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ALGERIE/le secret le mieux gardé d'Algérie. L'assassinat de Boudiafe. Espionnage, le rôle de la Suisse !

Voilà comment la France éliminait les leaders qui voulaient libérer l'Algérie de l'oppression française et le rôle de la Suisse dans l'espionnage.

Algérie : Le secret le mieux gardé d'Algérie. L'assassinat de Boudiafe

Les Accords d'Evian, espionnage, révélations

 

Le Monde.fr | 18.03.2012 à 08h25 • Mis à jour le 18.03.2012 à 15h07 | Par Le Monde.fr Le document de 93 pages, signé par les deux délégations, réunies depuis onze jours à l'Hôtel du Parc, à Evian, décrète un cessez-le-feu. Il prévoit l'organisation rapide d'un référendum pour que les populations "choisissent leurs destins". Il définit un cadre pour les relations entre la France et la future Algérie indépendante. Sylvie Thénault, historienne, chargée de recherche au CNRS et spécialiste du droit de la répression, décrypte pour Le Monde.fr les accords qui ont mis fin à huit ans de guerre et ouvert la voie à l'indépendance algérienne, le 3 juillet 1962.

Arrivée de la délégation algérienne à Evian, le 17 mars 1962.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 18 mars 1962, Louis Joxe, ministre d'Etat chargé des affaires algériennes, annonce le dimanche, dans un communiqué, que la délégation française et les représentants du Front de libération nationale (FLN), emmenés par Krim Belkacem, étaient parvenus à un accord mettant fin aux combats engagés depuis le 1er novembre 1954 en Algérie.

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/03/18/que-prevoyaient-les-accords-d-evian-du-18-mars-1962_1671034_3212.html

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28/10/2014 | Lien permanent

2012 : Les signes de la fin des temps selon la culture Islamique

L'inversion des pôles
Signes de la fin des temps
Accélération du temps et lever du soleil au couchant

Par BENNANI KARIM Mohamed Tajeddine



Il y a plus de 1400 ans, le Prophète (Prières et Saluts de Dieu sur lui) avait annoncé les signes mineurs de la fin des temps [sources relatives à la fin des temps (http://www.abdelkafy.com/)] :

- Les chameaux ne seront plus utilisés comme moyens de transport ;
- les chevaux ne seront pas non plus employés dans des guerres ;
- la connaissance liée à la sagesse universelle disparaîtra et l'ignorance s'y substituera ;
- l'apparition des mauvaises moeurs,
- la détérioration des liens avec les proches,
- la détérioration des liens avec les voisins ;
- la consultation des ignorants ;
- l'attribution des responsabilités aux personnes non qualifiées,
- la confiance envers les menteurs, réconfort et largesses envers les traîtres ;
- la méfiance envers les gens loyaux et la trahison des gens honnêtes ;
- la distance sur la terre deviendra courte ;
- l'irrespect des pactes ;
- la compétition féroce pour les futilités du bas monde ;
- les faux témoignages, tromperies et tricheries ;
- le plus heureux sera le plus dénué de scrupules ;
- l'amour s'exprime par les paroles mais dissimule les haines et les duretés des coeurs ;
- les femmes porteront des vêtements, mais sans vraiment porter des vêtements ;
- l'adultère deviendra répandu ;
- les divorces augmenteront ;
- la consommation du vin deviendra un acte anodin ;
- les catastrophes naturelles augmenteront ;
- le temps s'accélérera ;
- le commerce sera répandu sur terre et les marchés se rapprocheront ;
- les richesses seront détenues par les avares
- les hommes passeront à côté des tombes et voudront être à la place des morts ;
- etc.

Dans le droit fil des signes mineurs, des signes majeurs succéderont[sources relatives à la fin des temps (www.abdelkafy.com)] :

1. Le lever du soleil au couchant
2. La venue de la Bête
3. La fumée
4. la venue du messie menteur (dajjâl)
5. la descente sur terre de Jésus (Salut de Dieu sur lui)
6. la venue de Gog et de Magog

Dans cet article, les signes spécifiques de l'accélération du temps et du lever du soleil au couchant seront développés, en se référant notamment aux arguments scientifiques y afférents.

Objectivement, la prédiction du lever du soleil au couchant ne peut s'accomplir qu'à partir de deux scénarios suivants : soit par le phénomène de rotation inverse de la Terre, soit par le phénomène de l'inversion des pôles. De ce point de vue, des extraits de la revue : Sciences et Avenir (Juin 2002) illustrent ces scénarios :

«En analysant les données de deux satellites – Oersted, lancé en 1999, et Magsat, lancé vingt ans plutôt -, une équipe de l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPG) a observé des variations du champ magnétique importantes entre les deux missions.

Est-ce l'annonce d'une inversion des pôles magnétiques nord et sud, comme la Terre en a connu tous les 250 000 ans environ ? On ne peut être affirmatif à cet égard. Le plus plausible serait un phénomène dit « d'excursion ». Dans ce cas, l'intensité du champ chuterait rapidement puis remonterait, gardant la même polarité. De tels sursauts se sont déjà produits dans le passé.

Inversion ou excursion, quoi qu'il en soit, le noyau terrestre semble actuellement agité d'intenses tourments.
» [Revue : Sciences et Avenir (Juin 2002)]

Différents textes anciens témoignent de l'existence de tels bouleversements dans le passé lointain de l'humanité. Dans un ouvrage de l'auteur latin Pomponius Melaque, il est écrit :

«Les Égyptiens ont déjà vu la course des étoiles changer quatre fois de direction, et le Soleil s'est couché déjà deux fois dans la partie du ciel où il se lève aujourd'hui.» [www.erenouvelle.com (L'échéance 2012, Le débalancement des pôles, Le passage au point zéro 2012)]

À l'évidence, les géologues ont déjà mis en évidence le bien fondé de la mobilité des pôles magnétiques au cours des âges. Dans ce contexte, lors de l'analyse des coulées de lave sortant des volcans, ils ont remarqué que les particules ferromagnétiques s'orientent instantanément dans la direction du champ magnétique terrestre du moment, au cours du refroidissement de la coulée. A l'issue de l'étude des coulées anciennes, il en ressort que le Nord magnétique a déjà changé plusieurs fois d'orientation.

Le même phénomène a pu être identifié sur des poteries préhistoriques ayant enregistrées instantanément la direction du Nord magnétique de l'époque. Pendant la cuisson et le refroidissement de ces poteries, les particules métalliques contenues dans l'argile se sont orientées automatiquement vers le Nord magnétique du moment.

Récemment en Floride, à Fort Lauderdale, un groupe d'astrophysiciens a mis en évidence le déroulement de la phase ultime du cycle actuel du système solaire autour du Soleil central de notre galaxie. Ils ont associé à ce processus terminal et périodique un phénomène générateur de perturbations électromagnétiques et cosmo-telluriques gigantesques qu'ils ont identifié sous le nom «d'effet de tressaillement» (wobble effect). Ils croient que ce phénomène est le précurseur du commencement d'un nouveau cycle autour du Soleil central de la galaxie.

Selon les observations de deux autres astrophysiciens : Paul Otto Hesse et de José Comas Sola, vers la phase ultime de la révolution complète du soleil autour d'Alcyone, Soleil central de notre galaxie, le système solaire traverse une nébuleuse lumineuse, constituée essentiellement de photons. Les deux astrophysiciens découvrirent alors que cette Ceinture de Photons couvre une vaste région stellaire et émet un rayonnement électromagnétique intense sur un large secteur de notre galaxie. Dans les années 1980, ils eurent la conviction que la Terre pénétrerait tôt ou tard à travers cette prodigieuse barrière électromagnétique.

Il convient de rappeler que la Terre se comporte comme un immense circuit électrique. Il existe une sorte de cavité électromagnétique située entre la Terre et la dernière couche de l'ionosphère, à environ 55 kilomètres de distance de sa surface. Les propriétés résonantes de cette cavité magnétique terrestre furent découvertes par le physicien allemand W.O. Schumann entre 1952 et 1957. Elles permettent de mesurer la fréquence ou le taux vibratoire moyen de la Terre. Comme pour le battement du coeur d'un corps vivant, métaphoriquement, la Résonance Schumann mesure le battement du coeur de la Terre. Il est à noter que depuis des milliers d'années, sa fréquence valait 7,8 Hz (Hertz). Or, étrangement, à partir de 1980, cette résonance s'est mise à accélérer, dans un premier temps, lentement, puis brusquement, depuis 1997, elle augmenta très rapidement au point d'atteindre aujourd'hui le niveau record de 12 Hz. L'effet de l'accélération de la résonance Schumann est intimement lié à l'accélération du temps.

Du même point de vue, Gregg Braden, ingénieur aérospatial, a présenté des travaux sur la base desquelles il démontre que la Terre passera prochainement à travers la ceinture de photons. La course cosmique à travers cette nébuleuse aura pour conséquence le ralentissement progressif du rythme des rotations de la Terre. En même temps, il est parvenu à démontrer aussi que la fréquence de résonance de la Terre (Résonance Schumann) s'accélèrera jusqu'à une certaine limite. Selon ce scientifique, quand la fréquence atteindra 13 cycles (13 Hz), la Terre arrêtera ses rotations et nous serons vraisemblablement au « 'Point Zéro » du champ magnétique terrestre. La Terre s'immobilisera alors et au bout de deux ou trois jours, elle commencera alors à tourner en sens inverse. Ce premier scénario produirait alors un renversement dans le champ magnétique autour de la Terre et en elle-même. Il en tire les conséquences suivantes :

- Le temps va paraître de plus en plus rapide au fur et à mesure que nous approcherons du «'Point Zéro».

- le changement au Point Zéro aura lieu quand la Résonance Schumann atteindra 13 Hz. Ce changement se reproduit périodiquement en rapport avec le franchissement de la nébuleuse lumineuse.

- il est probable qu'à l'issue du franchissement du Point Zéro, le Soleil se lèvera alors à l'ouest et se couchera à l'est [www.erenouvelle.com (L'échéance 2012, Le débalancement des pôles, Le passage au point zéro 2012)].

Quant à l'inversion des pôles, le phénomène est encore mal connu. Toutefois, il peut avoir lieu selon un cycle de périodicité aléatoire, avec une fréquence variable qui pourrait aller de 700 ans à 30 000 ans.

Il convient de rappeler que les zones climatiques sont la conséquence de l'inclinaison de l'axe de la Terre par rapport au plan de son écliptique. Autrement dit, l'axe des pôles n'est jamais à angle droit avec le plan de l'écliptique (voir l'illustration ci-dessous). Or, quand l'axe de la Terre se met à bouger par rapport à son état d'équilibre, l'effet de ses oscillations se répercute systématiquement sur les conditions climatiques.


Des observations plus précises confirment l'instabilité de l'axe de la Terre. Aujourd'hui, le pôle Nord géographique est le théâtre de diverses oscillations mal décryptées. Or, le scénario du basculement de l'axe des pôles pourrait être une explication aux nombreuses perturbations constatées sur le globe comme les changements climatiques, les glaciations, la dérive des continents et la tectonique des plaques, les éruptions volcaniques, les canicules, les tremblements de terre, les tsunamis !

De ce point de vue, les géophysiciens avaient déjà observé que certains changements climatiques coïncidaient avec les modifications du champ magnétique terrestre. Il n'est pas impossible alors que la brusque disparition d'espèces animales entières (comme celle des dinosaures ou des mammouths) ait été provoquée jadis par un brutal basculement du champ magnétique terrestre, aboutissant à un fort déplacement des pôles, voire à une inversion des pôles magnétiques.

Du point de vue de la Révélation, la phase ultime de la fin des temps coïncide aussi avec la disparition des réseaux sociaux bâtis sur la fausseté, le mensonge, le machiavélisme et l’injustice. Dans un hadith du Prophète (Prières et Saluts de Dieu sur lui), le paroxysme des systèmes humains négatifs sera atteint en rapport avec les abus extrêmes du messie menteur (dajjâl).

Il n'y a pas de peine à deviner aujourd'hui que le sionisme international est le plus proche parent du messianisme mensonger, propageant assurément de fausses doctrines. Au summum de l'imposture et sur la base de ce qui se passe au Liban et ailleurs, ce n'est plus insensé d'accuser ce courant d'être à l'origine du désordre mondial actuel. Depuis des siècles, le messianisme mensonger, représenté actuellement par l'idéologie rampante du sionisme, poursuit inexorablement le projet de rétablir le grand royaume Israël, en assujettissant d'abord tout le monde arabo-musulman, à travers le concept hypocrite du «Nouveau Moyen Orient». Or, malheureusement, à l'instar du village gaulois, de la bande dessinée d'Astérix et d'Obélix, composé d'irréductibles qui résistent à l'empire romain, les dernières poches de résistants (Hizbollah, Hamas) à l'empire sioniste doivent être impérativement et rapidement éradiquées pour passer aux plans suivants, de plus en plus audacieux au regard des précédents. C'est ce qui explique que, au vu et au su de tout le monde, à Cana, partout au Liban et en Palestine, et ailleurs plus tard, le sionisme tue audacieusement vite et en couleurs pour arriver impatiemment à ses fins. En même temps, il est assuré de la loi du silence et de la complicité des plus puissants pour achever la sale besogne. Sachant d'emblée que nul ne peut réagir impunément et réellement au terrorisme d'Etat d'Israël ni à oser se mesurer ni à censurer sa puissante machine guerrière programmée pour tuer tout ce qui bouge. Pour camer le jeu, bien entendu, les médias, les matchs de football, les comiques de tous bords, les festivals, les miss-mondes, les élections, les soirées musicales avec les stars et les dons généreux atténueront l'ampleur des violences et feront vite oublier la cruauté des massacres et des larmes versées. Comme prédit par les écritures, la morale est devenue l'actrice indésirable du théâtre des événements terrestres. Devant les massacres perpétrés sur les enfants et les femmes sans défense, le système international se tait honteusement devant les parrains du désordre. Néanmoins, l'ordre international en découlant et perdurant depuis des siècles s'effondrera tôt ou tard et disparaîtra à jamais pour laisser place à une ère nouvelle de justice et de solidarité entre les êtres humains.

