Twitter, les magistrats et la liberté d'expression. Excellent ! Bravo les magistrats ! (29/11/2012)

Voilà à quoi passent leur temps les journaleux aux ordres des merdias qui alimentent à longueur d'année la propagande sioniste, sans dénoncer tous les mafieux et corrompus qui ornent nos gouverne-menteurs européens et mondiaux, et au lieu d'aller dénoncer les banksters qui ruinent l'Europe et le Monde, qui affament les peuples et qui passent leur temps à les massacrer.

C'était plus important d'aller cafeter et baver sur deux magistrats qui échangeaient entre-eux sur Twitter.

Où est le problème, sans blagues ? Tu parles d'une affaire d'état !
 
Les magistrats sont des gens normaux comme nous, qui ont le droit de plaisanter et de s'exprimer comme ils l'entendent.
 
S'il y avait un vaccin à lui faire, à ce journaleux, ce serait bien celui contre l'ignorance pour être polis !

En parlant de dérage des magistrats, il faudrait lui demander à ce journaleux combien de fois il n'a pas manqué à ses devoirs d'information et combien de fois, il s'est couché devant ceux qui sont censés le payer pour nous informer, et combien de fois, il a été le complice de la censure organisée au détriment des citoyens ?

Mont-de-Marsan : les magistrats tweetent et dérapent pendant un procès d'assises
http://www.sudouest.fr/2012/11/28/les-tweets-etaient-de-t...

Twitter, les magistrats et la liberté d'expression

Léger vent de panique dans la magistrature. Plusieurs magistrats et greffiers adeptes du microblogging ont précipitamment clos leur compte Twitter ces dernières heures.

Depuis deux ans environ, la plate-forme était devenue une sorte d’exutoire, recueillant en messages courts (140 signes) le quotidien des tribunaux, expression libre d’un petit monde judiciaire corseté, hiérarchisé, croulant sous le travail, vivant dans le stress, et redoutant les attaques répétées de la classe politique et des médias – la période Sarkozy ayant peut-être accru le besoin de se défouler, selon plusieurs d’entre eux (lire ici un point de vue).

« Sur Twitter, on se raconte des anecdotes de façon anonyme, imagée, et souvent humoristique », témoigne un habitué qui hésite aujourd'hui à poursuivre l’aventure.

À l’origine de cette grande peur subite : un article du quotidien Sud Ouest, dévoilant ce 28 novembre les identités de deux magistrats adeptes de Twitter, ainsi que le lieu où ils exercent, tout en les accusant d’avoir « dérapé » pendant un procès, et en annonçant l’ouverture d’une « enquête ».

De fait, les deux magistrats en question, connus sous les pseudonymes de Bip Ed et Proc Gascogne, ont échangé quelques plaisanteries de potaches sur Twitter, la semaine dernière, en marge d’un procès d’assises (une affaire de tentative de meurtre), dont on peut voir un aperçu ci-dessous :

Selon des sources judiciaires concordantes, le journaliste de Sud Ouest signataire de l’article, croyant peut-être lever un scandale croustillant, est allé dénoncer lui-même l’existence de ces messages au procureur de la République de Mont-de-Marsan le 26 novembre, trois jours après la fin du procès en question. La hiérarchie en ignorait tout jusque-là.

Informer, est-ce dénoncer ?

Dès le lendemain, le parquetier blogueur (Proc Gascogne) était convoqué et devait rendre des comptes au procureur de la République, tout comme son collègue (Bip Ed), l’un des juges assesseurs, a dû s'expliquer face au président du tribunal de grande instance. À l'issue de ces entretiens, deux rapports sont partis, l'un adressé au premier président de la cour d’appel de Pau (pour le siège), l'autre au procureur général (pour le parquet).

Il en ressort, selon nos informations, que les deux magistrats dénoncés par Sud Ouest ont reconnu avoir plaisanté via leur smartphone, mais uniquement pendant les suspensions d’audiences, de façon anonyme, et sans que rien ne permette d’identifier le tribunal où se déroulait l’affaire, et encore moins le procès ni les individus concernés. Ils ont, par ailleurs, décidé de fermer leur compte Twitter d'eux-mêmes.

D’éventuelles sanctions hiérarchiques ne sont pas à exclure, selon des sources informées, comme un avertissement adressé aux deux magistrats. En revanche, le ministère de la justice dément formellement les rumeurs d’une intervention ou d'une ouverture d'enquête.

« Aucune enquête administrative n’a été demandée ici », explique Pierre Rancé, le porte-parole de la Chancellerie, sollicité par Mediapart. « Nous n’avons, par ailleurs, demandé à aucun magistrat de fermer son compte Twitter. Nous attendons les rapports circonstanciés du premier président et du procureur général de la cour d’appel pour savoir ce qui s’est réellement passé. »

Au-delà de cette affaire, « il y aura certainement une réflexion plus large à mener sur la liberté d’expression des magistrats, le devoir de réserve, et l’utilisation des réseaux sociaux », selon le porte-parole du ministère.

L’affaire a, en tout cas, provoqué une forte indignation sur Twitter, où s’expriment de nombreux magistrats, avocats, policiers, médecins pénitentiaires, éducateurs, enseignants ou journalistes qui veulent dialoguer et faire partager leur quotidien. Depuis deux ans, les comptes Twitter des deux magistrats concernés, Proc Gascogne et Bip Ed, étaient devenus assez populaires, et comptaient entre 3 000 et 4 000 abonnés chacun.

Jouissant d'une grande liberté de parole, les avocats se montrent solidaires :

Réaction d'un avocat blogueur

Réaction d'un avocat blogueur

Tweet d'un autre avocat

Tweet d'un autre avocat

Selon le célèbre avocat blogueur Maître Eolas, qui dialoguait anonymement avec les deux magistrats sur internet, la liberté d’expression est un principe consacré, et il s’applique également aux magistrats, qui ne devraient pas être poursuivis.

Selon plusieurs juristes consultés par Mediapart, l’absence d’incidents d’audience pendant les assises, l’anonymat complet des magistrats blogueurs et celui des parties au procès ne devraient pas donner lieu au déclenchement de poursuites disciplinaires devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour « manquement au devoir de réserve » ou « manquement au devoir de dignité du magistrat à l’audience ».

Sollicitée par Mediapart, l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire et modérée), qui devrait défendre les deux blogueurs, ne souhaite pas s’exprimer à chaud.

http://www.mediapart.fr/journal/france/281112/twitter-les...

 

 

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