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29/01/2011

Les projets obscurs de la FEMA - USA

Et surtout quand la FEMA vous proposera de vous sauver la vie ! FUYEZ !

 

La chute de Jefferson
L
es projets obscurs de la FEMA

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Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la défense américaine, sous couvert de ses services de protection civile, conçoit des plans militaires dont certains prévoient des systèmes de camps de détention en mesure d’accueillir des milliers de personnes en cas de crise majeure. Parallèlement, de nombreuses lois liberticides ont régulièrement été promulguées par les présidences américaines successives. Quelle est la raison d’être de ces camps ? Le gouvernement américain est-il en passe de devenir un Etat police dirigé par une dictature militaire ? Karmapolis fait le point sur ces programmes obscurs de gestion des masses.

Nous aimerions croire que les camps de concentration font partie d'une sombre page de notre histoire. Que, depuis bien longtemps, il n’y a plus de place pour les dictateurs dans nos sociétés occidentales. Que nous sommes à l'abri des extrêmes. Mais les erreurs d’hier pourraient bien se reproduire aujourd’hui. En témoigne cette affaire, amplement documentée, qui rapporte l'existence de plus de 600 camps d'internements civils disséminés aux quatre coins des Etats-Unis. Des camps entourés de miradors. Des camps desservis par des voies ferrées, par la route et parfois même par un aéroport. Des camps vides, mais gardés 24h sur 24h par du personnel militaire. Des camps qui abritent des wagons ressemblant étrangement à des convois de déportation. Des camps dormants qui se languissent d'accueillir, mais d'accueillir qui?  Et pourquoi ?

De nombreuses photographies et films circulent sur Internet. Des témoins décrivent ce que les activistes tendent à considérer comme de véritables sites concentrationnaires. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à les comparer aux tristement célèbres camps nazis. Un film (1) tourné à Beach Grove dans l'état d'Indiana montre l’un d’entre eux. La voix off décrit : « Nous nous trouvons dans un immense parking. Nous sommes entourés d’une clôture dont la partie supérieure est coiffée de fils barbelés. Sur le toit du bâtiment opposé se trouve une caméra de surveillance dirigée sur le parking. Des manches à air ont été installées pour diriger des hélicoptères. Toutes les mesures de sécurité prises ici sont particulièrement inhabituelles car il s’agit d’une région très peu touchée par le crime et ce site, qui n’est finalement rien d’autre qu’une ancienne station de réparation de trains, ne contient aucun objet qui vaille la peine d'être volé. A côté du parking, vous pouvez voir un immense bâtiment en briques qui serait approprié pour du traitement industriel. A côté de celui-ci, il y a un accès direct à la voie ferrée, elle-même « contenue » entre deux clôtures. Un train en dépôt arbore les inscriptions « US Army ». Une multitude d’entrepôts sont visibles de l’autre côté du parking. Ce site est supposé avoir été fermé en 1993 afin d’être rénové. Il a d’ailleurs bénéficié de 7 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral. Les manches à air et les marques au sol sont présentes partout sur le site. Un seul petit bâtiment permet d’entrer dans la zone protégée. (NDA : l’équipe entre). Ici, à l’intérieur, regardez mieux les tourniquets. Ils sont activés électroniquement.  Ce sont des barreaux de prisons (NDA, c’est un système d’accès au compte-goutte). Les travaux de rénovations qui ont été effectués consistent en l’installation de miradors, de tourniquets électroniques et des revêtements en béton. En outre, des lieux n’ayant jamais été chauffés ces 20 dernières années bénéficient maintenant de chauffages. La partie supérieure des miradors est courbée vers l’intérieur afin d’empêcher les gens de sortir. A côté de la voie ferrée, entre les clôtures, sur les quais, il est indiqué « Red Zone » et sur la clôture sont attachés de petites pancartes numérotées et séparées les unes des autres par intervalles courts et réguliers comme s’il était prévu d’y  aligner des personnes à la sortie d’un wagon. La présence des manches à air confirme qu’il faut s’attendre à un trafic aérien soutenu sur toute la zone. Et là haut, se trouve une imposante antenne radio. Plus loin, dans la zone des entrepôts, il y en a un dont l’entrée est visible, là aussi, le tourniquet constitue le seul accès vers l’intérieur. Toutes les fenêtres et les portes des entrepôts ont été condamnées et à l’extérieur, de toutes nouvelles conduites de gaz ont été construites. Regardez, tandis que nous filmons, un hélicoptère noir vole au-dessus de nous, il observe ce que nous faisons. Les lignes et les conduites de gaz courent tout le long des bâtiments et aboutissent dans de grands fourneaux. On trouve pas mal d’équipements de l’armée ici. On a aussi observé des zones référencées « Green zone » et « Blue zone », chacune très grande et capable de détenir beaucoup de personnes. Les voies ferrées ont été complètement refaites par endroits. Une grande tour de contrôle domine le camp et quatre haut-parleurs y sont accrochés. »

Derrière ces camps se dresse la FEMA (Federal Emergency Management Agency), l’agence gouvernementale chargée de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles. Depuis le début des années 80, celle-ci a connu de nombreuses transformations significatives qui ont fait d’elle une institution aujourd’hui incontournable en matière de gestion des urgences. Bien qu’elle ait été créée pour protéger les civils des catastrophes naturelles, sa mission, maintes fois redéfinie par le gouvernement, se concentre à l’heure actuelle sur la prévention des risques liés au terrorisme. Les changements d’objectifs survenus au fil de l’existence de l’agence ont permis de loger protection et défense civiles à la même enseigne. Une alliance consolidée par l’intégration de la FEMA au nouveau Département de la Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security) créé en 2003 par l’administration Bush.
La gestion des urgences est un créneau derrière lequel se profilent beaucoup de possibilités. En effet, quelque puisse être la nature de l'urgence, la menace qu’elle entraînerait pour la continuité du gouvernement américain justifierait la déclaration de la loi martiale qui, elle-même, propulserait la FEMA à la tête du pays. Une fois le gouvernement provisoire instauré, les lois d’exception seraient activées, ainsi que les programmes impliquant les camps d’internements civils. La planification du fonctionnement de l'Etat en cas de crise nationale dépend donc de toute évidence d'une stratégie qui, dans ce cas-ci, a été élaborée dans le cadre d'un plan militaire bien ficelé.

Un plan pour contrôler les masses et emprisonner les dissidents

Les camps de concentration n’ont jamais cessé d’exister. L’idée fut d’abord naturellement importée outre-Atlantique. En effet, après la Seconde Guerre Mondiale, le Congrès américain ratifia un système de camps de détention qui faisait partie du Internal Security Act de 1950, une loi prévue pour lutter contre l’infiltration des communistes aux Etats-Unis. Ce système fut repris par la FEMA lors de sa création en 1979 et ensuite par le Département de Sécurité Intérieure en 2003. Les premières unités furent établies dans le cadre du plan d’urgence Security Portfolio qui, mis en œuvre, permettait au Président Truman de suspendre la Constitution et au FBI d’arrêter jusqu’à 20.000 personnes destinées à être placées en détention sans passer par la case procès.  Le FBI était également en charge d'établir les camps et de dresser des listes de surveillance reprenant les noms d'individus considérés dangereux pour la sécurité intérieure du pays. Depuis, les plans auraient mûri et les listes auraient été mises à jour.  

