Les fusées russes inquiètent le monde (27/08/2011)

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Voilà que maintenant, on nous parle de sabotage des fusées russes !


Il faudrait surtout qu'ils comprennent que l'ère spatiale avec tous ses excès, sous prétexte de faire évoluer la science et les connaissances, est en train de bel et bien se terminer.


Les nouvelles radiations que nous traversons et les tempêtes solaires qui vont aller en s'accélérant jusqu'en 2013, se chargeront de mettre un arrêt à tout ce qui fonctionne à l'électricité ou avec l'électronique y compris sur Terre.

Le Nouvel Ordre Mondial c'est le Soleil qui va nous l'instaurer à n'en point douter !
Le Point.fr - Publié le 25/08/2011 à 16:04 - Modifié le 25/08/2011 à 16:40

Les fusées russes inquiètent le monde

La perte d'un vaisseau-cargo et d'un satellite de 265 millions de dollars plonge l'agence spatiale Roskosmos dans la tourmente.
Les fusées russes inquiètent le monde

La fusée Proton-M emportant Express-AM4 est en train d'être dressée sur son pas de tir, le 18 août. © Space center Yuzhny / Ap / Sipa L'agence spatiale russe Roskosmos est au fond du gouffre. La principale concurrente d'Arianespace pour les lancements commerciaux a été contrainte de repousser ses prochains lancements après une série de graves incidents. Les deux principales fusées russes, Soyouz et Proton, sont concernées et des dizaines de vols déprogrammés sont désormais incertains. En huit mois, ce sont pas moins de quatre lancements qui ont échoué, ce qui laisse planer le spectre d'un problème de grande ampleur, voire d'un sabotage.

Dernier incident en date, mercredi. Le lanceur Soyouz a échoué à placer le cargo Progress sur l'orbite prévue. Le vaisseau (non habité) de ravitaillement de la Station spatiale internationale (ISS) s'est donc écrasé sur Terre, à la frontière de la Russie, de la Chine et du Kazakhstan. L'avenir immédiat de l'ISS n'est pas menacé, car elle dispose encore de réserves pour plusieurs mois, le temps d'attendre le prochain cargo. Mais cet accident effraie les agences spatiales du monde entier, car la Russie est l'unique pays à pouvoir convoyer les équipages vers la station spatiale, depuis la mise à la retraite des navettes américaines en juillet.

Réputé lanceur le plus fiable du monde (98 % de réussite sur près de 2 000 lancements), le vénérable Soyouz utilise une technologie qualifiée de rudimentaire, développée dans l'Union soviétique des années 1960. Il doit être déployé prochainement depuis le centre spatial guyanais de Kourou, où il sera opéré par Arianespace, en parallèle des lancements russes. Le pas de tir est fin prêt pour le premier lancement prévu fin 2011, mais la décision de Moscou pourrait refroidir les ardeurs des Européens et entraîner des retards. L'objectif de l'Agence spatiale européenne est de disposer d'un lanceur de moyenne capacité, en plus du lanceur lourd Ariane 5 et du lanceur léger Vega (qui doit, lui aussi, être mis en service fin 2011).

Proton

La semaine dernière, c'est le lanceur lourd Proton-M qui a provoqué la perte très probable d'un satellite géant de 265 millions de dollars. Même si la première phase du lancement d'Express-AM4 a réussi, un dysfonctionnement du système de guidage de la fusée a placé le satellite, là aussi, sur une mauvaise orbite. Certes, il peut être déplacé, mais les réserves de carburant des satellites sont très limitées. Si, ce qui est hautement improbable, l'agence russe arrivait à le ramener sur son orbite, il ne lui resterait que très peu d'autonomie d'autonomie, voire plus du tout. Un gigantesque gâchis alors que sa durée de vie devait être de quinze ans au moins*.

Express-AM4 devait fournir des services de télécommunications et de télévision à la Russie. Il était attendu comme un libérateur, car il devait décupler les maigres capacités satellitaires de couverture du pays et de son voisinage. L'ensemble de ses capacités d'émission et de réception avait d'ailleurs été vendu avant même le lancement, un fait très rare. Fabriqué par Astrium (EADS) à Toulouse, l'engin pèse cinq tonnes et est présenté comme le plus gros jamais construit en Europe.

Tensions multiples

Au mois de décembre, trois satellites Glonass (système alternatif au GPS) étaient retombés dans l'océan Pacifique et, en février, le satellite militaire GEO-IK-2 avait été perdu sur une mauvaise orbite. La fiabilité est un critère majeur pour les clients des lanceurs, car en cas d'échec ils doivent patienter plusieurs années, le temps de construire un nouveau satellite. Las, le gouvernement russe a donc décidé de limoger le patron de l'agence spatiale, le 29 avril dernier, et de le remplacer par le vice-ministre de la Défense.

Dans le même temps, les autorités kazakhs demandent depuis des années à Moscou de quitter Baïkonour, situé sur leur territoire. Non seulement les loyers ne satisfont pas Astana, mais la population se plaint du risque permanent qu'elle court, alors que des dizaines de tonnes de combustible toxique s'étaient répandues dans la nature après des lancements ratés en 1999 et 2007. La construction d'un nouveau cosmodrome russe à Vostochny (région de l'Amour, Extrême-Orient) doit coûter au moins six milliards d'euros. Une somme difficile à réunir en ces temps de crise, même si les travaux doivent toujours commencer avant la fin de l'année.

* Dans les satellites, le carburant ne sert pas à l'alimentation de la charge utile (c'est le rôle des panneaux solaires), mais à la propulsion. Sans carburant, un satellite ne peut être maintenu sur son orbite : il devient alors un débris spatial, sauf s'il se consume dans l'atmosphère ou part se perdre dans l'espace.

http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/les-fusees-russe...

 

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