La mémoire vive de la dictature argentine pèse sur le nouveau pape qui n'est décidemment pas un PDG pour les p auvres et les communistes ! (18/03/2013)

Sans doute serait-il temps de voir les choses autrement en 2013 avec les hommes d'église, que comme les voyaient les illétrés et les ignorants il y a plus de 2000 ans. Ce d'autant plus qu'il est plus facile de manipuler les illétrés et les ignorants que les lettrés et les cultivés. Et avec Internet, les livres et toutes les sources d'information dont nous disposons, reste ignorant que celui qui le veut bien.

En conséquence de quoi, lorsque certains continuent à prendre le Pape et ses acolytes pour des personnes spirituelles parce qu'elles se sont accaparé le "Nom de Dieu", ce, qui constitue leur meilleure immunité, il serait temps de voir dans ces personnes des PDG d'entreprises "multinationales de la foi", des Chefs d'état, des banquiers, des politiques et des militaires qui imposent partout dans le monde la dictature de la religion par la christianisation forcée des peuples. Des PDG d'entreprises "multinationales de la foi", des chefs d'état, des banquiers, des politiques et des militaires qui ont toujours œuvré pour multiplier le nombre de fidèles afin que par les prières des peuples ignorants ils puissent alimenter leur égrégore maléfique et qui ont œuvré depuis plus de 2000 ans pour l'instauration de l'unique religion mondiale qui est la base idéologique de l'instauration du Nouvel Ordre Mondial.

Voyez donc la religion comme étant un commerce comme un autre et dans le Vatican une Société Anonyme "multinationale de la foi" et une holding  dont le PDG est le Pape et la marque déposée ou l'enseigne commerciale de la "multinationale de la foi" est : "La Sainte Eglise Catholique Apostolique Romaine" ou "l'Eglise Universelle", mais qui a ses propres banques et ses propres armées secrètes comme tout gouvernement !  
 
Cette enseigne commerciale  de la "pieuvre" a créé ses ramifications ou sociétés satellitaires dans le monde entier qui fait d'elle "une multinationale de la foi" et dont le chiffre d'affaires est exponentiel car généré en bonne partie par les guerres et les génocides organisés contre les populations. C'est une affaire qui roule et qui se porte bien au Nom de Dieu qui les aurait investi de tous les pouvoirs pour vous imposer leur dictature religieuse en vous manipulant mentalement et en vous paralysant par la crainte d'un Dieu vengeur, en vous imposant leur religion. C'est ce qu'ils appellent respecter le libre-arbitre que Dieu nous a laissé.
 
Surtout ne priez plus pour eux car ils ont besoin de vous, de votre argent, de votre énergie et de vos prières pour continuer à alimenter leur égrégore maléfique pour s'en servir contre vous.
 
La prière en groupe a un effet magique pour que l'Univers nous réponde et ils le savent bien. Surtout les Jésuites qui utilisent des rituels magiques et occultes.

Si vous l'avez remarqué, cela fait plusieurs fois que le PDG de la Sté Privée du Vatican, demande à ce que l'on prie pour lui.

Le pape ovationné à son premier Angélus

Comme lors de sa première apparition publique mercredi soir juste après son élection, le pape a de nouveau sollicité la foule: "Priez pour moi, je vous le demande". "Bon dimanche, bon déjeuner!" a-t-il conclu, désormais fidèle à son style fait de bonhomie et de simplicité.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/17/97001-201303...

Et là, il s'est senti obligé de demander aux journalistes de faire l'effort de saisir la nature "non politique" de l'église mais "spirituelle".Que de manipulations mentales pour endormir les moutons, les aveugles et les sourds.

Le Pape confirme un pontificat de rupture pour l'Église

Il a aussi demandé aux journalistes de faire l'effort de saisir la nature non «politique» de l'Église mais «spirituelle».
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/03/16/01016-...