Il faudra attendre 1987 pour que l’existence des camps soit portée à la connaissance du public. Cette année-là fut marquée par le scandale IRAN-CONTRA, une sombre affaire de vente d'armes à l'Iran dont les profits furent utilisés pour financer illégalement les Contras, une organisation terroriste de droite au Nicaragua. Une Commission d’enquête fut établie. Sur le banc des accusés se trouvait le Colonel Oliver North, un personnage clé dans l’affaire qui nous intéresse puisqu’il était l’architecte d’un plan militaire de défense civile, le plan Rex 84, commandé par nul autre que le directeur de la FEMA, Louis Giuffrida.

Rex 84 était une initiative conjointe de la FEMA et du Département de la défense qui mettait en scène une agitation civile conduisant à une situation d’urgence nationale. En 1984, durant des exercices de simulation, les militaires furent habilités à déclarer la loi martiale et à mettre en place un gouvernement accrédité pour ordonner des mouvements de population tant au niveau régional que national. Cette mise en situation prévoyait l’emprisonnement de 400.000 personnes et leur déportation dans des camps d'internements. A l'époque, les artisans de Rex 84 invoquent le danger d'une traversée massive de réfugiés en provenance d’Amérique centrale ou du Mexique. Cependant, cette version dissimule un plan obscur visant la détention de dissidents politiques étasuniens et dont la particularité est de fonctionner grâce à une série de lois d'exceptions émises entre 1969 et 1984. Ces lois fournissent tous les ingrédients à la mise en place d'une dictature : suspension de la Constitution, augmentation de la surveillance des citoyens et limitation de leur liberté de mouvement, enregistrement de tout homme, femme et enfant, saisie des propriétés individuelles, organisation et contrôle des moyens de production et des flux financiers, rappel des forces  militaires détachées, saisie et contrôle de tous les moyens de transport, régulation des entreprises privées et limitation des voyages. A ces éléments s'ajoute une autre loi stipulant cette fois qu'en cas d'urgence nationale, le Congrès ne peut intervenir sur les affaires d’Etat durant les 6 premiers mois.

Ces 12 dernières années, plusieurs contrats de construction de camps de détention ont été signés entre le gouvernement américain et diverses entreprises. Le prétexte d’une arrivée massive de réfugiés en provenance des pays limitrophes des Etats-Unis semble bien fonctionner puisqu’il reste une excellente façon de justifier lesdits contrats. 

Contrats juteux dans l’industrie de la construction

Début 2006, la presse américaine annonce que Kellogg Brown & Root, une filiale d’Halliburton, un groupe de bâtiments et travaux publics, a obtenu un contrat de 385 millions de dollars avec L’Armée de Corps des Ingénieurs, un montant destiné à la construction de camps de détentions. Dans le New York Times, Jamie Zuieback, la porte-parole de l’Immigration et du Renforcement des Douanes déclarait à ce sujet : « c’est le genre de contrat qui pourrait être utilisé dans une sorte d’immigration de masse ». Et d’ajouter que Kellogg Brown & Root ne construirait les centres qu’en cas d’urgence extrême telle qu’une arrivée massive de Cubains sur le territoire américain. Elle soulignait par ailleurs que les camps ne seraient peut-être d’ailleurs jamais construits si la nécessité ne se présentait pas. Pour Clayton Church, porte-parole de l’Armée de Corps des Ingénieurs la question était claire : « si des clandestins arrivent massivement aux Etats-Unis, comment allons-nous les nourrir, les loger et les protéger ?  C’est pour cela que ces contrats existent ». Selon lui , les centres pourraient être d’anciens sites militaires inutilisés ou des structures temporaires d’une capacité de 5000 personnes par  unité. A noter que Kellogg Brown & Root avait, d’une part, bénéficié d’un contrat similaire pour la période 2000-2005 et, d’autre part, d’un contrat visant la construction d'unités pénitentiaires en Afghanistan et en Irak.

Quelques années auparavant, Phil Schneider, un ancien ingénieur du gouvernement impliqué dans l’élaboration de bases militaires souterraines secrètes, attirait déjà l’attention de son public sur l’existence de ce type de contrat. En effet, peu avant sa mort, lors d’une conférence tenue en mai 1995 à Las Vegas, il expliquait avoir rencontré un employé de la Gunderson Steel Fabrication, une entreprise spécialisée dans la construction de trains et de voitures ferroviaires : « Un jour, il vint me voir, très perturbé en m'affirmant "qu'ils construisaient en fait des wagons pénitentiaires ". Il était nerveux. Gunderson, affirma-t-il, a un contrat avec le gouvernement fédéral qui prévoit de construire près de 107.200 wagons de transport de prisonniers tout équipé chacun de 143 paires de menottes. Il y a en fait 11 sociétés sous-traitantes dans ce gigantesque projet. Gunderson a probablement reçu une somme de 2 milliards de dollars pour ce contrat. Les aciéries Bethlehem ainsi que d'autres fournisseurs sont impliqués dans cette affaire. Cet homme m'a montré l'un de ces wagons de transport de prisonniers qui était stationné sur une voie de service au nord de Portland. Il avait raison. Si vous multipliez 107.200 par 143 et par 11, vous obtenez un chiffre avoisinant les 15 millions. Ce chiffre correspond sans doute au nombre d'individus qui entreront en dissidence avec le gouvernement fédéral. (…) Je crois aussi que le gouvernement américain mène une véritable stratégie afin de mettre en esclavage le peuple américain. Je ne suis pas un très bon orateur et je ne me tairai que lorsque l'on me tirera dessus car il me semble indispensable de révéler (…) l'existence de ce genre d'atrocité. »

 

Le gouvernement fédéral américain est suspecté d’avoir commandé la construction de plus de 100.000 wagons de transport de prisonnier dont la finalité reste mystérieuse.
(source de l'image : Issues and Alibis)


Selon tbrnews.org, il semblerait que le Département de la Sécurité Intérieure ait également commandé à la société israélienne Israeli Prison Systems, la construction de 110 camps d’internement dans des régions inhabitées des Etats-Unis, ainsi qu’en Alaska. En juin 2007, l’entreprise israélienne aurait eu fini de construire 65 camps s’ajoutant aux 600 déjà existants. Cette information reste difficile à vérifier. Néanmoins Naomi Klein, une journaliste activiste indépendante, a écrit : « Gaza, plus qu’une prison, un laboratoire pour un monde-forteresse (2) », un article qui démontre qu’Israël utilise la population palestinienne entière pour mettre au point son industrie d’équipement de sécurité destinée à être vendue dans le monde entier. Ces révélations confirment l’éventualité d’un lien contractuel entre le gouvernement américain et Israeli Prison Systems.

Le tableau se complète peu à peu : il existe donc des contrats pour construire des camps de détention et un plan militaire pour les faire fonctionner. Existe-t-il des camps actifs ? En fait, dans une certaine mesure, les camps de détention des prisonniers de guerre actuellement utilisés à Guantanamo par exemple sont de type concentrationnaire. Ceux-ci donnent d'ailleurs un aperçu du comportement des militaires lorsque carte blanche leur est donnée.

Abou Ghraib et Guantanamo, des modèles pour la FEMA ? 

Les associations de défense des droits de l'homme se sont régulièrement insurgées ces dernières années contre les conditions de détention des prisonniers de guerre dans les centres pénitenciers américains.

