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30/10/2016

Un discours cinglant de Bachar al-Jaafari à l’ONU : Assez d’hypocrisie, les puissances occidentales et l es monarchies arabes violent le droit international en Syrie

Quand la vérité dérange les criminels de guerre !

Un discours cinglant de Bachar al-Jaafari à l’ONU : Assez d’hypocrisie, les puissances occidentales et les monarchies arabes violent le droit international en Syrie

29 octobre 2016

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Sortie des délégations occidentales de la réunion du Conseil de sécurité, le 26 octobre 2016, lorsque le représentant de la Syrie a pris la parole.

 

 Bachar Jaafari montrant les nouvelles armes livrées aux terroristes d’Alep ( 26 oct 2016)

 

Réponse du Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies à ses homologues qui ont pris l’habitude tenace de s’esquiver, avec tous leurs diplomates émérites, dès qu’il prend la parole. Il s’agit de la dernière réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient en ce 26 octobre 2016. 

Merci de me donner la parole, Monsieur le Président,

Nous entendons parler d’Alep-Est et d’Alep-Ouest. Nous ne permettrons pas que se répète le triste et douloureux scénario de Beyrouth-Est et de Beyrouth-Ouest, car il n’y a qu’une seule Alep, comme il n’y a qu’une seule Syrie. Et quiconque complote contre n’importe quelle partie de notre territoire ne sera pas en paix avec nous.

Un blocus injuste est imposé à toute la Syrie, non seulement à Alep ou plus particulièrement à Alep-Est. Nous l’avons dit, puis redit des milliers de fois et nous continuerons à le répéter, comprendra qui voudra.

Certains représentants d’États qui, aujourd’hui encore, ont fait mine de pleurer sur Alep selon le même mode théâtral précédemment adopté pour Daraya, Al-Waer [quartier de Homs] et ailleurs, ignorent délibérément les vérités suivantes :

Premièrement : Ces représentants ignorent l’actuel paysage géopolitique de la région, lequel a été engendré par les violations des règles les plus élémentaires du droit international par les gouvernements qu’ils représentent.

Telle la Turquie qui rêve de ressusciter ses gloires ottomanes passées, lesquelles ne reviendront pas, par des agressions à répétition visant la souveraineté de la Syrie et de l’Irak.

Telle l’Arabie Saoudite qui œuvre pour soutenir le terrorisme dans la région et le monde entier, au nom d’une religion qui ne lui correspond en rien, en plus de prononcer ses fatwas wahhabites d’un prétendu jihad, lequel autoriserait l’effusion du sang des Syriens, des Irakiens, des Libyens, des Yéménites etc.

Tels les États-Unis, la Grande Bretagne et la France qui ont envahi et détruisent la Libye, alors que les deux premiers États cités avaient précédemment envahi et détruit l’Irak, tuant des millions d’Irakiens.

Tel le Qatar qui consacre l’argent du pétrole et du gaz pour offrir aux terroristes toutes sortes d’armes meurtrières.

Tel Israël qui fait alliance avec le Front al-Nosra dans le Golan syrien occupé.

Tout ceci n’a aucunement suscité l’ire de M. O’Brien, de M. Feltman, de M. Ladsous, ou du Secrétaire général. Tous ces faits outrepassant le droit international n’ont suscité la colère de personne. Jamais. C’est normal : business as usual !

Deuxièmement : Les représentants de ces États, qui viennent juste de quitter cette salle pour fuir leurs responsabilités, ont fait mine d’ignorer la principale raison de la douloureuse détérioration de la situation en Syrie en général et à Alep, en particulier. Ils font mine d’ignorer comment s’est opérée la transformation de cette capitale économique de la Syrie, où il faisait bon vivre et dont les habitants jouissaient d’un niveau de services élevé, en une ville qui souffre et dont la population endure le manque de sécurité, de soins médicaux, d’établissements scolaires et des nécessités du quotidien.

La responsabilité de ce qui est arrivé à cette ville martyre incombe aux agissements des groupes terroristes armés et des terroristes armés étrangers, recrutés dans le monde entier, de la Nouvelle Zélande au canada, pour venir en Syrie via le territoire turc ; le régime de Erdogan étant chargé de faciliter leur traversée, les régimes qatari et saoudien de les financer. Quant aux gouvernements des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et d’autres pays, ils se sont chargés de leur fournir leurs armes meurtrières diverses et variées.

