Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : David Icke,

Le mystère des ”vaches magnétiques”

Vous ne vous étonnerez donc pas si en cas d'inversion des pôles magnétiques que des vaches meurent en nombre pour avoir perdu le pôle nord magnétique. Elles aussi, elles ont leur magnétorécepteur qui leur indique le pôle nord magnétique.

Le mystère des "vaches magnétiques"

Improbabologie | LEMONDE | 02.12.11 | 16h33

 
 

 

Une vache

Une vache REUTERS/DAVID MOIR

C'est une controverse scientifique presque aussi importante que celle qui opposa Galilée à l'Eglise sur l'ordonnancement des cieux : les vaches perçoivent-elles le champ magnétique terrestre, au point de s'aligner sur lui lorsqu'elles broutent ou se reposent ? Les éleveurs ont remarqué depuis longtemps que leurs bêtes ont tendance à évoluer en restant parallèles les unes aux autres. Histoire, croit-on, soit de donner le moins de prise au vent, soit de profiter au maximum du soleil les jours frais ou, au contraire, de minimiser la surface exposée aux rayons d'Hélios les jours chauds.

Que nenni, a affirmé en 2008 une étude germano-tchèque publiée dans les Proceedings (comptes rendus) de l'Académie américaine des sciences. En analysant des images de Google Earth montrant des troupeaux de bovidés, ses auteurs ont noté une préférence marquée, quelle que soit la saison, pour un alignement sur le champ magnétique terrestre. Les vaches se comportaient comme des boussoles, indiquant, qui de la corne, qui de la queue, les pôles Nord et Sud magnétiques.

 

Confirmation en fut apportée en relevant en forêt les empreintes laissées par d'autres ruminants, chevreuils et cerfs, quand ils se couchent dans la neige. Si l'orientation de nombreux animaux (tortues marines, pigeons, abeilles, etc.) en fonction du champ magnétique était déjà documentée, c'était la première fois qu'une étude la mettait en évidence chez de gros mammifères. Ce qui pouvait conduire à réévaluer la dangerosité des champs magnétiques pour un animal tel que l'homme.

BOUSSOLES INTERNES BOVINES

L'année suivante, la même équipe enfonça le clou en constatant, toujours grâce à Google Earth, nouvel outil de la science, que l'alignement Nord-Sud se défaisait quand les troupeaux paissaient sous des lignes à haute tension : le champ magnétique créé par le passage du courant perturbait les bêtes, qui avaient du même coup tendance à se disposer perpendiculairement aux lignes électriques. C'est tout juste si l'on ne débusquait pas enfin ici l'explication d'un phénomène universel, à savoir celui des vaches qui regardent passer les trains. En réalité, les vaches se moquent bien des motrices et de leurs wagons : elles s'occupent de faire un angle droit avec les voies électrifiées...

Mais chaque découverte capitale de l'histoire de l'humanité s'accompagnant de critiques, une polémique a éclaté en février au sujet des boussoles internes bovines. Ainsi, dans une étude publiée dans le Journal of Comparative Physiology, une autre équipe, tchèque à 100 % celle-là, démolit le bel édifice. En s'intéressant non plus à la direction générale des troupeaux mais à celle de chaque individu, ces chercheurs ne virent apparaître, sur un nouveau jeu de photos, aucune direction préférentielle dans la position des ruminants et dénoncèrent un biais expérimental dans l'article de 2008.

La riposte ne se fit pas attendre. Pour la première équipe, la moitié des images exploitées par ses détracteurs n'étaient pas pertinentes, car prises sur des terrains trop en pente ou près de lignes à haute tension. De plus, les clichés retenus étaient parfois si flous qu'on ne pouvait déterminer précisément l'orientation des bêtes, qui étaient parfois des moutons, voire, pis, des bottes de paille !

Pour l'heure, le mystère des vaches magnétiques reste donc entier. Amis éleveurs, attendez encore un peu avant de construire des étables feng shui pour améliorer la qualité du lait.


Pierre Barthélémy

Journaliste et blogueur

(passeurdesciences.blog.lemonde.fr)

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/02/le-myste...

 

Lire la suite

04/12/2011 | Lien permanent

L'astéroide YU55 passera plus près de la Terre cette nuit selon les calculs de l'ingénieur Kyle Shilt!

Ne vous étonnez pas si depuis quelques jours les intempéries se multiplient dans le monde ou que des volcans se réveillent ou encore que nous ayons droit à de nouvelles catastrophes.


Quittez les bords de mer si vous le pouvez car avec les mensonges qui nous sont racontés par les officiels, on ne sait pas si cet astéroïde risque de frôler la terre ou soit de la percuter ou de tomber dans un océan provoquant des tsunamis.

 


Mardi 8 novembre 2011

YU55 passera plus près de la Terre selon les calculs de l'ingénieur Kyle Shilt!

Dernière minute!

Le gigantesque caillou, 2005 YU55, pèse près de 50 millions de tonnes et mesure plus de 400 mètres de diamètre. Dans la nuit de lundi à mardi GMT et dans la nuit de mardi à mercredi 00h28 pour la France, l'objet céleste va frôler la surface de la Terre.

1 - L'astéroïde 2005 YU55 coupera par deux fois l'orbite de la Terre et de la lune!
2 - Sa trajectoire serait plus proche qu'on veut bien nous le dire!

En entrant dans le champ gravitationnel de la Terre, l'astéroïde pourrait dérégler l'équilibre de notre planète comme le fait la Lune.

Mais il en est rien selon la Nasa??? qui affirme que les effets gravitationnels de 2005 YU55 ne seront pas perceptibles notamment sur les marées et les plaques tectoniques.

Etrange quand on sait l'influence des corps spaciaux! alors celui-ci est vraiment exceptionnel et bien le seul à n'avoir aucune influence? Et pourtant depuis le 7 novembre il semble que les séismes et les volcans s'agitent un peu plus que d'habitude!

Selon l'ingénieur Kyle Shilt les calculs de la Nasa comportent d'étranges erreurs et selon lui l'astéroïde passera bien plus prés qu'on veut bien nous le dire... 

Dans le même temps des exercices de grande ampleur organisés par la FEMA doivent se dérouler ce 9/11 (ce nombre ne vous rappelle rien? 11/9 et là?)

Les téléspectateurs pourront voir et entendre le message de test sur toutes les chaines de télé et station de radio américaine à travers les États-Unis, et ce, sans exception. Le message audio indiquera que l'alerte est un essai. Un graphique sur les écrans  rappellera également aux téléspectateurs que le message d'alerte n'est qu'un test.

 

Voici les détails concernant le test du système d'alerte d'urgence, qui sera mis en ouvre à l'échelle nationale pour la première fois:

QUAND: mercredi 9 novembre 2011 à 14 heures

COMBIEN DE TEMPS: 30 secondes

OÙ: Les 50 États et trois territoires américains.

