mutation du virus vers une forme létale. Il est dit qu'il faut « être vigilant » en cas d'augmentation d'absentéisme scolaire ou d'augmentation du nombre de consultation dans les services d'urgences.

Le « Centre de contrôle et de prévention des maladies »( CDC ) d'Atlanta est d'accord avec l'OMS pour arrêter le décompte. Le Docteur Michael T. Osterholm, directeur du « Centre de recherche sur les maladie infectieuses de l'Université du Minnesota », admet que les tests existants pour confirmer le H1N1 sont empiriques et peu sûrs et affirme : « de mauvaises mesures sont pires que pas de mesures du tout ». Ainsi l'OMS a décidé de supprimer les tests qui de toutes façons ne permettent pas de déterminer scientifiquement qui est atteint du H1N1 et qui ne l'est pas. Et ainsi ils ont décidé de supprimer le décompte des résultats des tests, mais aussi des cas de grippe H1N1, avec pour tout commentaire : « nous présumons que presque tous les cas sont des cas de grippe porcine H1N1 ». Et c'set sur des bases aussi scientifiques que celles-là que nous devons faire vacciner nos jeunes ? Stop là ... pas avec nos enfants.

Source : http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4163

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27/07/2009 | Lien permanent

La Syrie et la Russie sont-elles plus démocratiques que les États-Unis ?

La Syrie et la Russie sont-elles plus démocratiques que les États-Unis ?

Harrison Koehli
Sott.net
dim., 25 oct. 2015 19:05 UTC

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© SANA / Reuters
Le Président de la Syrie Bachar el-Assad

« Assad est un dictateur ». J'entends beaucoup cette phrase : aux infos, lors de conversations personnelles avec des gens et dans la bouche des auditeurs de l'émission de radio que je coanime. Mais je suis toujours décontenancé à chaque fois que je l'entends. Pour être totalement honnête, je crois que je devrais démarrer avec une abomination : je ne pense pas nécessairement qu'un dictateur soit une mauvaise chose. Prenez le temps de vous calmer avant que je ne poursuive.

Le mot « dictateur » vient de la Rome antique, où la fonction de dictateur était tenue par un individu à l'origine pour une période de 6 mois, et dans le but exprès d'accomplir une mission spécifique. Caius Jules César porta ce mandat à une année entière avant d'être élu dictator perpetuo - dictateur à vie.

Comme pour n'importe quelle fonction publique, il est possible d'abuser de cette position, telle que le fit Sylla dans la Rome antique. Mais ce n'est pas toujours le cas. Si les bonnes intentions d'un dirigeant envers le peuple sont sincères et s'il bénéficie de son soutien, « une dictature bienveillante » comporte plusieurs avantages par rapport à un système où l'équipe dirigeante change tous les quatre ans ou presque. Par exemple, un système à court terme favorise des objectifs à court terme. Quelle est l'utilité d'une planification à long terme si vous êtes flanqués à la porte dans quelques années seulement ? C'est le problème que rencontra César : ses ennemis de l'oligarchie aristocratique réactionnaire pouvaient tout simplement abroger les lois ou annuler les projets qu'il avait amorcés alors qu'il était en fonction. À quoi bon tenter de réaliser des changements bénéfiques durables dans un gouvernement de ce type ? Tant qu'un dirigeant continue de satisfaire au critère qui consiste à prendre de sages décisions qui bénéficient à l'état, pourquoi ne pas le conserver au pouvoir aussi longtemps que possible plutôt que de le remplacer après quelques années par un médiocre rabatteur du monde des affaires.

Mais même si ce terme avait une signification très spécifique dans la Rome antique, de nos jours il tend à évoquer des images du « méchant dictateur » : généralement un homme qui gouverne à vie (ou a minima pendant des décennies), exerce beaucoup de pouvoir et, le plus important, opprime son peuple. Si telle est votre définition, alors bien sûr qu'un dictateur serait une mauvaise chose simplement parce que, par définition, cette personne serait malveillante. Mais y a-t-il quoi que ce soit de mal, en théorie, dans le fait de servir à vie ou d'exercer beaucoup de pouvoir ?

Même dans les « démocraties » occidentales, il n'est pas exceptionnel que des dirigeants gouvernent pendant des périodes prolongées. Au Canada, les Premiers ministres William Lyon Mackenzie King et Sir John A. Macdonald ont respectivement servi 21,5 ans et 19 ans. Plus récemment, le père de l'actuel premier ministre Justin Trudeau, Pierre Trudeau, a servi 15,5 ans.

Aujourd'hui, le Syrien Bachar el-Assad sert son pays en tant que président depuis plus de 15 ans. Le Russe Vladimir Poutine a servi en tant que président ou Premier ministre depuis un peu plus de 16 ans. L'Islandais Ólafur Ragnar Grímsson est président depuis plus de 19 ans. L'Islande est-elle une dictature ? Si oui, ils font quelque chose de bien. Tout récemment, par exemple, ils ont emprisonné 26 autres banquiers pour le rôle qu'ils ont joué dans la crise financière de 2008. Bonne chance pour obtenir ce genre de justice dans n'importe laquelle des « plus grandes démocraties du monde ».

Certes, Grímsson ne détient pas « tout le pouvoir ». Mais Mouammar Kadhafi, qui a dirigé la Libye pendant 42 ans avant de se faire assassiner, avait sans doute beaucoup plus de « pouvoir » que quelqu'un comme Grímsson. Et contrairement à l'image qui nous est présentée en Occident, il a pratiquement créé un état utopique comparé à n'importe où ailleurs sur la planète : logement abordable, électricité gratuite, éducation et soins médicaux, travaux publiques importants, et davantage. Bien entendu, la Libye n'a plus rien de tout cela ; l'OTAN et les États-Unis l'ont détruite au nom de la liberté et de la démocratie. Pour plus d'informations, consultez ces articles :

La vérité est virale - Libye : la vraie histoire

Pourquoi Kadhafi doit mourir - les raisons réelles

10 choses que vous ne saviez pas à propos de la soi-disant dictature de Kadhafi en Libye

Kadhafi sacré « roi des rois » d'Afrique par plus de 200 rois et sages tribaux

Kadhafi parle de la démocratie, des dictateurs et de la paix dans le monde

Mais revenons à Assad. Aujourd'hui, le député du parti communiste russe, Alexandre Iouchtchenko, a déclaré à l'agence de presse TASS qu'Assad « est prêt à discuter de modifications à la constitution, à organiser des élections parlementaires, et si le peuple syrien le juge nécessaire, à organiser des élections présidentielles ». Iouchtchenko faisait partie d'une délégation russe arrivée à Damas vendredi et accompagnée d'une expédition d'aide humanitaire comprenant des médicaments et de la nourriture pour les enfants.

Selon Iouchtchenko, qui a rencontré le président syrien à Damas, Assad est « totalement confiant en ses chances [de victoire] » si des élections devaient avoir lieu.

Lors de la rencontre, le dirigeant syrien a mis l'accent sur le fait que « le combat contre le terrorisme deviendra le fondement d'un monde nouveau et juste basé sur la souveraineté et la coopération ».

Assad est extrêmement populaire en Syrie, mais les médias ou les politiciens occidentaux n'accordent aucun crédit à ce fait. La raison en est simple : les États-Unis veulent qu'Assad parte. Pour ce faire, ils ont formé des terroristes, les ont armés et financés pour faire à la Syrie ce qu'ils ont fait à la Libye. Et ils nous rebattent les oreilles avec la soi-disant « opposition modérée » qu'ils soutiennent. Mais le problème, c'est que les Syriens ne soutiennent pas cette « opposition ». Elle n'existe même pas en tant que telle. Tous les groupes armés contre lesquels lutte l'armée d'Assad utilisent les mêmes méthodes terroristes et veulent la même chose - un « état islamique ». Soutenir ce genre de groupes - c'est-à-dire œuvrer pour s'assurer qu'ils s'emparent du gouvernement syrien - reviendrait à ce que la Russie finance, arme et entraîne le Green Party aux États-Unis pour attaquer la Maison-Blanche et prendre les rênes du pouvoir - si le Green Party était un groupe religieux radical de coupeurs de tête extrémistes, on s'entend.

Soutenir n'importe quelle opposition étrangère est par principe totalement antidémocratique. Rien que suggérer qu'il soit acceptable de dire à un autre pays que son dirigeant démocratiquement élu « doit partir » devrait insulter l'intelligence de toute personne douée de raison sur cette planète. Cela viole totalement le présumé fondement de la démocratie : la volonté du peuple. Et non seulement cela, mais l'« opposition » que soutient l'Occident en Syrie est littéralement terroriste ! J'en suis sidéré. Et je dois avouer que je ne sais pas comment les Russes gardent leur sang-froid. Par exemple, après le discours de Poutine à la séance plénière de la conférence Valdaï de cette année à Sotchi, Niel Buckley du Financial Times a posé cette question : « Puis-je vous demander d'utiliser ce forum pour me dire plus concrètement et en détail comment vous envisagez la forme d'un quelconque processus de paix et d'un accord éventuel en Syrie ? La Russie est-elle prête à accepter, par exemple, un partage de la Syrie ? M.Assad devra-t-il finalement se retirer ? Et s'il le fait, quelle sorte de dirigeant pourrait le remplacer ? »

La réponse de Poutine :

Au sujet du départ obligé ou non d'Assad, j'ai déjà dit plusieurs fois que je pense qu'il est incorrect de ne serait-ce que poser cette question. Comment pouvons-nous demander ou décider, depuis l'extérieur, si tel ou tel dirigeant d'un pays devrait rester ou partir ? C'est au peuple syrien d'en décider. Permettez-moi cependant d'ajouter que nous devons être certains que ce gouvernement soit constitué selon des procédures démocratiques transparentes. Nous pouvons parler d'exercer une sorte de surveillance internationale de ces procédures, y compris des procédures électorales, mais ce contrôle doit être objectif et, encore plus important, il ne doit pas comporter de parti pris en faveur d'un pays ou groupe de pays quelconque.