Début 2004, des photos prises par des soldats américains dans la prison d'Abou Ghraib, située en Irak créent le scandale. La presse internationale diffuse les images de prisonniers torturés, attachés par des câbles électriques, obligés de poser nus et menacés par des chiens de garde. Dans un rapport publié la même année, Amnesty international dénonce : « Les exactions ne se sont pas produites seulement à Abou Ghraib. De nombreuses personnes détenues sur les bases aériennes de l’armée américaine à Bagram et Kandahar en Afghanistan ont déclaré avoir été soumises à des actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants lors de leur détention ; l’administration américaine n’a pas non plus respecté les Conventions de Genève en ce qui concerne les détenus de Guantánamo. (…) Un ancien prisonnier de Guantánamo, Wazir Mohammad, a parlé à Amnesty International d’un usage excessif et cruel des chaînes aux pieds et des menottes aux mains, de la privation de sommeil et de l’obligation qui lui était faite de ramper à genoux, de sa cellule à la salle d’interrogatoire, au cours de sa détention en Afghanistan. À Bagram et Kandahar, il avait été détenu au secret, sans jamais avoir la possibilité de contester la légalité de sa détention, sans avocat et sans contact avec sa famille. (…) Un autre ancien détenu de Guantánamo, Walid Al Qadasi, a été détenu au secret dans un centre de détention à Kaboul. Il a expliqué que les prisonniers appelaient leur première nuit d’interrogatoire par des agents américains « la nuit noire ». Il a déclaré : « Ils ont découpé nos vêtements avec des ciseaux et nous ont photographiés nus...ils nous ont menotté les mains derrière le dos, nous ont mis un bandeau sur les yeux et ont commencé à nous interroger ... ils m’ont menacé de mort, m’ont accusé de faire partie d’Al Qaida. » Selon lui, on privait les détenus de sommeil, notamment en leur mettant de la musique très fort. Une personne ayant travaillé à Guantánamo a déclaré à Amnesty International que la quasi totalité des détenus avec qui il avait eu des contacts, lui avaient dit avoir été victimes de sévices physiques a Kandahar ou à Bagram. Cette personne n’a montré aucune surprise face aux informations en provenance d’Irak et a expliqué que les violences physiques en Afghanistan semblaient faire partie du processus de préparation des détenus aux interrogatoires et à la détention. (…) Parmi les exemples cités, on a noté des coups de pied et de poing donnés aux détenus ; le fait de sauter sur leurs pieds nus ; de forcer les détenus à prendre diverses positions sexuelles explicites pour les photographier ; de faire monter un détenu entièrement nu sur un carton, un sac de sable sur la tête et d’attacher des électrodes à ses doigts, à ses doigts de pieds et à son pénis pour mimer la torture électrique ; de mettre un collier de chien ou une laisse au cou d’un détenu entièrement dévêtu et de le prendre en photo avec une femme soldat posant près de lui. »

Le journal Le Monde publiait, en octobre 2004, le témoignage de la dernière femme du camp d’Abou Ghraib, Houda Al-Azzawi, une femme d’affaire irakienne : "Je suis arrivée à Abou Ghraib le 4 janvier 2004. On m’a donné le matricule 156283 et une cellule de 2 m-. J’y ai passé 197 jours et subi trente interrogatoires. (…) Le scandale des photos d’Abou Ghraib, je ne l’ai appris qu’à ma sortie. Elles n’ont pas été prises dans notre section, mais nous avons tous été témoins de scènes similaires, ou pires. J’ai vu des hommes à qui les soldats faisaient rentrer de force des bouteilles d’eau dans le derrière."

Le Président Bush déclarait 2 ans plus tard que la prison d'Abou Ghraib était la plus grosse erreur des Américains en Irak. Onze soldats furent jugés et condamnés, mais étonnement tous les hauts gradés furent blanchis.

Au sortir de Guantanamo, les témoignages se succèdent aussi. Le rapport d’Amnesty International sur un ex-détenu est représentatif du modus operanti de l’armée américaine : « Sami al Hajj a été détenu au Pakistan du 15 décembre 2001 au 7 janvier 2002. Son passeport lui a été confisqué, ainsi que sa carte de presse et son visa pour le voyage en Afghanistan. Le 7 janvier, il a été remis aux autorités des États-Unis qui l’ont transféré à la base étasunienne de Bagram en Afghanistan. Sami al Hajj a décrit les seize jours de détention qu’il a passés à la base de Bagram comme les pires de sa vie. Il a, dit-il, été violemment torturé, agressé par des chiens, enfermé dans une cage placée dans un hangar à avions glacial ; les rations alimentaires étaient insuffisantes et la nourriture était souvent gelée. Il a ensuite été transféré à Kandahar où les sévices ont continué. Sami al Hajj décrit comme suit les traitements qu’il y a subis : Il a été agressé sexuellement par des soldats étasuniens, qui ont notamment menacé de le violer. Il a été contraint de garder des positions douloureuses forcé de rester agenouillé sur des sols en ciment pendant de longues périodes. Il a été régulièrement roué de coups par ses gardiens. On lui a arraché un à un tous les poils de sa barbe. Il n’a pas été autorisé à se laver pendant plus de cent jours et il était couvert de poux. Sami al Hajj a été transféré à Guantánamo le 13 juin 2002. Pendant toute la durée du vol il est resté enchaîné, bâillonné, la tête recouverte par une cagoule. S’il s’endormait les soldats le frappaient sur la tête pour le réveiller. À Guantánamo Sami al Hajj n’a pas cessé d’être interrogé sur les liens éventuels existant entre ses employeurs et les islamistes extrémistes. Il a dit que lors de son premier interrogatoire il avait été privé de sommeil pendant plus de deux jours. (…) Il affirme avoir été soumis à toute une série de mauvais traitements et avoir été privé de soins médicaux :  des gardiens ont brisé une de ses rotules en la frappant violemment avec leurs pieds. On lui a administré des coups sur la plante des pieds. À son arrivée à Guantánamo, des chiens de l’armée ont été utilisés pour l’intimider. Il a été l’objet d’insultes racistes et ses périodes de détente ont été réduites parce qu’il était noir. Avant d’être autorisé à voir les agents de renseignement soudanais venus à Guantánamo pour l’interroger, il dit avoir été enchaîné et aspergé de gaz poivre. »

Des récits comme ceux d'Abou Ghraib et de Guantánamo, il y en a pléthore. Cependant, ils ne montrent que la partie visible de l’iceberg. Il semblerait que les camps de détentions des prisonniers de guerre soient de gigantesques laboratoires humains où seraient expérimentées de nouvelles technologies visant à altérer et manipuler la conscience humaine.  Dans un article publié par le Nouvel Observateur en décembre 2004, l’avocat Jacques Debray dévoile que ses clients, Nizar Sassi et Mourad Benchellali, deux ex-détenus de Guantánamo, ont l’impression d’avoir été victimes d’expérimentations : «Nizar m’a raconté qu’ils avaient aussi été enfermés dans une pièce équipée d’une glace sans tain où il faisait extrêmement froid. Ils ont aussi raconté qu’il existait des pièces où était diffusée de la musique ultra-violente. Une fois, suite à la prise d’un de ces médicaments, il a perdu connaissance et a eu l’impression d’être resté un ou deux jours inconscient. Ils ont aussi eu des injections. Ils ne savaient pas quel genre de médicaments on leur donnait, mais tous deux ont affirmé qu’un de leurs co-détenus avait été couvert de boutons après avoir pris un de ces médicaments, et plus largement ils se demandaient s’ils n’étaient pas victimes d’expérimentations. Les fioles qui contenaient les médicaments portaient des numéros, et un médecin passait les voir pour leur demander quels effets avaient les médicaments. Ils n’ont pu voir le médecin, en dehors de ces questionnaires, qu’à une ou deux reprises, parce qu’à Guantanamo tout fonctionnait sur le système de récompense. Nizar a par exemple été contraint d’attendre un an pour voir un dentiste. Il y avait à Guantanamo un nombre impressionnant de psychiatres (…) il existe des unités réservées à ceux qui étaient devenus fous.»