Selon le Coran, le courant positif de l'humanité deviendra assurément l'héritier de la Terre :

«Et Nous avons certes écrit dans le Zabour, après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs.» Coran(21, 105) [Interprétation de Louis Segond (1910)]

Selon la Bible (Ancien et nouveau testament), Dieu inaugurera alors une nouvelle ère dans le monde :

«Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.» Daniel (12,1)

«Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront.» Daniel (12,10)

«Ce sont de nouveaux Cieux et une nouvelle terre que nous attendons selon sa promesse, où la justice habitera» (2 Pierre 3,13)

«Puis je vis un Ciel nouveau et une Terre nouvelle. Le premier ciel et la première terre, en effet, ont disparu, et de mer, il n'y en a plus… Celui qui a soif, Moi Je lui donnerai de la source de Vie gratuitement» (Apocalypse 21)

La prophétie coranique suivante sera alors réalisée :

«Ô les croyants ! Quiconque parmi vous renie sa religion... Allah va faire venir un peuple qu'Il aime et qui L'aime. Telle est la grâce d'Allah. Il la donne à qui Il veut. Allah est Immense et Omniscient.» Coran (5, 56)

Il en découle que, partant du retour d'expérience de l'histoire de l'humanité et les signes de son devenir, la dimension d'amour reste l’invariant universel et la véritable direction de son évolution. La haine, l'orgueil, la raison du plus fort et la technoscience au service de la supériorité matérielle et de la bêtise humaine apparaîtraient caduques et seraient désormais reléguées aux oubliettes. En revanche, ce qui aurait été accompli en cohérence avec l'Ordre universel demeurera à tout jamais gravé dans les mémoires de la postérité. En d'autres termes, ce sont les bons rapports avec le Créateur, avec l'humanité, avec la Terre, avec toutes les créatures et La Création qui sont en mesure de transmuter l'ego humain, d'inverser positivement les pôles de l'âme et de faire parvenir l'être humain à l'orbite de la maturité pour maintenir des civilisations durables dans l'univers de l'expansion de l'humanité.

À l'évidence, un vent d'optimisme soufflera de nouveau et les saisons se succéderont naturellement et régulièrement. Le printemps redeviendra printemps, dans une nouvelle Terre rayonnante, verdoyante et parfumée. Les arbres porteront des fruits juteux et les terres offriront ce qu'elles auront de meilleures. La joie de vivre, la fraternité humaine, le bonheur et toutes les vertus reviendront comme le soleil du printemps au zénith.


Bennani Karim Tajeddine

Auteur d'ouvrages s'interessant particulierement à l'avenir de la civilisation musulmane dans la persective de son passé. Tajeddine Bennani est notamment l'auteur en 1993, du livre 'Trait d'union' qui traite de la renaissance musulmane au travers de contes. Prochainement, il éditera le livre : « L'Islam : Pour une Civilisation Universelle » (Probablement par les éditions Tawhid). Ce livre part de la conviction que les vérités de la Révélation, de la Raison et du Patrimoine Universel de l'humanité peuvent de nouveau être à l'origine d'une civilisation universelle. Préalablement, le changement irréversible de mentalités vers des niveaux ascendants est nécessaire pour édifier une civilisation universelle évolutive, car Dieu ne change pas le comportement des êtres humains que s'ils décident de changer positivement leur ego conformément à Sa Parole : «Dieu ne change l'état d'un peuple que s'ils changent ce qu'il y a en eux-mêmes» Coran (13,11)
 

 Source : http://uml.edaama.org/articles/art202.php

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05/01/2009 | Lien permanent

La NASA prise en flagrant délit de mensonge. Oubliez le réchauffement !

Article 3 : Et hop 4 jours après il faut oublier le réchauffement climatique car ils nous annoncent que nous rentrerions dans une nouvelle ère glacière !

Où est passé le CO2 qui provoquait le réchauffement dit planétaire ?

Ils se moquent de qui ?

Acte 1 : Mensonge 1
2011, année la plus chaude dans l'Arctique depuis 50 ans, selon un expert

Article 2 : Mensonge 2 et fabrication d'une fausse vidéo  par la NASA pour nous impressionner
La NASA retrace l'histoire du réchauffement climatique
entre les années 1880-2011


Et maintenant on fait quoi du CO2 et de la culpabilisation de l'homme qui serait soi-disant responsable du réchauffement planétaire ?


Vous remarquerez dans l'article ci-dessous qu'ils parlent du fait que les aurores boréales dues aux dernières explosions solaires et aux derniers orages magnétiques, ne se seraient pas produites aux endroits habituels.

Et alors ? Cela n'attire pas leur attention sur une possible inversion des pôles magnétiques terrestres en cours ?

Cela n'attire pas non plus leur attention sur le fait que le soleil et l'anneau d'Alcyone ou bande photonique que nous sommes en train de traverser en ce moment, sont les uniques causes du réchauffement planétaire qui est cosmique de toute façon, et que tous ces processus attestent que l'ensemble de notre système solaire est bien en train d'ascensionner vers le centre de la Galaxie pour se préparer à notre prochain saut quantique prévu pour le 21 décembre 2012 ?

Cela n'attire pas non plus leur attention sur le fait que les vibrations de l'anneau d'Alcyone ou bande photonique ou encore ceinture de photon, dégagent des vibrations tellement puissantes qu'elles transforment la matière en profondeur et qu'elles sont aussi la cause de la fonte des banquises. Ce dernière phénomène pouvant produire une inversion des pôles magnétiques terrestres dès que le niveau des mers et des océans s'élèvera ?

Ils le savent, sauf qu'il ne faut pas nous le dire pour nous permettre de nous préparer, mais il faut aussi selon eux que la population mondiale soit réduite des 2/3 avant le 21 décembre 2012. Plus qu'ils ont la peur que nous puissions nous retourner contre eux après nous avoir menti non seulement depuis des millénaires mais aussi sur les réelles causes du réchauffement cosmiques.



 Oubliez le réchauffement !

Voici l'article évoqué par Ultraman ce matin. Il semblerait que dans les médias de masse, on parle de plus en plus de l'imminence d'un retour à un mini-âge glaciaire, et surtout en prenant en compte le rôle joué par le soleil.
 
Oubliez le réchauffement climatique – c'est le cycle 25 dont il faut s'inquiéter (et si les scientifiques de la NASA ont raison, la Tamise sera à nouveau prise par les glaces)

L'office météorologique publie de nouveaux chiffres qui ne montrent aucun réchauffement depuis 15 ans


Par David Rose, Mail Online


29 janvier 2012


Le supposé 'consensus' sur un réchauffement climatique causé par l'homme se retrouve face à un défi gênant après la publication de nouvelles données de températures montrant que la planète ne s'est pas réchauffée pendant les 15 dernières années.


Les chiffres suggèrent qu'on pourrait même aller vers un mini-âge glaciaire qui rivaliserait avec la chute de température qui a duré 70 ans et avait permis au 17ème siècle des kermesses sur la Tamise gelée.


Basées sur des lectures de plus de 30.000 stations de mesure, les données ont été publiées sans fanfare par l'office météorologique et l'unité de recherche climatique de l'université d'East Anglia. Elles confirment que la tendance à une élévation des températures mondiales s'est terminée en 1997.

Une peinture de 1684 dépeint une des  kermesses les plus glacées sur la Tamise pendant le petit âge glaciaire




Pendant ce temps des scientifiques climatiques de premier plan ont déclaré dimanche au Mail qu'après avoir émis inhabituellement des niveaux élevés d'énergie au cours du 20ème siècle, le soleil se dirige aujourd'hui vers un 'grand minimum' de production, menaçant d'étés froids, d'hivers plus rudes et d'un raccourcissement de saison disponible pour les cultures.

La production solaire traverse des cycles de 11 ans, avec un nombre élevé de taches solaires au moment des pics.


Nous sommes maintenant à ce qui devrait être le pic du dénommé 'cycle 24' – qui a donné la semaine dernière une tempête solaire avec des aurores boréales plus au sud que d'habitude. Mais le nombre des taches solaires diminue de moitié par rapport à celles observées pendant le pics des cycles du 20ème siècle.


Les analyses des experts de la NASA et de l'université d'Arizona – dérivées de mesures du champ magnétique à plus de 220.000 km sous la surface du soleil – suggèrent que le cycle 25, dont le pic est attendu en 2022, sera encore beaucoup plus faible.


Selon l'article publié la semaine dernière par l'office météorologique, il y a 92% de chance qu'aussi bien le cycle 25 et ceux qui suivront les décennies suivantes seront aussi faibles, ou plus faibles que ceux de la période du ''Minimum de Dalton'' entre 1790 et 1830. A cette époque, nommée d'après le météorologue John Dalton, les températures moyennes d'Europe ont chuté de 2°C.


Il est cependant possible également que la nouvelle chute de l'énergie solaire puisse être aussi importante que le ''minimum de Maunder'' (d'après l'astronome Edward Maunder), entre 1645 et 1715 au moment le plus froid du 'petit âge glaciaire' quand on donnait des fêtes sur la Tamise gelée et que les canaux en Hollande avaient gelé.


Moyenne des températures mondiales entre 1997 et 2012

Cependant, dans son article, l'office météorologique a déclaré que les conséquences aujourd'hui seraient  négligeables – parce que l'impact du soleil sur le climat est largement inférieur à celui du dioxyde de carbone d'origine humaine. Bien que la production solaire est supposée décroître jusqu'en 2100, ''Cela ne causerait une réduction des températures mondiales que de 0,08°C.'' Peter Scott, l'un des auteurs, a dit :''nos découvertes suggèrent qu'une réduction de l'activité solaire à des niveaux inconnus depuis des centaines d'années serait insuffisante pour compenser l'influence dominante des gaz à effet de serre.''

Ces découvertes sont farouchement discutées par d'autres experts solaires.

''Les températures mondiales peuvent se retrouver plus froides qu'aujourd'hui pendant 50 ans ou plus'', a dit Henrik Svensmark, directeur du centre de recherche climatique à l'institut spatial du Danemark. '' Ce sera une longue bataille pour convaincre certains scientifiques en climat que le soleil est important. Il est possible que le soleil en fasse lui-même la démonstration sans l'aide de quiconque.''

Il a souligné que, en déclarant l'effet d'un minimum solaire faible, l'office météorologique se reposait sur les mêmes modèles informatiques infirmés par l'actuel pause du réchauffement climatique.




Les niveaux de CO2 ont continué à augmenté sans interruption et, en 2007, l'office météorologique a déclaré que le réchauffement climatique allait revenir en force. Il disait qu'entre 2004 et 2014 il y aurait un accroissement général de 0,3°C. En 2009 il a prédit qu'au moins trois années entre 2009 et 2014 battraient les précédents records de température de 1998.
 

Cycles d'activité solaire entre 1749 et 2040

Pour l'instant il n'y a aucun signe de l'imminence de tout cela. Mais hier un porte-paroles de l'office météorologique a insisté que ses modèles étaient toujours valables.

''Une projection à 10 ans reste une science d'avant-garde. La période annoncée pour la projection n'est pas encore terminée'', a-t-il dit.


Le Dr Nicola Scafetta, de l'université Duke en Californie du nord, est l'auteur de plusieurs articles qui discutent des modèles climatiques de l'office météorologique concernant un 'réchauffement constant depuis 2000 jusqu'à aujourd'hui'.


''Si les températures continuent de rester stationnaires ou repartent vers un nouveau refroidissement, la différence entre les modèles et les données enregistrées deviendra finalement si importante que la communauté scientifique tout entière remettra en question les théories actuelles'', a-t-il dit.


Il pense que comme le modèle de l'office météo attache une plus grande signification au CO2 qu'au soleil, il est tenu de conclure qu'il n'y aurait pas de refroidissement. ''la vraie question est de savoir si le modèle lui-même est précis'', a dit le Dr Scafetta. Par ailleurs, l'un des plus éminents experts en  climatologie, le Pr Judith Curry de l'institut de technologie de Géorgie, a déclaré penser que la prédiction confiante de l'office météo d'un impact négligeable était difficile à comprendre.

''Ce qu'il serait responsable de faire serait d'accepter le fait que les modèles peuvent avoir de sérieux défauts en parlant de l'influence du soleil'', a dit le Pr Curry. Quant à l'interruption du réchauffement, elle a dit que de nombreux scientifiques ''ne sont pas surpris.''
 
 

400 ans d'observation des taches solaires

Elle a fait remarquer qu'il devenait manifeste que des facteurs autres que le CO2 jouent un rôle important dans l'élévation ou la diminution de la chaleur, comme les cycles de 60 ans de température de l'eau du Pacifique et de l'Atlantique.

''Ils ont été insuffisamment appréciés en terme de climat mondial'', a-t-elle dit. Quand ces deux océans étaient froids dans le passé, comme entre 1940 et 1970, le climat s'est refroidi. Le cycle du Pacifique est repassé du chaud au froid en 2008 et l'Atlantique est supposé s'inverser aussi dans les prochaines années.


Pal Brekke, conseiller du centre spatial norvégien, a dit que des scientifiques ont trouvé difficile à accepter l'importance des cycles de l'eau, parce que le faire c'est admettre que ce sont les océans – et non le CO2 – qui ont été la cause du réchauffement climatique entre 1970 et 1997.

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31/01/2012 | Lien permanent

Newsletter de SOS JUSTICE du 12 juillet 2010

Une newsletter importante à diffuser largement autour de vous. Histoire de ne pas être ignorants sur les manoeuvres qui s'organisent et qui se trament derrière notre dos.

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Bonjour à toutes et à tous,

Nous vous prions de trouver ci-dessous les dernières publications du blog Dossiers SOS JUSTICE (http://www.dossiers-sos-justice.com/).

Nous sommes en train de suivre l'évolution des affaires d'état qui n'ont de cesse de secouer la France depuis quelques semaines et nous ne sommes pas étonnés de celles-ci. La seule chose de positive que nous constations est celle que la presse indépendante fasse enfin son travail et son devoir d'information du peuple français.

Nous aurions aimé qu'il en soit de même lors de la campagne médiatique terroriste perfusée aux français lors de la campagne de vaccination criminelle commencée en avril 2009 pour se terminer par un bide complet, grâce aux efforts que nous avons tous déployés pour mettre un terme à celle-ci. Les français bien sûr ont eu la facture à payer. Mais que ne ferait pas la clique mafieuse qui squatte le gouvernement pour s'enrichir et enrichir ses amis Illuminati et toutes leurs organisations criminelles internationales ?

Pour en revenir à l'affaire BETTENCOURT, nous vous demandons d'avoir une vision plus large des choses, car tout est lié dans ces réseaux criminels internationaux liés aux paradis fiscaux.

Seriez-vous heureux d'apprendre que l'Oréal ainsi que les pétroliers détiennent des parts sociales au sein des Laboratoires pharmaceutiques Sanofi-Aventis ?

Faut bien payer les politiques pour s'assurer de larges retours en compensation !

L'affaire BETTENCOURT n'est donc que l'arbre qui cache la forêt de la corruption mondiale et des réseaux criminels internationaux. Faut donc que Sarkozy éteigne le feu en vitesse avant que les français ne prennent la mesure de l'ampleur des réseaux financiers et criminels qui agissent dans l'ombre grâce à leurs appuis et relais, à travers le monde.

Quant à Sarkozy, nous avions souhaité dès l'année dernière qu'il soit destitué par le Peuple français. Aujourd'hui, la seule chose que nous souhaitons, n'est pas celle que son gouvernement démissionne, mais qu'il donne sa démission pour avoir trompé et trahi les peuples Français et Européens en faveur de ses intérêts personnels, ceux de ses amis Illuminati et promoteurs du Nouvel Ordre Mondial.

Quand allez-vous vous décider à demander sa démission pour la paix du Peuple français ?