Que Dieu le bénisse. Dans sa position, j'aurais été tenté de dire : « Pardon ?! Sur quelle foutue planète vivez-vous ? » Le nombre de suppositions impérialistes arrogantes sous-jacentes aux questions de Buckley montre seulement à quel point les Étasuniens blasés comme lui sont totalement dans une vision du monde complètement auto-centrée sur les États-Unis, où l'Empire a toujours raison, prend toutes les décisions et n'arrive même pas à concevoir que quelqu'un pourrait penser autrement. Sa première question était assez innocente : « À quoi ressemblera le processus de paix ? ». Mais qui serait responsable d'un partage de la Syrie ? Évidemment des puissances étrangères. Par quelle autorité Assad « devra »-t-il se retirer ? Évidemment celle des puissances étrangères. Qui déterminera « quelle sorte » de dirigeant le remplacera ? Évidemment des puissances étrangères. C'est du gros n'importe quoi. Comme l'indique Poutine, les réponses sont évidentes : des élections devraient être organisées et le peuple syrien décidera. Comment devrait-il en être autrement ?!

Il est ahurissant que des gens comme Buckley puissent allègrement accepter l'idée que des pays comme les États-Unis peuvent décider si oui ou non un dirigeant démocratiquement élu peut « rester ou partir », qu'ils peuvent décider des frontières d'une nation souveraine, qu'ils peuvent décider « quelle sorte » de dirigeant devrait remplacer celui qu'ils n'aiment pas. C'est totalement et absolument n'importe quoi.

Poutine a mis cela en perspective dans une autre réponse à Valdaï :

Un autre de nos collègues a dit qu'il est faux d'interpréter que les choses suggèrent que les États-Unis cherchent à changer le système politique et le gouvernement en Russie. Il m'est difficile d'être d'accord avec cet argument. Les États-Unis ont une loi qui concerne l'Ukraine, mais elle mentionne directement la Russie, et cette loi stipule que le but est la démocratisation de la Fédération russe. Imaginez simplement si nous inscrivions dans la loi russe que notre objectif est de démocratiser les États-Unis, bien qu'en principe nous pourrions le faire, et laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Il y a des justifications à cela. Tout le monde sait qu'à deux occasions dans l'histoire étasunienne, un président est parvenu au pouvoir avec le vote de la majorité des membres du collège électoral mais la minorité des votants. Est-ce démocratique ? Non, la démocratie c'est le pouvoir du peuple, la volonté de la majorité. Comment quelqu'un peut-il être élu à la plus haute fonction du pays par seulement une minorité de votants ? C'est un problème dans votre constitution, mais nous ne demandons pas à ce que vous changiez votre constitution.

Nous pouvons en débattre éternellement, mais qu'un pays écrive ce genre de choses dans ses lois nationales et finance l'opposition nationale [d'un autre pays] [...] Il est normal d'avoir une opposition mais celle-ci doit subsister grâce à ses propres ressources, et qu'un pays dépense ouvertement des milliards à la soutenir, est-ce une pratique politique normale ? Cela aidera-t-il à ériger un esprit de confiance entre États ?

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01/11/2015 | Lien permanent

Moscou double la mise avec Washington (P. Escobar)

Voir aussi : Chine : Washington envoie des navires militaires en mer de Chine, Brics et nouveau système de paiements

Moscou double la mise avec Washington (P. Escobar)

Publié le par Olivier Demeulenaere

pepe escobar

Article de Russia Today traduit par le Saker.

L’histoire dira peut-être que le Nouvel ordre mondial a commencé le 28 septembre 2015, lorsque le président russe Vladimir Poutine et le président des USA Barack Obama ont tenu une réunion face à face de 90 minutes aux Nations Unies, à New York.

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Indépendamment du baratin à propos de la réunion – productive selon la Maison-Blanche, tendue d’après une source proche du Kremlin – les résultats sur le terrain n’ont pas tardé à s’accumuler.

Poutine a pressé Obama d’amener les USA à se joindre à la Russie au sein d’une véritable grande coalition pour détruire une fois pour toutes EIIL/EIIS/Da’ech. L’administration Obama s’est encore dégonflée. J’ai expliqué ici ce qui s’est ensuite passé : un revirement monumental à l’échelle du Nouveau Grand Jeu en Eurasie, sorti tout droit de la mer Caspienne, qui a pris totalement au dépourvu la farandole d’acronymes que constituent les services secrets des USA, sans oublier le Pentagone.

C’était le premier message de Poutine adressé à Washington, plus particulièrement au combo Pentagone/Otan. Votre idée lumineuse d’installer des armes nucléaires tactiques ou d’étendre votre défense antimissile en Europe de l’Est, ou même en Asie-Pacifique, n’est qu’un mirage. Nos missiles de croisière sont capables de faire d’énormes ravages et bientôt, comme cet article l’indique, s’ajouteront à l’arsenal d’autres missiles à longue portée hypersoniques de haute précision.

Mais les vieilles habitudes ont la vie dure et restent indéfiniment dans un état comateux. Confronté à la réalité lancée à partir de la mer Caspienne, le Pentagone a réagi en parachutant des armes légères à un groupe restreint de leaders et à leurs unités triés sur le volet, autrement dit aux fameux rebelles modérés insaisissables. Les armes seront inévitablement capturées par des brutes salafo-djihadistes de tout acabit en moins de deux.

Le gouvernement britannique a ensuite été obligé de réfuter un reportage du Sunday Times contrôlé par Robert Murdoch, selon lequel les avions Tornado britanniques se trouvant en Syrie sont maintenant équipés de missiles air-air pour contrer les attaques aériennes possibles de la Russie.

Et pour couronner le tout, les proverbiaux experts-militaires-de-service qui ont envahi les médias institutionnels aux USA ont commencé à bonimenter que nous sommes à trente secondes du déclenchement de la Troisième Guerre mondiale.

Le plan nucléaire de Glazyev

En pleine crise d’apoplexie, le Pentagone devra prendre le temps d’absorber la nouvelle réalité militaire sur le territoire syrien (et dans les cieux). Ce qui n’aidera en rien le désespoir total affiché par les Maîtres de l’Univers de l’axe Washington/Wall Street, qui grattent par tous les moyens le prurit causé par le partenariat stratégique sino-russe afin d’en venir à bout. Tout un exploit lorsqu’on constate que le Pentagone n’est pas encore sorti de la Deuxième Guerre mondiale avec ses armes, ses navires et ses porte-avions gigantesques, qui sont tout autant de cibles faciles pour les nouveaux missiles russes [et chinois, NdT].

Mais il y a aussi un second message adressé à Washington, non dit celui-là, que Poutine n’a pas senti le besoin de livrer en personne à Obama. Les services secrets des USA en ont peut-être une petite idée, s’ils suivent de près les médias russes.

serguei-glaziev

Ce message concerne le plan de Sergey Glazyev (assistant du président), qui porte sur l’avenir économique à court terme de la Russie, dont voici le résumé en russe [et la version complète en français, NdT]. Le plan a été officiellement proposé au Conseil de sécurité de Russie. Ce qui suit donne une bonne idée de la façon de fonctionner du Conseil de sécurité de Russie.

Au moins trois points absolument essentiels dans le plan de Glazyev. Nous pouvons les résumer comme suit :

1. Si la nouvelle tendance consistant à geler les actifs privés des entités juridiques russes se poursuit, la Russie devrait songer à imposer un moratoire complet ou partiel sur le service de la dette et les investissements des pays qui imposent ces gels.

2. Le montant des avoirs en devises étrangères de la Fédération de Russie se trouvant sur le territoire des pays de l’Otan s’élève à plus de 1 200 Mds de dollars, ce qui comprend des actifs à court terme d’environ 800 Mds de dollars. Le gel de ces avoirs pourrait être partiellement compensé en usant de rétorsion contre les avoirs de l’Otan en Russie, qui s’élèvent à 1 100 Mds de dollars, dont des actifs à long terme de plus de 400 Mds de dollars. La menace serait donc neutralisée si les autorités monétaires russes organisaient un retrait rapide des actifs à court terme russes aux USA et dans l’UE.

3. Glazyev n’accepte absolument pas le fait que la Banque centrale russe continue de servir les intérêts du capital étranger, c’est-à-dire des puissances financières à Londres et à New York. Il soutient que les taux d’intérêt élevés imposés par la Banque centrale russe ont amené les oligarques à emprunter à moindre coût en Occident, rendant ainsi l’économie russe dépendante. L’Occident s’est servi de ce piège de l’endettement pour exercer une lente pression sur la Russie. L’effondrement du pétrole et du rouble manipulé par l’Occident a ensuite permis d’augmenter la pression, en doublant les coûts du service de la dette en roubles et les intérêts.

Ce que Glazyev propose pour l’essentiel, c’est ceci : Moscou doit prendre le contrôle total de sa Banque centrale pour empêcher les spéculateurs de transférer leurs crédits à des fins non productives. Moscou devrait aussi exiger des contrôles monétaires. Enfin, Moscou doit créer un organisme central de recherche technologique pour compenser la perte de la technologie occidentale, en adoptant la méthode étasunienne qui consiste à intégrer dans le marché de consommation les technologies mises au point dans le cadre de recherches militaires centralisées qui peuvent être commercialisées.