Les psychologues de la Behavioral Science Consultation Team (BSCT) étudient la personnalité des prisonniers pour cerner leurs faiblesses et les signaler à leurs futurs tortionnaires.

Ces expériences sont conduites par un groupe de psychologues connu officiellement sous le nom de Behavioral Science Consultation Teams (BSCTs) (3). Ses méthodes ont été observées par le FBI qui fut chargé de mener l'enquête à Guantánamo à la suite des allégations propagées dans la presse internationale.  En vertu de la loi sur la liberté de l'information, l’American Civil Liberties Union (ACLU) est parvenue à obtenir des échanges d’emails du FBI sur ce sujet. Certains d’entre eux sont disponibles sur le site du Centre des droits humains de l'Université du Minnesota. Dans une note référencée FBI 2776, on peut lire : «Une fois que les détenus sont identifiés, ils deviennent des projets. (…) J’ai rencontré  le BISC (Biscuit) (NDA : jeu de mots désignant le BSCT), ce sont des personnes d’une grande ressource. Ils savent tout de chaque détenu, à qui ils parlent, qui sont les chefs, etc. (…) Nous nous battons toujours avec le DHS (NDA : Département de la sécurité intérieure) qui quotidiennement a un impact négatif sur ce que nous essayons de faire. Hier soir, j’observais une interview (…) la pièce adjacente, observable depuis la cabine de contrôle, était occupée par deux enquêteurs du DHS montrant à un détenu des films pornographiques homosexuels et utilisant un stromboscope dans la pièce.»

 

Les prisonniers du  centre pénitencier de Guantanamo ont été soumis à de nombreux sévices physiques et psychologiques dénoncés par les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Parmi les sévices subis par les prisonniers du camp pénitencier de Guantanamo, l’isolement mental par la privation des sens.

 

Guantánamo et tous les autres camps situés au Moyen Orient font partie d’une seule et même réalité, non d’une fiction. Le corps militaire soutenu par le Président en personne s’autorise à bafouer les droits de l’homme au nom de la démocratie. Et bien qu’une partie des exactions révélées ces quatre dernières années ait été discrètement reconnue par le Président Bush et que celui-ci se soit très timidement excusé, sa sincérité semble difficile à croire d’autant qu’aucun haut gradé n’a été jugé coupable devant un tribunal. Les soldats américains auraient-ils agi en électrons libres ? Sans ordres ? Sans consentement de la hiérarchie ? En avril 2005, Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch déclarait : “Si les Etats-Unis veulent effacer les horreurs d’Abou Ghraib, ils doivent poursuivre ceux qui, en haut lieu, ont fermé les yeux sur les exactions ou les ont ordonnées. Ils doivent par ailleurs révéler les choses que le président a autorisées. Washington doit répudier une fois pour toutes les mauvais traitements perpétrés sur les détenus au nom de la guerre contre le terrorisme.”. Moins de deux semaines après ces conclusions, le Président Bush, sur recommandation du secrétaire de la défense Donald Rumsfeld, rétrograda Janis Karpinski qui supervisait 17 prisons américaines en Irak. Celle qui fut la générale de réserve à Abou Ghraib a nié avoir été au courant des tortures qui, selon elle, ont été autorisées par les renseignements militaires. Une information récemment confirmée par les soldats ayant écopé de plusieurs années de prison (4).

En outre, en 2006,  Bush reconnaissait pour la première fois l'existence de centres de détention secrets gérés par la CIA à l'extérieur des Etats-Unis. Selon le journal Le Monde, il ne niait pas l'usage de moyens musclés pour obtenir des renseignements et les justifiait même en invoquant le nombre d'innocents que ceux-ci avaient permis de sauver.

A la lecture des informations diffusées par des médias reconnus, il y a lieu de penser que l'existence d'un régime gouvernemental secret aux pratiques "parallèles" existe. Si tel est le cas, pourquoi le gouvernement américain se priverait-il de réserver le même sort aux personnes qu'il jugerait coupables de faits arbitrairement qualifiés de subversifs ? Pour les activistes, Guantanamo et Cie pourraient bien servir de modèles aux camps de la FEMA.

Annihiler les libertés individuelles, une histoire de longue date

Les Etats-Unis sont-il en passe de devenir une dictature militaire? La politique américaine menée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme pourrait-elle inspirer la politique intérieure ? Depuis plus de 50 ans, le gouvernement s’atèle à supprimer les libertés individuelles sur son propre sol en promulguant régulièrement des lois d’exceptions. La première d’entre elles remonte aux années soixante. Les agitations civiles liées à la guerre du Vietnam conduisirent le Président Nixon à signer un décret présidentiel (5) qui déléguait les fonctions de planification d’urgence au département fédéral ainsi qu’aux agences fédérales, intégrant ce domaine d’action dans la sphère gouvernementale. 

Ensuite, en 1976, l’administration Ford émît une loi (6) visant à investir la FEPA (Federal Emergency Preparedness Agency), prédécesseur de la FEMA, d’une mission au caractère interpellant : développer des plans visant, en situation d’urgence, à établir un contrôle gouvernemental sur les mécanismes de production et de distribution des sources d’énergie, sur les salaires, ainsi que sur les crédits et les flux financiers entre institutions. Plus inquiétant encore, l’ordre présidentiel prévoyait que les toutes les affaires traitées par le gouvernement provisoire sur le territoire soumis à la loi martiale ne puissent être révisées par le Congrès durant une période de 6 mois.  Ceci est encore d’actualité.

En 1979, l’administration Carter créa la FEMA (7) en fusionnant une centaine d’agences spécialisées dans la planification d’urgence. Cet acte de centralisation permit à la nouvelle entité d’absorber d’importantes responsabilités dans le domaine de la défense civile. Depuis, le financement de la protection et de la défense civiles proviennent de la même enveloppe budgétaire. 

A l’époque, Howard J. Ruff (8), un activiste archi-conservateur, soulignait déjà dans un éditorial que « (…) Seul le manque d’une crise suffisamment grave, un président déterminé, et un public suffisamment conditionné pour le permettre séparent les citoyens d’une dictature qui ne demande qu’à être établie dans une situation qui pourrait être qualifiée d’urgence nationale ». Une analyse qui fait froid dans le dos au vu de la propagande soutenue de Bush depuis 2001, et de sa détermination dans l’accomplissement de son agenda politique.