Que font l'armée et nos Généraux pour nous en débarrasser ? Le 14 juillet arrive ! Qu'il soit celui de la libération du Peuple français !

Merci de diffuser largement cette newsletter autour de vous pour que le plus grand nombre d'entre-nous connaissent la vérité.

Bonne lecture et excellente semaine à toutes et à tous.

Bien cordialement.

L'équipe de Sos Justice & Droits de l'Homme


Des Diamants de Bokassa aux billets de Bettencourt: Giscard et Sarkozy, même combat?

Par Bruno Roger-Petit le 11/07/2010 à 17:33 , L'affaire des billets de Bettencourt est en passe de devenir pour l'actuel président de la République ce que fut à son prédécesseur des années 70 l'affaire des diamants de Bokassa, mais elle est aussi, hélas, le tragique symptôme qui illustre le retour aux sources de la droite française. D'un certain point de vue...

Cette note a été publiée le 12.07.2010

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Affaire BETTENCOURT/Nicolas Sarkozy va s'exprimer sur France 2 lundi soir

Il va s'expliquer pour nous dire quoi ? Encore des mensonges éhontés pour couvrir l es membres de sa famille nombreuse, ses familles de banquiers, ses familles d'entreprises qu'il favorise au détriment du peuple, les...

Cette note a été publiée le 12.07.2010

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Bettencourt, l'Oréal, les Laboratoires pharmaceutiques : Sanofi-aventis et les pétroliers !

Cherchez l'erreur ! Comment les pétroliers acquièrent les laboratoires pharmaceutiques ? Où est la recherche scientifique là-dedans ? Les laboratoires pharmaceutiques sont-ils finalement des instruments de guerres biologiques des politiques pour réprimer, contenir et réduire les populations ?  Bettencourt et les Laboratoires Sanofi-Aventis ! Faut bien...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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Histoire secrète de L'Oréal : Antisémitisme et anti-maçonnisme

3 mars 2004 Par Thierry Meyssan À la mémoire de Marx Dormoy, Victor Basch, Jean Zay, Georges Mandel et Jean Moulin Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Le géant de la cosmétique, L'Oréal, vient d'annoncer la...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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Affaire Bettencourt : Une députée UMP souhaite encadrer le journalisme ! Ben voyons !

Une députée UMP souhaite encadrer le journalisme Nouvel Observateur - 09/07/10 - Cedric Cousseau - Muriel Marland-Militello voudrait empêcher qu'une "certaine conception de la presse" devienne "la règle dans les médias français" après "la curée sur Eric Woerth". [...] Lire la suite Qui est Muriel Marland Militello ?...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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Exclusif: ce que Sarkozy dira à David Pujadas sur France 2 lundi soir !

Par Bruno Roger-Petit le 10/07/2010 à 21:44 , // Discussion fictive entre sarkozy et Woerth Montage Le Post De nature généreuse, je vous offre en exclusivité ce matin les principales déclarations (ou « éléments de langage » comme on dit maintenant) que le président de la République va faire lundi...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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En catimini, le Sénat allège le délit de prise illégale d'intérêt !

Ben voyons ! Faut qu'on s'arrange entre copains avant que la Justice ne s'empare de ces affaires ! Et puis on s'en fiche on est tous copains avec les Juges Francs-maçons ! 25 juin 2010 17:22, Les mots ont un sens, par Napakatbra Jeudi 24 juin, en pleine grève générale, sans tambour ni trompette, le Sénat a allégé drastiquement le délit de prise illégale d'intérêt. Quelques...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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Le haras qui rit de Florence Woerth

Allez travailler jusqu'à 62 ans pendant que d'autres vous réduisent en esclavage pour leur payer, leurs chasses présidentielles, leur collection d'avions et leurs écuries de courses ! Surtout allez jouer au PMU et jeux d'argent en ligne pour vous ruiner et les enrichir ! Par Paul Warguin, publié le 07/07/2010 à 16:18 Alors ministre du Budget, Eric Woerth assiste avec sa...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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Woerth et Devedjan ont-ils récolté des fonds en Suisse chez les évadés fiscaux ?

Nouveau rebondissement: Un journal suisse très important, l'Hebdo, consacre six pages aux relations tumultueuses entre la France et la Suisse à propos des évadés fiscaux français. Le titre de l'article: «  Woerth, ça passe et ça cash ! » Une bonne partie de l'article relate la stratégie mise en place pour pousser les évadés fiscaux...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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Woerth, l'homme des comptes en Suisse : personne ne savait ?

Ah bon ?  C'est nouveau qu'Eric Woerth ne savait pas qu'il existait des comptes d'évadés fiscaux en Suisse ? Et il fait quoi de l'affaire qui est actuellement instruite au Parquet de Nice sur le vol des fichiers bancaires de la HSBC de Genève ? Woerth, l'homme des comptes en Suisse : personne ne savait ?...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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GROUPE CARLYLE & Olivier Sarkozy

S ociété d'investissements américaine fondée en 1987. Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d'activités, comme l'aéronautique, la défense, l'industrie automobile et des transports, l'énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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FRANCE o Les médias mettent la pression et tant mieux !

Vendredi 9 juillet 2010 FRANCE o Les médias mettent la pression Jour après jour, la presse et les sites d'information ne relâchent pas la pression sur le président Nicolas Sarkozy et le ministre du Travail Eric Woerth. Au risque d'en faire trop ? Le quotidien suisse Le Temps a interviewé journalistes et spécialistes des médias pour décrypter ce "changement de...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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Les coulisses de l'affaire Bettencourt ...

Il était temps que les journalistes indépendants bougent ! Le dictature de la censure et des mensonges étatiques, ça suffit ! Une fois de plus les égoûts de la République débordent ! L'affaire Bettencourt ? L'arbre qui cache la forêt de la corruption mondiale ?   Un pouvoir politique écartelé entre le désarroi et la fureur, et même pris de panique devant les...

Cette note a été publiée le 11.07.2010

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La gripette de Bachelot classée "secret-défense"...

Le Canard Enchaîné du 7 juillet 2010 - Brigitte Rossigneux La commission d'enquête parlementaire qui rend Bachelot malade. Quelles horreurs peut bien receler le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur la grippe H1N1 pour être entouré d'un tel secret ? Les députés membres de la commission qui l'a pondu font l'objet d'un...

Cette note a été publiée le 08.07.2010

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Les lingots de l'héritier Peugeot, une nouvelle affaire Woerth ?

Encore une coïncidence de plus ! Tous parfaits ces politiques ! Des fois on se demande s'ils n'ont pas mal à la tête avec l'auréole qui enserre leur cerveau ! Que ne ferait-on pas pour les beaux yeux de ma "cassette" et pour enrichir les partis politiques ? Continuer à travailler plus pour payer plus de dettes que produit l'état, et pour enrichir ceux qui le...

Cette note a été publiée le 27.06.2010

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Le G8 débloque 5 milliards de dollars pour la santé infantile

Ils se moquent de qui avec leurs soi-disant préoccupations sur la santé de nos enfants ? Qu'ils se mêlent de leurs affaires au lieu de penser à continuer à enrichir leurs amis des laboratoires pharmaceutiques et à massacrer la santé de nos enfants ! L'OMS et leurs amis, BASTA ! Plus on fait soi-disant de progrès dans la recherche médicale et plus l'humanité...

Cette note a été publiée le 26.06.2010

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12/07/2010 | Lien permanent

La voie pour sortir de la crise financière et économique est celle de l’État national renforcé

Article placé le 17 fév 2010, par Mecanopolis

A peine un an après avoir sauvé les banques en y consacrant de chaque côté de l’Atlantique des sommes colossales (25 % du PIB, selon la Banque centrale européenne), voici les États endettés attaqués par ces mêmes établissements financiers. Comment sortir de cette impasse ? Depuis Dietlikon (Suisse), Reinhard Koradi nous livre son analyse.

banque

Il se peut que les citoyens doivent être préparés doucement au fait que suite à l’aide rigoureuse de quelques milliards de dollars à des entreprises privées, les caisses de l’Etat sont vides. Après la dilapidation généreuse des biens populaires et d’immenses dettes accumulées, l’argent manque maintenant pour éviter ou atténuer la catastrophe sociale.

Il est extrêmement inquiétant que ces razzias sur l’argent des contribuables des Etats souverains aient été initiées pour la plupart par des organisations transnationales (G7 et G20) et aient servi primairement et uniquement de dopage du libre-échange des capitaux, mais pas de l’économie nationale réelle des pays respectifs. Et comme si ce n’était pas encore assez d’impertinences, les responsables mondiaux – les incendiaires et les profiteurs – de la crise financière devraient encore développer une solution globale pour un nouvel ordre économique et financier qui devrait nous sortir de la crise. Un système vraiment bien élaboré dans lequel les malfaiteurs sont en même temps les sauveurs pour tirer leurs marrons du feu. Dans ce contexte se situe aussi le gouvernement économique annoncé que veulent installer Mme Merkel et M. Sarkozy d’ici 2020 dans l’UE.

Au lieu de soutenir l’économie locale et de venir à bout de la crise en remettant la souveraineté économique dans les mains de l’Etat national, on propage de nouveau la voie globale erronée. Ceci bien que le passé ait montré très clairement que les problèmes ne peuvent être résolus à l’échelle globale, tout au plus être différés dans le temps. Par contre on élabore des mécanismes de contrainte et des systèmes de contrôle pour assurer le libre flux des capitaux en faveur des riches. Plus vite les hommes comprendront qu’en fait la «crise globale» n’existe pas, mais que toute crise est issue d’un développement erroné dont l’origine peut être clairement définie, plus vite des voies effectives pour sortir de la crise pourront être développées.

Etablir des frontières

Pour arriver à contrôler des incendies gigantesques, on creuse des tranchées afin d’empêcher le feu de se propager. L’économie globale présente un risque énorme de concentration qui, en raison d’un échec dû au manque de frontières ou au manque de différenciation, entraîne les économies nationales dans l’abîme. L’effet domino menaçant peut être endigué à l’aide de «distances de sécurité». De telles digues de sécurité comprennent, à part le droit à l’autodétermination sur toutes les affaires de politique de l’Etat, de l’économie, de la fiscalité et de société, aussi une protection adéquate des frontières (souveraineté territoriale).

Celui qui soupçonne tout de suite derrière cette exigence un nationalisme caché, du protectionnisme ou bien une isolation du monde extérieur, se ferme à la réalité des crises actuelles et nie le droit à l’autoprotection.

Chaque cycle représente un système fermé, circonscrit qui, si l’on ne respecte pas les conditions naturelles, peut être percé, détourné ou même rattaché contre nature à un autre système. Sauf si l’on veut provoquer le collapsus intentionnellement. Ce sont avant tout les constitutions différentes des Etats qui sont engagés dans des traités et des alliances qui créent un déséquilibre dangereux avec menace d’effondrement déjà au moindre tremblement. Dans l’intérêt de la stabilité et de la sécurité, chaque convention, chaque traité, chaque adhésion à une organisation transnationale devrait être réglé de telle manière que tous les partenaires ou membres se trouvent à égalité et que ni les règles démocra­tiques ni l’objectif de l’Etat – le maintien du bien commun – ne soient enfreints.

Dans tous les traités et autres créations transnationales, la première exigence devrait être : La souveraineté de l’Etat est indivisible et inaliénable.

La plupart des traités interétatiques sont cependant soumis à l’idéologie néoconserva­trice et nient par conséquent le droit à l’existence d’Etats indépendants. Ils encouragent plutôt le centralisme supranational et enfreignent par conséquent l’intangibilité de la souveraineté de l’Etat de façon considérable; et cela au profit des puissants et au détriment des ­peuples. On ne peut pas contester que la plupart des traités et des organisations transnationales en­freignent le principe de la souveraineté indivisible de l’Etat national. Concernant l’économie nationale sont cités comme exemples l’introduction de la monnaie commune (Euro), les accords de l’OMC (ouverture des frontières, clause de la nation la plus favorisée, suppression du contrôle de la circulation des capitaux et des devises aux frontières) et les conditions du FMI pour les pays débiteurs: Privatisation des entreprises publiques, diminution de subventions (pour les systèmes d’éducation, de santé et pour l’agriculture), les diminutions de salaires dans les services publics, remise en cause des acquis sociaux, augmentation d’impôts, et bien plus encore.

On n’a pas besoin de beaucoup d’imagination pour comprendre que de tels paternalismes affaiblissent l’Etat et coupent l’herbe sous les pieds du peuple. Et suite au Rapport sur l’agriculture mondiale il faudrait encore soumettre les relations entre Etats, les construc­tions transnationales et les alliances à une nouvelle estimation non prévenue. Un revirement rigoureux s’impose. La commercialisation globale de tous les domaines de la vie doit être relayée par le service au bien commun à l’échelle nationale. Cela comprend l’endiguement sévère de l’influence d’Etats tiers, de comités et d’organisations hors Etat sur les destins des Etats nationaux souverains.

Redéfinir la valeur du travail

L’impudence avec laquelle des acteurs privés (FED Federal Reserve System = ­Banque d’émissions américaine) et des organisations internationales (Banque mondiale, OMC, OCDE, FMI) se mêlent des affaires intérieures des Etats, est omniprésente avant tout dans la politique économique, et extrêmement douloureuse pour les pays concernés, et respectivement pour leurs populations (actuellement: la Grèce, la Lettonie et l’Islande). Bien que ces institutions aient imposé leurs «actions de sauvetage» déjà depuis des décennies aux Etats en détresse – en règle générale avec pas mal de pression – on n’a jamais entrevu une lueur à l’horizon promettant de meilleures conditions de vie pour la population de façon crédible et durable.

Les causes de tous ces actes manqués se trouvent dans les objectifs malhonnêtes et dans la différenciation manquante. Chaque économie nationale se trouve en face des propres problèmes spécifiques à son pays, et les «assistances» servent tout d’abord d’enrichissement aux riches et non pas d’avancement du bien commun dans les pays concernés. Cela, parce que les programmes exigent toujours la destruction d’emplois et de biens populaires, ce qui amène l’économie interne dans ou au bord de la ruine. Ce qu’il nous faut à l’avenir, ce sont des mesures adaptées aux conditions locales qui renforcent en premier lieu l’économie interne. Pour cela, les Etats doivent reprendre leur marge de manœuvre pour venir à bout des crises.

Il faut absolument placer au premier plan la création d’emplois. Le plein emploi est de première priorité, car il contribue essentiellement à la paix sociale à l’intérieur d’un pays. Chaque personne capable de travailler doit pouvoir exercer une activité régulière dans le pays où elle vit. On s’est habitué, également dans les pays industrialisés, à des taux de chômage avoisinant deux chiffres. Avec pour arguments de vouloir renforcer la capacité de concurrence des entreprises ou bien de redresser des entreprises échouées, on congédie les travailleurs et on les pousse au bord du gouffre de la pauvreté. Tant que le travail humain reste uniquement un facteur de coûts, sacrifié à la capacité mondiale de concurrence ou à un programme de redressement, soumis à la politique financière, l’économie ne remplit pas son vrai devoir – de porter la responsabilité d’assurer l’existence au sein de la société. La question s’impose: Aux intérêts de qui sert la capacité de concurrence mondiale?