Voici des photos de quelques nouvelles armes envoyées à la soi-disant « opposition modérée » dans Alep-Est : des missiles de fabrication américaine pour bombarder Alep-Ouest ! En voici une autre photo montrant ces terroristes, génétiquement modifiés en opposition modérée, en train de mettre en place une batterie de missiles à lancer sur Alep-Ouest. Et en voici une autre où l’un de ces missiles est tombé dans une église d’Alep-Ouest. Des milliers de photos que nous gardons à la disposition de qui voudrait en savoir plus.


Troisièmement : Les représentants de ces États qui viennent de quitter cette salle, pour fuir leurs responsabilités envers la paix et la sécurité internationales, ont fait mine d’ignorer le fait que les terroristes demeurés à Alep-Est utilisent les civils comme boucliers humains, de la même manière que les terroristes de Daesh utilisent la population innocente de Mossoul en Irak.

Ceci, en sachant que les terroristes sévissant en Irak sont les mêmes que ceux qui sévissent à Alep-Est, d’où ils continuent à envoyer, quotidiennement, une pluie d’obus sur Alep-Ouest. Des obus qui ont fait des milliers de morts et de blessés dans le silence suspect de ladite communauté internationale, notamment les États dont les représentants sont sortis de cette salle. Il est donc déplorable qu’ils continuent à désigner ces terroristes par « opposition armée modérée », une arnaque flagrante contraire aux dispositions du droit international.

Quatrièmement : Les représentants de ces États qui viennent de quitter cette salle, pour fuir leurs responsabilités envers la paix et de la sécurité internationales, ont fait mine d’ignorer pourquoi l’accord russo-américain concernant l’arrêt des combats à Alep, conclu le 9 Septembre dernier et respecté par le gouvernement de la République arabe syrienne, n’a pas tenu.

Lequel accord a été exploité par les groupes armés terroristes pour se regrouper, importer encore plus de combattants armés, recevoir encore plus d’équipements militaires de la part de ces États versant des larmes généreuses sur les souffrances de notre peuple à Alep, pour affronter le gouvernement syrien.

Ces États ont fermé les yeux sur le fait que ce sont les groupes terroristes armés qui ont violé et sapé l’accord russo-américain ; 27 factions terroristes ayant déclaré, immédiatement après sa signature, qu’elles ne le respecteront pas. Vingt-sept factions ! Mais c’est quelque chose qui n’est pas arrivé jusqu’aux oreilles de M. Obrien ; comme pour le convoi d’aides humanitaires dans le quartier d’Orem al-Kubra.

Ces États ont fait mine d’ignorer que la raison principale de l’effondrement de cet accord est dû au fait que la partie américaine n’a pas respecté son engagement concernant la séparation de la prétendue « opposition armée modérée » des organisations terroristes, alors que le 17 septembre elle frappait les positions de l’Armée arabe syrienne à Deir ez-Zor ; ce qui a permis aux terroristes de Daech de renforcer leur mainmise sur plus de 300 000 civils habitant cette ville.

Cinquièmement : Les représentants de ces États qui viennent de quitter cette salle, pour fuir leurs responsabilités envers la paix et de la sécurité internationales, ont fait mine d’ignorer la décision unilatérale d’arrêt des combats à Alep-Est, prise dans le cadre de la coordination russo-syrienne à des fins humanitaires, dont l’évacuation des blessés, des malades et des infirmes, avec mise en place de couloirs de sortie, destinés à faciliter l’arrivée de l’équipe formée par des organisations de l’ONU œuvrant à Damas sous la direction d’un coordinateur onusien, par le Comité international de la Croix-Rouge et par le Croissant-Rouge syrien, afin d’accompagner le processus d’évacuation des civils et des individus armés ; ces derniers étant sommés de déposer leurs armes et de régulariser leur situation pour bénéficier de l’amnistie et, sinon, de quitter la ville.

Ces États ont fait mine d’ignorer que les groupes terroristes, usant de la population d’Alep-Est comme boucliers humains, ont sapé ce processus, puisque huit couloirs d’évacuation ont été aménagés, six pour les civils et deux pour les individus armés, contrairement à ce qu’ont prétendu les délégués américain et britannique.

Sixièmement : Les représentants de ces États qui viennent de quitter cette salle, pour fuir leurs responsabilités envers la paix et de la sécurité internationales, ont fait mine d’ignorer les véritables responsables des souffrances de tous les habitants d’Alep du fait des pénuries d’eau, de nourriture, de médicaments, et notamment d’électricité coupée par les terroristes, la station de pompage étant sous leur contrôle.