TOUCHÉS: La radio et télévision, les systèmes de télévision par câble, radio satellite, les systèmes de télévision par satellite.

PS: C'est un peut bizarre que cette essai coïncide exactement avec le même jour que le passage de l'Astéroïde YU55, qui, disons le, doit passer plus près que prévu de la terre selon Weather-Tech.

EAS National TEST 11-9-11
http://www.youtube.com/watch?v=ny3ssr4qsQY&feature=player_embedded



Selon le site
Intel up les exercices doivent se dérouler autour d'une zone d'impact représentée par cette croix rouge sur Google Earth!

Si 2005 YU55 devait rentrer un jour en collision avec la Terre, les conséquences seraient colossales. L'objet céleste de la taille d'un porte-avion et qui se déplace à 18.000 kilomètres par heure tuerait des millions de personnes. Les scientifiques de l'agence spatiale américaine estiment que s'il percutait la terre, le choc dissiperait une énergie équivalente à une explosion nucléaire de 4.000 mégatonnes ou un tremblement de terre de magnitude 7. Selon les estimations de la Nasa cet impact creuserait un cratère de plus de 6 kilomètres de diamètre et de 2 kilomètres de profondeur.


Sources: Weather-Tech données scientifiques par Kyle Shilt ingénieur

             TVQC Jean-François Cloutier reporter

             The intel up

Auteur: David Jarry ©2011 pouB-calendrier-maya-completr  

"2012 un nouveau paradigme"

 http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-yu55-pass...



Lire la suite

08/11/2011 | Lien permanent

26 septembre: Elenin-Mercure-Soleil-Terre, à quoi peut-on s'attendre?

Dimanche 25 septembre 2011

hdwallpapers45-copie-1

 

  • L'alignement particulier du 26 septembre, à de grandes chances d'intensifier l'activité solaire et  notament de déclencher de puissantes éruptions de classe X avec éjections de masse coronale ; les nouvelles taches solaires faisant face alors à la Terre les conséquences seraient redoutables pour toutes les technologies actuelles.

Un scientifique de la NASA associe un lien entre l'augmentation de l'activité solaire (éjections de masse) et les alignements planétaires  http://www.warwickhughes.com

 

 

  • On peut dire aussi que les tempêtes climatiques ont augmenté jusqu'à des tailles énormes pendant une période qui  coïncide avec une tempête solaire ayant frappée la Terre juste après la nouvelle Lune.

    En outre, la [Nouvelle] Lune se déplace devant la Terre, rompt Le flux électrique [entre le Soleil et la Terre] et ensuite s'écarte. Cela nous donne un bombardement énorme après que la Lune s'écarte, le premier et le deuxième jour après la Nouvelle Lune.   

C'est la condition qui a été identifiée comme étant une des causes majeures du déclenchement des ouragans et des tempêtes de grande taille.

 

Son action est celle-ci : La Lune interagit avec le champ électrique solaire. C'est ce CHANGEMENT qui provoque les tempêtes et pousse l'environnement autour de la Terre à changer et donc affecte le temps la température sur la Terre.

 

Le 27 septembre une "superlune" se présentera à nouveau associée à cet alignement particulier potentialisant ces effets dévastateurs.

Aussi étrange que cela puisse paraître, ce n'est pas la première fois que des alignements célestes réunis à l'activité solaire ont stimulé ce genre d'événements.

Si une corrélation existe entre ces facteurs comme nous le soupçonnons, alors cela renverse beaucoup de ce que nous croyons communément sur le climat de la Terre et les jours prochains devraient confirmer ou infirmer cette théorie.

  • Une activité volcanique et séismique accrue EST AUSSI à noter dans les risques potentiels.

Il semble qu'il puisse y avoir une corrélation entre une certaine activité dans l'espace et le chaos sur Terre, et que les principaux moyens de cette « action à distance » opèrent par des interactions électriques .

Coïncidence ou pas ,le 10 mars un éjection de masse coronale de classe X c'est produite, le 11 mars un seisme sans précédent dévasté les côtes du Japon.

Les séismes et les volcans manifestent beaucoup d'activité électrique également. Il est bien connu que l'éclair est un élément commun autour des éruptions volcaniques.

Les volcans autour du globe se réveillent. Nous sommes peut-être partis pour une ballade agitée, remplie de cendres.

 

  • Cet excès d'électricité du cosmos semble se traduire en manifestations d'émotions puissantes au niveau humain - à la fois individuellement et collectivement. Il n'y a pas d'action sans une réaction égale et opposée ; c'est vrai en physique et en ésotérisme. Comme cette énergie nous affecte tous, le mieux que nous puissions faire est d'être prêt en nettoyant notre environnement, nos relations, nos esprits et nos corps en enlevant les toxines de diverses formes afin que nous PUISSIONS convertir cette énergie en formes vraiment créatives qui ne nous mèneront pas sur le chemin de la destruction. Donc bien que les changements semblent en route, nous avons encore le choix de la manière d'utiliser cette énergie.

A suivre donc.....

 

David Jarry ©2011  "2012 un nouveau paradigme"

 

Même si la comète Elenin semble avoir perdu de sa puissance à l'approche du soleil et serait en phase de désintégration selon certains rapports, il n'en demeure pas moins que son influence électrique reste présente même réduite!

Lire la suite

26/09/2011 | Lien permanent

Newsletter de SOS JUSTICE du 14 juillet 2010

Bonjour à toutes et à tous,

Nous vous prions de trouver ci-dessous les dernières publications du blog Dossiers SOS JUSTICE (http://www.dossiers-sos-justice.com/).

Des nouvelles très importantes pour vous, sur lesquelles il vous appartiendra de méditer.

Merci de diffuser cette newsletter largement autour de vous.

Pour ce qui nous concerne nous ne pourrons plus fêter le 14 juillet, tant que toutes les affaires qui encombrent le Gouvernement ne seront pas réglées dans l'intérêt du Peuple.

Nous ne voyons pas l'intérêt de chanter cocorico pour un pays soit-disant libéré et qui se trouve sous occupation des USA et de l'Europe, et de tous les agents et collabos que nous avons au Gouvernement !

Bonne journée à toutes et à tous.

Bien cordialement.

L'équipe de Sos Justice & Droits de l'Homme.


France : instaurons les liens entre toutes les affaires, les pétroliers, les laboratoires pharmaceutiques et la campagne de vaccination contre le virus de la GrippeA/H1N1

France : les affaires que le procès Clearstream tente de passer sous silence. Voir l'article en bas de la présente note. Affaires auxquelles il convient d'ajouter celles des attentats de Karachi et de Bettencourt/Woerth. Karachi : Sarkozy cité dans un rapport de la police luxembourgeoise...