La réalité, c’est que la Russie n’a plus accès au crédit occidental et qu’elle ne peut refinancer sa dette avec ses créditeurs. La Russie devra donc s’acquitter du principal et des intérêts de sa dette lorsqu’elle arrivera à échéance. La somme s’élève à $1 000 Mds de dollars plus les intérêts. La Russie ne peut importer quoi que ce soit de l’Occident sans avoir à payer le double du prix. Le pays est probablement dans la même position qu’il serait si Moscou optait pour un défaut de paiement. La Russie n’aurait rien à perdre en procédant ainsi, puisque le mal est déjà fait.

Un choc pour le système

Pour l’essentiel, le défaut de paiement d’une dette russe de plus d’un trillion de dollars auprès d’intérêts privés occidentaux demeure un scénario possible qui a été abordé au plus haut niveau, si jamais Washington persiste dans sa campagne de diabolisation de la Russie.

Il est clair que l’étranglement que ressent la Russie est moins lié aux sanctions qu’à l’emprise qu’exercent les puissances financières occidentales sur la Banque centrale russe. Cette dernière a créé un piège de la dette en maintenant ses taux d’intérêt élevés en Russie pendant que l’Occident prêtait à des taux d’intérêt plus avantageux.

Il va sans dire qu’un tel défaut de paiement, s’il venait à se produire, ferait s’effondrer le système financier occidental au complet.

C’est qu’il faut toujours regarder la situation dans son ensemble. La saga Syrie/Ukraine/sanctions se poursuit parallèlement au rapprochement russo-chinois et à une intégration plus étroite des pays du BRICS, ce qui modifie l’équilibre du pouvoir géopolitique. Pour les Maîtres de l’Univers, c’est la malédiction suprême. Ce qui explique, par exemple, le règlement au comptant par leurs sbires à Wall Street pour faire monter le cours des actions chinoises de catégorie A à des sommets intersidéraux, et ensuite tenter un krach boursier en procédant à revers, comme en 1987.

La Chine est en voie d’établir son propre système de paiement SWIFT, qui s’ajoute à toutes ces nouvelles institutions internationales dont elle assure la direction et qui échappent au contrôle des USA. La Russie, pour sa part, vient d’adopter un projet de loi qui rendra possible la saisie d’actifs étrangers si des actifs russes en Occident sont saisis. Comme le soulignait Glazyev, les investissements de l’Occident en Russie et les investissements de la Russie en Occident sont plus ou moins équivalents.

Les Maîtres de l’Univers pourraient continuer à exiger le recours à des armes financières de destruction massive. La Russie, sans mot dire et par une démonstration sans équivoque à partir de la mer Caspienne, leur fait savoir qu’elle est prête à répondre à tout scénario qu’ils pourraient envisager.

Pour terminer sur une note moins apocalyptique, allons-y d’une petite blague très populaire à Moscou ces jours-ci, qu’a reprise William Engdahl. Poutine est de retour au Kremlin après sa réunion avec Obama à New York. Il dit à un assistant qu’il a invité Obama à une partie d’échecs. Il explique ensuite comment cela s’est passé : «C’est comme jouer avec un pigeon. Il a commencé par faire tomber tous les pions, a chié sur l’échiquier puis s’est pavané comme s’il avait gagné

Pepe Escobar, Russia Today, le 15 octobre 2015

Traduit par Daniel, relu par jj et Diane pour le Saker francophone

Quelques rappels :

La Russie défie ouvertement les Etats-Unis en Syrie

La Russie précipite l’abandon de SWIFT par les BRICS

 

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22/10/2015 | Lien permanent

L’Union européenne a toujours été un projet de la CIA, comme les partisans du Brexit l’ont découvert.

 

Et quel est le rapport entre la CIA, les OVNIS et la création du Majestic 12, le gouvernement secret qui gouverne dans l'ombre les USA  ? Documents Majestic-12

 

Un article d’analyse traduit par l’UPR | L’Union européenne a toujours été un projet de la CIA, comme les partisans du Brexit l’ont découvert.

Publié le 29 avril 2017 dans Actualité

 

Un article du journaliste Ambrose Evans Pritchard paru dans le Daily Telegraph le 27 avril 2016 • 20h18. Nous le traduisons et le publions dans son intégralité.

L’Union européenne a toujours été un projet de la CIA, comme les partisans du Brexit le découvrent.

 

 

Le président américain Barack Obama a sommé la Grande-Bretagne de rester dans l’UE. (CRÉDIT : AFP/GETTY)


Les partisans du Brexit auraient dû être préparés pour l’intervention bouleversante des États-Unis. L’Union européenne a toujours été un projet américain.

C’est Washington qui a conduit l’intégration européenne à la fin des années 1940, et a financé la mise en œuvre de la secrètement sous le nom de Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon.

Quoique parfois agacés, les États-Unis se sont depuis appuyés sur l’UE comme l’ancrage des intérêts régionaux américains aux côtés de l’OTAN.

Il n’y a jamais eu de stratégie de « diviser pour régner ».

Le camp des eurosceptiques a été étonnamment aveugle à ce fait, supposant probablement que des forces puissantes de l’autre côté de l’Atlantique incitent à la sécession britannique, qu’ils salueront ensuite comme des libérateurs.

Le mouvement anti-Bruxelles en France (dans une moindre mesure en Italie et en Allemagne, ainsi que parmi la gauche nordique) part du principe contraire, à savoir que l’UE est essentiellement un instrument du pouvoir et du capitalisme sauvage [en français dans le texte] anglo-saxon.

La Française Marine Le Pen est vigoureusement anti-américaine. Elle défie la suprématie du dollar. Son Front national s’appuie sur le financement de banques russes liées à Vladimir Poutine.

Qu’on le veuille ou non, c’est à tout le moins stratégiquement cohérent.

La déclaration Schuman qui a donné le ton de la réconciliation franco-allemande et a conduit par étapes à la Communauté européenne, a été concoctée par le secrétaire d’État américain Dean Acheson lors d’une réunion à Foggy Bottom. « Tout a commencé à Washington », a déclaré le chef de cabinet de Robert Schuman.

C’est l’administration Truman qui, dans les années de l’immédiat après-guerre, a fait pression sur les Français pour qu’ils parviennent à un modus vivendi avec l’Allemagne, menaçant même, lors d’une réunion furieuse avec les dirigeants français récalcitrants auxquels ils s’opposaient en septembre 1950, de supprimer les aides du plan Marshall.

 

 

Les chars soviétiques pénètrent dans Prague en vrombissant.

Le mobile de Truman était évident. Les accords de Yalta avec l’Union soviétique se fissuraient. Il voulait un front uni pour dissuader le Kremlin d’une nouvelle expansion après que Staline eut englouti la Tchécoslovaquie, d’autant plus que la Corée du Nord communiste avait franchi le 38e parallèle et envahi la Corée du Sud.

 

Pour les eurosceptiques britanniques, Jean Monnet, éminence grise de l’infamie supranationale, plane haut au panthéon fédéraliste. Peu de gens sont conscients du fait qu’il a passé une grande partie de sa vie en Amérique et a été, pendant la guerre, les yeux et les oreilles de Franklin Roosevelt.

 

 

 

Le général Charles de Gaulle a toujours été profondément méfiant vis-à-vis des desseins américains. (CRÉDIT : ALAMY)

 

Le général Charles de Gaulle le considérait comme un agent américain, comme il l’était en effet au sens large. La biographie de Monnet par Éric Roussel révèle comment il a travaillé, main dans la main, avec les administrations successives.

Il est curieux que cette magistrale étude de 1 000 pages n’ait jamais été traduite en anglais, car c’est la meilleure œuvre jamais écrite sur les origines de l’UE.

Peu nombreux aussi sont au courant des documents déclassifiés du service des archives américaines du département d’État, qui montrent que le renseignement américain a secrètement financé le mouvement européen pendant des décennies et a travaillé de manière acharnée en coulisse pour impliquer la Grande-Bretagne dans le projet.

Comme ce journal l’a établi en tout premier lorsque ce trésor a été rendu disponible, une note datée du 26 juillet 1950 fait état d’une campagne visant à promouvoir un véritable Parlement européen. Elle est signée par le général William J. Donovan, chef du Bureau américain des affaires stratégiques en temps de guerre, précurseur de l’Agence centrale du renseignement [Central Intelligence Agency, ou CIA].

La tête pensante de la CIA était le Comité américain pour une Europe unie [American Committee for a United Europe, ou ACUE], présidé par Donovan. Un autre document montre qu’en 1958 cet organisme a fourni 53,5 % des fonds du mouvement européen. Le conseil d’administration comprenait Walter Bedell Smith et Allen Dulles, directeurs de la CIA dans les années 1950, et une caste d’anciens agents de l’OSS [Office of Strategic Services ou « Bureau des services stratégiques »] qui, tour à tour, prenaient des fonctions au sein de la CIA.

 

 

Bill Donovan, le chef légendaire de l’OSS en temps de guerre, a ensuite été chargé d’orchestrer le projet européen.

Des documents montrent qu’il a traité certains des « pères fondateurs » de l’UE comme de serviles employés et les a résolument empêchés de trouver une autre source de financement qui aurait brisé leur dépendance à l’égard de Washington.

Il n’y a rien de particulièrement méchant là-dedans. Les États-Unis ont agi avec ruse dans le contexte de la guerre froide. La reconstruction politique de l’Europe a été un formidable succès.

Bien sûr, d’horribles erreurs de jugement se sont produites en cours de route. Une note datée du 11 juin 1965 charge le vice-président de la Communauté européenne de poursuivre l’union monétaire de manière subreptice, en supprimant le débat jusqu’à ce que « l’adoption de telles propositions devienne pratiquement inéluctable ». C’était extrêmement futé, comme nous le constatons aujourd’hui avec le piège déflationniste causé par la dette et le chômage de masse partout dans le sud de l’Europe.

