Le mouvement "Je ne suis pas Charlie" : à contre-courant de l’émotion prend de l'ampleur (10/01/2015)

 

Bien évidemment, que c'est sous le coup de l'émotion que les personnes réagissent et qu'elles se font embarquer dans n'importe quoi. Et ça ils le savent bien, puisqu'ils précipitent tout pour que l'on ne puisse pas s'informer et réfléchir !

Une preuve au moins que tous les français ne sont  pas tous sionistes et contre les musulmans, qu'ils ne sont tous des idiots !

Ils ont oublié de leur dire que le nom de  l'opération militaire était signée Charlie/Israël !

 

FRANCE

Le mouvement "Je ne suis pas Charlie" : à contre-courant de l’émotion

Texte par Charlotte BOITIAUX

Dernière modification : 09/01/2015

Après l'attentat contre "Charlie Hebdo", un mouvement "Je ne suis pas Charlie" a vu le jour sur les réseaux sociaux. Derrière ce groupe se cachent surtout des internautes moins attachés à l’hebdomadaire satirique qu’à la liberté d’expression.

Il y a bien sûr les messages imbéciles. Des témoignages de haine et d’exultation se réjouissant de l’assassinat des journalistes de "Charlie Hebdo". Nous ne parlerons pas de ceux-là. Mais des centaines de voix qui, deux jours après le massacre de "Charlie", commencent à émerger sur la Toile, à contre-courant de la bienséance émotionnelle. C’est souvent le cas une fois le choc passé. Les langues se délient. Après la vague de rassemblements spontanés à travers la France, après le déferlement de milliers de "Je suis Charlie" sur les murs des villes, sur les frontons des monuments, sur les profils numériques des internautes, il y a toujours l’apparition de ceux qui ne veulent pas suivre la même ligne.

Dans le cas présent, ils se font connaître sur la Toile sous l'expression : "Je ne suis pas Charlie". Une désolidarisation qui, en plein deuil national, en choque plus d'un. Derrière ce groupe se cachent en effet de nombreux internautes reprochant à "Charlie Hebdo" sa prétendue islamophobie. Le groupe facebook "Je ne suis pas Charlie", par exemple, se dit "horrifié" par la tuerie mais "désapprouve les publications racistes, sexistes, islamophobes, décomplexés" de l’hebdomadaire satirique.

L’habituel réquisitoire : "Charlie Hebdo" dépasse les bornes. "Je ne suis pas Charlie, parce que je n’ai jamais aimé ce journal manichéen, dégoulinant de moraline de ‘gôche’, vulgaire, méprisant des opinions qui n’étaient pas les siennes, et le plus souvent provocateur", écrit un autre internaute sur Agora Vox. Nombreux sont ceux qui, à l’instar de ce mouvement, refusent donc de prendre part à une "alliance sacrée" pro-Charlie parce que, tout simplement, ils ne comprennent pas ce qu’ils doivent défendre.

La suite ici :

 

 

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