Cette note a été publiée le 14.07.2010

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici


Eric Woerth aurait "bradé" l'hippodrome de Compiègne

Voici comment ils détournent le patrimoine national français au profit de leurs sociétés et de leur amis  ai soi-disant bénéfice de l'Etat Français ! Français réjouissez-vous, nous n'avons affaire qu'à des corrompus ! Petit rappel sur la Société Hippique détenue par la Dame Woerth Le haras qui rit de Florence Woerth...

Cette note a été publiée le 14.07.2010

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici


Maistre-Woerth : le document qui dérange !

La preuve que les Bettencourt finançaient l'UMP dès 2006. L'existence de ce document confirme les mensonges de Sarkozy et de Woerth. Continuez-vous à leur faire confiance ? Vous vous étonnez encore que les paradis fiscaux n'aient pas encore été démantelés ? Il faut bien qu'ils existent pour pouvoir alimenter les partis et les politiques de tous bords, ainsi que les...

Cette note a été publiée le 14.07.2010

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici


Pour la presse étrangère, le "Woerthgate" crée "une atmosphère toxique"

Les développements de l'affaire B ettencourt-Woerth sont attentivement suivis à l'étranger. Les journaux décrivent une "crise politique totale". Grande-Bretagne La presse britannique attaque bille en tête Nicolas Sarkozy. Pour The Economist , "l'atmosphère politique est toxique". L'affaire Bettencourt, qui a tous les ingrédients d'un "soap-opera" hollywoodien, ne fera...

Cette note a été publiée le 14.07.2010

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici


Bill Gates & l'Eugénisme, les horreurs des Rockfeller !

Ces généreux donateurs-eugénistes qui assassinent nos enfants et nos personnes âgées. Ensuite ils s'étonneront de la recrudescence des maladies neurologiques. Un bon moyen de continuer à alimenter leurs officines de santé et les Rockfeller qui détiennent toute la chaîne de la pharmacie et du médicament, et financés par les Rothschild  ! Ils ne nous veulent que du bien !...

Cette note a été publiée le 14.07.2010

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici


Sarko Info - 12 juillet 2010

http://www.dailymotion.com/video/xe0ano_sarko-info-12-juillet_news

Cette note a été publiée le 13.07.2010

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici


Affaire Bettencourt : votre enveloppe estivale !

Votre enveloppe estivale Fatalement, dans un pays où le référent journalistique, sous la haute direction déontologique d'Arlette Chabot, s'appelle David Pujadas , justement récompensé par une laisse d'or brillamment méritée, que des médiums indépendants, Médiapart ou le Canard Enchaîné, se mettent tout à coup à faire leur métier d'informer ne peut que casser l'ambiance....

Cette note a été publiée le 12.07.2010

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici

Lire la suite

14/07/2010 | Lien permanent

La fonte de la banquise relâche du mercure. Les gaz à effet de serre ne seraient pas responsables du réchauffe ment clim

Il était temps qu'ils reconnaissent leurs erreurs ! NON ?  Au lieu d'imputer à l'homme la libération du CO2 dans l'atmosphère !

Que les industriels cessent en tout premier lieu la libération de produits toxiques et chimiques dans les airs, les mers, les océans et les rivières !


Les scientifiques oublient aussi que les océans sont les premiers producteurs de CO2 au monde, à cause des réserves de méthane contenues dans leur sous-sol et qui se libèrent dans l'atmosphère sous la fonte des glaces aux pôles.

Les gaz à effet de serre ne seraient pas responsables du réchauffement climatique.

http://www.come4news.com/les-gaz-a-effet-de-serre-ne-sera...

http://rvfsl.free.fr/environnement2.html

La fonte de la banquise relâche du mercure.

Par Marielle Court
18/01/2011 | Mise à jour : 09:07

Le mercure s'oxyde sous une forme qui se dépose ensuite très facilement dans la neige ou la glace.
Le mercure s'oxyde sous une forme qui se dépose ensuite très facilement dans la neige ou la glace. Crédits photo : Torsten Blackwood/ASSOCIATED PRESS

Malgré des émissions stabilisées depuis trente ans, les concentrations augmentent dans l'océan Arctique. 

Pourquoi le taux de mercure ne cesse-t-il pas d'augmenter dans l'océan Arctique? Quelles sont les interactions avec le milieu? Ces questions sont d'autant plus importantes que ce produit qui appartient à la famille des métaux lourds est particulièrement toxique pour les animaux et, par voie de conséquence, pour l'homme qui se trouve au bout de la chaîne alimentaire. «L'exposition des populations du Grand Nord au mercure est parmi la plus élevée au monde en termes de concentration dans le sang et dans les cheveux», rappelle Peter M. Outridge, dans une publication du Csiro (l'organisme de recherche publique australien). «Dans certaines communautés le niveau de concentration est bien supérieur aux recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé)». Or il reste beaucoup d'inconnues sur le fonctionnement de ce polluant. Il existe non seulement des différences géographiques dans la concentration du mercure mais aussi de son impact sur les espèces. Entre la période pré-industrielle et aujourd'hui, la quantité de mercure retrouvée dans les régions arctiques a été multipliée par un facteur dix. Et sur les trente dernières années il n'a eu de cesse d'augmenter, alors même que les émissions sont restées stables.

Il n'y a aucune source directe de mercure en Arctique. Mais lorsque ce métal est relâché dans l'atmosphère il y reste une année environ. Les émissions de mercure, qui sont d'origine naturelle ou proviennent des exploitations industrielles, ont donc tout le temps d'être transportées par les courants et de retomber dans le Grand Nord. Il s'oxyde sous une forme qui se dépose ensuite très facilement dans la cryosphère (neige et glace). Avec le réchauffement climatique et la fonte accélérée de la banquise ce mercure se disperse dans l'océan sous sa forme la plus toxique, le méthylmercure.

 

De nouvelles interrogations 

Toutefois, une étude franco-américaine publiée hier dans Nature Geoscience avec la participation de deux jeunes chercheurs du CNRS et de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) apporte de nouvelles interrogations. Elle montre en effet que les rayons du soleil peuvent détruire partiellement le méthylmercure contenu dans l'océan Arctique. Le travail effectué dans deux régions, l'une au nord de l'Alaska et l'autre plus au sud, montre «qu'environ 8% du méthylmercure disparaît lorsqu'il n'y a plus de glace et que les rayons du soleil atteignent la mer», explique ainsi Jeoren Sonke (CNRS). «Si un jour toute la banquise disparaissait ce serait 8% du méthylmercure qui ainsi disparaîtrait», poursuit le jeune chercheur.

Paradoxalement, ce constat n'est pas en adéquation avec les quantités de mercure relevées dans les oeufs des oiseaux observés, des guillemots. Celles qui vivent plus au sud, là où il y a moins de glace et donc a priori moins de méthylmercure, sont en fait plus contaminées que celles qui se trouvent plus au nord. «Cela montre qu'il reste encore beaucoup d'inconnues et des phénomènes que l'on ne comprend pas», explique le jeune chercheur.

