Gare au prochain maximum solaire
26/02/2011
 24 février 2011 La Presse * Cette information n'est pas nouvelle, elle a été  publiée en juin 2010 suite à un communiqué de la NASA.  Vous trouverez les  liens en bas de page.  Les articles portent des  titres plutôt évocateurs:  "la grande dévastation" et "un armageddon  électronique"...   (Washington) Le prochain maximum solaire pourrait  causer jusqu'à 2000 milliards de dollars de dommages, a affirmé un haut  fonctionnaire britannique le week-end dernier, au congrès annuel de  l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS), à Washington.  L'activité solaire, qui atteindra son sommet en 2013, a le potentiel d'un  Katrina mondial, a renchéri le responsable américain de la météorologie  spatiale.   Les tempêtes solaires suivent un cycle d'une  dizaine d'années. Il s'agit d'éruptions à la surface du Soleil qui envoient vers  la Terre des particules chargées, lesquelles endommagent les circuits  électroniques, un peu comme une explosion nucléaire.   «Quand a eu lieu le dernier maximum, en 2003, nous  n'étions pas aussi dépendants des satellites, par exemple du GPS, a dit John  Beddington, conseiller scientifique du gouvernement britannique. Le potentiel de  problèmes est beaucoup plus grand.»   Le Canada a déjà été touché par des tempêtes  solaires. En 1989, Hydro-Québec a subi une panne nationale de neuf heures. En  1994, deux satellites de télécommunications canadiens ont été endommagés. On a  pu les réparer, mais dans le cas de l'un d'eux, il a fallu 6 mois et plus de 50  millions de dollars. Les lignes électriques sont mieux protégées contre les  tempêtes solaires, qui endommagent les relais électroniques des lignes de  transport, mais l'activité solaire pourrait dépasser les prévisions, selon M.  Beddington, économiste spécialisé en gestion. En 1859, au cours d'une tempête  solaire trois fois plus forte que celle de 1989, les télégraphistes avaient pu  transmettre des messages sans utiliser de courant.   Le 15 février, la tempête la plus forte en quatre  ans a forcé une dizaine de vols qui devaient passer par le pôle Nord à changer  d'itinéraire et des aurores boréales particulièrement fortes ont été remarquées  dans le nord du Canada. Les pays nordiques sont particulièrement touchés par les  tempêtes solaires.   La Commission européenne (CE) a récemment fait un  sondage auprès d'entreprises à propos de l'impact qu'aurait sur leurs activités  des problèmes de GPS dus au maximum solaire.    «Presque aucune n'avait réalisé qu'elle pouvait  être touchée par une tempête solaire», a dit Stephan Lechner, de l'Institut pour  la protection et la sécurité du citoyen de la CE. «Les industriels pensent que  cela ne concerne que les sociétés aérospatiales.»   En 2003, les tempêtes ont été assez fortes pour  endommager irrémédiablement un satellite de 640 millions de dollars de la NASA,  qui a demandé aux astronautes de la Station spatiale de se mettre à l'abri. Une  portion du système de contrôle aérien américain a été hors d'usage pendant 30  heures.   «Heureusement, les pires effets surviennent de 10 à  30 heures après une éruption solaire», a indiqué Thomas Bogdan, directeur du  Centre de prévision de la météo spatiale au Colorado. «Ça nous donne un délai  pour protéger les équipements et avertir la population.» Les satellites  géostationnaires peuvent être touchés plus tôt par des particules plus rapides  mais inoffensives pour la Terre.   Depuis l'an dernier, le satellite spatial Kepler  scrute 150 000 étoiles pour détecter des exoplanètes. Jusqu'à maintenant, il n'a  réussi à ajouter qu'une demi-douzaine de corps célestes à la liste des planètes  situées dans d'autres systèmes solaires (en plus de 150 candidates à confirmer). Mais d'ici trois ans et demi, Kepler détectera des planètes similaires à la  Terre. À l'AAAS, le week-end dernier, des astronomes ont expliqué que, déjà,  Kepler révolutionne notre compréhension de la formation des planètes.    «Les planètes que nous avons observées jusqu'à  maintenant sont situées très près de leur soleil, avec des orbites de moins de  six mois, explique Sara Seager, du Massachusetts Institute of Technology.  Certaines étoiles ont cinq, six planètes aussi proches d'elles. Nous ne pensions  pas que c'était possible. Nous avons aussi observé des géantes gazeuses comme  Jupiter, qui est située beaucoup plus loin de notre Soleil. Avant, nous n'avions  que notre système solaire pour théoriser sur la formation des planètes.   Source: http://www.cyberpresse.ca/sciences/astronomie-et-espace/2...    Telegraph: http://www.telegraph.co.uk/science/space/7819201/Nasa-war...   Fox News: http://www.foxnews.com/scitech/2010/06/10/electronic-arma... http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php...  
  
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