Paris : des centaines de manifestants pro-palestiniens affluent à Barbès (19/07/2014)

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Le Point.fr - Publié le 19/07/2014 à 13:45 - Modifié le 19/07/2014 à 16:09

 

Paris : des centaines de manifestants pro-palestiniens affluent à Barbès


Malgré l'interdiction par les autorités de la manifestation dans la capitale, des militants pro-palestiniens étaient massés samedi près de la gare du Nord.

Des milliers de personnes ont manifesté le 13 juillet dernier à Paris contre les attaques israéliennes sur Gaza.

Des milliers de personnes ont manifesté le 13 juillet dernier à Paris contre les attaques israéliennes sur Gaza. © Mustafa Yalcin / Anadolu Agency

 

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Par Marc Vignaud

Plusieurs centaines de manifestants ont afflué samedi à Barbès, dans le nord de Paris, pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza, malgré l'interdiction de cette manifestation par les autorités. Peu auparavant, le président de la République a lancé une dernière mise en garde depuis le Tchad, où il se trouve en visite officielle, avertissant que "ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité". François Hollande a une nouvelle fois évoqué des "risques de trouble à l'ordre public".

Mais, vers 15 heures, plusieurs centaines de militants, certains munis de pancartes, étaient massés sur le carrefour situé près de la gare du Nord. "Nous sommes tous des Palestiniens", ou "Palestine vivra, Palestine vaincra", ont-ils scandé, sous l'oeil attentif de très nombreux CRS positionnés aux alentours. Des dizaines de cars de police étaient stationnés de chaque côté du métro aérien. Plusieurs avenues ont été coupées à la circulation, provoquant des embouteillages.

"C'est l'interdiction qui nous a donné envie de venir", déclarent Louisa et Mourad, 26 et 27 ans, qui manifestent pour la première fois pour Gaza. "Ce qui se passe là-bas est très grave et on nous empêche de crier notre colère en manifestant", poursuit la jeune femme, un autocollant "boycott Israël" collé sur son tee-shirt. "Il n'y a pas de haine. On n'est pas anti-juifs. On est en France, un pays démocratique, on veut juste dénoncer l'innommable", ajoute Nicolas, cadre supérieur de 39 ans.

Des "risques graves de trouble à l'ordre public"

"Que la manifestation soit autorisée ou non, il va y avoir des centaines ou des milliers de jeunes qui vont converger vers Barbès samedi", avait prévenu vendredi Alain Pojolat, du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), seul parti politique à avoir maintenu son appel au rassemblement. "La solidarité avec les Palestiniens doit pouvoir s'exprimer à Paris", a expliqué à l'AFP Sandra Demarcq, membre de la direction du NPA.

La préfecture de police de Paris (PP) a interdit vendredi cettemanifestation, évoquant des "risques graves de trouble à l'ordre public" après les heurts le 13 juillet devant deux synagogues parisiennes en marge d'un autre rassemblement. Les organisateurs de la manifestation, responsables entre autres de petites organisations pro-palestiniennes, ont alors introduit un recours en urgence devant le tribunal administratif de Paris, qui l'a rejeté vendredi soir. Leur avocat, Me Hosni Maati, avait indiqué dans la soirée que ses clients avaient l'intention de saisir le Conseil d'État. Mais l'institution n'avait pas enregistré d'appel samedi vers midi.

Risques d'interpellations

"On compte contourner cette interdiction. On va se rassembler à Barbès et tenter de partir en cortège et de négocier avec les forces de l'ordre un parcours sécurisé", a affirmé Alain Pojolat, qui a négocié ces derniers jours l'organisation de la manifestation avec les autorités. "Il n'est pas question de se rendre près d'une synagogue", a-t-il souligné. "On fera tout pour que les débordements ne se fassent pas. On est en lien avec d'autres organisations, qui sont dans le même esprit. Mais aujourd'hui, ce n'est pas nous qui mettons le feu aux poudres", a assuré Sandra Demarcq. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes appelaient au rassemblement ou disaient leur intention de se rendre à Barbès.

Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, a appelé samedi matin à ne pas s'y rendre. Si des manifestants "ou des contre-manifestants" tentaient d'y participer, ils prendraient le risque "d'être contrôlés, interpellés et remis à la justice", a-t-il souligné. Le parquet a rappelé de son côté que le fait d'organiser un rassemblement interdit est passible d'une peine de six mois de prison et de 7 500 euros d'amende.

"On connaît les risques. Mais on considère que cette interdiction est une attaque contre un droit démocratique et élémentaire", a réagi Sandra Demarcq.

Devant cette interdiction, certaines organisations prévoient une autre manifestation en soutien aux Palestiniens de Gaza mercredi soir à Paris, place de la République.


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