«Nous allons approfondir ces questions en travaillant à une échelle plus globale dans d'autres régions du ­monde», précise David Point (IRD). Cette année, les deux scientifiques vont ­notamment poursuivre leur travail au Canada et en Scandinavie et en Bolivie.

LIRE AUSSI :

» Pôle Nord, pôle Sud : la fonte des glaces s'accélère

» Le pôle Nord se réchauffe, l'Europe se refroidit...

http://www.lefigaro.fr/environnement/2011/01/17/01029-201...

 

 

Lire la suite

29/01/2011 | Lien permanent

Nasa : un article sur Nibiru qui date de 2005

Pour une découverte soi-disant faite en 2003.

Nous avons eu la preuve précédemment qu'elle avait été découverte en 1981 et qu'un rapport sur sa localisation avait été établi par un scientifique de la Nasa en 1988.

 

10th Planet Discovered

7.29.2005

Astronomers have found a new planet in the outer reaches of the solar system.

+ Play Audio | + Download Audio


July 29, 2005: "It's definitely bigger than Pluto." So says Dr. Mike Brown of the California Institute of Technology who announced today the discovery of a new planet in the outer solar system.

lede_med.jpg

The planet, which hasn't been officially named yet, was found by Brown and colleagues using the Samuel Oschin Telescope at Palomar Observatory near San Diego. It is currently about 97 times farther from the sun than Earth, or 97 Astronomical Units (AU). For comparison, Pluto is 40 AU from the sun.

Right: An artist's concept of the new planet. [More]

This places the new planet more or less in the Kuiper Belt, a dark realm beyond Neptune where thousands of small icy bodies orbit the sun. The planet appears to be typical of Kuiper Belt objects--only much bigger. Its sheer size in relation to the nine known planets means that it can only be classified as a planet itself, Brown says.

Backyard astronomers with large telescopes can see the new planet. But don't expect to be impressed: It looks like a dim speck of light, visual magnitude 19, moving very slowly against the starry background. "It is currently almost directly overhead in the early-morning eastern sky in the constellation Cetus," notes Brown.

The planet was discovered by, in addition to Brown, Chad Trujillo, of the Gemini Observatory in Mauna Kea, Hawaii, and David Rabinowitz, of Yale University, New Haven, Connecticut. They first photographed the new planet with the 48-inch Samuel Oschin Telescope on October 31, 2003. The object was so far away, however, that its motion was not detected until they reanalyzed the data in January of this year. In the last seven months, the scientists have been studying the planet to better estimate its size and its motions.

"We are 100 percent confident that this is the first object bigger than Pluto ever found in the outer solar system," Brown adds.

http://science.nasa.gov/headlines/y2005/29jul_planetx.htm

threeframes.jpg

 

Right: The new planet, circled in white, moves across a field of stars on Oct. 21, 2003. The three photos were taken about 90 minutes apart. Image credit: Samuel Oschin Telescope, Palomar Observatory. [More]

Telescopes have not yet revealed the planet's disk. To estimate how big it is, the astronomers must rely on measurements of the planet's brightness. Like all planets, this new one presumably shines by reflecting sunlight. The bigger the planet, generally speaking, the bigger the reflection. The reflectance, the fraction of light that bounces off the planet, is not yet known. Nevertheless, it is possible to set limits on the planet's diameter:

"Even if it reflected 100 percent of the light reaching it, it would still be as big as Pluto," says Brown. Pluto is 1400 miles (2300 km) wide. "I'd say it's probably [about] one and a half times the size of Pluto, but we're not sure."

The planet's temporary name is 2003 UB313. A permanent name has been proposed by the discoverers to the International Astronomical Union, and they are awaiting the decision of this body before announcing the name. Stay tuned!

http://science.nasa.gov/headlines/y2005/29jul_planetx.htm

Les autres articles de la Nasa concernant Nibiru ou Planète X

http://search.nasa.gov/search/search.jsp?nasaInclude=2003...

 

Lire la suite

21/03/2010 | Lien permanent

Deux bulles géantes au coeur de notre galaxie intriguent les astrophysiciens

La presse officielle commence à en parler ! Il était temps !

Quant
a
ux   astrophysiciens ,  ils vont commencer à comprendre que contre les merveilles de l'Univers ils ne peuvent rien comprendre. Il va falloir que dans quelques temps, ils revoient leurs copies !

Quant à l'humanité, il serait temps qu'elle se réveille. Au lieu de regarder le sol, elle ferait mieux de regarder ce qui se passe dans le Cosmos en ce moment, car ce n'est pas fini, cela ne fait que commencer les découvertes !

Deux bulles géantes au coeur de notre galaxie intriguent les astrophysiciens

La découverte de deux bulles géantes mystérieuses liées l'une à l'autre et émettant de puissants rayonnements gamma au coeur de notre galaxie, la Voie Lactée, intrigue les astrophysiciens, qui supposent qu'elles seraient des résidus de l'éruption d'un énorme trou noir.

La découverte de deux bulles géantes mystérieuses liées l'une à l'autre et émettant de puissants rayonnements gamma au coeur de notre galaxie, la Voie Lactée, intrigue les astrophysiciens, qui supposent qu'elles seraient des résidus de l'éruption d'un énorme trou noir.

AFP - La découverte de deux bulles géantes mystérieuses liées l'une à l'autre et émettant de puissants rayonnements gamma au coeur de notre galaxie, la Voie Lactée, intrigue les astrophysiciens, qui supposent qu'elles seraient des résidus de l'éruption d'un énorme trou noir.

Cette structure s'étend sur 50.000 années-lumières (une année lumière équivaut à 9.460 milliards de km) et daterait de plusieurs millions d'années.

"Ce que nous voyons, ce sont deux bulles émettant des rayons gamma s'étendant sur 25.000 années-lumière respectivement au sud et au nord du centre de la Voie Lactée et nous ne comprenons pas totalement leur nature ou leur origine", explique Doug Finkbeiner, un astronome du centre d'astrophysique de l'Université Harvard à Cambridge (Massachusetts).

Il a été le premier à détecter cette structure, qui s'étend sur plus de la moitié du ciel visible, de la constellation de la Vierge à celle de la Grue.

Outre Doug Finkbeiner, Meng Su et Tracy Slatyer de l'Université Harvard ont également contribué à cette découverte réalisée en analysant des données accessibles au public provenant du télescope Fermi à champ large (LAT) lancé en juin 2008 par la Nasa, l'agence spatiale américaine.

Ce télescope spatial, fruit d'une collaboration internationale, est le plus sensible aux émissions de rayons gamma grâce à un détecteur à très haute définition et balaie le ciel entièrement toutes les trois heures.

Les rayons gamma sont les rayonnements lumineux ou électromagnétiques dotés de la plus haute énergie.