En un sens, ces documents sont de l’histoire ancienne. Ce qu’ils montrent, c’est que « l’État profond » américain était trempé jusqu’au cou. On peut se demander si Boris Johnson a franchi la limite la semaine dernière en exhumant « l’ascendance partiellement kenyane » du président Barack Obama, mais l’erreur fondamentale a été de supposer que la menace commerciale de M. Obama avait quoi que ce soit à voir avec le calvaire de son grand-père dans un camp de prisonniers Mau Mau. C’était le parfait cliché de la politique étrangère américaine.

En effet, M. Obama pourrait tout à fait avoir un sentiment de rancune après les abus récemment mis à jour de la révolte des Mau Mau. C’était l’échec infâme de la discipline policière coloniale, au grand dégoût des vétérans ayant servi dans d’autres parties de l’Afrique. Mais le message de son livre extraordinaire, Les rêves de mon père, est qu’il s’est efforcé à s’élever au-delà des rancœurs de l’histoire.

Les partisans du Brexit se réconfortent à l’idée que l’optimiste républicain Ted Cruz voudrait un Royaume-Uni post-Brexit prêt à sauter à pieds joints dans un « accord de libre-échange », mais il se berce d’illusions. M. Cruz respectera les impératifs palmerstoniens de Washington [de lord Palmerston, ministre britannique des Affaires étrangères du XIXe siècle, réputé pour son impérialisme], quels qu’ils soient à ce moment, si jamais il entre à la Maison-Blanche.

 

 

Le grand-père du président Obama était prisonnier lors de la répression de la révolte des Mau Mau au Kenya, un épisode honteux de l’histoire coloniale britannique.

Il est exact que l’Amérique s’est interrogée à propos de l’UE, lorsque les fanatiques idéologiques européens ont gagné de l’influence à la fin des années 1980, remaniant l’union en superpuissance rivale, avec les ambitions de défier et de dépasser les États-Unis.

John Kornblum, chef de cabinet des Affaires européennes dans les années 1990, a déclaré que c’était un cauchemar de traiter avec Bruxelles. « J’ai fini par être totalement frustré. Dans les domaines militaire, de la sécurité et de la défense, c’est totalement dysfonctionnel. »

  1. Kornblum soutient que l’UE « a psychologiquement quitté l’Otan » lorsqu’elle a essayé de mettre sa propre structure de commandement militaire en place, et qu’elle l’a fait avec son attitude et son incompétence habituelles. « La Grande-Bretagne comme l’Occident seraient en bien meilleure forme si celle-ci ne faisait pas partie de l’UE », a-t-il déclaré.

C’est intéressant, mais ce n’est qu’un point de vue minoritaire dans les milieux politiques américains. La frustration vis-à-vis de l’UE a passé lorsque la Pologne et la première vague d’États d’Europe de l’Est ont rejoint l’UE en 2004, introduisant un ensemble de gouvernements atlantistes.

Nous savons que c’est loin d’être une histoire d’amour. Il y a deux ans, pendant la crise ukrainienne, lors de l’interception d’une conversation téléphonique, un haut fonctionnaire américain a été pris à écarter Bruxelles avec ces paroles lapidaires : « Que l’UE aille se faire foutre ! »

Pourtant, l’idée omniprésente est que l’ordre libéral occidental subit un triple assaut et que l’UE doit être soutenue, tout comme la Grande-Bretagne et la France ont soutenu au XIXe siècle l’Empire ottoman chancelant, et à juste titre, étant donné que son lent

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29/04/2017 | Lien permanent

SCOOP ! Bush et le Mossad avaient planifié les attentats du 11/9/2001 !

Si vous vouliez avoir un cadeau de Noël, vous allez en avoir un grâce à la presse américaine qui dévoile, le 25 décembre 2014,  sur la base des révélations faites par Gordon Duff de Veterans Today, que les attentats du 9/11 aux USA étaient planifiés par le Mossad et BUSH !

C'est la guerre judiciaire aux USA avec l'AIPAC, le plus important lobby sioniste qui fait tout pour que les révélations soient stoppées !

La fin d'un mythe selon lequel c'était Al Quaïda avec BEN LADEN qui avaient organisé les attentats du 9/11 !

On comprend mieux pourquoi la Russie est persécutée par les USA et l'UE, car elle avait ouvert des dossiers secrets concernant les attentats nucléaires du 9/11 avec la complicité de l'état sioniste d'Israël !

Voir les articles précédents ci-dessous :

*- Révélations choc sur le 11 septembre. La Russie ouvre ses dossiers sur le 11 Septembre nucléaire et la prolifération israélienne.

*- Quand Gordon Duff de Veterans Today balance la vérité à Damas sur les Illuminati et Israël ! Une onde de choc planétaire pour nous réveiller !

* - L'un des chefs de file du mouvement pour la vérité fait sauter le tabou du 11 septembre devant des millions de spectateurs

L'article original en Anglais :

‘Mossad, Bush planned, executed 9/11’

Traduction Google de l'article ci-dessous

«Mossad, Bush prévu, exécuté 9/11 '

A woman takes a moment to mourn lost relatives at the memorial site of the now destroyed World Trade Center, New York, the US, September 11, 2013.

Une femme prend un moment pour pleurer parents perdus sur le site mémorial du World Trade Center détruites maintenant, New York, États-Unis, le 11 Septembre 2013.

Wed 25 décembre 2013 08h19 GMT
 
 
Par Gordon Duff

Les récentes révélations publiées sur le site Press TV, le New York Post et Veterans Today ont changé l'histoire.

L'histoire est simple, deux représentants du Congrès américain ont été autorisés à lire le rapport d'enquête du Congrès 9/11, incluant cette fois les zones président Bush avait ordonné le renvoi. Les deux membres du Congrès indiquent clairement que les pages expurgées du rapport mettent l'entière responsabilité de la planification et l'exécution de 9/11 sur un ou plusieurs services de renseignement étrangers, pas des «terroristes».

Ce qui est également clair, ce est que le rôle personnel du président Bush dans la couverture de cette place a protégé les véritables auteurs de 9/11 et a poussé les Etats-Unis dans, pas seulement deux guerres insensées, mais se déplace draconiennes contre le gouvernement américain.

La NSA et le coup Bush 9/11

NINE ELEVEN était un coup d'Etat contre la Constitution. D'autres rapports publiés cette semaine montrent clairement certaines des raisons Bush a menti au peuple américain, au Congrès, nos militaires et nos alliés, "Directeur d'Obama pour National Intelligence, James Clapper, a déclassifié de nouveaux documents qui révèlent comment la NSA a été donné le feu vert pour commencer à recueillir des données de communication en vrac dans la chasse aux terroristes d'Al-Qaïda après 9/11. L'administration du président Barack Obama a pour la première fois publiquement confirmé «l'existence d'activités de collecte autorisés par le président George W. Bush,« comme les montants en vrac de l'Internet et le téléphone métadonnées, dans le cadre du 'Programme de surveillance terroriste »(TSP). Les informations font partie de la campagne de Washington pour justifier les activités de surveillance de la NSA, à la suite de fuites massives dans les médias sur les programmes classés par l'ancien entrepreneur NSA Edward Snowden. Clapper a expliqué samedi que le président George W. Bush a autorisé la première espionnage en Octobre 2001, juste semaines après les attentats du 11 Septembre. "

Nous pouvons prouver Bush était pleinement pénalement coupable à couvrir les pistes des responsables de 9/11.

AIPAC travers Bandar et Bush "sous un bus"

Plus effrayant, les articles publiés cette semaine dans le New York Daily Nouvelles de Rupert Murdoch, écrit par Hoover Institute compatriote et membre de l'AIPAC, Paul Sperry, maintenant non seulement blâmer le prince Bandar d'Arabie Saoudite comme le cerveau 9/11 mais cravate Bush (43) ainsi.

En fait, tout l'appareil de l'AIPAC, la plus grande organisation de lobbying à Washington, est actuellement engagé dans une presse «plein du tribunal," pour arrêter le congrès de pousser pour la publication du rapport réel. Est-ce parce que le vrai rapport accuse Israël, pas l'Arabie saoudite, et l'AIPAC veut l'histoire Murdoch / Sperry se tenir?

Ben Laden mythe "s'écrase"

Le vrai rapport, intitulé «choquant» par les législateurs, qui ont appelé pour le président Obama de déclassifier le rapport en entier, prouve qu'il n'y avait aucune implication d'Al-Qaïda, aucune raison d'envahir l'Afghanistan ou de l'Irak et aucune raison de chasser agent de la CIA, le colonel Tim Osman, également connu comme "Oussama Ben Laden."

En fait, l'ambassadeur Lee Wanta, un ancien de la Maison Blanche Intelligence en chef et inspecteur général du ministère de la Défense sous Reagan, a cité les réunions entre les responsables clés du gouvernement et «Ben Laden» auxquelles il a participé, réunions tenues à la fois tandis que Los Angeles et Washington DC les Etats-Unis lui aurait chasse.

De Wanta, qui était présent lors de ces réunions, "au début de 1990, ben Laden, souffrant d'une maladie du rein avancé, a été transporté à une installation américaine dans le Golfe Persique. De là, ben Laden se est envolé pour Los Angeles, à l'atterrissage à l'aéroport de l'Ontario, a rencontré par Albert Hakim, représentant le président Bush (41), Ollie Nord (en liberté sous caution d'appel), l'amiral William Dickie, avocat Glenn Peglau et le général Jack Singlaub, une des fondateurs de la CIA. Hakim était le représentant personnel du Président Bush et en charge globale du projet. «Bud» McFarlane, un chiffre Iran-Contra gracié par le président Bush en 1992, était également une partie du groupe.