Au lieu d’encourager la compétitivité, il faudrait aujourd’hui utiliser tous ces moyens pour surmonter le chômage. Pour cette raison, l’idée de découvrir l’homme apte au travail comme une ressource très précieuse de l’économie nationale, et de le traiter et l’engager avec beaucoup de soin – suivant la loi de la durabilité – est adaptée au problème et au goût du jour. Il faut simplement une définition plus précise et plus juste du travail humain. La force de travail humaine ne doit pas être réduite à la notion de «facteur de coûts» et il ne faut pas non plus taire le fait que c’est le travail qui crée la plus-value.

Le temps est mûr pour réfléchir à la valeur du travail. Le travail appartient, à part le sol, le capital et le savoir, aux facteurs de production sur lesquels toute économie nationale est construite. Ces quatre facteurs contribuent au rendement total de l’économie nationale – le produit intérieur brut. Si ces ressources (facteurs de production) ne sont pas utilisées de façon optimale est équilibrée, le potentiel de rendement de l’économie nationale n’est pas exploité à fond. Le pays perd son efficacité économique avec les conséquences négatives correspondantes pour toute la population. Aucun pays et aucune économie nationale ne peut se permettre de laisser inutilisé le potentiel de la création de la plus-value qui se trouve dans le capital humain. C’est pourquoi vaincre le chômage dans le cadre d’une politique économique qui veut surmonter la crise, est de première priorité.

Pour cela, les Etats ont besoin d’instruments économiques appropriés. Il n’y a pas longtemps, on enseignait encore dans l’économie nationale le «pentagone magique». Le pentagone magique exige l’équilibre des dates-clés décisives de l’économie nationale. Angle 1: Plein-emploi, angle 2: Stabilité des prix (maintien du pouvoir d’achat de la population), angle 3: Croissance économique adaptée, angle 4: Répartition juste des revenus et des biens, et angle 5: Commerce extérieur équilibré (Equilibre entre importations et exportations).

Cet état idéal, bien que difficilement réalisable, donne le cadre d’orientation pour une politique économique équilibrée. Cette exigence primordiale a disparu des manuels de l’économie sous l’influence des théories de la mondialisation et de la libéralisation. Le pentagone magique, précepte pour essentiel d’une politique économique nationale, est inutilisable dans un contexte de mondialisation. Ce qui parle en faveur de l’économie nationale et contre la pratique économique globalement orientée.

La souveraineté économique en appelle à la renaissance de l’Etat national

A tous ceux qui deviennent nerveux à l’égard de cette affirmation, il faut rappeler que la liberté de pensée ne doit pas être bloquée par des idéologies. Un Etat national fort et capable d’agir ne doit pas être calomnié comme tel avec des notions comme nationalisme ou isolement. Il s’agit tout simplement du droit et du devoir de l’Etat – respectivement du peuple souverain – de régler les relations de politique interne et les relations avec l’étranger sous leur propre responsabilité. Cela n’exclut pas l’aide mutuelle entre Etats non plus.

La souveraineté économique inclut le droit à l’autodétermination des citoyennes et citoyens d’un Etat souverain à la construction de leur économie nationale. Dans un processus de décision démocratique, les objectifs, les stratégies et la réalisation de la politique économique sont fixés.

La souveraineté économique signifie aussi que les Etats disposent des instruments adéquats de l’économie nationale. A part la propre monnaie avec une banque d’émission indépendante, il faut des mécanismes de contrôle et de régulation dans le domaine de la politique monétaire et financière, de la politique de l’emploi, de la circulation des capitaux et des devises, du commerce extérieur (droits de douane, contingents) ainsi que les compétences et la liberté de conclure des traités interétatique avec d’autres Etats – sous réserve mutuelle de préservation des intérêts de politique économique.

Naturellement, aucun pays ne s’isolera sous l’aspect de la souveraineté économique. Déjà rien que le fait que les ressources sont distribuées de façon inégale sur notre planète conduira à des modèles d’économie ouverte. Et les conditions de production différentes (matières premières, le savoir, les capacités de production etc.) conduisent aussi à des activités de commerce extérieur – mais de façon autonome et pas imposée de l’extérieur. Ce sera une ouverture adaptée aux besoins de la propre population et à l’avancement du bien commun, et non pas sous le diktat d’organisations supranationales ou de conglomérats d’intérêts.

Les voies pour sortir de la crise commencent à l’échelle locale et exigent le droit à l’autodétermination sur les mesures à prendre. Les pays doivent recouvrer leur souveraineté économique. Les nations intégrées dans une union monétaire ou trop dépendantes du dollar, ne pourront presque pas faire autrement que de faire revivre leurs propres monnaies locales. Des programmes pour procurer du travail et soulager la misère sociale ont pour condition préalable la capacité d’un pays de développer et de réaliser des mesures de politique économique sous sa propre responsabilité. C’est en abandonnant la tutelle des nations et en mettant à disposition les moyens encore disponibles pour des projets d’auto-assistance, et en libérant ces pays en détresse du poids de leurs dettes, que les institutions transnationales pourront le mieux contribuer à maîtriser la crise.

Reinhard Koradi, pour Horizons et Débats

Photographies : Athènes, décembre 2009

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21/02/2010 | Lien permanent

Israël projette de construire des camps de concentration et d’extermination à Gaza i

Donc, on commence par faire le projet de construire un mur souterrain autour de la bande de Gaza !

lundi, 04 août 2014 12:34

Un mur souterrain autour de la bande de Gaza?

 
IRIB- La ministre israélienne de la Justice, Tzipi Livni, a révélé lundi que le régime sioniste envisage la construction d’un mur souterrain autour de la bande de Gaza.  Selon Tzipi Livni, cité par le quotidien Jerusalem Post, il s’agit de créer des barrages physiques souterrains pour séparer totalement la bande de Gaza du reste de la Palestine occupée. L’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères a ajouté que malgré les coûts très élevés de la construction d’un tel barrage souterrain, les dirigeants du régime sioniste estiment que sa construction serait nécessaire pour assurer la sécurité de ce régime. Elle a ajouté que la construction d’un tel mur souterrain nécessiterait l’usage de très hautes technologies et l’usage d’outils et d’instruments de très haute précision qui ne seraient pas visibles à la surface de la terre.

Le 22 juillet, Tzipi Livni avait annoncé que l’armée du régime sioniste n’arrêtera pas son offensive contre la bande de Gaza avant la destruction totale de tous les tunnels qui permettraient au combattants palestiniens de s’infiltrer à l’intérieur des territoires occupés en 1948. Elle a dit au journaliste du quotidien Yediot Aharonot que l’offensive terrestre qui avait commencé le 17 juillet ne serait arrêtée qu’après la fin du projet de la destruction des tunnels. Depuis le début des attaques de l’armée sioniste contre la bande de Gaza, plus de 1820 Palestiniens dont des centaines de femmes et d’enfants sont tombés en martyres et plus de 10.000 autres ont été blessés. Selon l’armée israélienne, 64 soldats sionistes ont été tués lors des opérations des résistants palestiniens et les représailles du Hamas contre les attaques sauvages du régime sioniste. Le régime sioniste prétend avoir prix pour cible 4700 lieux à Gaza depuis le 8 juillet. 

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Le corbeau déchaîné      4 août 2014     Génocide, Israël, Palestine 

Israël projette de construire des camps de concentration et d’extermination à Gaza

« Concentrer » et « exterminer » : le vice-président du Parlement israélien, Moshe Feiglin, envisage un génocide sur Gaza.

Israël projette de construire des camps de concentration et d’extermination à Gaza

Moshe Feiglin, orateur adjoint de la Knesset, le Parlement israélien, a publié un projet ayant pour but la destruction totale du peuple palestinien de Gaza.

Son plan détaillé, qui appelle à l’utilisation de camps de concentration, relève de l’appel direct et public au génocide, un crime punissable par la Convention sur les génocides.

Dans une publication du 1er août sur sa page Facebook, Feiglin, membre du Likoud, le parti du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, appelle à la « conquête de la totalité de la Bande de Gaza et à l’annihilation de ses forces combattantes et de leurs soutiens ».

« C’est notre pays, et exclusivement notre pays », écrit-il, « y compris Gaza ».

La publication de Feiglin est tiréed’une lettre adressée à Netanyahou.

Les citoyens et les autorités publiques de par le monde devraient tenter d’arrêter Feiglin et de le poursuivre pour ses déclarations dans le cadre de la Convention sur les génocides, s’il posait un jour les pieds sur leurs territoires.

Son abominable plan a été rendu public alors que le bilan des victimes du massacre en cours à Gaza a atteint 1 752 morts, ce qui inclut les 10 personnes tuées ce dimanche matin lors d’un nouveau bombardement par Israël sur une école transformée en abri et sous contrôle des Nations unies. Cette fois, l’attaque a eu lieu dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Feiglin, tout comme sa collègue de la Knesset Ayelet Shaked, a déjà par le passé prononcé des discours génocidaires, mais ce dernier est peut être le plus précis et le plus explicite.

En appelant à l’extermination de masse et au nettoyage ethnique, Feiglin exhorte désormais Netanyahou à « transformer Gaza en Jaffa, une ville israélienne florissante où vivraient le moins possible de civils hostiles ».

Jaffa est une importante ville côtière palestinienne qui a subi un nettoyage ethnique par des milices sionistes en 1948,et qui a été annexée par ce qui constitue aujourd’hui l’État d’Israël. Les quelques milliers de Palestiniens qui vivent encore dans cette ville subissent quotidiennement des pressions pour les forcer à la quitter.

Après avoir été écrite, cette publication sur Facebook a reçu plus de 8 000 « J’aime » et a été partagée plus de 2 000 fois.

« Concentrer » et « Exterminer »

Feiglin écrit que l’armée israélienne doit « désigner certaines zones ouvertes sur la frontière du Sinaï, adjacente à la mer, dans lesquelles la population civile serait concentrée, loin des zones urbaines actuellement utilisées pour les tir de roquettes et des tunnels. Dans ces zones, des campements constitués de tentes seraient établis jusqu’à ce que des destinations d’émigration adaptées soient trouvées ».

« Des campements constitués de tentes » où la population civile palestinienne serait « concentrée » ; il s’agit là tout simplement de camps de concentration.

« L’approvisionnement en eau et en électricité dans les zones autrefois habitées sera coupé », ajoute-t-il.

Il appelle ensuite à ce que ces « zones autrefois peuplées » soient « bombardées avec une puissance de feu maximale. L’infrastructure civile et militaire entière du Hamas, ses moyens de communication et sa logistique seraient totalement détruites, rasées ».

L’armée israélienne « exterminerait alors les poches de résistance, s’il s’avère qu’il en reste encore ».

Expulsion

« Israël commencera à chercher des destinations d’émigration et des quotas de réfugiés provenant de Gaza », écrit Feiglin, mais « ceux qui désirent rester, s’il est prouvé qu’ils n’ont aucune affiliation avec le Hamas, seront obligés de signer publiquement une déclaration de loyauté à Israël, et recevront une carte d’identité bleue similaire à celles des Arabes de Jérusalem Est ».

Les déclarations de Feiglin sont des crimes

La Convention sur les génocides définit comme « génocide » tout acte « commis avec l’intention de détruire, en partie ou totalement, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ».

Ces actes sont :

  • Le meurtre des membres de ce groupe
  • Causer de sérieux dégâts physiques ou mentaux à des membres de ce groupe
  • Infliger délibérément à ce groupe des conditions de vie calculées pour amener à la destruction partielle ou totale de ce groupe
  • L’imposition de mesures pour empêcher toute naissance au sein de ce groupe
  • Transférer par la force des enfants d’un groupe vers un autre

Le plan de Feiglin revêt clairement des intentions génocidaires sous au moins deux aspects : il nie l’existence du peuple palestinien, et définit les Palestiniens de façon collective comme un ennemi et une cible de par leur religion :

  • « Il n’y a pas deux États, et il n’y a pas deux peuples. Il n’y a qu’un État et un seul peuple. »
  •  « L’ennemi stratégique est l’Arabe musulman extrémiste sous toutes ses formes, de l’Iran à Gaza, qui cherche à annihiler Israël dans son ensemble. »

En outre, ces actes clairement génocidaires sont des crimes punissables par la convention : « l’incitation publique et directe à commettre un génocide », la « conspiration pour commettre un génocide » et « la complicité de génocide ».

N’importe quel procureur neutre considérerait les déclarations de Feiglin comme une raison suffisante pour engager des poursuites en justice dans le cadre de la convention.

Les États signataires de la Convention sur les génocides sont obligés de punir les crimes punissables selon cette dernière dans des tribunaux nationaux.

Les citoyens de par le monde devraient faire en sorte que Feiglin et tout autre leader israélien qui commet des actes génocidaires soit arrêtés et jugés, via n’importe quel mécanisme légal à disposition, ce qui inclut le fait d’informer les autorités de l’immigration et les législateurs de ces déclarations génocidaires.

Traduction complète de la déclaration de Feiglin

La page Facebook de Feiglin est bien la sienne, puisque c’est celle visible sur sa page officielle du site de la Knesset.

Voici la publication de Feiglin, le 1er août sur Facebook, traduite dans son intégralité par Dena Shunra :

Avec l’aide de Dieu.

À l’attention de Monsieur le Premier ministre, Benjamin Netanyahou.

Monsieur le Premier ministre, nous venons d’apprendre que le Hamas s’est servi du cessez-le-feu pour enlever un officier. Il semble que cette opération ne soit pas prête de se terminer.

L’échec de cette opération était inévitable depuis ses débuts, car :

a) Elle n’a aucun objectif clair et précis

b) il n’y a pas de structure appropriée pour soutenir moralement nos soldats.

Ce qui est nécessaire, désormais, c’est de comprendre le fait qu’Oslo, c’est terminé ; que c’est notre pays et notre pays exclusivement, y compris Gaza. Il n’y a pas deux États, ni deux peuples ; il n’y a qu’un État pour un peuple.

Ayant compris celà, ce dont nous avons besoin, c’est d’une révision complète et minutieuse de notre stratégie, en termes de définition de l’ennemi, des tâches opérationnelles, des objectifs stratégiques, et bien entendu, de l’éthique de guerre appropriée.

1) Définir l’ennemi :

L’ennemi stratégique est l’Arabe musulman extrémiste sous toutes ses formes, de l’Iran à Gaza, qui cherche à annihiler Israël dans son entièreté. L’ennemi immédiat est le Hamas (pas les tunnels, ni les roquettes ; le Hamas)

2) Définir les tâches :

Conquérir la totalité de la bande de Gaza, et annihiler toutes les forces combattantes et leurs soutiens.

3) Définir un objectif stratégique :

Transformer Gaza en Jaffa, une ville israélienne florissante comptant un nombre aussi restreint que possible de civils hostiles.