S'ensuivit l’ère Reagan (1981-1989) qui fut la plus décisive dans l’avènement d’une dictature militaire. C’est en effet sous son administration que furent conçus les plans Cable Spicer I, II et III destinés à légitimer l’arrestation et la détention de dissidents politiques. Un nombre important d’actes présidentiels furent publiés durant ces années afin d’intensifier les efforts dans le renforcement de la sécurité nationale. A partir de 1981, la FEMA conjointement avec le DoD (Department of Defense) conduisirent une série d’exercices portant sur la mobilisation de civils, la gestion des situations d’urgence et le contre-terrorisme. Le Plan REX 84 en faisait partie. En 1982, la FEMA et le DoD publièrent un document intitulé « The civil/Military Alliance in Emergency Management » confirmant la transformation inéluctable de la planification d’urgence en une activité militaire et policière.

Dans la foulée, un projet de décret présidentiel destiné à réviser l’ordre 11490 (9) était sur le point d’être signé. Le bureau fédéral du budget chargea l’avocat général William French Smith d’en vérifier la légalité. Confronté aux abus manifestes du décret, il rédigea une lettre au conseiller de la sécurité nationale :  « Je crois que le rôle assigné à l’Agence de gestion fédérale des secours dans le cadre du décret présidentiel révisé excède sa fonction appropriée en tant qu’agence de coordination pour la préparation des secours (…) Ce service et d’autres ont à plusieurs reprises fait part d’objections politiques et légales sérieuses au rôle de « Souveraine des secours » dévolu à la FEMA. (…) Les objections légales sont liées à l’absence d’une autorisation présidentielle ou du Congrès dans l’émission par la FEMA de directives qui visent à établir de nouvelles structures pour le gouvernement fédéral.». En d’autres termes, William French Smith dénonçait la centralisation des pouvoirs et la possibilité pour la FEMA d’établir un gouvernement provisoire alors que son rôle devait s’en tenir aux secours des citoyens en cas de catastrophe naturelle.

La consolidation des pouvoirs de la FEMA culmina en 2003, lorsqu'elle se joignit à 22 autres agences fédérales, programmes et bureaux pour former le Département de Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security), un nouveau département créé à la suite des attentats du 11 septembre par l’administration Bush. L’approche gouvernementale en matière d’urgence est dorénavant parfaitement intégrée, centralisée et concentrée. Aujourd’hui, que reste-t-il à faire ? D’une part, la FEMA occupe une place charnière, les lois d’exceptions le permettant et d’autre part, elle se retrouve à l’abri des contrôles externes puisque son intégration la lie aux autres services fédéraux. En outre, la propagande a conditionné les citoyens américains et le gouvernement semble de moins en moins se soucier de l’opinion publique. Où en est-on ? Quelle est l’étape suivante ?

Etat d’urgence et loi martiale, C’est pour quand ?

A en croire le baromètre de la FEMA, les Etats-Unis sont perpétuellement menacés, mais à quel point l’état d’urgence est-il imminent ? Difficile à dire, mais de nombreux cas de figure sont possibles. Quoiqu’il en soit le gouvernement américain nous donne lui-même quelques indices. En 2003, le Président Bush présentait un projet de vaccination de masse : le Model State Emergency Health Powers Act, ou Model Act en abrégé, actuellement adopté par 34 états. Ce dernier rappelle étrangement le Plan Rex 84. En effet, il octroie aux gouverneurs, d’une part, les pouvoirs nécessaires à la détection de virus pandémiques et, d’autre part, les outils nécessaires à la protection des civils contre la contamination. Selon le gouvernement, étant donné les risques que posent le bioterrorisme, ce projet de loi est indispensable afin d’anticiper sérieusement et rapidement la potentialité d’une guerre bactériologique.

Cependant, des associations américaines reconnues tel que le National Vaccine Information Center (NVIC) ou la Home School Legal Defense Association (HSLDA), une organisation d’avocats qui défend les droits de la famille, appellent les citoyens à la vigilance face à ce programme et soulignent son caractère anti-constitutionnel. La HSLDA dénonce les pouvoirs accordés aux gouverneurs car ceux-ci les autorisent à enregistrer les données personnelles, à contrôler les biens immobiliers, la population et enfin tous les moyens de communications. En gros, exactement les mêmes mesures répressives que celles des programmes militaires développés dans les années 80, si ce n’est que dans ce cas-ci, des pouvoirs supplémentaires apparaissent tels que la vaccination forcée des individus, l’accès à leurs données médicales, et pire, la localisation et le suivi des individus.

Au sujet de la localisation, le « tracking » des individus, un article publié sur le site de livescience.com en mai 2006 annonçait que la société VeriChip Corporation avait proposé au gouvernement américain d’implanter aux immigrants une puce permettant de les localiser et de les suivre. Cette proposition faisait référence à un appel lancé par le gouvernement intitulé : « Qui est dans notre pays et pourquoi sont-ils là ? ». Cette puce permet d’enregistrer à la frontière les immigrants venus travailler aux Etats-Unis et de vérifier leur identité sur leur lieu de travail. Le « RFID » (Radio Frequency Identification tag) a la taille d’un grain de riz et peut être injecté directement dans le corps. L’implant diffuse ensuite un signal qui émet les données de l’individu. Selon VeriChip, ce type d’implant est utilisé depuis longtemps chez les animaux, notamment chez les chiens et les chats en remplacement du tatouage. Sur son site Internet, VeriChip Corporation présente son système, le VeriTrace. Celui est adapté pour le suivi des patients, la protection des enfants ainsi que pour la gestion des urgences. Les dérives d'un tel système sont évidentes. Dans le cadre du Model Act ou du plan Rex 84, ces implants seraient une atteinte à la liberté individuelle.

 

implants

Les implants sous-cutanés, déjà couramment utilisés pour marquer les animaux de compagnie, pourraient bientôt servir de nouveau moyen de contrôle pour le gouvernement fédéral américain.

 

Quoiqu'il en soit, il saute aux yeux que la mise en œuvre du Model Act  nécessite des sites tels que les camps de la FEMA car il est objectivement impossible, sans infrastructures appropriées, de procéder à une vaccination de masse ou de maintenir les personnes contaminées en quarantaine. 

Steve Watson, journaliste activiste pour Infowars aux côtés d’Alex Jones, concluait, à la suite du passage du cyclone Katrina, par une note apocalyptique : « Pendant des années, nous avons mis en garde les gens contre la mise en place d’un état police, nous les avons averti que la Loi Martiale deviendrait la norme, que les lois anciennes, droits et libertés seraient remplacés par des mécanismes répressifs de contrôle. (…) Pendant des années, les gens ont réfuté l’évidence ou prétexté qu’elle était destinée à autre chose, ou encore l’ont simplement refusée. Maintenant nous vous avertissons que tout cela est en train de se passer. A la suite des catastrophes naturelles récentes, des précédents dangereux ont été mis en place. Nous avons été contraints de constater comment, en temps de crise, nous devons nous soumettre et suivre les ordres des Commandants fédéraux, peu importe s’ils dénigrent les droits humains de base ou non. Que ce soit un coup d’état, une attaque terroriste, un accident ou une catastrophe naturelle, cela importe peu, le résultat sera le même. Nous sommes seulement à un événement près de la Loi Martiale, n’importe quel événement. ».