Le pouvoir de la prière ? oui mais de quel pouvoir parlons-nous ? La prière est aujourd'hui presque systématiquement considérée comme un "outil" d'expression religieuse. Au regard de la religion la prière est définie comme un instrument servant à célébrer et vénérer une entité divine appartenant au panthéon religieux. L'homme, pourtant, prie depuis toujours et surtout depuis bien avant que les dieux et Dieu furent connus. Alors à qui donc s'adressait la prière du paien quand les dieux n'étaient pas en conscience ?

Combien de personnes prient simplement pour honorer Dieu ou ses avatars ? Soyons honnêtes, la plupart des prières religieuses sont en vérité des demandes de nature magique. Derrière la vénération divine se cache presque toujours un motif intéressé, l'expression d'un voeux. Pourquoi ? parce que ce que nous cherchons à travers la prière est le pouvoir de la Magie !  Un miracle est-il fondamentalement moins magique parce qu'on l'atttribue à une entité religieuse ? Plus acceptable par rapport au dogme qu'il sert, certes, mais pas moins magique pour autant au regard de la science !

La prière d'avant la religion était ce qu'elle devrait toujours être, c'est-à-dire un moyen d'expression magico-spirituelle. Peu importe ce qui sert de support de projection à la prière ; ce peut être comme pour  les anciens le soleil, une pierre, l'eau, la terre, un arbre, etc. Ce peut être aussi effectivement des dieux ou Dieu. Ce qui compte dans la prière c'est l'effet magique qu'elle doit produire. Le pouvoir de la prière est de nature magique ! La Magie authentique est essentiellement prière !

http://eglisedebretagne.over-blog.com/article-le-pouvoir-...

Et si vous êtes pauvres et communistes, l'enseigne commerciale de la Société Anonyme "La Sainte Eglise Catholique Apostolique Romaine" n'est pas pour vous.

N'achetez rien chez eux et boycottez-les !

Quand allez-vous vous réveiller ?

La mémoire vive de la dictature argentine pèse sur le nouveau pape

 

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Le pape François ce jeudi, à Rome© Reuters

Tandis que la plupart des médias et des voix officielles saluent l’élection, le 13 mars, d’un pape sud-américain (pour la première fois), jésuite préoccupé de charité chrétienne envers les pauvres (d’ailleurs lui-même vit modestement, nous rappelle-t-on), quelques journaux ont commencé à explorer la vie et les œuvres de Jorge Mario Bergoglio durant la dictature militaire en Argentine, de 1976 à 1983 (30 000 morts et disparus, selon un bilan communément admis).

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La Une de Página12 du 14 mars 2013.

Mais que reproche-t-on exactement à Jorge Mario Bergoglio, qui était Provincial de l’ordre des jésuites (la plus haute autorité jésuite du pays) lors du coup d’État en Argentine, le 24 mars 1976, puis qui a officié comme curé et recteur d'une faculté de théologie à partir de 1980 ? 

Marquées par des dictatures militaires qui continuent d'essaimer en Amérique du Sud aussi vite que s’expriment des mouvements contestataires de gauche et d’extrême gauche, les années 1970 agitent aussi les esprits de nombreux catholiques. L’Église en tant qu'institution ne porte que rarement la contradiction aux pouvoirs militaires. Mais pour la base, c’est une autre histoire : la « théologie de la libération » est en plein essor et se radicalise en Argentine à travers le Mouvement des prêtres pour le tiers-monde, de 1967 à 1976.

Ce sont des prêtres engagés socialement dans les quartiers pauvres, dans les bidonvilles, dont les idées marquées à gauche dérangent leur propre hiérarchie. Car, à l’époque, nationalisme et catholicisme se confondent au point qu’il « était presque naturel pour le clergé argentin de prendre la défense du régime », explique un professeur d’histoire au New York Times. Et, comme le rappelle Paulo A. Paranagua dans son blog du Monde, « l’Église d’Argentine est une des plus contestées d’Amérique latine pour sa passivité, voire sa complicité, à l’égard de la dictature ».