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05/08/2014 | Lien permanent

Changements climatiques et Droits de l'homme

Le Conseil des droits de l'homme tient une réunion-débat sur les changements climatiques et les droits de l'homme

Source: United Nations Human Rights Council

Date: 15 Jun 2009

Conseil des droits de l'homme
APRES-MIDI 15 juin 2009


Le Conseil des droits de l'homme a tenu, cet après-midi, une réunion-débat sur les changements climatiques et les droits de l'homme, conformément à une décision qu'il avait prise lors de sa session de mars dernier de manière à contribuer à la mise en œuvre des objectifs énoncés dans le Plan d'action de Bali, adopté en décembre 2007 par la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Le Conseil a entendu dans ce cadre les déclarations d'introduction prononcées par la Haut-Commissaire adjointe aux droits de l'homme, Mme Kyung-wha Kang, et par le Directeur des affaires juridiques du Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, M. Feng Gao. Quatre panélistes ont ensuite ouvert le débat: M. Atiq Rahman, Directeur exécutif du Centre d'études avancées du Bangladesh; M. Dalindyebo Shabalala, du Bureau de Genève du Centre pour le droit international environnemental; Mme Raquel Rolnik, Rapporteuse spéciale sur le droit à un logement convenable; et M. John Knox, de l'Université de Wake Forest.

Ces interventions ont mis l'accent sur les incidences des changements climatiques causés par l'homme sur la pleine jouissance des droits de l'homme, en particulier parmi les groupes de population vulnérables; sur la manière dont les principes et obligations relatifs aux droits de l'homme peuvent venir renforcer les politiques menées aux niveaux national et international dans le domaine des changements climatiques; sur le rôle des procédures spéciales du Conseil lorsqu'il s'agit de traiter de l'impact des changements climatiques sur les droits de l'homme; ainsi que sur les défis posés par les changements climatiques du point de vue de l'architecture internationale des droits de l'homme. M. Gao a notamment souligné que la communauté internationale se trouvait actuellement dans une phase cruciale qui a débuté avec l'adoption du plan d'action de Bali en décembre 2007 et qui se conclura à Copenhague en décembre cette année, avec la perspective de recueillir le soutien financier et technologique nécessaire pour permettre aux pays en développement de mettre en œuvre des mesures pour atténuer les effets des changements climatiques et de s'y adapter.

Ont pris part au débat les délégations des pays ci-après: Maldives (au nom de plusieurs États insulaires en développement puis en son nom propre), Azerbaïdjan, Israël, Philippines, Thaïlande, Inde, Maurice, Nouvelle-Zélande, Bangladesh, Fédération de Russie, Royaume-Uni, Finlande, Chine, Pakistan, Émirats arabes unis, République tchèque (au nom de l'Union européenne), Brésil, Costa Rica, Bhoutan, Indonésie, Uruguay, Suisse, Slovénie, Tchad, Cuba, Canada, Algérie, Monaco, Turquie, Allemagne, Australie, États-Unis, Mexique, Bolivie et Maroc.

La Commission européenne a également fait des déclarations, ainsi que les organisations non gouvernementales suivantes: Worldwide Organization for Women (au nom également de l'Association des femmes du pacifique et de l'Asie du Sud-Est; Conseil international des femmes; Cercle mondial du consensus; Fondation Friedrich Ebert; CIVICUS: Alliance mondiale pour la participation des citoyens et Nord-Sud XXI.

Nombre d'intervenants ont souligné que les pays en développement – et a fortiori les petits pays insulaires – sont ou seront les plus durement affectés par les effets des changements climatiques. L'accent a aussi été mis sur l'impact croissant que ces changements ne manqueront pas d'avoir sur les déplacements de populations à travers le monde, certains orateurs préconisant la négociation d'instruments juridiques pour anticiper les conséquences des changements climatiques sur les exodes de populations. Les changements climatiques sont sources de violations de nombreux droits de l'homme, au nombre desquels les droits à la vie, à l'eau, à l'alimentation, au logement et à la santé, a-t-il été souligné. Face à cette situation globale, la solution passe incontestablement par une réponse globale faisant appel à la coopération internationale, a-t-il été rappelé, notamment dans le contexte de la Conférence des parties à la Convention-cadre sur les changements climatiques en décembre prochain. Une intervenante a fait part de sa crainte que les négociations en vue de cette Conférence ne traitent pas de manière suffisante de la protection des droits de l'homme. Il a par ailleurs été suggéré que le Conseil envisage un nouveau mandat consacré aux droits de l'homme et les changements climatiques, a-t-il été souligné.

Cette réunion-débat a permis de mettre davantage en lumière la relation existant entre changements climatiques et droits de l'homme et de souligner combien les droits de l'homme apportent une perspective importante à l'action nationale et internationale visant à remédier aux causes et aux conséquences des changements climatiques.

Demain matin, à 9 heures, le Conseil doit entamer son débat général sur la situation des droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés, avant de tenir un dialogue interactif avec la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme au Soudan et avec le Rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme.

Réunion-débat sur les droits de l'homme et les changements climatiques

Déclarations liminaires

MME KYUNG-WHA KANG, Haut-Commissaire adjointe aux droits de l'homme, a rappelé le rôle important qu'a joué le Conseil pour attirer l'attention sur les incidences des changements climatiques sur les droits de l'homme. Elle a rappelé qu'outre les résolutions adoptées sous cet angle, plusieurs procédures spéciales avaient commencé à travailler sur l'étendue des effets des changements climatiques dans le cadre de leur mandat. L'étude préparée par le Haut-Commissariat souligne «une injustice climatique» frappante en ce qui concerne les pays les moins avancés et les petits États insulaires en particulier, ceux qui ont le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre mais qui sont néanmoins les plus sévèrement touchés. La perspective des droits de l'homme souligne la nécessité d'une coopération internationale pour faire face à cette inégalité concernant le fardeau reposant sur ceux qui sont le moins à même de le supporter. Mme Kang a noté que ce besoin d'assurer une répartition juste et équitable du fardeau se trouvait au cœur des négociations sur les changements climatiques. La Haut-Commissaire adjointe a ajouté que ce n'était pas seulement les États et les économies qui étaient touchés mais aussi, et de manière plus fondamentale, les individus et les communautés. Et en leur sein, ce sont les groupes les plus faibles et les plus marginalisés, qui sont les plus exposés, ce qui signifie que les femmes se trouvent en première ligne.

La perspective des droits de l'homme, en mettant l'accent sur le droit de chacun à une vie digne, est particulièrement bien adaptée pour analyser de quelle manière les changements climatiques ont un impact différent selon les populations qui sont touchées, a poursuivi Mme Kang. La perspective des droits de l'homme souligne aussi l'importance de l'autonomisation, a-t-elle ajouté. En résumé, la dimension offerte par les droits de l'homme peut permettre d'informer et de renforcer le processus de définition des politiques à mettre en œuvre pour faire face aux changements climatiques en favorisant la cohérence politique, la légitimité et les démarches durables. Cela signifie que la réussite des négociations sur les changements climatiques est également importante pour les droits de l'homme. Le futur accord devra être juste, équilibré et suffisamment ambitieux pour être efficace, a souligné Mme Kang. En conclusion, la Haut-Commissaire adjointe a rappelé que la science nous dit que notre action dans la décennie à venir sera d'une importance cruciale pour empêcher un changement irréversible susceptible d'atteindre des dimensions catastrophiques et d'avoir de graves incidences pour la protection des droits de l'homme.

M. FENG GAO, Directeur des affaires juridiques du Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a fait observer que la communauté internationale se trouve actuellement dans une phase cruciale qui a débuté avec l'adoption du plan d'action de Bali en décembre 2007 et qui se conclura à Copenhague en décembre cette année. Le document de la Conférence de Copenhague devrait recueillir le soutien financier et technologique nécessaire pour permettre aux pays en développement d'atténuer les changements climatiques et de s'adapter à leurs effets, a-t-il précisé. Il s'agira d'un progrès majeur non seulement pour la planète et les écosystèmes fragiles, mais également pour les personnes les plus vulnérables qui sont le moins préparées à l'impact des changements climatiques, a-t-il ajouté. Il a fait remarquer que c'est cette prise de conscience des effets des changements climatiques sur l'humanité et les souffrances qu'ils peuvent causer qui mobiliseront la communauté internationale.

Plusieurs principes clés ont été identifiés, a indiqué M. Feng, citant, tout d'abord, la nécessité de s'accorder sur une vision commune des mesures de coopération à déployer qui puissent lancer un message politique fort et guider les efforts sur le long terme. Il est également nécessaire de se mettre d'accord sur un programme ou un cadre d'adaptation qui réponde aux priorités urgentes de tous les États. Par ailleurs, il s'agit de s'accorder sur des objectifs de réduction des émissions pour les pays développés. Il faudra en outre de veiller à ce que les pays en développement s'approprient les mesures d'adaptation aux changements climatiques dans le cadre d'un soutien international approprié. Enfin, il faudra trouver un accord sur le renforcement des capacités, notamment technologiques et financières, qui permettra de mettre en œuvre ces mesures. Le représentant du Secrétariat de la Convention-cadre sur les changements climatiques a également fait remarquer que les efforts pour lutter contre les changements climatiques doivent renforcer les efforts de lutte contre la pauvreté, de sorte à mettre en œuvre un développement durable apte à faire face aux effets du climat et protégeant les plus vulnérables. Les mesures prises pour faire face aux changements climatiques doivent renforcer le développement durable, a-t-il résumé. En suivant les principes de la Convention-cadre, les efforts pour lutter contre les changements climatiques devront, à terme, mener à une plus grande prospérité humaine, a-t-il insisté. Il s'est également dit persuadé que les négociations actuelles et la Conférence de Copenhague auront des impacts positifs indéniables sur la réalisation des droits de l'homme. Il a souhaité que la réunion d'aujourd'hui lancera un message fort aux négociateurs, leur démontrant que leurs efforts sont soutenus par le Conseil.

Panélistes

M. ATIQ RAHMAN, Directeur exécutif du Centre d'études avancées du Bangladesh, a rappelé qu'il y a 23 ans, il a fait son premier discours sur les changements climatiques devant l'Université du Bangladesh. Vingt-trois ans plus tard, le lien entre changements climatiques et droits de l'homme est établi, comme en témoigne la présente réunion-débat. Les changements climatiques sont devenus la plus grande menace pesant sur l'humanité aujourd'hui, a-t-il fait observer. Leur impact est susceptible de porter atteinte à de nombreux droits de l'homme et de mettre en péril certains principes fondamentaux, au nombre desquels le droit à la vie, à l'alimentation, à l'eau potable, à la santé, au logement, à la terre, à la propriété, aux moyens de subsistance, à l'emploi et au développement. Les changements climatiques affectent la quasi-totalité des écosystèmes, des sociétés et des économies. Toutefois, ce sont les pays en développement pauvres qui ont le plus à craindre de leur impact, a souligné M. Rahman. Les changements climatiques, l'augmentation du niveau des eaux et les risques associés risquent de provoquer le déplacement de plus de 200 millions de personnes dans un avenir proche, a-t-il rappelé. Cela ne manquera pas d'accroître le nombre de réfugiés climatiques, en particulier dans les petits pays insulaires, les deltas et le monde en développement, ce qui favorisera une fois de plus les migrations du monde rural vers le monde urbain ainsi que les migrations internationales. Tous ces déplacements de populations à leur tour susciteront une nouvelle instabilité sociopolitique en maintes parties du monde.

Pour assurer que les droits des communautés vulnérables soient protégés, il convient de réduire de toute urgence et immédiatement les gaz à effet de serre, a souligné M. Rahman. Il convient de stopper les changements climatiques par le biais de mesures d'atténuation dès maintenant; d'explorer comment vivre et s'adapter dans un climat plus chaud; et de promouvoir un modèle de développement économique durable faiblement émetteur de carbone. Les populations déplacées, tant au niveau interne qu'au niveau externe, ont besoin de migrations planifiées, a-t-il ajouté.

M. DALINDYEBO SHABALALA, du Centre pour le droit international de l'environnement (CIEL), a souligné que le lien entre droits de l'homme et changements climatiques, s'il apparaissait désormais clairement, devait permettre de trouver des solutions permettant d'agir dans les deux domaines. En dehors des engagements en matière de réduction des gaz à effets de serre souscrits en vertu du Protocole de Kyoto, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a globalement échoué à trouver des moyens de lutter concrètement contre les changements climatiques, a-t-il observé. Les droits de l'homme peuvent contribuer de manière différente à s'adapter, en concentrant cette adaptation sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables. M. Shabalala a souligné que les changements climatiques avaient d'ores et déjà un impact négatif sur la réalisation des droits de l'homme, ce qui souligne le besoin urgent d'un soutien renouvelé en faveur d'un processus d'adaptation. Pour l'orateur, il y a un besoin urgent de définir une alternative au cadre de développement défini par la CCNUCC.

M. Shabalala a souligné qu'une approche globale en matière de droits de l'homme pourrait permettre de changer de méthode pour faire face aux changements climatiques. Il en a donné quatre exemples: premièrement, les droits de l'homme peuvent jouer un rôle dans l'identification des bénéficiaires des transferts de ressources pour les programmes visant à atténuer les effets des changements climatiques et à s'y adapter; deuxièmement, ils peuvent jouer un rôle dans l'identification et dans la priorité à donner dans les actions et les mesures d'atténuation et d'adaptation; troisièmement, les droits de l'homme peuvent jouer un rôle pour veiller au respect des obligations définies par la Convention-cadre; enfin, ils peuvent jouer un rôle dans l'évaluation de l'impact des aspects technologiques des stratégies d'adaptation et d'atténuation. Enfin, M. Shabalala a souligné l'impact particulièrement important des changements climatiques sur les peuples autochtones. La question de la réduction des émissions, de la déforestation et de la dégradation se situe, a-t-il observé, à la confluence entre droits autochtones, atténuation des changements climatiques et pression exercée par les intérêts commerciaux et étatiques pour contourner les droits des peuples autochtones.

MME RAQUEL ROLNIK, Rapporteuse spéciale sur le logement convenable en tant qu'élément du droit à un niveau de vie suffisant, a d'emblée fait remarquer que les effets des changements climatiques se font ressentir dès à présent et menacent de s'intensifier dans les années à venir. La question n'est pas la survie de la terre, qui a déjà survécu à d'importants changements, mais la survie de l'espèce humaine, a-t-elle souligné. Dans un parallèle avec l'arche de Noé, la Rapporteuse spéciale s'est demandée qui pourra construire cette arche et à qui elle sera accessible. Les conséquences des changements climatiques sur la réalisation des droits de l'homme seront profondes, en particulier pour les personnes à bas revenu, a-t-elle averti. Elle a, dans ce contexte, estimé essentiel que les efforts des États pour atténuer les effets des changements climatiques s'inspirent d'une perspective de droits de l'homme. L'intensité des ouragans, la fonte des glaciers, la progression des déserts causeront des déplacements importants de population et la prolifération de maladies infectieuses, a fait remarquer la Rapporteuse spéciale. La montée du niveau des mers menace d'engloutir les petits États insulaires où près d'un demi-million de personnes vivent, a-t-elle averti. Elle a également attiré l'attention sur les effets directs et indirects des changements climatiques sur les centaines de millions de personnes vivant dans des bidonvilles, soulignant que ces dernières ne disposent pas des infrastructures et services de base nécessaires pour se protéger des catastrophes naturelles. Les changements climatiques posent des défis à tout un éventail de droits de l'homme, a-t-elle ajouté, comme le droit à la vie, à la sécurité personnelle, à la santé, à l'alimentation, au logement, à l'eau et à la liberté d'expression.