Ces 60 dernières années ont été déterminantes pour l’avènement d’une dictature militaire. De nombreuses lois d’exceptions ont été mises en place permettant d’une part, de renforcer l’intervention policière et , d’autre part, d’affaiblir des libertés civiles essentielles. Les Américains sont, jour après jour, assommés par une propagande fondée sur la peur de l’autre et du reste du monde. Le sentiment d’insécurité les poussent à tolérer les dérives de son gouvernement et à inconsciemment lui permettre d’instaurer lentement, mais sûrement des mécanismes de contrôle à l’intérieur du pays. Les programmes militaires tels que ceux développés depuis l’ère Reagan ont permis de transformer la protection civile en défense civile. En d’autres termes, le gouvernement semble avoir la ferme intention de protéger le pays contre lui-même puisqu' aujourd’hui s’opposer n’est plus un devoir démocratique, mais un acte subversif. Au risque de se répéter, ce sont généralement les dictateurs qui emprisonnent leurs opposants. En jouant sur le concept de la gestion des urgences et sur la notion de continuité du gouvernement en cas de menace interne ou externe, l'Etat fédéral est parvenu, au terme d'une stratégie de longue durée, à faire croire à la population que son bien-être passait avant tout par le maintien du pouvoir en place.

Kali

 

Sources
1- L’auteur et la date de tournage de cette vidéo sont inconnus. Selon des internautes américains, il semblerait que ce film soit à l’origine un documentaire intitulé Shocker diffusé à la télévision, aux Etats-Unis, dans les années ’90.

2- Cet article est disponible ici en français 

3- Equipe consultative des sciences du comportement

6- EO 11921

7- EO 12148

8- Source : The Rise of the National Security State : FEMA and the NSC de Diana Reynolds, politologue (www.publiceye.org/libery/fema/Fema_1.html)

9- Pour rappel, ce décret fut déclaré par le Président Nixon en 1969. Il assigne les fonctions de préparation à l’urgence aux départements et agences fédérales.

 

Kali © Karmapolis - Janvier 2008

http://www.karmapolis.be/pipeline/fema_secrets.html


Double éruption solaire du 28 janvier 2011

Préparez-vous à avoir encore des surprises sur Terre, surtout que la Terre est de moins en moins protégée des radiations solaires depuis que des brèches importantes ont été découvertes dans le bouclier magnétique terrestre.

Magnétisme terrestre : Une importante brèche dans le champ magnétique observée par la NASA
 http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/01/04/magnetisme-terrestre-une-importante-breche-dans-le-champ-mag.html
Giant Breach in Earth's Magnetic Field Discovered
http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2008/16dec_giantbreach/
Inversion des pôles terrestres ? Failles persistantes dans le champ magnétique terrestre
http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/01/04/invers...
Filament et tempêtes magnétiques solaires, du nouveau !

 http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2010/11/12/filame...

DOUBLE ÉRUPTION SOLAIRE
« Le 28ème jour de Janvier a commencé avec non pas une mais deux éruptions majeures sur le soleil. Séparées de plus d'un million de kilomètres, les deux explosions se sont produites presque simultanément sur les coins opposés du disque solaire. »


Space Weather
http://spaceweather.com/
   
Explosion de classe M1.4

doubleblast2_anim.gif

L'animation par ce lien :
Trouvée sur Spaceweather, cette image nous montre l'éruption, en haut, à droite. Il y a un dégagement de matière coronale, en bas, à gauche, et c'est toujours le « filament » qui cause cette éjection.

Ce filament est visible depuis plusieurs rotations du Soleil. Il serait important de savoir si un tel phénomène a été observé par le passé ( je n'en ai pas connaissance ). Les premières traces de ce même filament datent du mois d'octobre dernier, ce qui en fait une longévité exceptionnelle de 4 mois.

Extrait de http://suivi-soleil.over-blog.com/

Magnétisme terrestre : La cohérence quantique serait impliquée dans l'orientation magnétique des oiseaux

Les morts des oiseaux et des animaux en masse dans le monde sont en train de nous adresser des signes que les pôles magnétiques sont en train de s'inverser !

 

Date de mise à jour : 28/01/11 - En cours de soumission au Comité de Lecture

La magnétoréception chez les oiseaux, c'est-à-dire leur capacité à détecter le champ magnétique terrestre et à s'en servir pour s'orienter, a été mise en avant par plusieurs expériences, et nous avons déjà abordé ce sujet passionnant dans différents articles dans Ornithomedia.com.

Dans un article à paraître dans la revue Physical Review Letters, des chercheurs des universités d'Oxford (Grande-Bretagne) et de Singapour ont émis l'hypothèse que le phénomène de la cohérence quantique serait impliqué dans le "compas" magnétique des oiseaux.


Abstract



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Researchers have been investigating the mechanism which enables birds to detect the Earth's magnetic field to help them navigate over vast distances. This ability, known as magnetoreception, has been linked to chemical reactions inside birds' eyes.
Now a team from Oxford University and Singapore believe that this 'compass' is making use of something called quantum coherence. In a forthcoming article in Physical Review Letters the team report how they analyssed data from an experiment by Oxford and Frankfurt scientists on robins. The experiment showed that the magnetic compass used by robins could be distrupted by extremely small levels of magnetic 'noise'.
When this noise, a tiny oscillating magnetic field, was introduced it completely disabled the Robins' compass sense which then returned to normal once the noise was removed. In their analysis the Oxford/Singapore team show that only a system with components operating at a quantum level would be this sensitive to such a small amount of noise.


La cohérence quantique serait impliquée dans l'orientation magnétique des oiseaux

Rappel sur la magnétoréception

Pour en savoir plus sur la magnétoréception, vous pouvez lire notre article
Le rôle du géomagnétisme dans l'orientation des oiseaux.

Mécanique quantique : les phénomènes de superposition, d'enchevêtrement et de cohérence

La physique quantique, contrairement à la physique classique, explique qu'il est impossible de connaître simultanément certaines propriétés d'une particule (par exemple sa position et sa quantité de mouvement selon un axe donné). Tout ce qu'on peut déterminer, ce sont les probabilités statistiques de mesurer chaque propriété.


L'un des principes les plus importants de cette physique est celui de superposition : il stipule qu'un même état quantique peut possèder plusieurs valeurs. Les particules peuvent ainsi exister dans plusieurs états superposés et simultanés ; par exemple un électron peut se trouver dans deux endroits à la fois.


L'intrication (ou enchevêtrement quantique) d'états est un phénomène dans lequel l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement, sans pouvoir séparer l'un de l'autre bien qu'ils puissent être spatialement distincts. Lorsque deux systèmes (ou plus) sont dans un état intriqué, des corrélations se forment entre leurs propriétés physiques ou avec leur environnement.

La cohérence quantique désigne un phénomène dans lequel des particules restent intriquées dans une certaine superposition d'états. Cette cohérence peut être facilement rompue par l'intervention d'un phénomène perturbateur comme une mesure ou un effet de l'environnement. Dès qu'il intéragit avec un autre système, un système quantique pert sa cohérence, qui est donc très difficile à observer et à maintenir. Dans les systèmes artificiels (par exemple en laboratoire), la superposition et l'intrication quantiques ne sont généralement pas durables sauf à des températures cryogéniques (inférieures à -150°c).

De la physique quantique chez les oiseaux ?