D'autres astrophysiciens qui étudient ces rayonnements n'avaient pas détecté ces bulles, en partie à cause de l'abondance de ces émissions qui se produisent partout dans le ciel et créent une sorte de brume interstellaire.

Ce phénomène se produit quand les particules, se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière, inter-agissent avec la lumière et les gaz interstellaires dans la Voie Lactée.

L'équipe de chercheurs auteurs de la découverte a fini par détecter les deux bulles en affinant constamment leurs modèles, un processus qui a permis d'éliminer les autres émissions diffuses de rayonnements gamma.

Les astrophysiciens continuent à analyser ce phénomène pour tenter de mieux comprendre comment cette structure jamais vue auparavant s'est formée.

Les bulles émettent des rayonnements gamma beaucoup plus puissants que ceux détectés ailleurs dans la Voie Lactée, précisent les chercheurs.

Ils notent aussi que ces deux bulles ont des bords bien définis.

Parmi les hypothèses avancées, les astrophysiciens citent des jets de particules provenant du trou noir très massif au coeur de la galaxie.

Dans un grand nombre d'autres galaxies, de tels jets sont formés par de la matière tombant vers le centre du trou noir, objet massif dont le champ gravitationnel est si intense que rien, même pas la lumière, ne peut s'en échapper.

Bien que rien n'indique que le trou noir au centre de la Voie Lactée soit la source de tels jets de particules, ils auraient pu exister il y a plusieurs millions d'années.

Ces bulles pourraient aussi s'être formées avec des gaz provenant d'explosions ayant résulté de la naissance d'étoiles, ou de groupes stellaires au centre de notre galaxie, avance l'astrophysicien David Spergel de l'Université Princeton (New Jersey, est).

"Dans d'autres galaxies, nous observons que la formation d'étoiles peut créer d'énormes flux de gaz", note-t-il.

Mais "quelle que soit la source d'énergie derrière ces gigantesque bulles, ce phénomène est lié à un grand nombre de questions fondamentales en astrophysique", selon lui.

http://www.france24.com/fr/20101110-deux-bulles-geantes-c...


Lire la suite

13/11/2010 | Lien permanent

Les scientifiques muselés sur une étude mettant en lien les rayonnements cosmiques et le changement climatique!

Et quand ce sont les scientifiques qui attestent que le réchauffement est dû aux rayonnements cosmiques, est-ce que l'on doit aussi les classer parmi les fervents défenseurs de l'idéologie New-âge qui est devenue le fourre-tout des sectes, des religions, des politiques et de la Miviludes en France ?

Bien évidemment, il faut continuer à faire croire à l'humanité qu'elle est responsable du réchauffement soi-disant planétaire à cause de la pollution au CO2 qui est un gaz naturel et dont les plus gros producteurs au monde sont les océans. Il fallait nous endormir avec de nouveaux mensonges pour nous culpabiliser et en faire un marché lucratif pour les copains.

Le réchauffement est cosmique, c'est que nous clamons depuis près de 4 ans sur ce blog.

Entre la NASA qui prépare les plans d'urgence pour son personnel et leurs familles, Charles F. Bolden, administrateur de la NASA, qui invite ses salariés à se prémunir face à une menace imminente et les scientifiques muselés  La NASA se doute-t-elle de quelque chose que vous ignoreriez ?

 

Les scientifiques muselés sur une étude mettant en lien les rayonnements cosmiques et le changement climatique!

Le Chef du leader mondial des laboratoires de physique a émis un ordre de "discrétion" empêchant les scientifiques de déclarer leur interprétation d'une étude sur les changements climatiques historiques en lien avec les rayons cosmiques.

Depuis des années les scientifiques et les physiciens ont présenté étude après étude, des données, ainsi que leurs interprétations personnelles, soutenant l'hypothèse que le phénomène du réchauffement global présumé est du à des facteurs humains, environnementaux induisant le changement climatique.

Aujourd'hui, une expérience scientifique majeure qui a conduit à l'étude de l'interaction entre les rayons cosmiques et la formation des nuages ​​révèle que les tendances climatiques historiques coïncident avec la pénétration des rayons cosmiques dans l'atmosphère terrestre.

Cependant, le chef du laboratoire mondial de physique au CERN à Genève qui a mené l'étude a interdit les scientifiques de présenter leurs propres interprétations de l'expérience CLOUD.

 

Scientists Gagged After Study Links Climate Change To Cosmic Rays 

Les scientifiques de l'étude bâillonnés ont conclu que le changement du climat est en lien avec les rayons cosmiques.

le Royaume-Uni a émis l'hypothèse que cette interdiction sur les conclusions de cette expèrience bien qu'elle soit politiquement inacceptable concernant le changement climatique, ou pour le dire autrement, l'étude montre que le réchauffement climatique ne peut pas être un phénomène d'origine humaine.

Sous toute interprétation, les données ne peuvent simplement pas être ignorées puisque l'étude révèle que, les rayons cosmiques jouent un certain rôle dans le changement climatique et le réchauffement climatique.

En supposant que le réchauffement global se produise, la question est de savoir si les rayons cosmiques sont la seule cause ou simplement un facteur qui participe au long questionnement par l'homme ou est ce vraiment juste un leurre.

La vraie question ici est de savoir pourquoi les chercheurs ont l'ordre de ne pas donner les conclusions des données qui suggèrent une théorie qui est en contradiction avec un point de vue politiquement impopulaire?

La science n'est pas permise de suggérer une hypothèse alternative à la théorie du réchauffement global par l'homme, même lorsque les données montrent le contraire?

La science a besoin d'être faite sans parti pris et d'une information qui est indépendante de la politique.

Beaucoup de critiques sur le réchauffement de la planète sont là, et la théorie selon laquelle l'homme est responsable grandit avec des études complémentaires fabriquées pour les politiciens qui ont payé pour des données biaisées afin d' imposer leur propre agenda politique.

Il est clair que ce "bâillon" fera peu pour calmer les sceptiques.

L'étude soulève également une autre question intéressante quant à l'effet que les opérations artificielles d'ensemencement des nuages (chemtrails) menée par le gouvernement auront sur le climat au cours du temps. 

Source:http://blog.alexanderhiggins.com/2011/07/18/scientists-ga...

Traduction française: David Jarry

"2012 un nouveau paradigme"

http://dav2012.over-blog.com/article-les-scientifiques-ba...