Mme Rolnik a demandé si, face aux changements climatiques, c'est la solidarité qui prévaudra ou l'intérêt des pays riches et des personnes les plus favorisées? Outre une réduction des émissions de gaz à effet de serre et la création de fonds pour l'adaptation, il faut un investissement immédiat dans les infrastructures urbaines et rurales, a souligné la Rapporteuse spéciale. Elle a également rappelé que plusieurs procédures spéciales ont accordé leur attention aux effets des changements climatiques sur les droits de l'homme. Cet effort, a-t-elle noté, peut apporter sa contribution, parce que les procédures spéciales proposent des conseils précis aux États. La Rapporteuse spéciale a conclu son intervention en réitérant son appui aux efforts du Conseil dans l'examen des liens entre les droits de l'homme et les changements climatiques.

M. JOHN KNOX, Professeur de droit à l'Université de Wake Forest aux États-Unis, a rappelé qu'il est établi de longue date que la dégradation de l'environnement peut porter préjudice aux droits de l'homme déjà reconnus et que c'est en effet ce qui se produit. La Conférence mondiale sur les droits de l'homme qui s'est tenue à Vienne en 1993 a ainsi reconnu que le déversement illicite de produits dangereux et toxiques pouvait constituer une grave menace pour les droits à la vie et à la santé. Les changements climatiques constituent une menace plus grande encore pour les droits de l'homme, notamment pour les droits à la vie, à la santé, à l'alimentation, à l'eau et à l'autodétermination.

Par souci de gain de temps au regard de l'urgence de la question, M. Knox a proposé, afin de contourner la difficulté qu'il y a à établir que les effets des changements climatiques peuvent être qualifiés de violations des droits de l'homme au sens juridique strict, de suivre l'approche alternative suivie par le rapport du Haut Commissariat aux droits de l'homme selon lequel il ne s'agit pas de savoir si les effets des changements climatiques peuvent être considérés comme des violations des droits de l'homme, mais que les obligations en matière de droits de l'homme apportent une protection importante aux individus dont les droits subissent les conséquences des changements climatiques. En d'autres termes, les États ont des devoirs en vertu du droit international relatif aux droits de l'homme pour ce qui est des changements climatiques, indépendamment de la question de savoir si ces changements constituent une violation des droits de l'homme. En effet, le droit international relatif aux droits de l'homme requiert des États non seulement qu'ils assurent que leur conduite ne viole pas les droits de l'homme mais aussi qu'ils assurent une protection contre toute interférence sur les droits de l'homme provenant d'autres sources. Ce devoir de protection s'applique à la dégradation de l'environnement qui porte préjudice aux droits de l'homme. Chaque État a donc l'obligation de faire tout son possible pour protéger contre les effets des changements climatiques sur les droits de l'homme. Les changements climatiques sont un problème global dont la résolution requiert une action coordonnée à l'échelle mondiale, a par ailleurs souligné M. Knox. Des instances telles que le Conseil des droits de l'homme doivent attirer l'attention sur les domaines spécifiques qui ne sont pas traités dans le cadre des négociations sur le climat mais n'en ont pas moins de sérieuses conséquences pour les droits de l'homme, a-t-il ajouté. Par exemple, les changements climatiques ne devraient pas manquer de provoquer des millions de réfugiés. Or le droit actuel des réfugiés couvre ceux qui fuient la persécution politique mais pas ceux qui fuient un pays devenu inhabitable; aussi, serait-il souhaitable que les pays se mettent d'accord sur des règles qui s'appliqueraient à une telle crise climatique avant que celle-ci ne survienne.

Débat

MME SHAZRA ABDUL SATTAR (Maldives au nom de plusieurs États insulaires en développement) a rappelé les incidences des changements climatiques sur des communautés entières, notant qu'il ne s'agissait pas uniquement d'un débat académique ou politique. Il y a une réalité quotidienne résultant des changements climatiques en cours, a-t-elle rappelé. Nos pays, a-t-elle ajouté, sont pleinement engagés à faire face à la menace à la fois au travers d'actions opérationnelles concrètes «sur le terrain», et au niveau politique. Il sera néanmoins de plus en plus difficile pour ces États de faire face seuls à la situation et de protéger les droits de l'homme. Les petits États insulaires sont favorables à l'application du principe «pollueur payeur» dans ce domaine en fonction des responsabilités historiques des États qui ont principalement provoqué la situation actuelle.

M. EMIL AGHAAHMADOV (Azerbaïdjan) a fait observer que si la vulnérabilité aux changements climatiques en fonction des caractéristiques géographiques est le lot de nombreux pays, les petits États insulaires sont les plus touchés. Il a à cet égard attiré l'attention sur un document de l'Organisation internationale pour les migrations publié en mai 2009 et qui souligne que l'île Carteret de la Papouasie Nouvelle-Guinée devrait être submergée avant 2015. Il a également observé que des données récentes du Conseil norvégien des réfugiés montrent que pour la seule année 2008, plus de 20 millions de personnes ont été déplacées à cause des changements climatiques. Tout en reconnaissant qu'il est impossible d'empêcher un ouragan ou l'éruption d'un volcan, le représentant de l'Azerbaïdjan a fait remarquer qu'il est de la responsabilité des États de veiller à une bonne préparation et d'atténuer les conséquences des catastrophes naturelles. La coopération internationale est cruciale à cet égard, a-t-il souligné. S'adressant directement aux panélistes, il a souhaité connaître leur avis sur les obligations des États dans la lutte contre les changements climatiques.

MME NADIA ROZENTAL (Israël) a souhaité que la présente discussion mette l'accent sur les groupes les plus vulnérables face aux changements climatiques et aborde la problématique par le biais de la coopération internationale, en ayant recours notamment à des systèmes d'alerte rapide.

M. JESUS ENRIQUE GARCIA (Philippines) a souligné l'intérêt de la perspective droits de l'homme dans ce domaine car elle met l'accent dans le débat sur les effets des changements climatiques sur la vie réelle des populations, particulièrement des groupes vulnérables. Les Philippines regrettent que l'étude analytique du Haut-Commissariat ne prenne pas suffisamment en compte les concepts de la responsabilité internationale, de la responsabilité historique, des obligations internationales, ainsi que des responsabilités communes mais différenciées en vertu de la CCNUCC.

M. PITCHAYAPHANT CHARNBHUMIDOL (Thaïlande) a souligné que les efforts à mener dans la lutte contre les changements climatiques doivent prendre en compte l'aspect «humain», de sorte à atténuer leurs effets sur la population. Il a également relevé l'importance de veiller à ce que les interventions pour faire face aux changements climatiques n'aggravent pas davantage la situation des droits de l'homme des personnes vulnérables. L'impact des changements climatiques est réparti de manière inégale, puisque ces derniers touchent certains pays de manière disproportionnée, a poursuivi le représentant thaïlandais. Il a attiré l'attention sur l'importance de l'assistance internationale dans ce contexte, faisant remarquer qu'il s'agit non seulement de procéder à un transfert de technologies, mais également d'offrir l'assistance appropriée pour permettre aux pays touchés de remplir leurs obligations en matière de droits de l'homme. Cette coopération et cette assistance sont nécessaires, a-t-il insisté.

M. RAJIV KUMAR CHANDER (Inde) a souligné que ce sont les pays en développement comme l'Inde qui subiront le plus l'impact négatif des changements climatiques. De ce point de vue, la crise dont le Conseil discute cet après-midi est le résultat des activités de ces deux derniers siècles où la contribution des pays en développement a été minime, a-t-il fait observer. Le meilleur moyen de traiter des menaces découlant des changements climatiques reste d'adopter une approche intégrée du développement durable, a souligné le représentant indien. Il a jugé préoccupant qu'en dépit des objectifs fixés en matière d'émissions de gaz à effet de serre en vertu du Protocole de Kyoto, peu de signes laissent espérer que ces objectifs seront atteints. Il convient donc de se pencher sur la question de la responsabilité s'agissant de la non-application des dispositions juridiquement contraignantes concertées au niveau international. Il ne reste que quelques mois pour se mettre d'accord sur des décisions concrètes et significatives à prendre lors de la quinzième Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il faut parvenir à une convergence mondiale des émissions de gaz à effet de serre par habitant, a conclu le représentant indien; c'est la seule base équitable sur laquelle peut s'opérer le partage équitable de l'espace atmosphérique existant.

M. SUBHAS GUJADHUR (Maurice) a souligné que la perspective des droits de l'homme permettait de mieux cibler le problème des changements climatiques sur les individus. La dégradation environnementale concerne la question de l'inégalité, et donc du droit au sens large, a-t-il observé. Il a souligné que son pays avait tout fait pour restaurer les écosystèmes maritimes et terrestres mais la durabilité de ces efforts dépend de la durabilité des ressources qui y sont consacrées, a-t-il noté. Maurice a demandé aux experts de quelle manière les mécanismes actuels des droits de l'homme pouvaient permettre de mieux renforcer les obligations des États de ne pas s'immiscer dans la jouissance des droits de l'homme dans d'autres pays et de coopérer sur le plan international pour répondre aux préoccupations en matière de droits de l'homme.

MME AMY LAURENSON (Nouvelle-Zélande) a attiré l'attention sur les défis rencontrés par certaines îles du Pacifique parmi les plus vulnérables aux changements climatiques et qui affrontent des problèmes tels que les inondations, l'accès limité à l'eau douce et les déplacements de population. La Nouvelle-Zélande prend la menace des changements climatiques très au sérieux, a-t-elle affirmé. Elle a dit vouloir que la communauté internationale s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre, préconisant que des initiatives mondiales soient prises. Elle a en outre relevé l'importance d'accorder une attention particulière aux droits de l'homme et au bien-être social, économique et environnemental des habitants des îles du Pacifique. La représentante néo-zélandaise a conclu son intervention en demandant aux panélistes davantage d'informations sur le principe de non-ingérence dans la réalisation des droits des autres, notamment en référence aux obligations des États en vertu des traités de droits de l'homme.

M. MUSTAFIZUR RAHMAN (Bangladesh) a relevé que les retombées des changements climatiques sont directes ou indirectes sur la plupart des droits de l'homme. Le régime des droits de l'homme doit donc apporter une réponse à ce constat. Aussi, le représentant a-t-il préconisé la mise en place d'un «nouveau présidium sur les changements climatiques». Les pays les moins avancés et les petits pays insulaires seront les plus durement touchés par les changements climatiques alors qu'il s'agit des pays qui auront le moins contribué à ces changements, a-t-il fait observer, insistant sur la profonde injustice de cette situation. Les responsabilités des uns et des autres sont différentes, a-t-il insisté. Il convient de se pencher sur la bonne manière de partager les responsabilités entre autorités nationales et communauté internationale pour ce qui est des réponses à apporter aux changements climatiques.

M. ALEXEY AKZHIGITOV (Fédération de Russie) a souligné le caractère exceptionnellement grave du problème posé, qui implique une approche commune de tous les États et la définition d'un nouveau régime international de gestion commune de la problématique climatique. Il a émis l'espoir que la Conférence de Copenhague cette année permettrait de définir une telle approche. L'orateur a ensuite évoqué les actions menées par son pays en matière d'adaptation face au réchauffement. Un projet de doctrine climatique de la Fédération de Russie est en cours d'élaboration, a-t-il indiqué.

M. PETER GOODERHAM (Royaume-Uni) a reconnu que les changements climatiques constituent déjà une menace pour le développement durable, la prospérité et la sécurité dans le monde. Il a également reconnu que les effets des changements climatiques seront davantage ressentis par ceux qui se trouvent déjà dans une situation vulnérable comme les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement. Pour cette raison, le Royaume-Uni continuera d'apporter son assistance pour aider ces pays à réduire les entraves au développement causées par les changements climatiques. Les changements climatiques constituent un problème mondial qui requiert une solution mondiale, a-t-il fait remarquer. S'adressant directement aux panélistes, il leur a demandé de donner des précisions sur les bonnes pratiques suivies dans le cadre d'approches de développement fondées sur les droits de l'homme.

M. HANNU HIMANEN (Finlande) a plaidé en faveur d'une meilleure prise en compte des voix des femmes et des populations autochtones dans la recherche des réponses à apporter aux défis posés par les changements climatiques.

M. WANG GANG (Chine) a rappelé que les changements climatiques touchaient tout le monde et qu'il avait certainement des retombées sur les droits de l'homme. La Convention-cadre demeure, dans ce domaine, le texte de base pour la communauté internationale, a-t-il ajouté, en particulier sous l'aspect de la responsabilité partagée. Le fossé technologique doit être réduit pour permettre à tous les pays d'avoir accès à une technologie sûre, a-t-il aussi souligné. La Chine, a dit son représentant, est un des pays souffrant le plus des changements climatiques. Il a souhaité un renforcement de la coopération internationale dans ce domaine.

M. MUHAMMAD SAEED SARWAR (Pakistan) a fait remarquer qu'une question clé de la problématique des conséquences des changements climatiques sur les droits de l'homme réside dans le fait que certains pays ont induit les changements climatiques et, par conséquent, créé les conditions pour des violations des droits de l'homme dans les pays en développement, en continuant de ne pas respecter les obligations contractées notamment en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et du Protocole de Kyoto. Aucun des pays qui ont pris des engagements en vertu de ces instruments n'ont respecté leurs obligations, a-t-il souligné. Il a, par conséquent, estimé qu'établir une relation entre les droits de l'homme et les changements climatiques implique celle du respect par toutes les parties de leurs obligations. Il a également rappelé que si les traités en matière de droits de l'homme stipulent la responsabilité de protéger et promouvoir les droits de l'homme, dans le cas des instruments relatifs aux changements climatiques, cette responsabilité est différentiée. Les mesures prises par les pays en développement pour combattre les changements climatiques dépendent du respect, par les pays développés, de leur obligation à offrir à ces pays des ressources financières et à leurs transmettre les technologies.

M. OBAID SALEM SAEED AL ZAABI (Émirats arabes unis) a insisté sur la nécessité de répondre aux besoins en matière de droits de l'homme pour les générations actuelles et futures. Aussi, a-t-il souligné que son pays s'efforce de garantir une bonne gestion des écosystèmes, en respectant les ressources durables, notamment la pêche et le bétail. Le représentant a attiré l'attention du Conseil sur le projet des Émirats arabes unis pour la construction d'une ville pilote qui sera la première ville du monde sans carbone ni déchets.