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Mercredi 13 mars, devant la cathédrale de Buenos Aires.© Enrique Marcarian/Reuters

À son arrivée au pouvoir en 2003, Néstor Kirchner décide de revenir sur les lois d’amnistie et d’impunité décidées par le président Carlos Menem. Depuis, les enquêtes ont pu être rouvertes et les procès se succèdent. Deux anciens chefs de la junte, Jorge Videla et Reynaldo Bignone, ont déjà été condamnés plusieurs fois à perpétuité.

Sur ce chemin de la justice, l’Église n’a pas été épargnée : en 2007, un prêtre a été poursuivi et condamné pour complicité avec la dictature. Une première. Rappelons aussi que parmi les vingt victimes françaises figurent trois religieux : les sœurs Alice Domon et Léonie Duquet, et le père Gabriel Longueville. Alfredo Astiz, surnommé l’ange blond de la mort, a été condamné à perpétuité et par contumace en France en 1990, puis en Argentine en 2011 pour la disparition des religieuses.

Quant au procès des assassins du prêtre, il vient de se terminer. Le général Luciano Menéndez et deux autres tortionnaires ont été condamnés en décembre 2012 à la peine maximale par un tribunal de La Rioja pour le meurtre de Gabriel Longueville et de son vicaire Carlos de Dios Murias en 1976. Au cours du procès, le prêtre défroqué Délfor Brizuela, devenu député kirchneriste, a accusé la hiérarchie catholique de complicité et dénoncé les persécutions de prêtres sous la dictature (voir le quotidien Los Andes).

Les juges ont eux aussi employé ce terme de « complicité », soulignant la « persistance » de cette « attitude réticente des autorités ecclésiastiques et même de membres du clergé pour nous éclairer sur les crimes que nous sommes en train de juger », comme l'a noté le quotidien Página12 dans un article relevé par La CroixÀ ce moment-là, fin 2012, la plus haute autorité catholique argentine s’appelle Jorge Bergoglio.

L’arrestation de deux jésuites

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Sur le Mur des disparus au Parque de la Memoria (Buenos Aires)© EP

Dès après le conclave de 2005, lors duquel Bergoglio avait fait figure d'outsider face au futur Benoît XVI, le cardinal Bergoglio avait publié son autobiographie intitulée El Jesuita (Le Jésuite), dans laquelle il défendait son rôle de Provincial des jésuites sous la dictature. C'était une réponse aux accusations des prêtres jésuites Orlando Yorio et Francisco Jalics, qui l’accusaient ni plus ni moins que de les avoir dénoncés comme « dangereux » aux militaires : ils furent arrêtés et torturés pendant cinq mois en 1976. Ils étaient jugés dangereux car impliqués auprès des pauvres dans les bidonvilles.

Ce livre était une belle opération de communication de Bergoglio pour laver son image, a estimé Horacio Verbitsky en 2010 dans Página12. Le journaliste a longuement expliqué le rôle de l’Église dans le livre El Silencio (Le Silence), du nom d’une île proche de Buenos Aires, lieu de villégiature de l’archevêque avant de devenir l’un des centres de détention secrets de la dictature…

Concernant le rôle de Bergoglio dans l’arrestation des deux prêtres, Verbitsky assure qu’il leur a retiré, à eux et à d’autres, la protection de l’ordre des jésuites. Il a reproduit des documents prouvant que Bergoglio a informé la junte que l’un des prêtres avait des contacts avec la guérilla, comme le rappelle le quotidien mexicain La Jornada. Dans cette affaire, Bergoglio s’est défendu en assurant avoir fait le nécessaire auprès des ex-dictateurs Jorge Videla et Emilio Massera pour obtenir leur libération.