Lire la suite

21/07/2011 | Lien permanent

Les liaisons incestueuses des ONG avec les Etats et les transnationales

 Pour conduire leur action, les ONG humanitaires courtisent les gros donateurs : les firmes transnationales et les Etats. Cette proximité favorise l’affairisme des dirigeants et la politisation des grands causes. Lentement, certaines associations dérivent vers des objectifs sans rapport avec leurs buts officiels. Julien Teil explore cette évolution à travers plusieurs exemples.

ong.jpg

 De nombreux programmes de solidarité internationale sont plébiscités par les organisations inter-gouvernementales, suivis de près par les ONG et les médias. Certains d’entre eux ne semblent pourtant pas représenter les valeurs et idéaux qu’ils revendiquent. Un court panorama permet de déchiffrer certaines relations qui y sont nouées. Nous nous attarderons ici sur un concept né dans les années 90 et sur un programme de solidarité en cours d’élaboration. Il ne s’agit pas d’accuser les différents acteurs et intermédiaires de ces programmes, mais d’analyser les rapports qui y sont entretenus, afin de dresser un tour d’horizon de la perspective dans laquelle ils s’engagent.

Le 1%, l’Afrique et ses réseaux

C’est lors de l’émission La marche du Siècle du 5 janvier 1994 que le président du Conseil général des Hauts-de-Seine et ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, déclare : « Il faut que la France prenne la tête d’une véritable croisade en faveur du développement. On sait qu’à l’heure actuelle, tous les experts sont là pour le dire, si nous consacrons à l’aide au développement des pays sous industrialisés, sous-développés, l’équivalent de 1 % de notre PIB, le problème serait résolu ». Cette pratique est d’ailleurs déjà instituée au sein de la société d’économie mixte (SEM) Coopération 92, fondée à l’initiative de M. Pasqua et dirigée par ses proches.

Les actions réelles de Coopération 92 au Gabon ont été réalisées sans appels d’offre et se sont avérées fort coûteuses. Sans lien officiel avec ce qui précède, des sommes équivalentes à ce qui a été dépensé ont été offertes par le chef de l’Etat gabonais pour financer les activités politiques de M. Pasqua et de ses collaborateurs. [1]. Ce n’est que 14 ans plus tard, le 24 octobre 2008 que le Conseil général des Hauts-de-Seine vote la dissolution de la société, qui faisait pourtant l’objet de vives critiques depuis plus d’une décennie. L’opposition (PS, Verts, PC) dénonçait son opacité et regrettait l’absence d’ONG dans les projets [2].

Le fait de consacrer une partie du budget d’un organisme public ou mixte à des opérations de solidarité internationale alors que ce n’est pas la vocation de cet organisme constitue un détournement de fonds publics, quelque soit le caractère louable de ces opérations. Ou plutôt, « constituait un détournement de fonds », car la loi Oudin-Santini, entrée en vigueur le 27 janvier 2005, permet aux communes, à certains établissements publics de coopération, aux syndicats mixtes en charge des services publics d’eau potable, aux agences de l’eau, etc., d’affecter 1% de leur budget à des actions de solidarité internationale et de coopération. Cette loi, selon André Santini « est à la fois un moyen d’exporter le modèle de gestion français de l’eau, mais aussi un moyen de conquête de nouveaux marchés pour les groupes français » [3].

Cette disposition législative a légalisé une pratique jusque là délictuelle existante notamment dans certaine agences de l’eau (Seine Normandie et Rhin-Meuse), dénoncèes par la Cour des comptes en 2002 [4].

André Santini, principal auteur de cette loi, était le vice-président du groupe d’étude parlementaire sur les problèmes de l’eau. Ce proche de Charles Pasqua était par ailleurs son vice-président au Conseil général des Hauts-de-Seine, président du Syndicat des eaux d’île-de-France (SEDIF) et du Comité du Bassin Seine Normandie.

La gestion des eaux en Île-de-France a été confiée jusqu’en 2010 à la Générale des eaux, renommée Vivendi Environnement, puis Veolia.

Au Comité du Bassin Seine Normandie, responsable de l’eau dans sa région, M. Santini est secondé par un vice-président, Paul-Louis Girardot, par ailleurs président du conseil de surveillance de Veolia Eau et vice-président du conseil d’administration de Veolia Environnement.

Veolia Environnement a lancé en 2006 son comité d’évaluation indépendant afin « d’enrichir la vision stratégique de Veolia Environnement ». On y trouve entre autres Jean Michel Severino, directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD) et Philippe Lévêque directeur général de l’ONG Care France. Care France bénéficie du partenariat en vigueur par l’intermédiaire de la loi Oudin-Santini et remercie les différentes agences de l’eau ainsi que le conseil général des Hauts de Seine dans son rapport d’activité 2009.

Premier bénéficiaire de la loi Santini et premier partenaire de Coopération 92, l’association SOS Sahel se consacre à reverdir le désert. C’est suite à la grande sécheresse des années 1973-1974 que Léopold Sédar Senghor, alors président du Sénégal, invita la société civile française et africaine à créer une association afin de lutter contre la famine. Ainsi est née à Dakar, en Novembre 1976, SOS Sahel.

L’ONG Action Contre la Faim milite pour « ratifier [la loi Santini] à l’échelle européenne (afin de pouvoir aider plus de personnes à avoir un accès à l’eau et à l’assainissement et ce en accord avec les Objectifs du Millénaire) » [5]. Cette proposition devrait susciter de vives critiques dans la mesure ou elle consiste à légaliser à l’échelle européenne une pratique qui reste délictuelle dans de nombreux Etats.

Action Contre la Faim est une association internationale créée en novembre 1979 sous le nom d’Action Internationale Contre la Faim (AICF) sous l’égide d’intellectuels atlantistes dont Françoise Giroud, Guy Sorman, Jacques Attali et Bernard-Henry Lévy. Il s’agissait à l’époque de nourrir au Pakistan les islamistes afghans fuyant l’Armée rouge.

Quatre mois après sa fondation, en février 1980, AICF participe à un évènement médiatique : « la marche pour la survie ». A l’appel de Médecins sans frontières, des célébrités escortent un convoi humanitaire qui est arrêté à la frontière cambodgienne. S’en suivent des images déchirantes où Bernard Henry-Lévy et Elie Wiesel supplient les troupes communistes vietnamiennes de laisser passer l’aide humanitaire destinée aux Khmers rouges, qu’ils viennent de renverser et laisseraient mourir de faim. La marche a été organisée en sous-main par la CIA avec l’aide de Claude Malhuret [6]. Il s’avérera ultérieurement qu’il n’y a pas eu de famine dans les camps de réfugiés Khmers rouges.

La création de l’association aurait été financée par Michel David-Weill, alors président de la banque franco-américaine Lazard et politiquement engagé dans la croisade anti-soviétique. Jean Guyot, qui lui est entré en 1955 chez Lazard, sera le fondateur et le premier président de l’ONG CARE France.

Guy Sorman explique : « David-Weill voulait nous faire ce chèque. Mais à l’époque, celle du contrôle des changes, c’était compliqué de transférer des fonds entre les Etats-Unis et la France. Nous avons donc décidé de créer une filiale américaine » [7].

Ainsi, les liens entre les collectivités locales, les ONG et de généreux mécènes paraissent entachés d’arrières-pensées politiques ou affairistes bien éloignées des idéaux affichés.

