Vers une commission d'enquête sur la politique du gouvernement socialiste français en Syrie ? (23/11/2015)

Nous sommes en droit d'avoir des comptes sur la gestion occulte du gouvernement vis-à-vis de la Syrie, à cause de tous ces corrompus que nous avons au gouvernement qui font la politique des USA et d'Israël !

Ils ne font pas leur travail pour assurer la sécurité des français au profil de leur idéologie criminelle, mettant en danger les français, ensuite ils se permettent soi-disant pour nous protéger de nous instaurer la Loi Martiale !

C'est inacceptable pour le peuple français et notamment pour les familles des victimes !

Vers une commission d'enquête sur la politique du gouvernement socialiste français en Syrie ?

par SLT 22 Novembre 2015, 09:36

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"L'union sacrée" a fait long feu, la droite républicaine demande déjà des comptes sur les failles des services de renseignement français quant à la lutte contre le terrorisme sur le territoire français, non sans avoir au préalable pointé les ambigüités de la politique étrangère française envers la Syrie. Certes il est peu probable que la commission d'enquête porte sur la politique étrangère de la France tant celle-ci relève du domaine réservé du "Monarque" de la République sous le régime de la Vème République.

En effet, il n'y a pas eu de commission d'enquête sur les responsabilités de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement dans le chaos libyen et les crimes contre l'humanité commis par les forces françaises en Libye, ni sur le présupposé financement de l'UMP (qui depuis a changé de nom) par Kadhafi ni sur l'assassinat présumé du Guide libyen par les services français, il est donc fort peu probable qu'il y en ait une sur la politique de François Hollande en Syrie.


Toutefois Manuel Valls semble accepter les principes d'une commission d'enquête concernant la gestion par les services français de la menace terroriste en France depuis le 7 janvier 2015. La contestation par l'opposition de la politique française a été relancée au lendemain des attentats du 13 novembre par les déclarations de l'ancien patron du renseignement intérieur, Bernard squarcini, au journal très à droite qu'est Valeurs Actuelles. Selon Squarcini, le gouvernement français aurait refusé en 2012 une liste de djihadistes français fournie par Bachar al-Assad.


Si l'on revient sur le soutien de la France aux forces rebelles en Syrie et nommément au groupe terroriste tel qu'Al-Nosra affilié à Al-Quaïda en Syrie, cela fait longtemps que l'opposition dénonce cette sombre politique.

Ainsi Alain Marsaud, député UMP, avait déclaré non sans argument en septembre 2014 sur BFM TV : "Ce sont nos alliés (proches d'Al-Quaïda,ndlr) qui ont enlevé nos journalistes en Syrie".


Plus récemment, Claude Goasguen, député de l'UMP, accusait explicitement l'Etat français de soutenir Al-Quaïda en Syrie sur l'antenne de la chaîne parlementaire (LCP)


Enfin Olivier Marleix, député des "Républicains" (ex-UMP) a déclaré à Paris Match en novembre 2015 :
Selon "Squarcini, le Premier ministre aurait refusé une liste de djihadistes français en Syrie proposée par les services de Bachar el-Assad. Ce refus est d’une extrême gravité. Quoi qu’on pense de Bachar el-Assad, puisque nous sommes en guerre, on ne refuse pas des informations aussi vitales ! Nos services se sont privés de contact indirect avec les services syriens. Ajoutons à cela que la Turquie et les Etats-Unis disent nous avoir avertis. Tout cela justifie une commission d’enquête."

Sur ce dernier point, de nombreuses sources attestent que les services de renseignement français avaient été prévenus début novembre de l'imminence d'un attentat dans la capitale par les services israéliens, les services irakiens et algériens. A tel point que selon Mondafrique, les services de renseignement algériens de la DRS auraient déclaré que quelque chose ne tournait pas rond à la DGSE :


Le DRS s’était procuré, "grâce à ces agents infiltrés des informations très précieuses sur les plans de l’organisation terroriste. « C’est ce qui explique, d’ailleurs, pourquoi nous n’avons pas subi d’attaques d’une aussi grande cruauté que celles de Paris », se targue un officier du DRS qui ne comprend pas le manque de réactivité de la DGSE face aux informations qui leur ont été transmises".

Il est clair que si une commission d'enquête devait avoir lieu, on s'intéressera au volet débattant de la politique étrangère française en Syrie même si celui-ci pourrait s'avérer très limité.

Affaire à suivre...

 

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