Les militaires américains se rappellent qu'il faut agir en Irak (22/10/2015)

Bien sûr, il faut s'assurer après avoir fait  un tour par Israël pour y prendre les ordres et négocier encore des aides militaires, que l'Irak restera dans leur giron pour continuer à les racketter, alors que la coalition au pouvoir en Irak et les milices chiites demandent l'aide de la Russie contre Daesh

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19:17 05.08.2015

Joseph Dunford

(WP), se référant au récent sondage de Pew Research.  C'est le général Joseph Dunford, nommé récemment au poste de chef d'état-major inter-armées, le plus haut poste militaire américain

Les militaires américains se rappellent qu'il faut agir en Irak

12:39 21.10.2015 (mis à jour 13:02 21.10.2015)

 

Joseph Dunford

Les efforts principaux de Washington se concentrent désormais sur l'Irak, où Joseph Dunford, chef d'état-major des armées des États-Unis, s'est rendu hier pour une visite imprévue. Objectif? Élaborer une stratégie offensive contre les positions des djihadistes, qui serait menée par les forces irakiennes et kurdes avec le soutien de l'aviation américaine. Ces initiatives des militaires américains se doublent de manœuvres pour empêcher le rapprochement entre Moscou et Bagdad. Washington rappelle notamment aux autorités irakiennes leurs obligations en tant qu'allié des États-Unis.

Cette visite du général Joseph Dunford est son premier déplacement à l'étranger en qualité de chef d'état-major des armées des États-Unis, poste auquel il a remplacé Martin Dempsey le 1er octobre. Cette visite-surprise a commencé par un déplacement à Erbil et des négociations avec le leader du Kurdistan irakien Massoud Barzani.

Joseph Dunford s'est ensuite entretenu avec les dirigeants de Bagdad et pris connaissance des combats pour la ville stratégique de Ramadi, capitale de la province d'Al-Anbar, occupée par les islamistes depuis mai dernier, et pour la raffinerie de pétrole la plus importante du pays à Baïji (la province de Salah ad-Din, au nord de Bagdad).

Il est encore prématuré d'affirmer que les forces irakiennes se sont rétablies après des défaites écrasantes subies l'année dernière pendant l'offensive de grande envergure de l'État islamique. Malgré plusieurs revers ces derniers temps, les djihadistes contrôlent toujours une partie considérable du territoire irakien.

C'est dans ce contexte que le général Dunford et ses collègues irakiens devront planifier leur offensive contre les positions de l'EI. Les Kurdes irakiens participent activement aux combats du côté de l'armée irakienne et reçoivent le soutien de forces aériennes américaines. Washington ne cache pas qu'il mise sur les Kurdes, prêts à coopérer avec les États-Unis, et ne semble pas encore soutenir l'idée d'une éventuelle opération russe en Irak.

L'intensification des initiatives américaines en Irak s'accompagne de démarches diplomatiques visant à empêcher le rapprochement entamé entre Moscou et Bagdad. Les États-Unis rappellent aux autorités irakiennes leurs engagements en tant qu'allié de l'Amérique. Le jour de la visite de Joseph Dunford, les principaux médias arabes ont publié des fuites évoquant des actions de Washington destinées à neutraliser l'influence russe en Irak.

Selon la presse arabe, le général américain John Allen, le coordinateur de la coalition internationale anti-Daech s'est rendu à Bagdad huit jours avant le général Dunford afin de transmettre au leader irakien les préoccupations de Barack Obama concernant la coopération entre Moscou et Bagdad.

 

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