Ben Laden a ensuite quitté Los Angeles pour Washington DC. Là, il est resté à l'Hôtel Mayflower. Réunions ont eu lieu au Metropolitan Club à Washington. Procureur Glenn Peglau resté au Metropolitan. Tandis que là, la chambre de Peglau été cambriolé et "items" retiré. À aucun moment, il est rendu, classés ou public, que ce «groupe de travail» n'a jamais été dissous ni aucune fiche que le statut d'Oussama Ben Laden comme un dispositif de sécurité travaillant pour le gouvernement américain jamais terminé. En 2001, dernière déclaration publique d'Oussama ben Laden a nié toute implication dans les attaques du 9/11. Il n'y a pas de documents classifiés attachant ben Laden à 9/11 ou cité par lui d'être un «agent de la CIA voyous."

9/11 qui est réel?

En 2007, le FBI a volé une équipe à Bangkok pour interviewer ancien spécialiste du renseignement soviétique nucléaire Dimitri Khalezov. Khalezov dit au FBI que, dans la matinée du 12 Septembre 2001, il a assisté à un petit-déjeuner rencontre avec le chef des opérations du Mossad Mike Harari et son fils avec d'autres agents israéliens.

Khalezov signalé au FBI que ce rassemblement était de célébrer les attaques du 9/11, non pas comme Netanyahu avait dit, comme un «hasard heureux pour Israël», mais comme une attaque Mossad sur les États-Unis. Lors de cette réunion, a également affirmé Harari crédit pour un rôle dans l'attentat d'Oklahoma City. Selon Khalezov, Harari a été lui courtise à rejoindre leur groupe pour une opération à venir, un attentat à la bombe à Bali, prévue pour 2002.

Le 12 Octobre 2002, un énorme explosif a dévasté près d'un mile carré tuant 202 personnes. Un groupe islamique a été blâmé, tout comme avec non seulement 9/11, mais, d'abord, Oklahoma City ainsi.

Khalezov dit que des agents du FBI Harari réclamé des armes nucléaires ont été utilisés pour faire tomber les tours jumelles sur 9/11. Harari a également dit qu'il a obtenu un missile "de type de croisière", un soviet "Granit" pour l'attaque du Pentagone, acheté par Victor Bout, le "Lord of War" joué par Nicolas Cage dans le film du même nom.

Bout, résidant à Bangkok avec Harari et Khalezov, a été extradé vers les Etats-Unis sur la base d'un acte d'accusation hautement classifié l'accusant de fournir le missile guidé utilisés pour attaquer le Pentagone le 9/11. Bout a été arrêté à Bangkok en 2008, peu de temps après la visite du FBI. Il a été officiellement reconnu coupable de fournir des armes aux rebelles en Colombie, une activité Bout avait longtemps été engagé dans le compte de la CIA, les bras portant des partenaires depuis de nombreuses années.

Fuites

Jusqu'à présent, le rapport initial au congrès sur la falsification Bush ne est pas considérée comme une fuite. Seulement Bush est accusé, les 9/11 auteurs sont toujours en sécurité, leurs identités encore protégés par des protocoles de sécurité tenus par le président Obama, en dépit des demandes du Congrès.

fuites "revendiquée" rapportés par Sperry dans le Washington Post accusent Bandar et l'Arabie Intelligence pour 9/11. Sperry cite la CIA comme une source mais, bien étrangement, semble être de tenter de détourner les retombées possible contre Israël quand ou si ensuite réel rapport est rendu public. L'histoire Sperry, en coordination avec les mouvements de l'AIPAC pour réprimer la demande des congrès de déclassifier le rapport pourrait bien être une indication que le renseignement israélien, comme Khalezov indique, a travaillé avec Bush pour planifier et exécuter 9/11.

De l'article Press TV: "Cette semaine, des représentants du Congrès Stephen Lynch (D-MA) et Walter Jones (R-NC) ont officiellement demandé une résolution du Congrès demandant au président Obama déclassifier le rapport d'enquête du Congrès fortement expurgée sur 9/11. Les deux représentants venaient d'être donné le pouvoir sous peine de «secret de la sécurité nationale» pour lire les 28 pages censurées du rapport de 800 pages qui ne avait pas été vu. Ce qui a été fait clair, ce est que le président Bush était pleinement conscient que ni l'Afghanistan ni l'Irak ne ont été impliqués dans 9/11 et qu'une action militaire contre ces deux nations a été fait pour couvrir la participation de son administration dans le 9/11, la participation qui comprenait un soutien de l'étranger les agences de renseignement. Les représentants, tandis que l'examen du rapport, sont venus à la partie intitulée «Sources spécifiques de soutien de l'étranger.»

Une section de 28 pages ici avait été «massacrés» par la Maison Blanche sur les ordres personnels du président Bush. Sur le rapport original donné au Congrès, on estime 5-10,000 mots ont été omis de cette section, page après page pointillés remplacement de texte ".

Ce ne est que la plus récente de révélations que l'AIPAC a réussi à supprimer par pression sur le Congrès et ses actifs puissants dans la presse. Ce qui est de plus en plus clair, ce est que bon nombre des alliés de l'AIPAC à Washington avaient accès au rapport non expurgée. Ensemble d'une administration, les dirigeants du Congrès et le Pentagone, la

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25/12/2014 | Lien permanent

Le rapport du Congrès sur la torture confirme qu’al-Qaïda n’est pas impliqué dans les attentats du 11-Septembre

Comme cela nous avons les preuves :

 

1 - que les attentats du 9/11/2001 ont bien été fomentés de l'intérieur des USA avec l'aide de leurs complices,

2 -  que le terrorisme international n'est qu'un mythe de plus,

3 - que ce sont les Nazisionistes qui fabriquent et financent les groupements dits terroristes pour leurs propres profits,

4 - que des millions d'innocents sont morts sur la base de mensonges éhontés,

5 - que le monde entier a été mis sous la coupe des US/Nazisionistes sous couvert de lutter contre le mythe du terrorisme international !

 

*- Des soldats américains ont transmis les valeurs de la démocratie à des jeunes Irakiens sodomisés devant leurs mères

 

Le rapport du Congrès sur la torture confirme qu’al-Qaïda n’est pas impliqué dans les attentats du 11-Septembre par Thierry Meyssan

 

15 décembre 2014

Les extraits rendus publics du rapport de la Commission sénatoriale sur le programme secret de torture de la CIA font apparaître une vaste organisation criminelle. Thierry Meyssan a lu pour vous les 525 pages de ce document. Il y a trouvé la preuve de ce qu’il avance depuis des années.

 

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Dianne Feinstein, présidente de la Commission sénatoriale du Renseignement, a rendu public, le 9 décembre 2014, un extrait de son rapport classifié sur le programme secret de torture par la CIA [1].

Présentation du rapport

La partie déclassifiée ne correspond qu’à un douzième du rapport initial.

Le rapport lui-même ne porte pas sur le vaste système d’enlèvement et de séquestration que l’US Navy a mis en place durant les mandats du président George W. Bush ; un programme qui a conduit à enlever partout dans le monde et à séquestrer plus de 80 000 personnes sur 17 bateaux à fond plat stationnés en eaux internationales (ces navires sont : USS Bataan, USS Peleliu, USS Ashland, USNS Stockham, USNS Watson, USNS Watkins, USNS Sister, USNS Charlton, USNS Pomeroy, USNS Red Cloud, USNS Soderman, USNS Dahl, MV PFC William B Baugh, MV Alex Bonnyman, MV Franklin J Phillips, MV Louis J Huage Jr, MV James Anderson Jr.). Il se contente d’étudier 119 cas de cobayes humains soumis à des expérimentations psychologiques à Guantánamo et dans une cinquantaine de prisons secrètes, de 2002 à fin 2009, soit un an après l’élection de Barack Obama.

Les extraits du rapport n’indiquent pas sur quels critères ces cobayes humains ont été choisis. Ils se contentent d’indiquer que chaque prisonnier dénonçait le suivant, tout en indiquant que ces aveux n’ont pas été extorqués, mais appris. En d’autres termes, la CIA a veillé à justifier ses choix en fabriquant des dénonciations a posteriori.

Dans le rapport initial, les noms des agents et des contractants de la CIA impliqués ont été remplacés par des pseudonymes. En outre, les extraits déclassifiés ont été très largement censurés, principalement pour effacer les noms des complices étrangers de la CIA.

Le contenu du rapport

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J’ai lu en entier les 525 pages des extraits publics du rapport. Cependant, je suis loin d’en avoir tiré toutes les informations car de nombreuses recherches sont nécessaires pour interpréter les passages caviardés.

Les séances de conditionnement étaient effectuées dans une cinquantaine de prisons secrètes sous la responsabilité d’« Alec Station », l’unité de la CIA chargée de suivre Oussama Ben Laden. Les infrastructures, le personnel et les transports étaient sous la responsabilité du « Groupe de reddition et de détention » de la CIA. Les séances étaient conçues et réalisées sous la supervision de deux psychologues contractants qui se constituèrent en 2005 en société. Les autorisations d’utilisation des techniques de conditionnement étaient données au plus haut niveau, sans spécifier que ces tortures avaient pour but de conditionner et non d’extorquer des informations.

Le vice-président Dick Cheney, la conseillère de sécurité nationale Condoleezza Rice, le secrétaire à la Justice, John Ashcroft, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le secrétaire d’État Colin Powell et le directeur de la CIA George Tenet ont participé à des réunions à ce sujet à la Maison-Blanche. Ils ont assisté à des simulations à la Maison-Blanche et ont visionné des enregistrements de certaines séances ; enregistrements qui ont été ultérieurement et illégalement détruits. Ces réunions avaient évidemment pour but de « mouiller » ces personnalités, mais il n’est pas possible d’établir lesquelles d’entre elles savaient à quoi étaient utilisé ces techniques.