Rougegorge familier (Erithacus rubecula)
La cohérence quantique serait impliquée dans le fonctionnement du compas magnétique du Rougegorge familier (Erithacus rubecula)
Photo : Frédéric Calmant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains oiseaux migrateurs ont la capacité de détecter les variations très subtiles du champ magnétique terrestre. Cinq chercheurs (Erik M. Gauger, Elisabeth Rieper, John J. L. Morton, Simon C. Benjamin et Vlatko Vedral) des universités d'Oxford (Grande-Bretagne) et de Singapour ont étudié les résultats d'une étude sur la magnétoréception menée sur des Rougegorges familiers (Erithacus rubecula) migrateurs et ils ont émis l'hypothèse que le phénomène de la cohérence quantique serait impliqué dans le fonctionnement du compas magnétique des oiseaux.

L'effet d'un léger bruit magnétique

Cette étude avait montré que le compas magnétique des rougegorges pouvait être "déréglé" par des niveaux de bruit (nuisance) magnétique extrêmement faibles. Ces bruits (de petits champs magnétiques oscillants) perturbaient profondément le fonctionnement du compas.
Son fonctionnement retournait à la normale dès que la nuisance avait cessé. L'équipe a pensé que seul un système d'orientation fonctionnant au niveau quantique pouvait être sensible à une de si faibles nuisances magnétiques.

Plus fort qu'en laboratoire !

Simon Benjamin, l'un des auteurs de l'article, explique : "les états quantiques cohérents décroissent très rapidement et il est très difficile de les conserver stables longtemps. Or les structures moléculaires du compas magnétique de l'oiseau peuvent à priori maintenir leur cohérence pendant au moins 100 microsecondes, et probablement même beaucoup plus. Bien que ce chiffre puisse nous sembler très court, il faut savoir que les meilleurs résultats obtenus grâce sur des molécules artificielles dans des conditions optimales de laboratoire ne dépassent pas 80 microsecondes à température ambiante".

La cohérence quantique s'observe aussi chez certains végétaux

Cohérene quantique au niveau du photosystème
Un phénomène de cohérence quantique (nuage blanc) se produit entre les deux pigments, la bateriochlorophylle (BChl) et la bacteriopheophytine (Bphy) et la protéine (P) du photosystème de la bactérie Rhodobacter sphaeroides
Source : Hohjai Lee et al. / Science

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




D'autres études avaient déjà montré que les principes de la physique quantique pouvaient s'appliquer chez d'autres organismes vivants, les végétaux.


En 2007, une équipe composée de chercheurs du Berkeley Lab et de l'UC Berkeley (Etats-Unis) avait découvert que la mécanique quantique expliquait la capacité de la photosynthèse à convertir la quasi-totalité des photons absorbés par les feuilles.
La physique quantique s'applique plus précisément au niveau du photosystème, c'est-à-dire le complexe formé par des protéines et des pigments (dont la chlorophylle) qui se trouve dans les membranes des cyanobactéries et des chloroplastes des cellules végétales.
La photosynthèse est le processus qui permet aux plantes et à certaines bactéries de synthétiser de la matière organique en exploitant la lumière du soleil. La chlorophylle, un pigment situé dans les chloroplastes des cellules végétales, intervient pour intercepter l'énergie lumineuse, première étape dans sa conversion en énergie chimique. Et ce transfert est extrêmement rapide et efficace (moins de 5 % sont perdus sous forme de chaleur).


Graham Fleming, du Berkeley Lab, ainsi qu'uun professeur de chimie de l'UC Berkeley ont apporté la preuve directe de l'existence au niveau complexe proteine-pigments de la bactérie Rhodobacter sphaeroides d'une cohérence ondulatoire quantique électronique "remarquablement longue" qui permet d'échantillonner simultanément toutes les voies possibles de transfert d'énergie entre les deux pigments (la bateriochlorophylle et la bacteriopheophytin) qui captent les photons et la protéine où a lieu la conversion énergétique, et de choisir la plus efficace et la plus rapide.

Des applications technologiques possibles ?

L'effet Kondo
Au-dessus de la température Kondo (TK), les électrons sont diffusés de façon incohérente lorsqu'un champ électrique est appliqué dans un métal.
En dessous de la TK, le phénomène de la cohérence quantique apparaît et un nuage électronique se forme autour de l'impureté qui est "masquée", ce qui permet d'augmenter l'intensité électrique transportée
Source : Hohjai Lee et al. / Science

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Outre le fait de suggérer une influence possible des perturbations électro-magnétiques sur la migration des oiseaux,
cette étude pourrait également inspirer le domaine des nanotechnologies, voire même ouvrir de nouvelles pistes de réflexion sur des technologies de stockage quantique d'information.


En effet, la cohérence quantique peut jouer un rôle dans des applications techniques aussi concrètes que le transport de l'électricité dans un câble métallique.

Un métal peut être considéré comme une matrice d'ions chargés à travers laquelle les électrons circulent librement. Lorsqu'un champ électrique est appliqué, ces électrons sont accélérés, formant le courant électrique.


Mais quelles sont les limites de l'intensité de ce courant ? En effet, l'accélération des électrons n'entraîne pas à une augmentation infinie de leur vitesse et donc du courant du fait de leurs collisions avec des impuretés ou entre eux. Les collisions entre électrons dominent à température ambiante, tandis que celles avec les impuretés et les défauts du treillis l'emportent à basse température. Si pendant une fraction de temps les ions de la matrice sont remplacés par des ions magnétiques, la résistance électrique augmente. Jun Kondo a découvert l'origine de ce phénomène qui porte désormais son nom, "l'effet Kondo" : les électrons transportent non seulement une charge électrique, mais aussi un moment magnétique (une grandeur vectorielle mesurant l'intensité de la source magnétique).


L'interaction de ce moment magnétique avec des impuretés magnétiques génère des collisions d'un nouveau type, qui sont de plus en plus efficaces à mesure que la température diminue.

En dessous de la température TK ("KondoTemperature"), l'état quantique des électrons est très affecté par les collisions avec les impuretés magnétiques. Quand la température baisse, les électrons forment un nuage autour des impuretés magnétiques. Le moment magnétique d'un grand nombre d'électrons compense alors exactement le moment magnétique de l'impureté. Ces impuretés sont "filtrées" et semblent avoir disparu ! Cette situation perdure tant que la cohérence quantique est maintenue.


La compréhension du phénomène de la cohérence quantique peut donc être utile dans une application aussi essentielle que le transport de l'électricité.

Sources

- Erik M. Gauger, Elisabeth Rieper, John J. L. Morton, Simon C. Benjamin et Vlatko Vedral (2010). Sustained quantum coherence and entanglement in the avian compass. Physical Review Letters. Date de mise en ligne : 29/12.
http://prl.aps.org/accepted/L/90079Ya1Ff316529366b47a0c9e2917fa594941b5
- Pete Wilton (2011). Quantum robins lead the way. Univesity of Oxford. http://www.ox.ac.uk/media/science_blog/110121.html
- "Tanka" (2011). Les oiseaux utilisent la cohérence quantique ! Date de mise en ligne : 24/01. I-services.net. http://www.i-services.net/newsbox/151229-97380-1643-56689/les-oiseaux-utilisent-la-coherence-quantique.php
- L. Saminadayar et C. Bauerle (2006). Quantum coherence and Kondo effect. NEEL Institut. http://neel.cnrs.fr/spip.php?article1076
- CEA. Quelques repères de physique quantique. www.cea.fr/content/download/4697/27969/file/tableau-B.pdf
- Simon Diner. Lexique de philosophie naturelle.
http://www.peiresc.org/DINER/Lexique.pdf

- Wikipedia (2011). Principe de superposition quantique. http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_superposition_quantique
- Lynn Yarris (2007). New quantum secrets of Photosynthesis. Date de mise en ligne : 06/08. http://newscenter.lbl.gov/feature-stories/2007/08/06/new-quantum-secrets-of-photosynthesis/

Réagissez à cet article sur nos forums ou par e-mail (david.bismuth@ornithomedia.com).