C’est là une autre vérité sur laquelle j’attire votre attention à tous : à Alep, la station de pompage de l’eau est sous le contrôle des terroristes. Ce sont eux qui ont assoiffé les civils de cette ville en plus d’avoir volé l’aide alimentaire et les médicaments qui leur étaient destinés ; ceci, sans oublier la responsabilité partagée par les terroristes et ladite Coalition internationale dans la destruction de la centrale hydraulique de Souleiman al-Halabi ainsi que d’autres centrales et usines de traitement des eaux.

Par conséquent, ce sont les terroristes et ladite Coalition internationale qui privent les habitants d’Alep d’eau et d’électricité !

Monsieur le Président,

Le gouvernement de mon pays refuse l’approche biaisée de la situation à Alep-Est ou d’autres régions de son territoire, car toute la Syrie, du nord au sud et de l’est à l’ouest, souffre du terrorisme wahhabite soutenu par des régimes connus de tous avec, en premier lieu, l’Arabie Saoudite, la Turquie le Qatar, Israël, eux-mêmes soutenus par les frappes aériennes de ladite Coalition internationale et par les mesures économiques coercitives décrétées par les Américains et les Européens.

Le gouvernement syrien réaffirme sa ferme détermination à ce que la résolution de la crise passe par une solution politique fondée sur le dialogue entre Syriens, mené par les Syriens, sans ingérence ni conditions préalables américaine, britannique, française, etc, et que le processus politique doit avancer parallèlement à la lutte contre le terrorisme ; une lutte qui ne saurait s’arrêter tant que tous les groupes terroristes armés actifs, sévissant et se déployant en Syrie, n’auront pas été éliminés. Et c’est dans ce contexte qu’il réaffirme l’importance des missions confiées à l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU.

Monsieur le Président,

Comment se fait-il que certains représentants d’États soutenant le terrorisme puissent, dans cette enceinte, prétendre le combattre et répandre, comme des perroquets, des informations erronées et trompeuses sur les opérations militaires actuellement menées par l’Armée arabe syrienne et l’allié russe ? Comment lutter contre le terrorisme en comptant sur les terroristes comme seules sources d’informations ?

Par conséquent, un certain lien existe entre ces gouvernements et le terrorisme !

Pour conclure, Monsieur le Président,

La bataille pour la libération de Mossoul et de tout l’Irak de la souillure terroriste est la bataille du gouvernement syrien et de son armée. Le gouvernement de ce pays frère a le droit absolu de libérer Mossoul de cette souillure, comme le gouvernement syrien a le droit absolu d’en libérer Alep, car la Syrie et l’Irak combattent le même terrorisme.

Nombre de similitudes existent entre les opérations militaires en cours à Mossoul et à Alep. Pourquoi soutenir l’opération de Mossoul et faire obstacle à l’opération d’Alep ? Pourquoi ouvrir des couloirs humanitaires aux terroristes de Daech fuyant de Mossoul en direction de Raqqa, en Syrie ? Pourquoi ne pas frapper leurs convois sur le trajet Mossoul-Raqqa ? Pourquoi sont-ils dispensés des frappes aériennes de ladite Coalition internationale ? Pourquoi refuse-telle la proposition russo-syrienne d’ouverture de couloirs pour évacuer les mêmes terroristes sévissant à Alep-Est ?

À croire que les pays soutenant le terrorisme nous disent que les terroristes en Irak sont du sexe des démons, tandis que les terroristes en Syrie sont du sexe des anges!

J’aurais bien aimé demander à la représentante des États-Unis pourquoi son gouvernement n’a pas ouvert un couloir humanitaire au terroriste qui s’en est pris à une boîte de nuit en Floride ? Pourquoi ce terroriste n’a-t-il pas reçu nourriture et médicaments afin de continuer à terroriser pour des raisons humanitaires que M. O’Brien doit connaître ? Et pourquoi le gouvernement français n’a-t-il pas fourni aux terroristes qui ont attaqué le Bataclan aide alimentaire et couloir de sortie de Paris, pour des raisons humanitaires que, là aussi, M. Obrien doit connaître ? De même, pour d’autres questions concernant la Grande-Bretagne et d’autres lieux.

