France : les marchés des vaccins classés secret défense (23/07/2009)
Pourquoi les marchés des vaccins ont-ils été classés défense ?
Que doit-on nous cacher ?
H1N1, 700 millions pour vacciner contre la peur. Optez pour le vaccin biologique !
Entre 600 et 800 millions d’euros pour acheter des doses de vaccins, de quoi traiter deux fois la majorité de la population française. Cela fait cher. Est-ce vraiment nécessaire ? La question se pose. Et à quel objectif cela répond ? Là, nous ne sommes pas sûr et d’ailleurs, que ce soit du côté strictement scientifique ou du volet de la santé publique gérée par l’Etat, rien n’est certain et tout est flou. On ne sait pas réellement ce qu’on traite. Aucune hypothèse n’est à exclure. Nous n’avons aucune raison de faire confiance aux autorités. Le marché serait classé secret défense. C’est carrément un précédent dans notre pays. Pourquoi le secret défense ? L’ironiste dira que nous sommes en guerre contre le virus. L’analyste pointera le fait que le secret défense permet de protéger cette affaire de la curiosité des médias et des juges. On ne sait jamais, il pourrait y avoir des choses cachées pas très honorables. On sait ce qu’il en ressort de ces marchés soumis au secret défense, ces ventes d’armes, ces trafics d’instruments de la mort décidés par les dirigeants et donnant lieu à quelques commissions cachées plutôt avantageuses. Cette commande de vaccin échappe aux règles des marchés publics. Tout semble prévu pour qu’aucune enquête ne soit réalisée. Cette démarche fleure bon l’intérêt supérieur de l’Etat et une opacité laissant soupçonner toutes les hypothèses, notamment celle de bénéfices juteux et de commission. Autant dire que les règles de la démocratie sont bafouées.
Maintenant, osons poser la question de l’utilité de ce vaccin en fonction des données scientifiques actuelles pour le moins floues et controversées. La grippe A n’est qu’une banale infection pouvant tuer quelques sujets mais rien de bien menaçant puisqu’une grippe saisonnière en fait autant. Cet empressement autour de ce virus laisse planer d’autres soupçons. Une manière d’écarter les citoyens de la crise qui fait des dégâts dans les chaumières victimes du chômage. Voilà ce que les férus de théorie du complot pourraient affirmer. Ensuite, il y a la perversion du système dans son ensemble, avec le fascisme médiatique propageant les peurs et le principe de précaution complètement dévoyés, comme dans un autre domaine peut l’être le principe de subsidiarité si mal employé dans les affaires européennes. La grippe fait parler d’elle. Les médias propagent une pandémie psychique. Et c’est cette névrose collective qu’il faut alors traiter. Rien ne permet de dire que les responsables de la santé publique soient compétents dans cette affaire, ni honnête du reste. L’affaire du sang contaminé a laissé des traces. Et la vaccination contre l’hépatite est encore sujet à controverse. Mais c’est un tout autre contexte. La grippe est différente dans son mode de transmission et ses effets.
Quel serait alors le principal ressort de cette vaccination à grande échelle ? L’hypothèse officielle étant de protéger les Français d’une contamination pouvant être mortelle dans une proportion donnée ; égale à la moitié du temps de refroidissement du fût du canon multiplié par l’âge du capitaine et divisé par un facteur ad hoc, comme le capitaine du reste. Une autre hypothèse semble plus crédible. Celle d’une vaccination contre la panique et les peurs névrotiques liées à la propagation du virus à la fois chez les sujets mais aussi dans les médias, étant entendu que l’information peut elle aussi muter et se révéler assez délétère pour ce qui relève de la vie sociale et surtout économique. Imaginons une situation où les contaminations augmentent, jusqu’à atteindre une prévalence comparable à celle de la grippe ordinaire. Là où ça se gâte, c’est que la grippe H1N1 n’est pas jugée comme ordinaire. Du coup, les écoles ferment, les gens ne vont plus dans les lieux publics, spectacles, restaurant, magasins. Et même, ils ne vont plus travailler pour ne pas prendre les transports en commun ou côtoyer leurs collègues de bureau ou d’usine. C’est un scénario catastrophe, improbable certes, avec une telle ampleur, mais gageons qu’une proportion notable des Français risque de gérer au plus près la situation. Avec un masque et des déplacements limités au strict nécessaire. Au final, le comptable des finances publiques s’affole car c’est pratiquement un à trois points de croissance qui se jouent dans cette affaire. Alors, 700 millions d’euro, ce n’est pas cher payé pour s’assurer contre une panique généralisée.
Bon, 700 millions d’euros, c’est aussi une somme qui permet d’offrir à des centaines de milliers d’enfants défavorisés un séjour en vacances ou une paire de lunette ou même des soins dentaires, plus des livres. Que penser de cet affolement des autorités pour une grippe qui ne semble pas si meurtrière ? C’est peut être passager, ça leur passera, un peu comme l’âge bête à l’adolescence. Mais l’Histoire nous dit que des dirigeants et des peuples peuvent devenir carrément fous, déraisonnables. Cela s’est produit il y a 70 ans en Allemagne. Mais ne nous aventurons pas trop sur ces terres de mémoires, nous risquerions le point Godwin vite fait. Restons dans la bienséance du boudoir philosophique. L’historien Robert Darnton a écrit un livre fort instructif sur La fin des Lumières. Une anecdote rend bien compte de l’atmosphère de l’époque. Un géomètre faisant des relevés sur le toit d’une église fut abattu par des paysans croyant qu’il jetait un sort au village. Les peurs irrationnelles, excessives et les superstitions ont accompagné l’histoire du genre humain. Ce qui se passe avec la grippe H1N1 entre dans ce schème universel. La science, au lieu de libérer l’homme, reste à l’image de Janus, engendrant des peurs irraisonnées. La situation est préoccupante d’autant plus que la gestion des peurs et des précautions sert des intérêts économiques et politiques. Autant dire qu’on est pas sorti de l’auberge. Car si la science a permis de sortir des superstitions, elle a fourni la matière à d’autres peurs irrationnelles et cette fois, elle ne permet plus d’en sortir. L’humanité est piégée. Alors avertissement sans frais. Cette vaccination contre la grippe inaugure d’un cauchemar à venir. Mais le psychisme sait avoir ses propres défenses. Connues déjà du temps de Platon, évoquant dans le livre X de la République le commerce des émotions proposées par les tragédiens et les contrepoisons dont certains disposent. La Grèce a découvert lesles travers humains. Rien n’a vraiment changé si ce n’est les formes. Peut-être n’est-il pas à l’ordre du jour de sortir de ce piège des peurs. C’est une donné inhérente aux sociétés et le mieux est d’être soi, d’être maître, d’être libre, et de ne pas craindre la grippe. Hegel dirait que ce critère sépare les maîtres des esclaves. Et que la société n’est pas prête de sortir de l’esclavage, même si les formes ont changé. On dit exploitation, instrumentalisation, manipulation, aliénation. promesses de Civilisation comme
Si votre voisin a la fièvre, ne le prenez pas en grippe. Avec un peu de chance il est atteint du virus H1N1. Auquel cas, invitez-le à une grippe partie. Et conviez vos amis à cette fête de l’immunisation. Car s’il s’avérait que la grippe mute, vous serez vacciné naturellement. Tant qu’à faire, à la vaccination industrielle dont vous ne savez pas quelle est la composition, préférez l’immunisation garantie biologique, grâce à votre voisin. En plus, vous pourrez danser jusqu’à l’aube, chose impensable au dispensaire du coin qui vous délivrera le vaccin qui coûte 700 millions.
Source : Agoravox
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