Iran : L'ingérence de l'Europe dans les affaires Iraniennes (04/07/2009)

Allons-nous enfin connaître le fin mot de l'histoire sur l'ingérence de l'Occident et de l'Europe dans les affaires Iraniennes ?


L'Iran veut juger des employés de l'ambassade britannique

Par Reuters, publié le 03/07/2009 à 13:21

TEHERAN - L'ayatollah Ahmad Jannati laisse entendre que des employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne détenus à Téhéran seront jugés pour leur implication présumée dans les troubles qui ont suivi l'élection présidentielle du 12 juin.


L'ayatollah Ahmad Jannati, qui préside le Conseil des gardiens, laisse entendre que des employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne détenus à Téhéran seront jugés pour leur implication présumée dans les troubles qui ont suivi l'élection présidentielle du 12 juin. Des individus ont été arrêtés et inévitablement ils seront jugés car ils ont fait des aveux, a-t-il déclaré lors de la prière du vendredi. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

L'ayatollah Ahmad Jannati, qui préside le Conseil des gardiens, laisse entendre que des employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne détenus à Téhéran seront jugés pour leur implication présumée dans les troubles qui ont suivi l'élection présidentielle du 12 juin. "Des individus ont été arrêtés et inévitablement ils seront jugés car ils ont fait des aveux", a-t-il déclaré lors de la prière du vendredi. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

Les autorités iraniennes ont annoncé cette semaine l'arrestation de neuf employés de l'ambassade de Grande-Bretagne mais une majorité d'entre eux ont été libérés depuis. Selon des responsables britanniques, deux personnes sont toujours en détention.

"Dans ces événements, leur ambassade a maintenu une présence. Des individus ont été arrêtés et inévitablement ils seront jugés car ils ont fait des aveux", a déclaré lors de la prière du vendredi l'ayatollah Ahmad Jannati, qui préside le Conseil des gardiens.

A Londres, le Foreign Office s'est dit "très inquiet" de ces déclarations et a dit chercher à obtenir des explications auprès des autorités iraniennes.

"Tout ce que nous pouvons dire, c'est que deux de nos employés restent en détention", a dit une porte-parole. "Je répète ce que nous avons dit cette semaine, les accusations à leur encontre sont sans fondement."

Elle a précisé que les autorités britanniques étaient en contact avec l'ambassade d'Iran à Londres et avec des responsables iraniens à Téhéran.

Lire aussi : Cinq employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne libérés

La réponse disproportionnée de l'Europe et les messages subliminaux adressés à l'Angleterre par Nicolas SARKOZY.
L'Iran serait-il le seul pays au monde à ne pas pouvoir juger des déliquants de haut vol qui auraient commis des infractions sur leur propre territoire, comme nous l'aurions fait chez nous ?

Deux poids, deux mesures........!!!!!!
Et si Nicolas SARKOZY et l'Europe s'occupaient plutôt de voir ce qui se passe à Gaza, aux frontières du Liban et de savoir quels sont les réels intérêts des USA, de l'Angleterre, de la France, etc... en Afghanistan ?
La drogue qui n'a jamais cessé d'enrichir les empires Britannique et US, entre autres .....?????
Quels sont nos intérêts dans tout cela ?

L'UE convoque les ambassadeurs d'Iran, Téhéran reste ferme

Par Reuters, publié le 03/07/2009 à 15:52 - mis à jour le 03/07/2009 à 17:11

BRUXELLES - Les Etats membres de l'Union européenne ont convoqué de façon coordonnée les ambassadeurs d'Iran en Europe pour protester contre le maintien en détention de deux employés iraniens de la mission britannique à Téhéran.

L'ayatollah Ahmad Jannati, qui préside le Conseil des gardiens, a laissé entendre vendredi que les employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne encore détenus à Téhéran seraient jugés pour leur implication présumée dans les troubles qui ont suivi l'élection présidentielle du 12 juin. Pour protester contre leur maintien en détention, les Etats membres de l'Union européenne ont convoqué de façon coordonnée les ambassadeurs d'Iran en Europe. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

L'ayatollah Ahmad Jannati, qui préside le Conseil des gardiens, a laissé entendre vendredi que les employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne encore détenus à Téhéran seraient jugés pour leur implication présumée dans les troubles qui ont suivi l'élection présidentielle du 12 juin. Pour protester contre leur maintien en détention, les Etats membres de l'Union européenne ont convoqué de façon coordonnée les ambassadeurs d'Iran en Europe. (Reuters/Morteza Nikoubazl)

Mais ils n'ont pas pris pour l'instant de mesure plus sévère comme, par exemple, le refus de visa à certains responsables iraniens.

"Il est clair que nous devons afficher notre solidarité, que nous sommes unis", a déclaré le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays vient de prendre la présidence de l'UE le 1er juillet, lors d'une conférence de presse à Stockholm avec Nicolas Sarkozy.

"La France a toujours été partisane de renforcer les sanctions de manière à ce que les dirigeants iraniens comprennent que la voie qu'ils ont choisie se terminera en impasse", a ajouté le président français. "Aux Anglais maintenant de nous dire ce dont ils ont besoin mais notre solidarité est totale", a-t-il dit. (Voudrait-on nous cacher la vérité sur les émeutes organisées par l'occident en Iran après les dernières élections ?)

A Téhéran, l'ayatollah Ahmad Jannati a laissé entendre que les employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne encore détenus à Téhéran seraient jugés pour leur implication présumée dans les troubles qui ont suivi la présidentielle du 12 juin.

"Dans ces événements, leur ambassade a maintenu une présence. Des individus ont été arrêtés et inévitablement ils seront jugés car ils ont fait des aveux", a déclaré lors de la prière du vendredi l'ayatollah Ahmad Jannati, qui préside le Conseil des gardiens.

A Londres, le Foreign Office s'est aussitôt dit "très inquiet" de ces déclarations et a dit chercher à obtenir des explications auprès des autorités iraniennes.

Les chefs de la diplomatie de l'UE avaient demandé la semaine dernière à l'Iran de relâcher rapidement les employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne ainsi qu'un journaliste grec, arrêtés en tant qu'instigateurs présumés de troubles.

"MESSAGE FORT DE PROTESTATION"

Les autorités iraniennes ont annoncé cette semaine l'arrestation de neuf employés de l'ambassade mais une majorité d'entre eux ont été libérés depuis lors. Selon des responsables britanniques, deux personnes sont toujours en détention.

Les représentants des Vingt-Sept se sont accordés vendredi sur la convocation coordonnée des ambassadeurs d'Iran au cours d'une réunion à Bruxelles.

Ils ont défini une réponse graduée qui pourrait, à terme, aller jusqu'à des refus de visa pour des responsables iraniens et le rappel des ambassadeurs européens à Téhéran, en fonction de l'évolution de la situation.

"La première action immédiate est d'adresser un message fort de protestation contre la détention des employés locaux de l'ambassade de Grande-Bretagne et d'exiger leur libération immédiate. Les ambassadeurs iraniens dans les pays membres de l'UE ont été convoqués à ce titre", a expliqué un responsable de l'Union européenne à Bruxelles.

Les grandes manifestations consécutives à l'annonce du résultat officiel de la présidentielle du 12 juin, et de la réélection à un second mandat du président Mahmoud Ahmadinejad, ont été réprimées au fil des jours par la police et les milices chiites proches des conservateurs. Les autorités iraniennes affirment que les résultats n'ont en rien été truqués.

Lire aussi: L'Iran veut juger des employés de l'ambassade britannique


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