Cependant, en juin 2007, Condoleezza Rice fut personnellement briefée par le contractant de la CIA qui supervisait les expériences. La conseillère de sécurité nationale autorisa la poursuite des expériences, mais diminua le nombre de tortures autorisées.

Les extraits publics du rapport contiennent une analyse détaillée de la manière dont la CIA a menti aux autres branches de l’administration Bush, aux médias et au Congrès.

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James Mitchell et Bruce Jensen, superviseurs du programme de conditionnement de la CIA. Mitchell avait été désigné en 2012 évêque mormon, mais il fut contraint de démissionner lorsque l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours apprit son activité.

Les expériences du professeur Martin Seligman

L’extrait public du rapport confirme que la CIA a mené des expériences basées sur les travaux du professeur Martin Seligman (théorie de « l’impuissance apprise »). Elles n’avaient pas pour but d’obtenir des aveux ou des renseignements, mais bien d’inculquer un discours ou un comportement aux sujets.

La plupart des citations que la presse a faite des extraits du rapport prête à confusion. En effet, la CIA parle des « méthodes de conditionnement » sous l’appellation de « méthodes non-standard d’interrogatoire » (non-standard means of interrogation). Hors contexte, on peut donc penser que le terme « interrogatoire » désigne la recherche d’information alors qu’il désigne des séances de conditionnement des sujets.

Tous les noms des tortionnaires ont été censurés dans l’extrait déclassifié du rapport. Cependant, on reconnaît Bruce Jessen sous le pseudonyme de “Grayson Swigert” et James Mitchell sous celui d’ “Hammond Dunbar”. À partir du 12 avril 2002, les deux hommes supervisèrent le programme. Ils étaient physiquement présents dans des prisons secrètes. En 2005, ils se constituèrent en société commerciale, Mitchell, Jessen & Associates (désignée comme “Company Y” dans le rapport). De 2005 à 2010, leur firme fut payée 81 millions de dollars. Par la suite, ils furent employés par l’Armée de Terre pour conduire un programme comportemental sur 1,1 million de soldats états-uniens.

En mai 2003, un officier senior de la CIA a saisit l’inspecteur général de l’Agence en faisant valoir que les travaux du professeur Seligman étaient fondés sur les tortures pratiquées par le Nord-Vietnam pour obtenir des « confessions à des fins de propagande ». L’officier mettait en cause le programme de conditionnement. Sa notification ne fut pas suivie d’effet. Au demeurant, il commettait une petite erreur en citant le Nord-Vietnam, les recherches de Seligman étaient basées, comme les pratiques des Nord-Vietnamiens, sur des travaux coréens.

La manière dont les tortionnaires se sont protégés

Selon la Commission sénatoriale, le programme de torture de la CIA a été ordonné par le président George W. Bush, le 17 septembre 2001, soit six jours après les attentats. Il avait pour unique but de donner des moyens extraordinaires à l’enquête sur les attentats du 11 septembre 2001. Cependant, ce programme a été immédiatement développé en violation de certaines instructions du président. Par conséquent, dès les attentats commis, la CIA, à l’insu de la Maison-Blanche, s’est efforcée de fabriquer de faux témoignages attestant mensongèrement de la culpabilité d’al-Qaïda.

Le président George Bush et les parlementaires ont été trompés par la CIA qui
- a obtenu des autorisations de pratique de certaines tortures en masquant leur finalité véritable
- et a faussement présenté des aveux inculqués comme s’ils avaient été extorqués sous la torture.

Lorsque le président Bush a reconnu, le 6 septembre 2006, l’existence du programme de tortures secrètes de la CIA, il a défendu cette pratique en arguant qu’elle avait permis d’obtenir des renseignements qui sauvèrent des vies. Il se fondait sur les rapports mensongers de la CIA et ignorait que celle-ci fabriquait des preuves au lieu d’en chercher. Dès lors, la presse atlantiste a sombré dans la barbarie et a débattu du bien-fondé ou non de la torture en la présentant comme un mal pour un bien.

Les tortionnaires ont veillé à se couvrir juridiquement. Ainsi ont-ils demandé l’autorisation de pratiquer au département de la Justice. Mais celui-ci ne s’est prononcé que sur la légalité des méthodes employées (isolation, enfermement dans une petite boite, mise en scène d’enterrement, utilisation d’insectes, etc) et non pas sur le programme dans son ensemble. La plupart des juristes n’autorisaient que des postures particulières en ignorant leurs conséquences psychiques une fois combinées. Toutes les autorisations ont été réunies en août 2002.

Les dirigeants de la CIA qui ont autorisé ces expérimentations ont spécifié par écrit que les cobayes humains devaient être incinérés s’ils succombaient durant le conditionnement ou qu’ils devraient rester enfermés à vie s’ils survivaient.

Des « aveux » fabriqués

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Que l’on comprenne bien : la Commission sénatoriale ne dit pas que les aveux des détenus de la CIA sont légalement incorrects parce qu’obtenus sous la torture, elle expose que la CIA n’a pas interrogé ces détenus, mais qu’elle les a conditionnés pour qu’ils revendiquent des situations et des actes qui leurs sont étrangers. La Commission précise que les agents de la CIA n’ont pas même cherché à savoir ce que les détenus avaient avoué lors d’interrogatoires précédents aux autorités qui les ont arrêtés. En d’autres termes, non seulement la CIA n’a pas cherché à savoir si al-Qaïda était impliqué ou non dans les attentats, mais son action n’a eu d’autre but que de fabriquer de faux témoignages attestant mensongèrement de l’implication d’al-Qaïda dans les attentats du 11-Septembre.

La Commission sénatoriale ne discute pas de savoir si les aveux des cobayes humains ont été extorqués ou inculqués, mais après avoir expliqué que les superviseurs étaient des experts du conditionnement et pas des interrogatoires, elle détaille longuement le fait qu’aucun de ces « aveux 

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21/12/2014 | Lien permanent

Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas ou l'obligation de résultat de réussite pour Poutine en Syrie !

Excellente analyse faite dans cet article qui reflète l’obligation de réussite de Poutine en Syrie, s’il veut détruire le projet d’instauration du Nouvel Ordre Mondial qui passera par la Syrie pour créer y compris, le Grand Israël et le Grand Moyen Orient.

Obligation de réussite pour Poutine, non seulement pour la Russie mais pour l'ensemble de l'humanité pour devoir éradiquer la mafia Kazahr de Rothschild et ses projets mortifères d'instauration de son Nouvel Ordre Mondial !

 

Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas

by Laid Seraghni / on 6 octobre 2015 at 16 h 58 min

poutine vs obama

Si la Syrie tombait, la Russie serait, en plus d’une humiliation diplomatique, menacée dans son intégrité territoriale, ce qui pourrait induire un éclatement de la Fédération de Russie. Les événements qui se déroulent actuellement en Syrie ne sont en aucun cas liés à la question de démocratisation de la société ni pour plus de liberté pour les Syriens. Il s’agit d’un ordre mondial que cherchent à imposer les États-Unis avec leurs vassaux occidentaux prédateurs à un autre monde qui, la Russie en tête, réclame plus de participation dans la gestion des affaires internationales desquelles ils ont été exclus depuis des décennies.

Le point de départ pour la nouvelle configuration géopolitique du monde passe aujourd’hui par Damas. L’avenir de la Russie s’y joue actuellement. Poutine sur la ligne de Catherine II (1) qui considérait que « Damas détient la clé de maison Russie » comprend bien que « Damas est la clé d’une nouvelle ère ». Depuis le début des contestations en Syrie, la Russie, appuyée notamment par la Chine et l’Iran, a décidé de faire échouer toutes les tentatives d’un changement de régime car elle était persuadée que si le plan des Occidentaux réussissait, elle serait confinée dans un rôle de second plan et serait menacée dans son intégrité territoriale. C’est pourquoi, dès le début de la crise, la Russie s’était montrée très ferme et s’est opposée à toute intervention militaire, et ce malgré les pressions du Conseil de sécurité, de l’assemblée générale de l’ONU et de la Ligue arabe. A chaque tentative visant la reproduction du scénario libyen ou yéménite, elle opposa un refus catégorique.

Hypocritement, les Occidentaux semblent ne pas comprendre les raisons de la position russe en avançant que Moscou avait, en Syrie, des intérêts économiques et de soutiens logistiques pour sa flotte militaire. Ce ne sont nullement les contrats d’armement passés avec ce pays, ni le port de Tartous qui sont les enjeux stratégiques russes dans la région au point de mener une lutte atroce pour éviter que l’État syrien ne tombe. Cela est confirmé en partie par le directeur du Centre d’analyse sur les stratégies et les technologies-Moscou Rousslan Poukhov, qui a déclaré : « penser que la Russie soutient Damas en raison des ventes d’armes est une aberration ! C’est totalement hors sujet ». (2)

Loin de l’instauration de la démocratie ou des libertés, c’est le rôle résistant de la Syrie qui est visé. En soutenant les mouvements des résistances palestiniennes et libanaises, la Syrie a fait avorter tous les plans américains pour la mise en place du Grand Moyen-Orient dans lequel les États arabes seront atomisés et soumis au diktat israélien. Par ailleurs, son alliance stratégique avait l’Iran a fait que l’axe hostile aux plans étatsuniens se consolide dans la région.