MME JOELLE HIVONNER (République tchèque au nom de l'Union européenne) a souligné que les changements climatiques étaient une réalité, ses effets étant ressentis par les populations partout dans le monde. Il est important que les mesures pour y faire face prennent aussi en compte les droits de l'homme, les femmes et les enfants étant particulièrement vulnérables, a-t-elle ajouté. Un cadre spécifique aux droits de l'homme peut ainsi permettre d'attirer l'attention sur l'importance des interactions entre politiques climatiques et politiques menées dans le domaine des droits de l'homme. L'oratrice a émis l'espoir que cette réunion enverra un signal fort à la Conférence de Copenhague des parties à la Convention-cadre afin qu'elles intègrent les droits de l'homme dans les cadres de coopération, les stratégies et programmes qui seront définis par la communauté internationale.

M. JOÃO ERNESTO CHRISTÓFOLO (Brésil) a estimé que le Conseil doit aujourd'hui envoyer un message de soutien clair à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et au Protocole de Kyoto. Il s'est dit persuadé que résoudre la question des conséquences des changements climatiques sur la réalisation des droits de l'homme passera par l'atténuation et l'adaptation. Le développement durable et la résilience sont la meilleure adaptation possible, a-t-il estimé. Le respect des obligations en vertu de la Convention-cadre aura un impact positif sur la réalisation des droits de l'homme, a ajouté le représentant brésilien. Il a conclu son intervention en déplorant le manque de progrès du Groupe ad hoc en vue de nouveaux engagements de la part des États.

MME ALEXANDRA SEGURA (Costa Rica) a rappelé que le respect des droits de l'homme est essentiel pour la réalisation du développement durable. Dans ce contexte, le Costa Rica accorde une importance capitale à l'élaboration de politiques environnementales qui tiennent compte de la manière dont la dégradation de l'environnement peut affecter tous les membres de la société et, en particulier, les plus vulnérables d'entre eux. La représentante costaricienne s'est dite favorable à une contribution des procédures spéciales du Conseil afin de mieux cerner le lien existant entre la jouissance des droits de l'homme et les phénomènes liés aux changements climatiques, que ce soit par le biais de l'incorporation de cette thématique dans leur mandat, de l'élaboration d'un document conjoint ou de l'élaboration de principes directeurs dans ce domaine.

MME DOMA TSHERING (Bhoutan) a souligné que son pays considérait essentiel que soit pris en compte l'aspect humain du problème des changements climatiques. Elle a rappelé que son pays était concerné, ses glaciers risquant de disparaître d'ici 2030. Des inondations et autres événements catastrophiques risquent de se produire. L'agriculture, qui emploie 69% de la population, risque d'être durement affectée. D'ores et déjà, les maladies tropicales augmentent, a-t-elle constaté. La vulnérabilité du pays est aggravée par le manque de ressources et seule une démarche collective peut permettre à tous de surmonter le défi actuel, a-t-elle encore souligné.

MME JESSICA LASARO (Worldwide Organization for Women, au nom également de l'Association des femmes du pacifique et de l'Asie du Sud-Est; Conseil international des femmes; et Cercle mondial du consensus) a attiré l'attention sur la situation des femmes face aux changements climatiques. Selon des études, a-t-elle expliqué, les femmes et les enfants ont 14 fois plus de risques de mourir lors d'une catastrophe naturelle. Les inégalités entre les sexes sont amplifiées dans les situations de catastrophes, a-t-elle souligné. Dans ce contexte, les interventions pour lutter contre les changements climatiques qui n'abordent pas la question des femmes échoueront à soutenir les plus vulnérables. La représentante a conclu son intervention en estimant qu'il était temps d'intégrer une perspective tenant compte des femmes.

MME TURKAN KARAKURT (Fondation Friedrich Ebert) a fait part de sa préoccupation face à l'impact des changements climatiques, en particulier pour les pays en développement et pour les groupes les plus vulnérables. Elle a aussi dit craindre que les négociations qui aboutiront à un nouveau traité international à Copenhague en décembre prochain ne traitent pas de manière suffisante la question de la protection des droits de l'homme.

Réponses des panélistes

M. RAHMAN a souligné que l'on n'avait pas à choisir entre atténuation et adaptation, les deux étant indispensables. L'atténuation des effets des changements climatiques est aussi essentielle que l'adaptation à ce changement. Il est donc urgent que tous les pays, à commencer par les pays industrialisés, avancent dans le sens de l'adoption de mesures d'atténuation, a-t-il dit. La Conférence de Copenhague aura un rôle essentiel à cet égard, a-t-il ajouté.

MME ROLNIK a fourni quelques précisions sur la manière dont les titulaires de procédures spéciales abordent cette question. Elle a fait part de la tenue, en juin prochain, d'une réunion commune entre tous les titulaires de mandats qui permettra une interaction entre leurs différentes perspectives dans ce domaine. Il y a une intention claire d'approfondir l'analyse, a-t-elle souligné. La Rapporteuse spéciale sur le logement convenable a par ailleurs relevé l'intérêt de prendre en considération l'arrivée bientôt de trois milliards de nouveaux consommateurs. À ce rythme et à cette échelle, il nous faudrait trois terres, a-t-elle fait remarquer. Elle a encouragé la communauté internationale à réfléchir aux modes de consommation actuels, notamment lors des négociations sur les responsabilités et les mesures à prendre pour lutter contre les changements climatiques.

M. KNOX a jugé important que le Conseil examine la manière dont le droit dans le domaine des droits de l'homme s'est appliqué à certains types de dégradations de l'environnement, en particulier à travers des mécanismes régionaux. M. Knox a en outre attiré l'attention sur la contribution que peuvent apporter les titulaires de mandat dans le contexte de la réflexion sur les droits de l'homme et les changements climatiques. Les communautés les plus touchées par l'impact des changements climatiques doivent être entendues dans le cadre des négociations internationales relatives à cette problématique, a-t-il ajouté. Il serait judicieux que le Conseil envisage un nouveau mandat sur les droits de l'homme et les changements climatiques, a conclu M. Knox.

Suite du débat

MME INDAH NURIA SAVITRI (Indonésie) a souligné que l'impératif des droits de l'homme devait être au centre de la problématique sur les changements climatiques, si on voulait en atténuer les effets. L'Indonésie est heureuse d'apporter sa pierre à l'édifice, sa représentante rappelant que son pays avait accueilli la Conférence mondiale sur les océans le mois dernier à Manado. Les droits à la vie, à l'alimentation, à la sécurité et à la santé, ainsi que d'autres droits, doivent être préservés, ce qui suppose de rester concentrés sur les objectifs définis par la feuille de route de la Conférence de Bali de 2007, tout en agissant dans plusieurs directions.

MME PAULINE DAVIES (Uruguay) s'est félicitée de la tenue de cette réunion spéciale, faisant valoir que le Conseil ne peut pas rester silencieux face aux graves conséquences des changements climatiques sur la réalisation des droits de l'homme. Elle a indiqué que la population de son pays est déjà fortement touchée par les changements climatiques, à l'instar de la majorité des pays en développement. Le développement durable, a-t-elle poursuivi, dépend en Uruguay des ressources naturelles et de la production agricole, domaines touchés par la sécheresse ou les inondations. Elle a également fait remarquer que l'impact des changements climatiques se fait déjà sentir dans le domaine de la santé, faisant notamment référence à l'augmentation des pathologies respiratoires et cardiovasculaires. Elle a demandé aux panélistes comment les procédures spéciales du Conseil pouvaient contribuer à l'introduction d'une perspective de droits de l'homme dans les moyens d'adaptation aux changements climatiques qui permette de mieux protéger les droits des plus vulnérables.

M. JÜRG LAUBER (Suisse) a rappelé que la question des changements climatiques a été retenu comme un des thèmes prioritaires de l'Agenda pour les droits humains – initiative lancée par la Suisse en décembre 2008 à l'occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il a en outre souligné que les changements climatiques ne constituent qu'un facteur parmi d'autres conduisant à des dégradations environnementales qui affectent la jouissance des droits humains; il en existe d'autres, telle l'utilisation excessive des ressources naturelles ou la déforestation. «Nous désirons rappeler ici les responsabilités respectives de chaque État en la matière sur leur territoire», a-t-il ajouté. Toutes les dégradations de l'environnement affectant les droits humains doivent être traitées de manière urgente, a-t-il conclu.

MME ANJA MARIJA CIRAJ (Slovénie) a souligné que son pays ressentait lui aussi les effets du changement climatique. En 30 ans, la Slovénie a perdu pratiquement la totalité de ses quelques glaciers. La température de la mer et des lacs augmente et les sécheresses sont plus fréquentes en été. En conséquence de quoi, certains des droits des citoyens slovènes sont affectés, tels que le droit à l'eau, ou celui à la santé. Les autorités sont en train de mettre sur pied un Bureau gouvernemental chargé du changement climatique, a-t-elle annoncé.

M. ANGUI AWADA (Tchad) a rappelé que les dirigeants du monde ont mis au point, en 1992 à Kyoto, un Protocole sur les changements climatiques. Si certains l'ont signé, d'autres ont refusé de le faire et ont continué allègrement à continuer de polluer la planète, a-t-il déploré, attirant l'attention sur les conséquences désastreuses de cette attitude pour les autres pays. Pour les États insulaires, le niveau d'eau a augmenté; les cyclones et les typhons se sont multipliés et sont devenus de plus en plus violents; ailleurs, les pays sont devenus de véritables zones caniculaires. Dans tous ces cas, l'existence de la population est sérieusement menacée, a souligné le représentant tchadien. S'intéressant plus particulièrement à son pays, il a fait part du lancement, en août dernier, du projet de «ceinture verte» de la capitale, dans le cadre duquel plus de 26 000 plants, toutes espèces confondues, sont mis en terre sur une superficie de 48 hectares.

MME YADIRA LEDESMA (Cuba) a dénoncé les tentatives de détourner l'attention de la cause principale du problème des changements climatiques, qui reste le modèle non durable de production et de consommation des pays développés. Pour prévenir les effets indéniables des changements climatiques sur la jouissance des droits de l'homme, il faut que se manifeste une plus grande volonté politique de la part de ceux-là mêmes qui ont causé la dégradation de l'environnement. Il ne pourra être répondu aux défis lancés par les changements climatiques qu'en s'engageant fermement en faveur de la défense de tous les droits de l'homme et en faisant appel à la solidarité et à la coopération internationale, a conclu la représentante cubaine.

MME VICTORIA BERRY (Canada) a souligné son pays estimait que la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques était l'enceinte la plus appropriée pour traiter des changements climatiques. Il appartient néanmoins aux États de prévenir et de réagir face aux changements climatiques sous l'angle des droits de l'homme. Les efforts des États sont en effet essentiels à cet égard, a-t-elle conclu.

MME SHAZRA ABDUL SATTAR (Maldives) a fait remarquer qu'il ne fait aucun doute que les changements climatiques ont des effets profondément négatifs pour la réalisation des droits de l'homme, en particulier pour les groupes les plus vulnérables. Le défi pour ce Conseil et la communauté internationale est de répondre à cette tragédie, a-t-elle souligné. Elle s'est dite d'avis que le Conseil doit réagir de trois manières. Il doit tout d'abord lancer un message politique clair aux négociateurs des discussions de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, marquant l'impact des changements climatiques sur les populations. Les organes conventionnels et les procédures spéciales, ensuite, devraient, dans leurs interactions avec les États émetteurs de gaz à effet de serre, leur demander de respectes leurs obligations. Enfin, sur le long terme, le Conseil devrait se demander si les changements climatiques mettent en évidence les limites du système actuel de droits de l'homme. La représentante des Maldives a conclu son intervention en demandant aux panélistes comment les mécanismes de droits de l'homme existants peuvent assurer le respect de l'obligation de ne pas entraver la réalisation des droits de l'homme dans d'autres pays et de coopérer pour s'atteler aux questions de droits de l'homme. Le Conseil devrait-il considérer un nouveau mécanisme afin de renforcer la responsabilité des États, a-t-elle demandé?

M. AHMED SAADI (Algérie) a souligné que les conséquences des changements climatiques concernent le monde entier, en particulier le continent africain. Il a rappelé que le 6 juin dernier, lors de la Journée mondiale de l'environnement, le Président Bouteflika a réitéré que l'Afrique n'endosse pas la responsabilité des changements climatiques; elle en est la victime, ce qui ne l'empêchera pas de participer au dialogue international sur cette question.

M. ROBERT FILLON (Monaco) a souligné que le territoire de la principauté, «exclusivement urbanisé» faisait face à un défi pour mettre en œuvre ses engagements en vertu du Protocole de Kyoto, «celui de parvenir à la neutralité carbone car nous pensons que personne ne doit se tenir à l'écart de cet objectif, ambitieux, exigeant mais pas irréaliste». Il a noté par ailleurs que de la nouvelle notion de «réfugié climatique» découlaient «de nouvelles problématiques juridiques, complexes et encore difficiles à cerner». Face aux urgences actuelles, «les politiques de coopération doivent d'ores et déjà être repensées» selon des critères nouveaux, ce qui suppose une large concertation internationale, a-t-il conclu.

MME TUÐBA SARAYÖNLÜ ETENSEL (Turquie) a fait remarquer que les changements climatiques lancent un défi complexe à l'humanité, dont les retombées négatives sur la vie humaine sont déjà visibles dans de nombreuses parties du monde. Elle a estimé qu'une forte solidarité internationale, une coopération et une assistance accrues sont essentielles pour s'atteler à ce problème. La priorité devrait être la mise en œuvre effective et durable de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a-t-elle souligné. Le défi-clé est d'aider les populations à s'adapter aux conséquences désastreuses des changements climatiques, a-t-elle ajouté, appelant par conséquent la communauté internationale à continuer d'accroître sa connaissance des impacts des changements climatiques sur les droits de l'homme.

MME ANKE KONRAD (Allemagne) a souligné que les changements climatiques sont un phénomène planétaire qui exige donc, pour être résolu, un engagement de l'ensemble de la communauté internationale. Néanmoins, chaque solution globale consiste à accumuler des engagements individuels, a-t-elle rappelé. Elle a par ailleurs insisté, à quelques mois de la tenue de la Conférence de Copenhague, sur la nécessité de veiller à ce que les stratégies et programmes mis au point par la communauté internationale prennent en compte le lien entre les politiques destinées à faire face aux changements climatiques et les politiques de droits de l'homme.

MME JOELLE HIVONNER (Commission européenne) a souligné que Copenhague constituerait une occasion historique pour faire face aux changements climatiques. Elle a rappelé que les changements climatiques constituaient en effet une menace directe pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Il est d'une importance cruciale, par conséquent, que les changements climatiques soient intégrés dans les politiques extérieures et en particulier dans les politiques de coopération et de développement. La représentante de la Commission européenne a demandé aux panélistes jusqu'à quel point l'intégration des droits de l'homme et des considérations sur les changements climatiques pourrait contribuer aux politiques de développement et de coopération, par exemple en ce qui concerne la définition des priorités et la reconnaissance des situations de vulnérabilité, ainsi que l'identification de groupes vulnérables au sein d'une population. Elle a par ailleurs demandé de quelle manière on pourrait accroître la participation du public dans le processus de décision sur les questions de développement durable.