La Global Water Initiative et le programme Water Efficient Maize for Africa

En 2007, un généreux mécène offre 15 millions de dollars annuels sur 10 ans à un collectif d’ONG pour des actions de long terme favorisant l’accès à l’eau. C’est la Global Water Initiative (GWI).

Le projet est conduit au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Sénégal et dans neuf autres pays d’Afrique et d’Amérique centrale. Il ambitionne de fournir aux communautés un accès durable à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement, et surtout un accès à l’eau pour les besoins de la production rurale.

Sept ONG participent à la GWI :

- Action Against Hunger / Action contre la Faim (AAH / ACF)

- CARE [8]

- Catholic Relief Services (CRS)

- The World Conservation Union – IUCN

- International Institute for Environment and Development (IIED)

- Oxfam America

- SOS Sahel. [9]

Le programme a été façonné par David Blanc (directeur du département des opérations d’Action Contre la Faim USA) en collaboration avec la Howard G. Buffett Foundation qui finance le projet dans sa totalité [10].

Howard Graham Buffett est le fils de Warren Buffett, classé deuxième fortune mondiale par le magazine Forbes en 2008. Il se présente comme un agriculteur, philanthrope, passionné de photographie. Son parcours passe malgré tout par la gestion de plusieurs entreprises dont l’Archer Daniels Midland de 1992 à 1995, l’une des plus importantes sociétés agro-alimentaires des Etats-Unis. Cette société, négociante en céréales, exerce une influence importante dans la diffusion des organismes génétiquement modifiés (OGM). La fondation Howard G. Buffett est née en 1999 et s’est donnée pour mission de procurer l’accès aux besoins essentiels pour les populations les plus démunies et marginalisées du monde. La fondation accorde une importance particulière à l’accès à l’eau en Amérique Centrale et en Afrique, ainsi qu’au développement des ressources agricoles pour les petits agriculteurs locaux.

Parmi les sept participants à la GWI, l’IIED (International Institute for Environment and Development), a joué un rôle idéologique de premier plan dans la renaissance du malthusianisme et la mobilisation contre le réchauffement climatique.

Grâce à un financement de l’Aspen Institute [11], l’IIED a été fondé en 1971 par l’économiste britannique Barbara Ward (aussi connue sous le nom de baronne Jackson of Lodsworth) et par l’homme d’affaire canadien Maurice Strong, qui fut le maître d’oeuvre des « sommets de la Terre ».

L’IIED est de nos jours financé par des ministères (ministère français de l’Ecologie, ministère britannique des Affaires étrangères, etc..) ; par des agences supra étatiques (Banque mondiale, FAO, Commission européenne, etc.) ; par des ONG (Care Danemark, etc.) et par un incroyable nombre de fondations (Rockefeller Foundation, Ford Foundation [12], etc.).

L’IIED est actuellement présidé par Camilla Toulmin, qui a auparavant géré son programme « terres arides » de 1987 à 2002. Son parcours lui a notamment permis d’étudier le renforcement des alliances dans le domaine du développement durable, les droits fonciers en Afrique et dans toutes les régions. Son travail s’est concentré sur le développement social, économique et environnemental dans les zones arides d’Afrique. Elle est d’ailleurs l’auteur d’un compte rendu, co-écrit avec Simon Pepper (président du WWF–Ecosse) dont le titre est Réforme foncière au Nord et au Sud. Une des conclusions de ce rapport est édifiante : « En Afrique, le programme de réformes foncières est en grande partie à l’ordre du jour du fait des donateurs internationaux, tels que la Banque mondiale, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis. Cet engagement provient du sentiment qu’une réforme foncière est indispensable en vue d’assurer une sécurité foncière suffisante pour favoriser l’investissement dans l’agriculture, réduire les conflits et allouer des terres aux utilisateurs plus productifs. Cette vision table également sur l’ouverture de nombreux pays africains aux investissements extérieurs dans l’agriculture. On estime que les entreprises internationales ont besoin de titres de propriété sécurisés avant d’investir leurs capitaux dans les économies africaines à haut risque. Il y a aussi d’importants intérêts nationaux qui poussent à l’acquisition des terres coutumières lorsque celles-ci sont mises sur le marché. » [13]. Une conclusion sans doute en adéquation avec les intérêts réels des approbateurs du GWI, dont la fondation Howard Buffett est l’unique investisseur.

Parallèlement, la fondation Howard Buffett et la fondation Bill & Melinda Gates financent le programme Water Efficient Maize for Africa (WEMA) à hauteur de 47 millions de dollars. Il a pour objectif de résoudre les problèmes de sécheresse rencontrés par les cultures locales africaines en créant de nouvelles variétés de maïs en collaboration avec Monsanto, le géant US des organismes génétiquement modifiés (OGM) [14]. Le programme est encadré par l’USAID.

Dans le cas du GWI et du WEMA, les intérêts privés sont encore surreprésentés : D’une part à travers les fondations issues du privé qui financent ces projets. Mais aussi par l’incontestable rôle que jouent les multinationales dont les représentants participent parfois à l’administration des dites ONG. Là encore, les contradictions entre le concept de solidarité et les intérêts représentés sont flagrantes.

Solidarité et gouvernance mondiale

Les deux exemples succinctement exposés sont représentatifs d’une réalité équivoque. De nombreux autres programmes censés répondre aux problématiques humanitaires reposent sur des partenariats entre secteurs public, humanitaire et marchand. En outre, le microcrédit est une composante qui est couramment ajoutée à certains de ces programmes. Pourtant le social business (ou entreprenariat social) recouvre lui aussi une réalité bien moins efficace que ce que prétendent ses fameux disciples : Jacques Attali, fondateur de Planet Finance et Bill Drayton, fondateur d’Ashoka Fund [15].

Le microcrédit et les partenariats entre ONG et entreprises font actuellement l’objet de discussions fructueuses. Certains y perçoivent une solution à la crise économique mais aussi une réponse aux enjeux sociaux et environnementaux de ces dernières années. Leurs existences reposent sur de nombreux forums qui érigent ces nouveaux modèles de gouvernance associative en tant qu’expression de la société civile au sein de la « future gouvernance mondiale » [16].

Malgré les divergences évidentes entre la société civile et les entreprises privées transnationales, les ONG accompagnent bien plus le secteur privé et les Etats qu’elles n’agissent comme acteurs indépendants, voire comme contre-pouvoir.

Ce comportement manifeste la lente dérive des grandes ONG de solidarité internationale, celles-ci représentant progressivement la défense d’intérêts extérieurs à la démocratie. Pis, l’idée —qui fait son chemin— d’une gouvernance mondiale à laquelle des ONG seraient associées est contradictoire avec la définition de la démocratie.