Pourquoi la Russie n’admettra-elle pas une victoire des prédateurs de la Syrie ? Si la Syrie venait à tomber, de sérieuses menaces pèseraient sur elle, et les plus manifestes sont :

A- AU PLAN ECONOMIQUE

Poutine sait parfaitement que pour que son pays puisse prétendre au statut de grande puissance il faut qu’au travers de son économie il renforce sa force militaire et rende sa politique étrangère plus agressive en vue d’une influence réelle au niveau mondial. Il affiche ses prétentions en disant « en d’autres termes, nous ne devrions tenter personne en nous autorisant d’être faibles. » (3).

Dans cette notion de puissance, le facteur économique est déterminant. Si l’opposition syrienne l’emportait, cela signifierait que la bataille féroce pour le contrôle des sources d’énergie tournerait en faveur des États-Unis et de leurs alliés, permettant à ceux-ci d’étendre leur influence de la Syrie jusqu’en Australie. Les implications qui en découleraient seraient : l’avortement du programme ambitieux de développement économique basé sur la réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis des matières premières et sur l’innovation articulée autour des hautes technologies pour devenir une grande économie mondiale.

Dans une interview à la BBC, Douglas MC Williams, Chef du Centre de Recherches Britannique (CBER), déclarait : « La Russie arrivera en quatrième position dans le classement des plus grandes économies mondiales d’ici l’horizon 2020 » (4)

Les ressources du financement de ce projet provenant essentiellement des exportations gazières seraient compromises. Les recettes de Gazprom 2011 qui contrôle plus de 80% de la production de gaz s’élèvent à 118 M $. En vue d’empêcher que ces recettes atteignent le niveau escompté,, il devient impératif, de torpiller l’exportation du gaz russe vers l »Europe à travers les gazoducs paneuropéens en projet ; le South Stream et le Nord Stream. Les pays européens devraient être approvisionnés par le gaz iranien par le Nabucco (5), gazoduc reliant l’Iran à l’Europe centrale via la Turquie. Le Qatar pourrait faire transiter son gaz pour l’Europe également par la nouvelle Syrie amie, écartant définitivement l’alimentation de ce continent par le gaz russe. Dans cette hypothèse, la Russie ne peut qu’enterrer son programme de développement, notamment son ambitieux programme militaire d’armement 2011/2020 d’armement pour l’équipement de ses forces armées pour lequel elle prévoit une enveloppe financière de 650 milliards de dollars » (6) au titre d’un programme et « 114 milliards de dollars au titre de la modernisation des équipements ». (7)

Les USA contrôleraient le Liban, la Syrie et l’Iran et, par conséquent, maitriseraient les sources d’approvisionnement énergétique situant dans un espace géographique et stratégique énergétique Liban Syrie, Irak et Iran. D’où cette lutte acharnée pour faire tomber la Syrie.

B – AU PLAN SECURITAIRE :

La chute de B. Al-Assad, ouvre la politique d’endiguement mis en place en 1946 par Georges. F. Kennan (8). Les actions d’encerclement de la Russie seront relancées. Cette stratégie, en matière de géopolitique, est fondée sur la ligne Brezinski (9) qui prévoyait la domination de l’Union Soviétique en deux étapes, l’encerclement de la Russie en premier lieu, pour ensuite passer à sa déstabilisation, pour mieux contrôler son espace périphérique. Cette stratégie est aussi valable pour la Russie d’aujourd’hui. La politique de Gorbatchev que Poutine qualifiait de « La plus grande catastrophe du XXème siècle » (10) serait de retour pour démanteler définitivement la Fédération de Russie.

Ce démantèlement induirait probablement un transfert, au nord du Caucase, des Djihadistes qui opèrent actuellement en Syrie en vue d’instaurer une république islamique. Il est rappelé que le nord du Caucase (Daghestan et Tchétchénie) est à prédominance musulmane. Doku Umarov (11) n’avait-il pas proclamé « l’Emirat caucasien. » en 2007. (12)

Un des pivots américains dans la région montrera ses crocs pour la restauration de l’Empire Ottoman. Il s’agit de la Turquie qui, base avancée des intérêts américains en Eurasie, rêve toujours d’un empire qui s’étendrait jusqu’à l’Asie centrale, ex territoires soviétiques. Une aubaine pour qu’elle étende son hégémonie jusqu’aux confins de Moscou sur les républiques turcophones qui sont l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. L’éventualité de leur intégration dans une alliance avec l’ancien occupant pourrait être envisagée. Elle est encouragée par les États-Unis pour faire désintégrer la Communauté des États Indépendants, composée de 11 sur 15 anciennes républiques soviétiques, créée le 8 décembre 1991 par le Traité de Minsk. Il est clairement établi que cette puissance soutient discrètement les mouvements séparatistes et ethno-religieux dans l’optique de briser définitivement la Communauté des États Indépendants (CEI).

C – AU PLAN STRATEGIQUE.

Dans le prolongement de la ligne de Catherine II, Poutine considère Damas comme étant le point de départ du nouvel ordre mondial. Si cette capitale tombait, la Russie perdrait définitivement son rêve de retrouver son statut de grande puissance dans le monde du temps de la guerre froide. L’inflexion des rapports serait à son désavantage, avec en plus une humiliation diplomatique.

En effet, une fois la Syrie soumise, l’Iran à son tour sera attaqué. L’axe chiite Syrie-Irak-Iran brisé sera sous la botte de l’Arabie Saoudite qui imposera la normalisation des relations avec Israël aux autres pays arabes.

Ainsi, le proche orient sera modelé géographiquement au profit exclusivement des États-Unis et d’Israël, et de leurs vassaux occidentaux et arabes. L’espace sunnite  » modéré  » dominera l’espace géographique qui s’étend du Maghreb, au Pakistan et l’Afghanistan en passant par la Turquie et la corne Africaine. La barrière séparant la Turquie des autres pays de confession musulmane sunnite n’existera plus. La Turquie, membre de l’Otan, qui constitue pour la Russie le chemin le plus court pour rejoindre les eaux chaudes, deviendrait une menace stratégique pour ce pays tant que celle-ci peut bloquer et assiéger sa flotte militaire de la mer Noire.

Ainsi, la Russie aura devant elle un espace hostile qui s’étendra alors de la France à l’ouest jusqu’à la Chine à l’est. Elle sera chassée définitivement de la région du Grand Moyen-Orient où elle était naguère fortement présente.

A la lumière de ce qui précède, nous estimons que le soutien de Moscou à Damas est indéfectible car dicté par des impératifs liés à l’existence même de la fédération de Russie en l’état actuel. Pour contrer toutes les manoeuvres de l’Occident pour la déstabiliser et la fragiliser sur la scène internationale, elle fera tout ce qu’elle peut pour que l’ordre géopolitique du Moyen-Orient ne subisse aucun changement.

Grâce au levier énergétique, elle cherche à renverser les alliances en se rapprochant de l’Europe, de la Chine, de l’Iran et de l’Inde. Elle compte créer un espace eurasien pour contrer l’hyperpuissante Américaine.

Laid SERAGHNI

Références :

1- Catherine II, impératrice de Russie (1762-1796), surnommée Catherine la grande. Elle disait « je laisse à la prospérité de juger impartialement ce que je fais pour la Russie. ». Durant le plus long règne de l’histoire de la Russie, outre le développement et la modernisation de la société russe, elle tint tête à tous les envahisseurs voisins ou lointains.

2- Le Figaro du 31 mai 2012.

3- Atlantico du 21 février 2012.

4- RIA Novosil du 27 décembre 2012.

5- Nabucco dont le titre initial est Nabuchodonosor est un opéra de Verdi. Il évoque l’épisode de l’esclavage des juifs à Babylone. Cela dénote que tout l’enjeu en Syrie est centré autour de la sécurité d’Israël.

6- Voix de la Russie 14 décembre 2012.

7- Géostratégique.net du 6 mars 2012.

8- Diplomate, politologue et historien américain dont les thèses eurent une grande influence sur la politique américaine envers l’Union Soviétique au sortie de la deuxième guerre mondiale.

9- Z Brezinski : politologue américain, il a été entre autres, conseiller à la sécurité nationale du Président des Etats-Unis Jimmy Carter, de 1979 à 1981.

10- La dépêche.fr du 20 février 2012

11- Né en 1964 en Tchétchénie, Doku Umarov fut en 2005 le cinquième président de la république d’Ichkérie (Tchétchénie). Il abolit cette dernière pour en 2007 pour la remplacer par un « Émirat Tchétchénie » dont il s’autoproclame émir.

12- affaires géostratégiques.Info du 22 octobre 2012

 

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07/10/2015 | Lien permanent

Les États-Unis souhaitent soutenir le MEK (Moudjahidine e-Khalq), organisation terroriste en Iran, pour compenser leur d

Faut bien qu'ils préparent leur Grand Israël en s'annexant l'Iran !

 

Les États-Unis souhaitent soutenir le MEK (Moudjahidine e-Khalq), organisation terroriste en Iran, pour compenser leur défaite en Syrie

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Alors que les États-Unis cherchent à extorquer une résolution en Syrie construite sur le changement de régime, les sénateurs US et les généraux conspirent pour armer et soutenir une nouvelle armée terroriste ciblée sur l’Iran.

Une audition du 7 octobre 2015 devant le Comité Sénatorial US sur les Forces Armées (SASC, Senate Committee on Armed Forces) intitulée, « L’Influence Iranienne en Iraq et le Cas de Camp Liberté », a servi de réaffirmation de l’engagement des USA à soutenir l’organisation terroriste Moudjahidine e-Khalq (MEK), et spécifiquement 2400 membres de cette organisation actuellement hébergés dans une ancienne base militaire américaine en Irak.

Fournissant leurs témoignages étaient le Sénateur américain Joseph I. Lieberman, l’ancien Commandant du Corps des Marines et ancien Suprême Commandant Allié pour l’Europe le Général James Jones (retraité) et le Colonel Wesley Martin de l’US Army (retraité).