  
  

La fonte de la banquise relâche du mercure. Les gaz à effet de serre ne seraient pas responsables du réchauffe ment climatique.

Il était temps qu'ils reconnaissent leurs erreurs ! NON ?  Au lieu d'imputer à l'homme la libération du CO2 dans l'atmosphère !

Que les industriels cessent en tout premier lieu la libération de produits toxiques et chimiques dans les airs, les mers, les océans et les rivières !


Les scientifiques oublient aussi que les océans sont les premiers producteurs de CO2 au monde, à cause des réserves de méthane contenues dans leur sous-sol et qui se libèrent dans l'atmosphère sous la fonte des glaces aux pôles.

Les gaz à effet de serre ne seraient pas responsables du réchauffement climatique.

http://www.come4news.com/les-gaz-a-effet-de-serre-ne-sera...

http://rvfsl.free.fr/environnement2.html

La fonte de la banquise relâche du mercure.

Par Marielle Court
18/01/2011 | Mise à jour : 09:07

Le mercure s'oxyde sous une forme qui se dépose ensuite très facilement dans la neige ou la glace.
Le mercure s'oxyde sous une forme qui se dépose ensuite très facilement dans la neige ou la glace. Crédits photo : Torsten Blackwood/ASSOCIATED PRESS

Malgré des émissions stabilisées depuis trente ans, les concentrations augmentent dans l'océan Arctique. 

Pourquoi le taux de mercure ne cesse-t-il pas d'augmenter dans l'océan Arctique? Quelles sont les interactions avec le milieu? Ces questions sont d'autant plus importantes que ce produit qui appartient à la famille des métaux lourds est particulièrement toxique pour les animaux et, par voie de conséquence, pour l'homme qui se trouve au bout de la chaîne alimentaire. «L'exposition des populations du Grand Nord au mercure est parmi la plus élevée au monde en termes de concentration dans le sang et dans les cheveux», rappelle Peter M. Outridge, dans une publication du Csiro (l'organisme de recherche publique australien). «Dans certaines communautés le niveau de concentration est bien supérieur aux recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé)». Or il reste beaucoup d'inconnues sur le fonctionnement de ce polluant. Il existe non seulement des différences géographiques dans la concentration du mercure mais aussi de son impact sur les espèces. Entre la période pré-industrielle et aujourd'hui, la quantité de mercure retrouvée dans les régions arctiques a été multipliée par un facteur dix. Et sur les trente dernières années il n'a eu de cesse d'augmenter, alors même que les émissions sont restées stables.

Il n'y a aucune source directe de mercure en Arctique. Mais lorsque ce métal est relâché dans l'atmosphère il y reste une année environ. Les émissions de mercure, qui sont d'origine naturelle ou proviennent des exploitations industrielles, ont donc tout le temps d'être transportées par les courants et de retomber dans le Grand Nord. Il s'oxyde sous une forme qui se dépose ensuite très facilement dans la cryosphère (neige et glace). Avec le réchauffement climatique et la fonte accélérée de la banquise ce mercure se disperse dans l'océan sous sa forme la plus toxique, le méthylmercure.

 

De nouvelles interrogations 

Toutefois, une étude franco-américaine publiée hier dans Nature Geoscience avec la participation de deux jeunes chercheurs du CNRS et de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) apporte de nouvelles interrogations. Elle montre en effet que les rayons du soleil peuvent détruire partiellement le méthylmercure contenu dans l'océan Arctique. Le travail effectué dans deux régions, l'une au nord de l'Alaska et l'autre plus au sud, montre «qu'environ 8% du méthylmercure disparaît lorsqu'il n'y a plus de glace et que les rayons du soleil atteignent la mer», explique ainsi Jeoren Sonke (CNRS). «Si un jour toute la banquise disparaissait ce serait 8% du méthylmercure qui ainsi disparaîtrait», poursuit le jeune chercheur.

Paradoxalement, ce constat n'est pas en adéquation avec les quantités de mercure relevées dans les oeufs des oiseaux observés, des guillemots. Celles qui vivent plus au sud, là où il y a moins de glace et donc a priori moins de méthylmercure, sont en fait plus contaminées que celles qui se trouvent plus au nord. «Cela montre qu'il reste encore beaucoup d'inconnues et des phénomènes que l'on ne comprend pas», explique le jeune chercheur.

«Nous allons approfondir ces questions en travaillant à une échelle plus globale dans d'autres régions du ­monde», précise David Point (IRD). Cette année, les deux scientifiques vont ­notamment poursuivre leur travail au Canada et en Scandinavie et en Bolivie.

LIRE AUSSI :

» Pôle Nord, pôle Sud : la fonte des glaces s'accélère

» Le pôle Nord se réchauffe, l'Europe se refroidit...

http://www.lefigaro.fr/environnement/2011/01/17/01029-201...

 

 

Thoraise : des centaines de poissons morts !

http://www.lepouvoirmondial.com/media/00/02/2157712468.jpg

photo de la fédération de pêche du Doubs. Thomas Perrine
mercredi 26 janvier 2011
 

Thoraise : des centaines de poissons morts.

Par Isabelle BRUNNARIUS  

 
Un pêcheur a découvert des kilos de poissons morts dans les eaux du canal qui longe le Doubs.

La fédération de pêche du Doubs et l'ONEMA (office national des milieux aquatiques) ont constaté ce mercredi midi cette mortalité unique en son genre : les poissons sont  soit morts asphyxiés soit découpés en morceaux. En deux ans, un tel événement se serait déjà produit à cet endroit. Les poissons ont été découverts à la percée de Thoraise. 

Plus d'informations sur le blog de la vallée de la Loue :

http://blog.france3.fr/vallee-de-la-loue/index.php/

http://franche-comte.france3.fr/info/thoraise--des-centai...

Ailleurs : des centaines de poissons morts à Thoraise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ONEMA a été alertée par un pêcheur des environs de Thoraise près de Besançon en fin de matinée ce mercredi 26 janvier. Les agents de l'ancien Office de la Pêche ont découvert des centaines de poissons morts dans les eaux du canal qui longe le Doubs juste avant l'entrée du tunnel. Une mortalité concentrée sur un espace réduit et qui demeure inexpliquée. La fédération de pêche du Doubs s'est également déplacée. Selon son représentant, cet événément s'est déjà produit deux fois en deux ans et semble bien être spécifique à ce lieu. Aucune certitude pour l'instant sur l'origine de cette mortalité bizarre constatée nul part ailleurs. Mais les manoeuvres des péniches à cet endroit peuvent être à l'origine de la mort de brêmes, gardons, ablettes et hotus. Les bateaux doivent presque tourner à angle droit pour prendre le tunnel. Les poissons morts ont pu être soit asphyxiés par la remontée des sédiments et/ou découpés en morceaux par les hélices des bâteaux. Voies Navigables de France a été prévenu de cet accident.

http://franche-comte.france3.fr/info/thoraise--des-centai...