Julien Teil, pour le Réseau Voltaire

Notes :

[1] Noir Silence, par François Xavier Verschave, Les Arènes (2000), p.436-437.
[2] « Hauts-de-Seine : Dissolution de la SEM coopération 92 », Les Echos, 24 Octobre 2008.
[3] Association S-Eau-S.
[4] « La colère de Santini face aux questions de Bakchich », par Hélène Constanty et Marion Gay, Bakchich, 25 février 2008 :
[5] Dossier de Presse d’Action Contre la Faim à l’occasion de la journée mondiale de l’eau 2008 . La loi Oudin-Santini est traitée dans l’ouvrage Lobby Planet Paris, guide des Lobbys sorti en novembre 2009.
[6] Rescuing the World, by Andrew F : Smith, préface d’Henry Kissinger, State University of New York Press, 2002, pp. 123-129.
[7] « Action contre la Faim à la conquête de l’Amérique », par Emmanuel Saint-Martin, French Morning, 12 Octobre 2009.
[8] « Les ONG, instruments des gouvernements et des transnationales ? », par Julien Teil, Réseau Voltaire, 30 juillet 2009
[9] Présentation du GWI sur le site de l’ONG partenaire Care-USA.
[10] Page de David Blanc sur le site de Action Against Hunger.
[11] « L’Institut Aspen élève les requins du business », Réseau Voltaire, 2 septembre 2004,
[12] « La Fondation Ford, paravent philanthropique de la CIA » et « Pourquoi la Fondation Ford subventionne la contestation », par Paul Labarique, 5 et 19 avril 2004.
[13] Réforme foncière au Nord et au Sud , Camilla Toumin & Simon Pepper.
[14] Site internet de la société [Monsato-°http://www.monsanto.com/monsanto_today/2009/pledge_wema.asp...].
[15] William « Bill » Drayton, tout comme Jacaues Attali, estime que l’entreprenariat social permet de résoudre les problèmes de pauvreté. C’est pourquoi il a fondé, en 1981, le fond Ashoka afin de développer cette activité. Il a été sous l’administration Carter, assistant administrateur de l’Agence de l’Environnement U.S. C’est à ce titre qu’il lança le principe de marché du carbone (trade and cap).
[16] La sortie en 2008 d’un compte rendu d’un de ces forums éclaire sur la nature des relations qui y sont nouées. En 2008, s’est notamment tenu le forum « contestataires contestées… quel avenir pour les ONG dans la nouvelle gouvernance mondiale ? » Le contenu est détaillé dans la publication éponyme publiée par l’IRIS et l’ONG Handicap International.

 

Lire la suite

17/02/2010 | Lien permanent

La capitale haïtienne en état d'urgence

J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP

14/01/2010 | Mise à jour : 21:23 |

Cette photo témoigne des nombreuses destructions qui ont affecté Port-au-Prince.

Cette photo témoigne des nombreuses destructions qui ont affecté Port-au-Prince.

Crédits photo : AFP

Des milliers d'habitants ont passé leur deuxième nuit dans les rues jonchées de cadavres de Port-au-Prince. Dans la capitale éventrée et désorganisée, les victimes du séisme manquent de tout et des violences ont été rapportées.

Plus de 24 heures après le séisme meurtrier qui a frappé Haïti, difficile d'établir un bilan de la catastrophe. Après les chiffres donnés par le premier ministre haïtien - «bien au-dessus de 100.000 morts» - c'est au tour du président René Préval de fournir une estimation. Il a évoqué mercredi sur CNN un bilan de 30.000 à 50.000 morts, sans préciser d'où venaient ces estimations. «Le Parlement s'est effondré. L'hôtel des impôts s'est effondré. Des écoles se sont effondrées. Des hôpitaux se sont effondrés. Il y a beaucoup d'écoles avec beaucoup de morts dedans», avait-il décrit plus tôt. «Tous les hôpitaux sont pleins. C'est une catastrophe», a ajouté René Préval, qui a également appelé la communauté internationale à l'aide.

Alors que la capitale, Port-au-Prince, a passé une deuxième nuit de cauchemar au milieu des décombres, des milliers d'Haïtiens paniqués tentaient de rejoindre les hauteurs de Pétionville, une ville située en banlieue de Port-au-Prince. En cause, une rumeur annonçant l'arrivée prochaine d'un tsunami. «Des personnes ont senti de fortes vibrations. Il a fait très froid soudainement. Et des gens annoncent que l'eau monte», a expliqué une femme. Mais aucun élément concret ne permettait de confirmer la montée des eaux aux abords de Port-au-Prince. Plusieurs témoins ont toutefois fait état de répliques au séisme.

 

Course contre la montre

Le centre de la capitale est transformé en immense camp de réfugiés, où des centaines de milliers de personnes, plongés dans le noir, réclament désespérément de l'eau, de la nourriture et des médicaments. Des quartiers entiers sont devenus des cimetières à ciel ouvert. Nombre de réfugiés se sont installés sur le Champ de Mars, une célèbre avenue de Port-au-Prince, près du Palais présidentiel qui s'est affaissé sous le choc du séisme. Ils ont fabriqué des tentes. Des survivants errent dans les rues alors que d'autres tentent de retrouver des rescapés dans les ruines. Les corps retirés des décombres sont alignés dans les rues, à même le sol, recouverts d'un drap (Voir la vidéo CNN).

Très présente à Port-au-Prince, l'ONU y fait face à la pire tragédie de son histoire. Jeudi, 36 décès étaient confirmés et près de 200 employés manquaient à l'appel. «Quatre policiers, 19 militaires et 13 civils sont décédés», a précisé le porte-parole de la Mission des Nations Unies (Minustah) en Haïti, David Wimhurst.

En urgence, d'énormes moyens militaires ont commencé à être mis en oeuvre, sur fond de mobilisation internationale majeure. Dans une course contre la montre pour retrouver les éventuels survivants, des sauveteurs français, américains, canadiens, vénézuéliens ou encore chiliens, accompagnés de chiens et de tonnes de matériel, sont attendus.

Dans le même temps, «les pillages ont commencé dans les supermarchés qui se sont écroulés partiellement», a rapporté Valmir Fachini, porte-parole de l'ONG brésilienne «Viva Rio» qui travaille au développement social en Haïti. «Les tirs sont constants et on a l'impression que ce sont des familles qui tentent de se protéger des assaillants», a-t-il précisé, craignant que par la suite, «si la nourriture n'arrive pas, la population commence à piller les maisons».

LIRE AUSSI :

» Le premier ministre haïtien craint plus de 100.000 morts

» Les exilés haïtiens attendent des nouvelles de leurs proches

» L'ONU touchée en plein coeur par le séisme en Haïti

» Ouragans, pauvreté, crise ... Haïti accumule les malheurs

» EN IMAGES - Scènes de désolation à Port-au-Prince

» Séisme en Haïti : les images vidéo de la catastrophe

 




Lire la suite

15/01/2010 | Lien permanent

Page : 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19