Ces trois témoins ont livré des plaidoiries passionnées devant une salle remplie de sénateurs acquis pour que les États-Unis continuent non seulement de soutenir les terroristes de MEK actuellement hébergés dans une ancienne base militaire américaine en Irak, mais de soutenir des groupes comme MEK à l’intérieur même de l’Iran pour menacer la survie du gouvernement de Téhéran.

Dans ses remarques d’ouverture, Lieberman a déclaré :

Non seulement il était juste et bon que nous les ôtions de la liste des organisations terroristes étrangères, mais le fait est qu’aujourd’hui nous devrions les soutenir ainsi que d’autres qui s’opposent au gouvernement iranien davantage que nous ne l’avons fait.

Lieberman a également ajouté :

Voici mon idée M. le Président, nous devrions compartimenter aussi cet accord, cet accord nucléaire. Nous devrions le ranger de côté, et ne pas le laisser nous empêcher de confronter ce qu’ils font en Syrie. Poursuivre les sanctions pour les violations des droits de l’homme en Iran en soutien au terrorisme. Et voici ce que je tiens à dire concernant le Conseil National de Résistance de l’Iran et d’autres groupes d’opposition démocratiques qui sont iraniens – nous devrions les soutenir.

Ce régime à Téhéran est sans espoir. Il ne va pas changer. Il n’y a pas de preuve… chaque élément de preuve affirme le contraire. Donc j’espère que nous pouvons trouver un moyen, c’est ce que nous faisions il n’y a pas si longtemps, soutenir des groupes d’opposition en Iran. Ils méritent notre soutien et en fait ils génèreraient une forme de pression sur le gouvernement de Téhéran qui les déstabiliserait autant que toute autre chose en notre pouvoir parce que cela menacerait la survie du régime qui, de par tous les indicateurs objectifs que je peux voir, est en Iran un régime très impopulaire.

Les États-Unis, sans remords pour l’arc de chaos, de tueries de masse, de terrorisme, de destruction civilisationnelle qu’ils ont créé et qui s’étend de la Libye à la Syrie, cherchent désormais ouvertement à l’étendre plus loin à l’intérieur de l’Iran en se servant exactement des mêmes tactiques – l’usage d’intermédiaires terroristes – pour démanteler et détruire la société iranienne.

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Bien que Lieberman, le Général Jones et le Colonel Martin aient tous les trois catégoriquement échoué à décrire avec précision la réelle nature des terroristes de MEK qu’ils entendent soutenir dans une guerre par procuration contre l’Iran, les documents de politique américaine desquels ces trois lobbyistes lisent l’ont fait et en grand détail.

MEK s’est livré à des décennies d’attaques terroristes brutales, d’assassinats et d’espionnage contre le gouvernement iranien et son peuple, ciblant dans le même temps des citoyens américains dont la tentative d’enlèvement de l’Ambassadeur US Douglas MacArthur II, la tentative d’assassinat du Brigadier-Général Harold Price de l’US Air Force, l’assassinat réussi du Lieutenant-Colonel Louis Lee Hawkins, le double assassinat du Colonel Paul Shaffer et du Lieutenant-Colonel Jack Turner, et le traquenard et le meurtre réussis des employés de Rockwell International William Cottrell, Donald Smith et Robert Krongard.

La reconnaissance des morts des employés de Rockwell International peut être trouvée dans un rapport écrit par l’ancien responsable du Département d’État US et du Ministère de la Défense Lincoln Bloomfield Jr. pour le compte de la firme de lobbying Akin Gump, une tentative d’ignorer les inquiétudes entourant le passé violent de MEK et de comment il est relié à sa campagne actuelle de terreur armée – un testament des profondeurs de vice hors desquelles opèrent les lobbyistes de Washington et de Londres.

Des terroristes du MEK, en 1997. Saddam Hussein s'est servi du MEK pour mener une guerre par procuration contre l'Iran. Ironiquement, malgré avoir accusé

Des terroristes du MEK, en 1997. Saddam Hussein s’est servi du MEK pour mener une guerre par procuration contre l’Iran. Ironiquement, malgré avoir accusé

À ce jour les terroristes de MEK ont mené des attaques à l’intérieur de l’Iran tuant des opposants politiques, attaquant des cibles civiles, ainsi qu’en exécutant le programme israélo-étasunien de ciblage et d’assassinat de scientifiques iraniens. Les terroristes de MEK sont aussi soupçonnés d’avoir contrôlé des agents dans de récentes opérations sous faux drapeau exécutées en Inde, en Géorgie et en Thaïlande, qui ont été faussement imputées au gouvernement iranien.

MEK est décrit par l’agrégé supérieur du Council on Foreign Relations Ray Takeyh comme une « organisation sectaire » ayant des « tendances totalitaires ». Tandis que Takeyh se retient d’élaborer sur ce qu’il entend par « sectaire » et « totalitaire », une interview avec la Radio Free Europe-Radio Liberty gérée par le Département d’État rapporte qu’un évadé du Camp Ashraf de MEK a affirme que l’organisation terroriste interdit le mariage, l’usage de radios, d’Internet, et retient beaucoup de membres contre leur gré sous la menace de mort si jamais ils sont pris à essayer de s’échapper.

Pas une seule fois, le moindre élément de cette toile de fond n’est évoqué par aucun des témoins de l’audition sénatoriale, souillant la mémoire de ceux qui ont été assassinés et autrement victimisés par cette organisation terroriste. Le retrait de MEK de la liste d’organisations terroristes en 2012 par le Département d’État américain est un autre révélateur du manque total de principes derrière lesquels se cachent les États-Unis plutôt que de les soutenir dans l’exercice de l’exécution de la politique étrangère.

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MEK a déjà permis aux États-Unis la possibilité de mener un conflit de basse intensité contre l’Iran. Le rôle de MEK en la matière fut discuté avec enthousiasme aussi tôt qu’en 2009, plusieurs années avant même qu’il soit retiré de la liste d’organisations terroristes par le Département d’État américain dans le document d’orientation de la Brookings Institution « Quelle Chemin vers la Perse ? Options pour une Nouvelle Stratégie Américaine Envers l’Iran » (PDF).

Le rapport déclarait :

Le groupe d’opposition peut-être le plus important (et certainement le plus controversé) qui ait attiré l’attention comme potentiel intermédiaire américain est le CNRI (Conseil National de Résistance de l’Iran), le mouvement politique établi par le MEK (Moudjahidine e-Khalq). Des détracteurs pensent que le groupe est non-démocratique et impopulaire, et même anti-américain.

Par contraste les défenseurs du groupe avancent que l’opposition de longue date du mouvement au gouvernement iranien et ses antécédents d’attaques réussies et d’opérations de recueil de renseignements contre le régime le qualifient pour un soutien américain . Ils affirment également que le groupe n’est plus anti-américains et mettent en doute la valeur d’accusations antérieures. Raymond Tanter, l’un des défenseurs du groupe aux États-Unis, argue que le MEK et le CNRI sont des alliés pour un changement de régime à Téhéran et agissent aussi comme intermédiaire utile pour l’obtention de renseignements. Le plus grand coup du MEK en matière d’espionnage fut la fourniture de renseignements en 2002 qui menèrent à la découverte d’un site secret en Iran pour l’enrichissement de l’uranium.

Malgré les affirmations de ses défenseurs, le MEK demeure sur la liste du gouvernement américain d’organisations terroristes étrangères. Dans les années ’70, le groupe a tué trois officiers américains et trois employés civils américains en Iran. Pendant la crise des otages de 1979-1980, le groupe a applaudi le choix de prendre des otages américains et Elaine Sciolino a rapporté que bien que les leaders du groupe aient publiquement condamné les attaques du 11 septembre, au sein du groupe la liesse était répandue.

Certes, le groupe a mené des attaques terroristes – souvent pardonnées par les supporters du MEK parce qu’ils sont dirigés contre le gouvernement iranien. Par exemple, en 1981, le groupe bombarda le siège central du Parti de la République Islamique, qui était alors la principale organisation politique de la direction ecclésiastique, tuant selon les estimations 70 responsables de haut rang. Plus récemment, le groupe a revendiqué plus d’une douzaine d’attaques au mortier, d’assassinats et autres assauts contre des cibles civiles et militaires iraniennes entre 1988 et 2001. Au minimum, afin de travailler plus étroitement avec le groupe (du moins de façon ouverte), Washington aurait besoin de le retirer le la liste d’organisations terroristes étrangères.

Preuve que le document d’orientation de Brookings était davantage qu’un simple exercice théorique, en 2012 le MEK allait effectivement être retiré de la liste des organisations terroristes étrangères par le Département d’État avec le soutien à ce groupe terroriste étendu. Le fait que d’anciens sénateurs et généraux à la retraite représentant des think tanks corporatistes grassement financés complotent cette semaine d’utiliser le MEK pour renverser le gouvernement iranien devrait éveiller le soupçon que davantage de criminalité ourdie dans les pages de ce document d’orientation est peut-être toujours en action.

Lieberman lui-même suggère que la guerre par procuration et le changement de régime devraient continuer quel que soit le soi-disant « accord nucléaire » – le rapport de 2009 de Brookings ayant lui-même affirmé que :

… toute opération militaire contre l’Iran sera probablement très impopulaire et nécessitera le contexte international approprié – à la fois pour assurer le soutien logistique dont aurait besoin l’opération et pour minimiser son retour de flamme. La meilleure façon de minimiser l’opprobre international et de maximiser le soutien (quel qu’il soit, réticent ou indirect) est de ne frapper que lorsqu’il y a la certitude répandue que les Iraniens ont rejeté une offre superbe – si bonne que seul un régime déterminé à

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12/10/2015 | Lien permanent

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