M. PHILIP KIMPTON (Australie) a reconnu que les changements climatiques posent des problèmes de droits de l'homme. Il a fait remarquer qu'ils posent aussi un problème de santé. Pour cette raison, un plan national d'adaptation relatif aux changements climatiques et à la santé humaine a récemment été lancé en Australie, touchant certains domaines-clés comme les vagues de chaleur extrême, la qualité de l'air et la qualité de l'alimentation. Le représentant australien a souhaité connaître l'avis des panélistes s'agissant des effets des changements climatiques sur la santé. Il a par ailleurs souligné que ces effets sont davantage ressentis par les populations déjà vulnérables et dont la capacité d'adaptation est limitée par des contraintes financières. Il a demandé aux panélistes de donner leur avis sur la situation des communautés des petits États insulaires.

MME ANNA CHAMBERS (États-Unis) a déclaré que promouvoir les droits de l'homme et apporter des réponses efficaces aux changements climatiques sont des priorités politiques pour son pays. Néanmoins, les États-Unis ne pensent pas que le droit relatif aux droits de l'homme fournisse un cadre optimal pour traiter des changements climatiques au niveau international. Le pays estime que les changements climatiques peuvent être plus effectivement traités par le biais de systèmes traditionnels de coopération internationale, notamment par le biais de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La représentante américaine a par ailleurs rappelé que le Président des États-Unis est engagé à répondre à la menace des changements climatiques par le biais d'une action déterminée visant à réduire les émissions des États-Unis et à rechercher un large engagement de la part des pays de toutes les régions.

MME MARIA VICTORIA ROMERO CABALLERO (Mexique) a estimé que nous faisions face au problème le plus grave du XXIe siècle. Les droits humains sont non seulement pertinents dans le contexte des changements climatiques mais ils exigent une mobilisation de ressources considérable, a-t-elle ajouté, afin d'apporter une assistance aux populations les moins favorisées. Les pays doivent mettre en œuvre des programmes inclusifs, en mettant l'accent sur l'équité, a-t-elle poursuivi. Aucun pays ne pouvant faire face à la situation seul, le Mexique a proposé la mise en place d'un fond mondial contre les changements climatiques. Nous faisons certes face une grande menace mais aussi à une situation idéale pour encourager les citoyens à participer aux choix à effectuer en matière de développement durable, a-t-elle conclu.

MME ANGÉLICA NAVARRO LLANOS (Bolivie) a fait remarquer que la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre est à imputer aux pays développés qui, a-t-elle précisé, représentent moins de 20% de la population mondiale mais sont responsables de trois quarts des émissions dans l'histoire. Considérant la surconsommation actuelle et la capacité d'absorption limitée de la planète terre, la représentante bolivienne a estimé que les pays développés ont une «dette climatique», définie comme la somme des dettes d'émission et des dettes d'adaptation, ces dernières prenant en compte les coûts futurs d'adaptation. Elle a ainsi souligné que les pays responsables devraient verser des subventions aux pays qui subissent les conséquences de leur comportement. Les panélistes considèrent-ils aussi que les violations des droits de l'homme résultant des changements climatiques sont partie intégrante d'une dette climatique plus large, a-t-elle demandé ?

M. OMAR RABI (Maroc) a relevé que les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter et que les changements climatiques à venir - et donc leurs conséquences - risquent fort d'être plus importants encore que ceux que l'on a connus jusqu'à présent. Aussi, les changements climatiques constituent-ils une menace directe pour un large éventail des droits de l'homme fondamentaux tels qu'internationalement reconnus. Le droit au développement est également affecté par les changements climatiques, a souligné le représentant marocain.

MME RENATA BLOEM (CIVICUS: Alliance mondiale pour la participation des citoyens) a souligné que les droits de l'homme et les changements climatiques étaient «les deux faces d'une même médaille». Elle a ajouté que les membres les plus vulnérables de la famille humaine étaient menacés. Alors que cinquante millions de personnes seront menacées d'ici 2020, nos responsables, censés être «raisonnables et responsables», ont décidé de laisser encore passer un demi-siècle au-delà de cette date, suggérant d'attendre 2050 pour constater les premiers résultats de leurs objectifs insuffisants d'atténuation du changement climatique qui auront été adoptés 42 ans plus tôt. Avec les changements actuels, les droits de l'homme ont atteint désormais une nouvelle dimension planétaire en raison de l'étendue des dommages en matière de vies humaines, d'atteintes à la santé et de niveau de vie parmi des millions d'innocents, a-t-elle remarqué.

MME LILY AUROVILLIAN (Nord-Sud XXI) a fait remarquer qu'en cette époque de changements climatiques rapides, d'irréversibilité du phénomène et de besoins rapides d'adaptation, le tout couplé à la crise financière actuelle, il est crucial que les gouvernements redoublent d'efforts pour honorer leurs obligations en vertu du droit international. La représentante a estimé nécessaire d'examiner les causes premières des changements climatiques, ainsi que les activités qui ont mené à cette grave situation. Elle a par ailleurs appelé les pays développés à assumer le rôle de chef de file et à aider les pays en développement à faire face. Elle a conclu son intervention en sollicitant l'opinion des panélistes s'agissant de la valeur ajoutée d'une approche de droits de l'homme en matière de changements climatiques.

Conclusions

M. FENG GAO, du Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a déclaré que le débat qui s'est tenu cet après-midi au Conseil des droits de l'homme est édifiant. Il a indiqué qu'il partagerait avec ses collègues du Secrétariat de la Convention-cadre, à Bonn, les commentaires qui ont été faits ici, devant le Conseil. Il a assuré le Conseil que les parties aux négociations en vue de la Conférence de Copenhague se pencheront de très près sur le débat qui s'est déroulé ici.

M. ATIQ RAHMAN, du Centre d'études avancées du Bangladesh, a salué le débat très enrichissant qui venait d'avoir lieu. Un thème commun émerge de pratiquement chaque intervention, le lien entre droits de l'homme et changements climatiques, a-t-il constaté. Le rôle et la vie des plus vulnérables ont également été mis en évidence par chaque orateur: il est reconnu désormais que les changements climatiques toucheront le plus durement les plus faibles. Le monde est injuste, les changements climatiques le rendront plus injuste encore, a souligné M. Rahman, appelant à agir pour rendre faire mentir cette prédiction. L'injustice doit être réduite à la fois au niveau des changements climatiques et des droits de l'homme en accordant la priorité aux plus vulnérables de la manière la plus efficace possible, a-t-il dit.

M. DALINDYEBO SHABALALA, du Centre pour le droit international de l'environnement (CIEL), a souligné, s'agissant des nombreuses questions sur la coopération internationale, que l'obligation d'atténuer les effets des changements climatiques par le biais d'une assistance à l'adaptation est stipulée par l'article 4 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Quant à savoir s'il est pertinent d'aborder cette question dans le cadre du Conseil, il a estimé qu'il s'agit d'un forum crucial qui offre un cadre permettant de réfléchir aux garanties de respect des droits de l'homme et aux mesures d'adaptation.

MME RAQUEL ROLNIK, Rapporteuse spéciale sur le droit à un logement convenable, a fait part de son intention d'inclure les remarques qui ont été faites ici dans son prochain rapport à l'Assemblée générale. Plusieurs titulaires de mandat travaillent et continueront de travailler en commun sur les questions qui ont été débattues cet après-midi, a-t-elle assuré.

M. JOHN KNOX, de l'Université de Wake Forest, a souligné que les organes conventionnels dans le domaine des droits de l'homme devraient être concernés par la question des changements climatiques. Il a réitéré la nécessité de négocier un traité concernant les réfugiés et déplacés climatiques. Par ailleurs, la définition des mesures à prendre ne signifie pas que tous doivent prendre les mêmes mesures. Et il est clair pour M. Knox que les pays développés se doivent de faire davantage.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
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Source : ReliefWeb

 

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18/06/2009 | Lien permanent

Egypte manifestation : Le cheval verdâtre de l'Apocalypse ?

Merci de consulter nos commentaires en fin d'article.

 

 


3 février 2011

Regardez bien ce reportage du réseau de nouvelles MSNBC sur la crise en Égypte et portez votre regard à 10:27 dans l'écran de gauche, celle où on voit les manifestants....

http://www.msnbc.msn.com/id/21134540/vp/41400327#41400327


Vous devriez voir très clairement un cavalier monté par un espèce de personnage vert translucide.  Revoyez la séquence si l'image ne vous apparait pas au premier regard, elle deviendra évidente à la deuxième écoute. 

Ce n'est certainement pas une illusion, ni un jeu de lumière, ni le reflet vert fluo d'un feu jaune!  Un trucage, peut-être, une projection holographique, peut-être, un phénomène inexpliqué, peut-être, mais pourquoi pendant un reportage de MSNBC???


Peu importe, la symbolique du cheval vert n'est pas anodine et pas très éloignée de ce qui se passe en ce moment...

"Je regardai et je vis un cheval verdâtre. Celui qui le montait avait pour nom «la Mort», et le séjour des morts l'accompagnait. Ils reçurent le pouvoir, sur le quart de la terre, de faire mourir les hommes par l'épée, par la famine, par la peste et par les bêtes sauvages de la terre."  Apocalypse 6

Je n'ai aucune explication, je suis sans mot...

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index/p/2011/02/984244

Nos commentaires : Nous avons extrait les images de la vidéo, mais nous remarquons en visionnant la vidéo que plusieurs points lumineux en forme de mire, suivent le chevalier verdâtre.

Un trucage ou une superposition d'images ? Juste histoire d'impressionner les croyants avec les prophéties apocalyptiques bibliques ?

L'église aurait-elle besoin de s'attirer les fidèles et quoi de mieux qu'une émission publique pour les impressionner, n'est-ce pas ?

Nous n'en serions plus à une image subliminale près pour travailler sur les esprits faibles.

Nous rappelons que les prophéties Mayas n'ont jamais prédit la fin du monde, mais la fin d'un monde et l'entrée dans un nouveau monde de Lumière.

Les images ci-dessous :

 

 

 

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09/02/2011 | Lien permanent

Syrie : la grande opération russe de la ”destruction globale” contre Daech

 

Nov 28, 2015 10:16 UTC -  IRIB - Les sources médiatiques ont fait part de l’opération imminente et spéciale de la Russie contre le groupe terroriste Daech en Syrie et du feu vert de Bagdad à Moscou pour suspendre les vols vers le nord de l’Irak.

Le site d’information Al-Youm Al-Sabe a fait état d’une opération imminente et spéciale de la Russie contre Daech en Syrie et de la demande de Moscou de fermer les aéroports du nord de l’Irak.
 
Selon ce rapport, la Russie a annoncé que cette opération se poursuivrait en bombardant les positions des terroristes à partir de ses bâtiments de guerre déployés dans la mer Caspienne. C’est pourquoi Moscou a demandé à Bagdad de suspendre ses vols à destination des deux provinces d’Erbil et de Souleimaniyeh, au nord de l’Irak.
 
Ce site d’information égyptien citant l’agence de presse russe Itartass a écrit que la Russie lancerait, bientôt, une grande opération militaire baptisée « la destruction globale » avec la participation de 69 Soukhoï, de bombardier Toupolev 160, de sous-marins et de navires de guerre en Méditerranée.
 
 Voir aussi :
  • IRIB- Un porte-parole de la coalition américaine anti-Daesh a déclaré que la suspension des raids aériens contre Daesh en Syrie n'avait rien à avoir avec le déploiement du système S-400 dans ce pays. " Les forces de la coalition n'ont visé, depuis jeudi, aucun objectif en Syrie, mais les raids aériens se sont poursuivis contre les positions de Daesh en Irak", a-t-il ajouté.

    Le régime sioniste pour le démembrement de l’Irak !!!
    Nov 28, 2015 10:38


  • IRIB- Le régime sioniste a une fois de plus apporté son soutien au démembrement de l’Irak et à l’indépendance de la région du Kurdistan, au nord du pays.
 

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28/11/2015 | Lien permanent

Survie : L'eau le premier aliment pour la survie de l'homme. Une info pour trouver de l'eau en bouteilles de 5 litres.

 
Si vous êtes en train de faire des stocks de nourriture en prévision des conflits et de l'effondrement plus que probable de l'euro.

Nous vous recommandons de faire des stocks d'eau.
 
Nous vous donnons l'information suivante.
 
Dans les Intermarchés vous pourrez trouver des bouteilles d'eau de 5 litres, le pack family.
 
Il faut au moins boire 1 litre d'eau par jour pour un adulte, donc au minimum 30 litres par mois.

Ce qui porte la consommation d'eau pour l'année à 30 litres X 12 = 360 litres.
Sans compter la quatité d'eau nécessaire pour les usages sanitaires et domestiques.
 
Pensez à multiplier ces quantités par le nombre de personnes qui sont au foyer.
 
Avec les fous qui nous gouvernent, pensez un instant que pour nous paralyser, ils risqueraient de nous couper l'électricité.
 
Nous aurons donc plusieurs dangers à subir, si des coupures d'électricité devaient survenir :
 
1 - il n'y aurait plus d'eau au robinet au bout de 2 heures car les centrales hydrauliques fonctionnent à l'électricité,
2 - les centrales nucléaires fonctionnant aussi à l'électricité et à l'eau pour refroidir les réacteurs. Le refroidissement des réacteurs, se faisant aussi avec des pompes qui fonctionnent à l'électricité.
Nous vous laissons imaginer ce qui pourrait se passer sur les centrales nucléaires, en cas de coupure d'électricité.
 
3 - il n'y aurait plus de chauffage non plus, si vous utilisez le moyen du chauffage électrique.
4 - plus d'essence dans les stations services,
5 - plus de nourriture dans les supermarchés, et
6 - impossible de récupérer votre argent dans les banques.
 
Pensez à trouver des moyens de remplacement pour vous chauffer autre que ceux qui fonctionnent à l'électricité.
 
Ce qui nous fait penser à cela, c'est qu'il y a quelques semaines, l'Allemagne a décidé d'interrompre l'activité de 8 centrales nucléaires, et la France espérait pouvoir toujours nous fournir en électricité.

Cet hiver sera rude, selon les prévisions, et vous devez penser dès maintenant à vous préparer à ces échéances.

Pour purifier l'eau : ICI
 

Un site pour le matériel de survie :

Grand choix de matériel de survie ! Pierre à feu, filtre à eau, couteau, vêtements, purificateurs d'eau, etc..

http://www.inuka.com/


Kits de survie :

http://www.inuka.com/equipement-de-survie-kit-de-survie-0...

 

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25/12/2011 | Lien permanent

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