 

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Le Parc de la Mémoire à Buenos Aires, dédié aux 30 000 disparus de la dictature© EP

Francisco Jalics a donné sa version de l’histoire dans le livre Ejercicios de meditación (1995), dans lequel il expliquait que travailler dans les bidonvilles était à l’époque interprété comme un soutien à la guérilla. « L’homme m’a promis qu’il ferait savoir aux militaires que nous n’étions pas des terroristes. Par les déclarations ultérieures d’un officier et 30 documents que j’ai pu consulter plus tard, nous avons pu vérifier sans aucun doute possible que non seulement cet homme n’avait pas rempli sa promesse mais que, au contraire, il avait présenté une dénonciation fausse aux militaires », rapporte le quotidien espagnol El País. Cet « homme », c’est Jorge Bergoglio. 

La condamnation du père von Wernich

En octobre 2007, un prêtre est pour la première fois condamné, dans la ville de La Plata, à la prison à perpétuité. L’aumônier Cristian von Wernich assistait non seulement aux interrogatoires sous la torture et avait libre accès aux centres de détention, mais il a aussi extorqué des aveux sous le sceau de la confession, qu’il a ensuite transmis aux bourreaux.

Au moment de ce procès, Bergoglio était déjà cardinal, archevêque de Buenos Aires et primat d’Argentine. C’est lui qui a été chargé de dégager l’Église de toute responsabilité dans cette affaire. Le père Capitanio, un autre prêtre appelé à la barre des témoins, a, lui, osé dire que « l’Église n’a pas tué » en tant qu’institution, mais que ses positions ont été « scandaleusement proches de la dictature, à un degré de complicité coupable».

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L'un des murs avec les noms des disparus au Parc de la Mémoire© EP

Les appels à témoignage

Bergoglio a refusé deux fois, en raison de ses hautes fonctions ecclésiastiques, d’aller témoigner au tribunal lors du deuxième procès sur les crimes de l’École de mécanique de la marine (ESMA), le tristement célèbre centre de torture de Buenos Aires, dont peu de personnes sont sorties vivantes, aujourd'hui transformé en Espace de la mémoire. Le tribunal s’est donc déplacé à l’archevêché, en 2010, pour entendre ses explications sur la disparition des deux jésuites.

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Les lieux secrets de détention et de tortures sous la dictature© EP

En 2011, un avocat argentin et l’association des Grands-Mères de la Place de Mai ont demandé que le cardinal-archevêque soit entendu comme témoin dans le procès pour vol de bébés, comme l’a écrit La Croix. Pendant la dictature, les jeunes femmes enceintes étaient gardées en vie jusqu'à l'accouchement, et leur enfant ensuite volé pour être confié à une famille inconnue. Les “grands-mères” recherchent ces enfants, dont le nombre est estimé à 500.

Jorge Bergoglio a juré n’avoir eu connaissance de ces enlèvements de bébés qu’après le retour de la démocratie. Et pourtant, a rappelé Página12, Estela de la Cuadra, sœur et tante de deux victimes, a assuré que Bergoglio avait reçu en 1979 son père, qui recherchait sa fille enceinte disparue en 1977. Jorge Bergoglio lui avait remis une lettre qui l’aiderait à retrouver la trace de l’enfant né en détention et « offert » à une autre famille. 

Adolfo Pérez Esquivel, militant des droits de l’homme, victime de la dictature et prix Nobel de la paix, a, lui, pris la défense du pape François : « Il y a eu des évêques complices mais pas Bergoglio », a-t-il déclaré à BBC Mundo. Les procès ne sont pas terminés en Argentine, certains s'étalent sur des années. Le pape François sera-t-il appelé à témoigner ?

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Lire également dans Le Club ces deux billets

Habemus… un pape ambivalent

El Silencio et l'Eglise argentine

http://www.mediapart.fr/journal/international/140313/la-memoire-vive-de-la-dictature-argentine-pese-sur-le-nouveau-pape

 

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