Assez de cette hypocrisie ! Le peuple syrien en paye le prix. Cette mise en scène doit s’arrêter et tous les membres de ce conseil doivent s’élever au niveau des responsabilités qui sont les leurs et non régler leurs comptes, entre eux, aux dépens de notre peuple ! 

Par Dr Bachar al-Jaafari : délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies.

Transcription et traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal

Source : Al-Fadaiya TV syrienne

 

29/10/2016

Vladimir Poutine donne une leçon de vigilance aux journalistes russes

 

Vladimir Poutine donne une leçon de vigilance aux journalistes russes

https://www.youtube.com/watch?v=2ENKdFcyxLw


 

Mensonge & Vérité Poutine

https://www.youtube.com/watch?v=KWB0yiSwgpw

 

 


Qui crée, finance, arme l'État-Islamique et Pourquoi ?

 

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https://www.youtube.com/watch?v=_QgYPPRvMJo&feature=youtu.be


 

 

25/10/2016

Le meurtre de Bachar el-Assad au programme du Congrès US

 

Le meurtre de Bachar el-Assad au programme du Congrès US

 

Le meurtre de Bachar el-Assad au programme du Congrès US

 
Washington semble n’avoir jamais abandonné l’idée d’une méthode radicale pour le règlement du conflit syrien.

Le participant d'un briefing à huis clos, organisé par le Council on Foreign Relations (CFR) américain, a proposé de régler le conflit en Syrie en tuant le président syrien Bachar el-Assad, a déclaré une source, qui a également participé à la rencontre. « Et si l'on recourait au meurtre d'el-Assad ? », a demandé ce participant, cité par le magazine américain Foreign Policy, à Philip Gordon, ex-responsable du Proche-Orient au sein de la Maison Blanche. Selon l'édition, la question a laissé perplexe les autres participants et a été rapidement rejetée par M. Gordon.
 
« C'est illégal et cela ne changerait rien de toute façon. Cela s'avère d'ailleurs peu nuisible aux intérêts de la Russie en Syrie et à ceux de l'Iran notamment », a expliqué Philip Gordon.
 
Conformément à la loi de 1976, un fonctionnaire de l'État américain ne peut pas être impliqué dans un meurtre politique ou dans ses préparatifs.

« Même si el-Assad mourrait ou était tué pour une cause ou une autre, l'enjeu du conflit, qui est le régime syrien soutenu par la Russie contre l'opposition locale, ne changera pas », a répété pour sa part une source de l'édition à la Chambre des représentants. Quoi qu'il en soit, il est certain que la recherche de solutions agressives pour le règlement du conflit syrien est de plus en plus prisée à Washington.
 
 
 
 

Trêve humanitaire à Alep: l'échec expliqué par Moscou

 
 
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
 
Les djihadistes et l'opposition «modérée» ont empêché la réussite de la trêve humanitaire à Alep syrienne, selon le Kremlin.

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a commenté l'échec de la trêve humanitaire à Alep qui avait été proclamée dans la région pour permettre l'évacuation de la ville des djihadistes sans armes et des civils.
 
« Pendant tous ces jours (de la trêve, ndlr) on a vu des tirs visant les postes de contrôle, des attaques de djihadistes visant les principaux itinéraires de l'acheminement du fret humanitaire. Tout cela rend difficile, sinon impossible la formation de convois humanitaires », a indiqué le porte-parole. Selon lui, le Kremlin appelle à réfléchir sur la possibilité, de manière générale, de faire un distinguo entre les djihadistes et l'opposition modérée en Syrie.
 
« En attendant, le distinguo entre les groupes terroristes et la prétendue opposition modérée n'a pas été fait et on devrait décider si c'est possible en général », a ajouté Dmitri Peskov.
 
Rappelons que la trêve a duré à Alep du 20 au 22 octobre. Neuf couloirs humanitaires avaient été mis en place, dont six réservés aux résidents civils et deux aux combattants bloqués dans la partie est de la ville. 
 
Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire. Or, les terroristes du Front Al-Nosra ont tiré sur les habitants d'Alep rassemblés près de l'entrée d'un couloir humanitaire dans le quartier de Bustan al-Qasr. En outre, les extrémistes ont exécuté publiquement 14 représentants des autorités locales, ceci comme punition pour avoir appelé à quitter les quartiers contrôlés par les groupes armés. Selon différentes estimations, jusqu'à 7 000 djihadistes de différents groupes armés sont retranchés dans l'est d'Alep.